Le Laboratoire national de microbiologie (LNM) du Canada est reconnu dans le monde entier pour son excellence scientifique dans le domaine des maladies infectieuses. Nous collaborons avec des partenaires provinciaux, nationaux et internationaux en santé publique.
Nos fonctions principales concernent la:
- surveillance en laboratoire pour :
- assurer le suivi des tendances relatives aux maladies infectieuses
- détecter les maladies infectieuses et faire enquête sur elles
- prestation de services de laboratoire de référence de haute technologie pour détecter les maladies difficiles à identifier ou à diagnostiquer
- recherche appliquée et fondamentale en vue de pouvoir offrir des :
- outils de soutien à la prise de décisions cliniques
- vaccins et traitements expérimentaux
- méthodes d’analyse et de diagnostic avancées
- conseils et du soutien pour :
- les programmes de santé publique
- l’évaluation des risques, la préparation et l’intervention en cas de situations d’urgence
- poursuite d’activités en matière de leadership, de réseautage et de renforcement des capacités à l’échelle nationale et internationale
- préparation en cas de situations d’urgence et l’intervention en cas d’éclosion
Sur cette page
Divisions du LNM
Nos divisions comptent des scientifiques et des techniciens hautement spécialisés qui apportent leur expertise dans différents domaines.
Division des pathogènes bactériens
La Division des pathogènes bactériens est un chef de file au Canada dans le domaine de la surveillance des maladies bactériennes.
Nous nous consacrons essentiellement à :
- des services d’analyse diagnostique
- l’intervention des laboratoires en réponse aux menaces bactériennes pour les humains, notamment :
- les organismes résistants aux antimicrobiens
- les maladies bactériennes évitables par la vaccination
- les organismes bactériens rares et émergents
- la tuberculose et les mycobactéries non tuberculeuses
- les infections bactériennes transmissibles sexuellement, comme la gonorrhée
- les interventions en matière de sécurité biologique pour réagir aux actes de bioterrorisme potentiels
Nous soutenons les interventions d’urgence en matière de santé publique en ce qui concerne :
- la vaccination
- l’antibiothérapie
- la sécurité biologique
- la détection des éclosions et les enquêtes connexes
Division des maladies entériques
La Division des maladies entériques coordonne les services nationaux de diagnostic et d’analyse pour les laboratoires clients en ce qui concerne les cas de maladies d’origine alimentaire ou à transmission hydrique. Nous accordons la priorité aux maladies d’origine alimentaire et :
- à leur suivi et leur surveillance
- à la détection des éclosions et aux interventions connexes
- aux analyses, offertes par tous les laboratoires provinciaux de santé publique, en vue de diagnostiquer des maladies comme :
Nous informons également les Canadiens au sujet de pratiques en aval du système de salubrité des aliments. Par exemple, nous offrons des conseils, comme les mesures à prendre pour promouvoir la salubrité des aliments et se protéger contre les éclosions futures.
En plus, nous :
- effectuons des analyses spécialisées pour d’autres laboratoires de santé publique et fournissons du soutien en matière de surveillance des maladies
- déterminons et évaluons les risques généraux pour la santé publique et leurs sources
- faisons de la recherche et élaborons des outils et des techniques de laboratoire en utilisant la génomique et la
bio-informatique de pointe
Division des maladies virales
La Division des maladies virales effectue des analyses spécialisées pour détecter des maladies virales comme :
- les poxvirus
- la grippe et les virus respiratoires
- les entérovirus et les virus entériques
- les maladies virales transmissibles sexuellement
- les pathogènes transmissibles par le sang et l’hépatite
- les exanthèmes (éruptions cutanées causées par la fièvre ou par des maladies comme la rougeole, les oreillons ou la rubéole)
Nous disposons de 3 laboratoires accrédités par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui traitent de maladies virales précises de portée internationale. Ces laboratoires sont :
De plus, nous isolons et décrivons des infections virales nouvelles ou inconnues. Pour ce faire, nous offrons des services d’analyse en laboratoire aux laboratoires canadiens et mondiaux. Ce service consiste à diagnostiquer ou à décrire des échantillons ou des isolats d’agents infectieux inhabituels ou complexes prélevés chez des patients.
