Burkholderia pseudomallei : Substances infectieuses Fiche de données de sécurité sur les agents pathogènes

Section I : Agent infectieux

Nom

Burkholderia pseudomallei

Type d'agent

Bactérie

Taxonomie

Famille

Burkholderiaceae

Genre

Burkholderia

Espèce

pseudomallei

Synonyme ou renvoi

Bacillus pseudomallei, Malleomyces pseudomallei, Pseudomonas pseudomallei Note de bas de page 1 et melioidosis Note de bas de page 2.

Caractéristiques

Brève description

Burkholderia pseudomallei est un bacille Gram négatif, mobile, aérobie, qui ne forme pas de spores Note de bas de page 2. Il ressemble à une épingle de sûreté et prend une coloration bipolaire lorsqu'il est teinté de bleu de méthylène ou de colorant de Wright, Note de bas de page 2. B. pseudomallei est pléomorphe, forme occasionnellement des chaînes semblables à des colonies « ridées » dans un milieu d'agar Note de bas de page 3 Note de bas de page 4.

Propriétés

Compte tenu du fait que cette bactérie est un saprophyte de l'environnement, elle peut utiliser au moins 80 composés différents comme source de carbone Note de bas de page 5. Elle peut subsister à des valeurs de pH et des concentrations de sel très différentes, survivre à la dessiccation et à l'exposition au chlore à des niveaux couramment utilisés pour le traitement de l'eau Note de bas de page 3 Note de bas de page 6. Ces facteurs permettent à B. pseudomallei de demeurer viable pendant de longues périodes dans l'environnement, augmentant ainsi la probabilité d'exposition humaine et animale.

Section II : Danger pour la santé

Pathogénicité et toxicité

B. pseudomallei est l'agent étiologique de la mélioïdose, une maladie qui affecte les humains et les animaux. La mélioïdose chez les humains se présente selon divers tableaux cliniques dont la pneumonie (dyspnée et toux grasse), la bactériémie (forte fièvre et malaise), les abcès aux organes internes (le plus souvent la prostate, la rate, le foie et les reins) et les abcès localisés des tissus mous ou des articulations sont les symptômes les plus courants Note de bas de page 7. Parmi les symptômes plus rares, il y a l'ostéomyélite, l'arthrite septique et l'atteinte du système nerveux central Note de bas de page 7 Note de bas de page 8. Les signes cliniques de maladie neurologique comprennent la fièvre, les maux de tête, la paralysie de nerfs crâniens, la faiblesse, l'ataxie, les crises d'épilepsie, la baisse du niveau de conscience et la paralysie flasque Note de bas de page 7. Le tableau clinique varie en fonction de la voie d'infection, de la dose inoculée, de la virulence des souches et des facteurs de l'hôte Note de bas de page 7. Les données sérologiques suggèrent que la plupart des expositions n'entraînent pas le développement de la maladie, une étude a révélé que seulement 1 sur 4 600 expositions associées à la séroconversion a entraîné une maladie clinique Note de bas de page 7 Note de bas de page 9. Au cours des dernières années, le taux de mortalité signalé pour la mélioïdose se situe entre 14 et 50 % environ et varie selon le moment du diagnostic et du traitement Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Note de bas de page 12 Note de bas de page 13 Note de bas de page 14.

Chez les animaux, la mélioïdose est le plus souvent signalée chez les moutons, les chèvres et les porcs Note de bas de page 15. Les signes cliniques de la mélioïdose sont divers : septicémie aiguë, infection locale, maladie subaiguë, infection chronique et maladies subcliniques sont toutes possibles. Les symptômes courants chez les herbivores sont la dyspnée, l'écoulement nasal, l'émaciation, la salivation excessive et la boiterie; chez les primates non humains, la fièvre élevée, la lymphadénopathie, la léthargie et la détresse respiratoire sont courantes Note de bas de page 16. Chez les chiens, les maladies aiguës se manifestent par la fièvre, la diarrhée, la pneumonie et la septicémie, tandis que les maladies chroniques impliquent généralement la formation d'abcès Note de bas de page 15.