Nous procédons également au suivi des souches de virus résistants aux antibiotiques. Nous surveillons l’efficacité des vaccins et les percées en matière d’immunité. Ces efforts permettent :
- d’améliorer les analyses diagnostiques
- de mieux comprendre l’origine et le développement des virus
Un de nos rôles principaux est de mesurer le nombre d’infections virales au Canada et leurs répercussions. Ces renseignements permettent d’utiliser les vaccins le plus efficacement possible. Ils aident aussi à déterminer les autres mesures de santé publique pour lutter contre les infections virales.
Division des zoonoses et des pathogènes spéciaux
Cette division effectue le suivi, le diagnostic et le contrôle des pathogènes zoonotiques et d’autres pathogènes rares ou nouveaux. Nos scientifiques travaillent dans le seul :
- laboratoire de niveau 3 pour les essais sur les insectes au Canada
- laboratoire de niveau 4 pour les essais sur les humains au Canada
Zoonoses
Les zoonoses sont des maladies qui se transmettent des animaux aux humains. Leur source peut être des tiques, des moustiques ou des mammifères pouvant transmettre des maladies comme :
La Division des zoonoses et des pathogènes spéciaux exploite le Système national de surveillance du virus du Nil occidental qu’il a créé. Ce système peut être adapté à d’autres maladies infectieuses émergentes transmises par les moustiques, comme celles liées au virus Zika.
Pathgènes spéciaux
Les pathogènes spéciaux comprennent les agents zoonotiques qui sont :
- très contagieux
- liés à des maladies graves chez les humains
Ces pathogènes incluent les virus causant différentes fièvres hémorragiques et d’autres maladies virales émergentes et identifiées récemment comme :
Les scientifiques de cette division s’occupent de toutes sortes de maladies, y compris des pathogènes rares et émergents qui peuvent :
- être transmis naturellement
- être le résultat d’un incident de bioterrorisme
Laboratoires nationaux du VIH et de la rétrovirologie
Ces laboratoires offrent une gamme complète de services de laboratoire et de conseils scientifiques spécialisés liés au VIH et aux co-infections au VIH, comme l’hépatite virale et des rétrovirus émergents.
Le Laboratoire sur le VIH :
- fournit des services d’analyse en laboratoire du VIH et du virus T-lymphotrope humain (HTLV) à l’échelle nationale
- effectue l’assurance de la qualité des diagnostics et des analyses du VIH au Canada et dans le monde
- appuie la surveillance du VIH/HTLV et de certaines
co-infections comme l’hépatite B et C
- appuie la surveillance de la transmission du VIH et de la résistance aux médicaments
- renforce la capacité en santé publique grâce aux connaissances et à l’élaboration de nouveaux outils de diagnostic du VIH
- forme et sensibilise les travailleurs de la santé et de la santé publique au diagnostic du VIH
- aide à améliorer les soins et les traitements contre le VIH dans les régions les plus touchées par la pandémie du VIH, comme l’Afrique subsaharienne
Division des sciences des risques pour la santé publique
La Division des sciences des risques pour la santé publique travaille à prévenir et à contrôler les maladies infectieuses qui surviennent après un contact entre les humains et les animaux. Ce qui comprend les maladies qui se trouvent dans la chaîne alimentaire et dans l’environnement.
Cette division :
- mène des études épidémiologiques pour déterminer les facteurs de risques pour la santé publique
- élabore des modèles de risque et des outils d’analyse décisionnelle pour comprendre et réduire les risques pour la santé publique
- conçoit des outils et des services de géomatique (information géographique) en santé publique pour renforcer :
- la surveillance
- la prise de décisions
- les programmes d’intervention d’urgence
Ces activités appuient les programmes de surveillance en santé publique, de recherche et de gestion des éclosions.