Facteurs prédisposants

Les comorbidités courantes associées à l'infection par B. pseudomallei comprennent le diabète (39 %), la consommation excessive d'alcool (39 %), les maladies pulmonaires chroniques (26 %), l'hypertension (15 %), les maladies rénales chroniques (12 %) et l'immunosuppression (8 %) Note de bas de page 11 Note de bas de page 12 Note de bas de page 14. Les activités quotidiennes associées à l'infection par B. pseudomallei comprennent le travail dans un champ de riz, l'exposition au sol et à l'eau, les plaies ouvertes, la consommation d'aliments contaminés par la saleté ou la poussière, la consommation d'eau non traitée et l'exposition à l'eau de pluie ou son inhalation Note de bas de page 17. Il pourrait y avoir un lien entre les phénomènes météorologiques extrêmes avec des précipitations élevées et des foyers d'infection par B. pseudomallei Note de bas de page 18. Des éclosions nosocomiales, bien que rares, ont également été signalées Note de bas de page 19.

Mode de transmission

La présence de B. pseudomallei est courante dans le sol et les eaux de surface des zones endémiques. Les humains et les animaux sont généralement atteints suite à l'exposition de la peau abîmée ou des muqueuses endommagées à la poussière, au sol ou à l'eau contaminés Note de bas de page 15 Note de bas de page 17 Note de bas de page 20. L'infection peut aussi se produire par inhalation, ingestion ou exposition en laboratoire Note de bas de page 20. La transmission de la mélioïdose par les arthropodes n'a pas été prouvée. Néanmoins, des études expérimentales montrent qu'elle est plausible Note de bas de page 21 Note de bas de page 22. La transmission interhumaine est rare et survient principalement entre mère et enfant à la naissance ou pendant l'allaitement Note de bas de page 23 Note de bas de page 24 Note de bas de page 25. La transmission interhumaine de la mélioïdose pourrait également s'effectuer entre frères et sœurs atteints de mucoviscidose Note de bas de page 26 et entre frères et sœurs souffrant du diabète Note de bas de page 27.

Épidémiologie

La mélioïdose est endémique en Asie du Sud-Est et en Australie du Nord, mais est considérée comme une maladie infectieuse émergente dans la plupart des pays tropicaux Note de bas de page 28. Des cas ont été signalés en Afrique subsaharienne, en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient. À l'échelle mondiale, on estime que 165 000 cas de mélioïdose humaine surviennent chaque année, ce qui entraîne 89 000 décès Note de bas de page 28. Ces estimations suggèrent que la mélioïdose est considérablement sous-déclarée et pourrait être endémique dans pas moins de 79 pays.

Gamme d'hôtes

Hôte(s) naturel(s)

B. pseudomallei peut infecter les humains ainsi qu'une très grande variété d'animaux. Des infections ont été signalées chez de nombreux animaux notamment les moutons, les chèvres, les cochons, les bovins et les chevaux Note de bas de page 29 Note de bas de page 30, et chez des animaux en captivité dans des zoos tels que les chameaux, les primates non humains, les bisons, les cerfs, les zèbres, les guépards, les blaireaux et les kangourous Note de bas de page 31. Des cas d'infection par B. pseudomallei ont également été notés chez les animaux aquatiques, en particulier les cétacés, les lions de mer et les crocodiles Note de bas de page 31 Note de bas de page 32 Note de bas de page 33. L'infection d'animaux domestiques comme les chats et les chiens a été déclarée, bien qu'ils semblent plus résistants à l'infection Note de bas de page 29.

Autres hôte(s)

Les souris de laboratoire, les cobayes, les rats et les singes sont couramment utilisés dans les modèles expérimentaux de la mélioïdose Note de bas de page 34 Note de bas de page 35.

Dose infectieuse

La dose infectieuse minimale pour les humains est inconnue Note de bas de page 3. L'infection dans un modèle murin de mélioïdose chronique a été réalisée par inoculation intranasale avec 100 unités formant des colonies (UFC) Note de bas de page 36.