Division de la technologie scientifique et des services principaux
Notre rôle principal est d’utiliser les progrès scientifiques mondiaux pour améliorer l’intervention et les mesures d’urgence en santé publique. Nous offrons une infrastructure et des ressources techniques solides et centralisées pour :
- répondre aux problèmes de santé publique
- transformer la recherche appliquée en produits livrables en matière de santé publique
Nos membres sont des chefs de file dans des domaines comme :
- le réseautage
- le renforcement des capacités
- les technologies moléculaires avancées
Nous utilisons des méthodes d’enquête de haut niveau et des approches multidisciplinaires ou hautement techniques lorsque nous oeuvrons dans les domaines de la :
- génomique (séquençage de l’ADN/génotypage/analyses moléculaires)
- spectrométrie de masse et protéomique (identification des protéines et caractérisation des protéomes)
- bio-informatique (analyse informatique de données sur les séquences d’ADN et de protéines)
- biopathologie moléculaire (pathologie diagnostique des tissus et des modèles animaux)
Parmi nos autres spécialités, nous trouvons :
- les services techniques vétérinaires
- la recherche appliquée en biosécurité (méthodes de décontamination et de confinement)
Réseaux
Réseau des laboratoires de santé publique du Canada
Ce réseau national de professionnels de laboratoire de santé publique constitue un forum où les chefs de laboratoires peuvent échanger des connaissances et normaliser les activités de laboratoire.
Il comprend toute une gamme de réseaux et de groupes de travail qui facilitent :
- les projets
- les initiatives
- les discussions
- les plans d’intervention
Le Réseau des laboratoires de santé publique du Canada (RLSPC) prône une intervention rapide et organisée des laboratoires à l’échelle du pays contre des maladies transmissibles émergentes et réémergentes, comme le SRAS et la grippe pandémique.
Pour en savoir plus, lisez le Plan stratégique 2016-2020 du RLSPC.
Réseau canadien de renseignements sur la santé publique
Le Réseau canadien de renseignements sur la santé publique (RCRSP) est une plateforme Web sécurisée de données scientifiques et de biosurveillance. Il permet aux professionnels de la santé publique de recueillir et d’échanger des renseignements stratégiques pour protéger la santé publique.
L’objectif de la plateforme du RCRSP est de réduire les maladies humaines en reliant l’expertise, les ressources et les données de santé publique rapidement et en temps réel à l’échelle :
- locale
- régionale
- nationale
Ce qui permet d’améliorer la coordination et la rapidité des interventions de santé publique.
Le RCRSP est efficace dans des situations de toutes envergures. Il offre d’autres outils pour la collecte et l’analyse rapides de données permettant de réagir à une situation d’urgence en matière de santé publique.
À ce jour, le RCRSP a établi avec succès :
- un système d’alerte pour l’ensemble Canada
- des centres de ressources permettant la collaboration entre les groupes nationaux et mondiaux
- des systèmes de surveillance en laboratoire de la santé humaine et animale
- de nombreux systèmes de surveillance des maladies infectieuses et d’autres menaces pour la santé et la sécurité publiques
Apprenez-en plus sur :
Adresses du LNM au Canada
Nous avons un certain nombre de sites distincts à travers le pays :
Centre scientifique canadien de santé humaine et animale
1015, rue Arlington, Winnipeg (Manitoba)
Centre de recherche en infectiologie JC-Wilt
745, avenue Logan, Winnipeg (Manitoba)
Laboratoire national de microbiologie à Guelph
110, chemin Stone Ouest, Guelph (Ontario)
Laboratoire national de microbiologie à Saint-Hyacinthe
Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal
3200, rue Sicotte, C.P. 5000
Saint-Hyacinthe (Québec)