Période d'incubation

La plupart des patients vivent la forme aiguë de la maladie avec un début de symptôme en moyenne 9 jours après l'exposition (intervalle de 1 à 21 jours) Note de bas de page 37. Toutefois, dans jusqu'à 4 % des cas, l'infection peut demeurer latente pendant des années Note de bas de page 12 Note de bas de page 37 ou des décennies Note de bas de page 38 avant la réactivation et le développement de la maladie symptomatique.

Section III : Dissémination

Réservoir

Dans les régions endémiques, la bactérie B. pseudomallei se retrouve souvent sur les herbes et, par conséquent, les herbivores qui se nourrissent de ces herbes peuvent être des réservoirs Note de bas de page 39. B. pseudomallei peut se propager autant à partir des excréments de ces animaux que par l'importation d'animaux infectés.

Zoonose/zoonose inversée

De rares cas de transmission zoonotique des animaux aux humains se sont produits Note de bas de page 29.

Vecteurs

La transmission de la mélioïdose par les arthropodes n'a pas été prouvée. Néanmoins, des études expérimentales montrent qu'elle est plausible Note de bas de page 21 Note de bas de page 22.

Section IV : Stabilité et viabilité

Sensibilité aux médicaments

Généralement sensible au ceftazidime, au chloramphénicol, à la doxycycline, au sulfaméthoxazole-triméthoprime Note de bas de page 7, à l'amoxicilline-clavulanate, aux uréidopenicillines (azlocilline et pipéracilline) et aux carbapénèmes (imipénem et meropénem) Note de bas de page 40.

Pharmacorésistance

Résistance aux pénicillines, aux céphalosporines, aux macrolides, aux rifamycines et aux aminoglycosides Note de bas de page 7 Note de bas de page 40. Résistance de certains isolats à la doxycycline, à la tétracycline, au ceftazidime, aux sulfamides, à l'amoxicilline/acide clavulanique et aux carbapénèmes, bien que ce soit moins fréquent Note de bas de page 40 Note de bas de page 41.

Sensibilité aux désinfectants

L'exposition à 1 mg/L de chlore pendant 30 minutes a entraîné une réduction de B. pseudomallei de 99,99 % Note de bas de page 42.

Inactivation par des moyens physiques

B. pseudomallei peut être inactivé par une exposition à 4,65 W/m2 de rayonnement UV (254 nm) pendant 7,75 minutes Note de bas de page 3. La perte de viabilité apparente peut être supérieure à 80 %-90 % après 24 h à 0 °C Note de bas de page 3. B. pseudomallei est également sensible à la lumière du soleil et peut être inactivé par cette dernière Note de bas de page 43.

Survie à l'extérieur de l'hôte

B. pseudomallei peut survivre pendant plusieurs mois dans les eaux de surface et les rizières, jusqu'à 36 mois dans le sol ou dans l'eau distillée dans des conditions de laboratoire à température ambiante tropicale, et pendant des années dans l'eau tridistillée Note de bas de page 2 Note de bas de page 12.

Section V : Premiers soins et traitement

Surveillance

La norme de référence pour diagnostiquer l'infection par B. pseudomallei est la culture microbiologique. Cette technique, bien qu'elle ait une spécificité de 100 %, aurait une sensibilité estimée à 60,2 % Note de bas de page 44. De nombreuses techniques de réaction en chaîne par polymérase quantitative (qPCR) sont en cours d'élaboration, mais ne sont pas encore couramment utilisées dans la pratique clinique Note de bas de page 45.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire doivent provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques liés aux agents pathogènes et aux activités menées, ainsi que sur une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Premiers soins/traitement

La norme de soins pour la mélioïdose chez les humains comprend un traitement initial avec du ceftazidime intraveineux (50 mg/kg) ou du méropénem (50 mg/kg) toutes les 6 à 8 heures pendant 2 à 6 semaines, selon la gravité de la maladie Note de bas de page 7. Cette phase initiale est suivie d'une phase d'éradication de 3 à 6 mois à l'aide du traitement antibiotique sulfaméthoxazole-triméthoprime administré par voie orale. L'utilisation d'un facteur stimulant la colonie de granulocytes est recommandée pour les patients qui développent un choc septique. Les animaux infectés sont souvent abattus plutôt que traités Note de bas de page 15.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour les premiers soins et le traitement en laboratoire doivent provenir du plan d'intervention d'urgence, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. Pour de plus amples renseignements sur le plan d'intervention d'urgence, consultez le Guide canadien sur la biosécurité.

Immunisation

Aucun vaccin n'est disponible à l'heure actuelle Note de bas de page 46.

Remarque : Vous trouverez de plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale dans le Guide canadien sur la biosécurité et le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Le sulfaméthoxazole-triméthoprime pendant 21 jours peut être recommandé comme prophylaxie post-exposition pour les populations à risque, les expositions en laboratoire et, dans le cas d'une libération intentionnelle comme arme biologique Note de bas de page 7 Note de bas de page 45 Note de bas de page 47.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Section VI : Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections liées ou acquises au laboratoire

Huit infections acquises au laboratoire (aucun décès) ont été signalées avant 1976 Note de bas de page 48. Dans l'un de ces cas, la personne concernée a nettoyé à mains nues un déversement de centrifugeuse des cultures de B. pseudomallei Note de bas de page 49. Un autre cas bien décrit de mélioïdose acquise au laboratoire a été signalé en 1981 Note de bas de page 50; l'employé de laboratoire a probablement été exposé à des aérosols infectieux lors de la sonication de flacons de culture ouverts dans un récipient ouvert Note de bas de page 51.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Des Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité décrivant les procédures de notification et de déclaration sont également disponibles.

Sources et échantillons

Abcès, exsudats de plaies, pus, crachats, frottis de gorge, sang, urine, excréments et divers autres tissus Note de bas de page 2 Note de bas de page 12 Note de bas de page 6

Dangers primaires

Contact direct avec des cultures et du matériel infectieux d'origine humaine, animale ou environnementale; ingestion; auto-inoculation; exposition à des gouttelettes et à des aérosols infectieux Note de bas de page 49 Note de bas de page 51.

Dangers particuliers

Peut être présent dans les échantillons de sol et d'eau provenant des régions endémiques Note de bas de page 49.

Section VII : Contrôle de l'exposition et protection individuelle

Classification par groupe de risque

B. pseudomallei est considéré comme un agent pathogène humain du groupe de risque 3 et agent zoopathogène du groupe de risque 3 Note de bas de page 52.

Exigences de confinement

Installations, équipement et pratiques opérationnelles de confinement de niveau 3 décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour des tâches impliquant des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou potentiellement infectieux. Veuillez noter qu'il existe d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une cote de sécurité en vertu de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines, pour les tâches impliquant des agents biologiques sensibles à la sécurité (ABSS).

Vêtements protecteurs

Les exigences de niveau de confinement 3 applicables à l'équipement de protection individuelle et aux vêtements, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. Au minimum, de porter des vêtements de protection spécifiques qui recouvrent le corps tout entier, de mettre des chaussures de protection spéciales et/ou des couvre-chaussures de sécurité, des gants pour manipuler des matières infectieuses ou des animaux infectieux, une protection du visage lorsqu'il existe un risque potentiel ou avéré d'exposition à des éclaboussures ou à des objets volants, des respirateurs lorsqu'il y a un risque d'exposition à des aérosols infectieux et une couche supplémentaire de vêtements de protection avant de travailler avec des matières infectieuses ou des animaux infectieux.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux et le visage, et les voies respiratoires. Les exigences relatives à l'EPI pour la zone de confinement doivent être consignées.

Autres précautions

Toutes les activités comportant la manipulation de récipients ouverts qui contiennent des agents pathogènes doivent être menées dans une enceinte de sécurité biologique certifiée ou dans tout autre dispositif de confinement primaire approprié. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus ou tranchants doit être strictement limitée. Des précautions supplémentaires doivent être envisagées pour les tâches impliquant des animaux ou des activités à grande échelle.

Section VIII : Manipulation et entreposage

Déversements

Laisser retomber les aérosols. Endosser des vêtements protecteurs, couvrir soigneusement la substance déversée avec des serviettes de papier et appliquer un désinfectant approprié, de la périphérie vers le centre. Laisser agir pendant une période suffisante avant de procéder au nettoyage (voir Guide canadien sur la biosécurité).

Élimination

Tous les matériaux et toutes les substances qui sont entrés en contact avec l'agent infectieux doivent être complètement décontaminés avant d'être retirés de la zone de confinement. Pour ce faire, employer une méthode de décontamination qui s'est avérée efficace contre les matières infectieuses, notamment l'utilisation de produits chimiques de nettoyage, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).

Entreposage

Les exigences applicables de niveau de confinement 3 pour le stockage décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. Les contenants de matériel infectieux entreposés à l'extérieur de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés soit dans un équipement d'entreposage verrouillé, soit dans une zone à accès limité.

Section IX : Renseignements réglementaires et divers

Cadre réglementaire canadien

Les activités réglementées menées sur la bactérie B. pseudomallei nécessitent un permis pour les agents pathogènes humains et les toxines délivrés par l'Agence de la santé publique du Canada Note de bas de page 53. Voici une liste non exhaustive des désignations, des règlements ou des lois applicables :

Mise à jour

Septembre 2021

Préparée par

Centre de biosécurité, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : Agents Pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada.

Copyright© Agence de la santé publique du Canada, 2021, Canada

Références

Note de bas de page 1

List of Prokaryotic names with Standing in Nomenclature. 2021. Species: Burkholderia pseudomallei.

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Note de bas de page 30

Limmathurotsakul, D., S. Thammasart, N. Warrasuth, P. Thapanagulsak, A. Jatapai, V. Pengreungrojanachai, S. Anun, W. Joraka, P. Thongkamkoon, P. Saiyen, S. Wongratanacheewin, N. P. J. Day, et S. J. Peacock. 2012. Melioidosis in animals, Thailand, 2006-2010. Emerg. Infect. Dis. 18:325-327.

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Note de bas de page 31

Kasantikul, T., A. Sommanustweechai, K. Polsrila, W. Kongkham, C. Chaisongkram, S. Sanannu, P. Kongmakee, W. Narongwanichgarn, M. Bush, R. W. Sermswan, et W. Banlunara. 2016. Retrospective study on fatal melioidosis in captive zoo animals in Thailand. Transbound Emerg Dis. 63:e389-e394.

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Note de bas de page 32

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Note de bas de page 33

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Note de bas de page 34

Scott, A. E., S. A. Ngugi, T. R. Laws, D. Corser, C. L. Lonsdale, R. V. D'Elia, R. W. Titball, E. D. Williamson, T. P. Atkins, et J. L. Prior. 2014. Protection against experimental melioidosis following immunisation with a lipopolysaccharide-protein conjugate. J. Immunol. Res. 2014:392170.

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Note de bas de page 35

Conejero, L., K. Potempa, C. M. Graham, N. Spink, S. Blankley, F. J. Salguero, R. Pankla-Sranujit, P. Khaenam, J. F. Banchereau, V. Pascual, D. Chaussabel, G. Lertmemongkolchai, A. O'Garra, et G. J. Bancroft. 2015. The blood transcriptome of experimental melioidosis reflects disease severity and shows considerable similarity with the human disease. J. Immunol. 195:3248-3261.

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Note de bas de page 36

Conejero, L., N. Patel, M. De Reynal, S. Oberdorf, J. Prior, P. L. Felgner, R. W. Titball, F. J. Salguero, et G. J. Bancroft. 2011. Low-dose exposure of C57BL/6 mice to Burkholderia pseudomallei mimics chronic human melioidosis. Am. J. Pathol. 179:270-280.

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Note de bas de page 37

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Note de bas de page 38

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Note de bas de page 39

Kaestli, M., M. Schmid, M. Mayo, M. Rothballer, G. Harrington, L. Richardson, A. Hill, J. Hill, A. Tuanyok, P. Keim, A. Hartmann, et B. J. Currie. 2012. Out of the ground: Aerial and exotic habitats of the melioidosis bacterium Burkholderia pseudomallei in grasses in Australia. Environ. Microbiol. 14:2058-2070.

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Note de bas de page 40

Cheng, A. C., et B. J. Currie. 2005. Melioidosis: Epidemiology, pathophysiology, and management. Clin. Microbiol. Rev. 18:383-416.

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Note de bas de page 41

Bugrysheva, J. V., D. Sue, J. E. Gee, M. G. Elrod, A. R. Hoffmaster, L. B. Randall, S. Chirakul, A. Tuanyok, H. P. Schweizer, et L. M. Weigel. 2017. Antibiotic resistance markers in Burkholderia pseudomallei strain Bp1651 identified by genome sequence analysis. Antimicrob. Agents Chemother. 61:e00010-17.

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Note de bas de page 42

Howard, K., et T. J. J. Inglis. 2005. Disinfection of Burkholderia pseudomallei in potable water. Water Res. 39:1085-1092.

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Note de bas de page 43

Sagripanti, J. -L., A. Levy, J. Robertson, A. Merritt, et T. J. J. Inglis. 2009. Inactivation of virulent burkholderia pseudomallei by sunlight. Photochem. Photobiol. 85:978-986.

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Note de bas de page 44

Limmathurotsakul, D., K. Jamsen, A. Arayawichanont, J. A. Simpson, L. J. White, S. J. Lee, V. Wuthiekanun, N. Chantratita, A. Cheng, N. P. J. Day, C. Verzilli, et S. J. Peacock. 2010. Defining the true sensitivity of culture for the diagnosis of melioidosis using Bayesian latent class models. PLoS ONE. 5:e12485.

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Note de bas de page 45

Gassiep, I., D. Burnard, M. J. Bauer, R. E. Norton, et P. N. Harris. 2021. Diagnosis of melioidosis: The role of molecular techniques. Future Microbiol. 16:271-288.

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Note de bas de page 46

Grund, M. E., J. C. Soo, C. K. Cote, R. Berisio, et S. Lukomski. 2021. Thinking outside the bug: Targeting outer membrane proteins for Burkholderia vaccines. Cells. 10:495.

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Note de bas de page 47

Dance, D. 2014. Treatment and prophylaxis of melioidosis. Int. J. Antimicrob. Agents. 43:310-318.

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Note de bas de page 48

Pike, R. M. 1976. Laboratory associated infections: summary and analysis of 3921 cases. Health Lab. Sci. 13:105-114.

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Note de bas de page 49

Peacock, S. J., H. P. Schweizer, D. A. B. Dance, T. L. Smith, J. E. Gee, V. Wuthiekanun, D. Deshazer, I. Steinmetz, P. Tan, et B. J. Currie. 2008. Management of accidental laboratory exposure to Burkholderia pseudomallei and B. mallei. Emerg. Infect. Dis. 14:e 2.

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Note de bas de page 50

Schlech III, W. F., J. B. Turchik, et R. E. Westlake Jr. 1981. Laboratory-acquired infection with Pseudomonas pseudomallei (melioidosis). N. Engl. J. Med. 305:1133-1135.

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Note de bas de page 51

Ashdown, L. R. 1992. Melioidosis and safety in the clinical laboratory. J. Hosp. Infect. 21:301-306.

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Note de bas de page 52

Gouvernement du Canada. Jan 2019. ePATHogène - base de données sur les groupes de risque. Fév 2019:.

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Note de bas de page 53

Agence de la santé publique du Canada. 2019. Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines (LAPHT) (S.C. 2009, c.24).

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