Candida albicans : Fiche Technique Santé-Sécurité : Agents Pathogènes
Section I – Agent infectieux
Nom
Candida albicans
Type d'agent
Champignon
Taxonomie
Famille
Debaryomycetaceae
Genre
Candida
Espèce
albicans
Synonyme ou renvoi
Candidose, muguet, Candida claussenii, Candida langeronii
Caractéristiques
Brève description
Candida albicans (C. albicans) est un champignon unicellulaire diploïde et encapsuléNote de bas de page 1. En tant que champignon polymorphe, il peut prendre l'aspect de levure bourgeonnante de forme ovoïde, ou l'aspect de pseudo-hyphes, avec des cellules ellipsoïdes et des constrictions à la cloison ou l'aspect d'hyphes véritables à parois parallèles selon la température, le pH et les nutriments du milieuNote de bas de page 2. La reproduction asexuée se produit par bourgeonnement pour donner des blastoconidiesNote de bas de page 3. Des colonies blanches et lisses de 2 à 4 mm apparaissent de 48 à 72 heures après la mise en culture à 37 °C sur un milieu de croissance pour champignons, par exemple sur une gélose de Sabouraud. Le génome de C. albicans mesure 16 Mo et contient 6 114 cadres de lecture ouverts, dont 774 sont spécifiques à l'espèceNote de bas de page 1.
Propriétés
Il y a un certain nombre de facteurs qui contribuent à la capacité de C. albicans d'être un agent pathogène. Pendant l'infection, C. albicans produit des molécules qui permettent l'adhésion (adhésines) aux cellules hôtes et l'invasion (invasines) des cellules hôtes qui permettent à C. albicans d'entrer dans les cellules hôtes par endocytoseNote de bas de page 4Note de bas de page 5. Le contact avec les cellules hôtes peut également déclencher la transition levure-hyphe et la croissance dirigée par le thigmotropisme, ce qui permet une invasion tissulaire. C. albicans produit également des hydrolases qui sont censés aider à l'infection à pénétrer activement les cellules hôtesNote de bas de page 4. La production de biofilms sur les surfaces biotiques et abiotiques (cathéters, dentiers et cathéters centraux) rend l'infection plus résistante aux antimicrobiens et aux réponses immunitaires de l'hôte et aide à la dissémination des cellules de levure dans d'autres zonesNote de bas de page 4. Enfin, la plasticité génomique si C. albicans est associé à une augmentation de l'acquisition s'il y a résistance antifongiqueNote de bas de page 6.
Section II – Identification des dangers
Pathogénicité et toxicité
C. albicans est un microorganisme commensal qui fait partie de la flore microbienne endogène gastro-intestinale, oropharyngée et génitale féminineNote de bas de page 3. C'est aussi un pathogène opportuniste chez l'humain dans certaines conditions, telles qu'une immunodéficience (chimiothérapie et infection au virus de l'immunodéficience humaine [VIH]), une flore intestinale réduite (traitement antibiotique) ou lorsqu'il a contact avec le sang (blessures et cathéters à demeure)Note de bas de page 5. Il existe deux sous-types d'infection à C. albicans : des muqueuses et systémique.
L'infection des muqueuses par C. albicans la plus fréquente est la candidose buccale, communément appelée muguet, caractérisée par la présence de plaques uniques ou multiples, blanchâtres et irrégulières, sur la langue, le palais ou autres surfaces des muqueusesNote de bas de page 7. L'infection des gencives est également une complication courante des interventions chirurgicales orales. L'infection du vagin, la candidose vaginale, se produit au moins une fois dans la vie de 75 % des femmes et se caractérise par un écoulement vaginal épais avec grumeaux (leucorrhée) associé à une éruption et des démangeaisons de la vulveNote de bas de page 8. Les facteurs de risque comprennent la grossesse, un dispositif intra-utérin, l'utilisation de contraceptifs oraux, les douches vaginales et l'utilisation d'antibiotiques. La candidose de l'œsophage se manifeste par des plaques inflammatoires à l'œsophage causant des douleurs à la déglutition et une douleur thoracique rétrosternaleNote de bas de page 3. Chez les patients immunodéprimés (comme ceux qui sont infectés par le VIH), des lésions semblables peuvent également se produire dans l'intestin grêle et l'estomac. La candidose mucocutanée chronique est une affection génétique rare affectant les personnes ayant une réponse immunitaire altérée aux espèces de Candida. Elle est caractérisée par une infection chronique de la peau, des cheveux, du visage, du cuir chevelu et des mains pouvant se propager aux tissus profonds et aux principaux organes, notamment aux reins, au cœur et au cerveau, pouvant ultimement causer une septicémie (candidémie, c'est-à-dire présence de Candida dans le sang) et le décèsNote de bas de page 3Note de bas de page 9. Candida albicans peut aussi entraîner des infections des ongles (paronychie et onychomycose à Candida), des atteintes superficielles des muqueuses, des infections cutanées à la peau macérée (plis inguinaux, région fessière chez le jeune enfant) et des infections oculaires comme les endophtalmiesNote de bas de page 3Note de bas de page 10.
La candidose invasive désigne les infections du sang ou du compartiment intra-abdominal, la péritonite ou l'ostéomyélite avec des estimations de mortalité pour ces infections allant de 10 % à 20 %Note de bas de page 5. Les cas de candidose invasive sont généralement associés à des séjours à l'unité des soins intensifs (USI) et sont typiquement le résultat d'une colonisation accrue ou anormale chez un hôte quelque peu compromis. Les manifestations cliniques de la candidose invasive sont généralement non spécifiques.
Épidémiologie
C. albicans a une prévalence mondiale. Il a été isolé dans le sol, chez les animaux, dans les hôpitaux, sur des objets inanimés et dans de la nourritureNote de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13. Les infections des muqueuses et systémiques causées par C. albicans peuvent se produire chez les personnes immunocompétentes et immunodépriméesNote de bas de page 11. C. albicans est l'agent pathogène fongique le plus courant responsable des infections systémiques nosocomiales et aussi l'agent pathogène le plus souvent isolé dans des échantillons cliniques obtenus à partir de muqueuses comme la cavité buccale, le tractus gastro-intestinal et le vaginNote de bas de page 11.
Les facteurs de risque associés au développement de la candidose comprennent : l'antibiothérapie, la corticothérapie, les traitements immunosuppresseurs, la chimiothérapie, les interventions chirurgicales antérieures, les greffes d'organes solides ou de cellules souches hématopoïétiques, les maladies comme le sida, la leucémie, le diabète et le lymphome, le COVID-19, les traumatismes et les brûluresNote de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 11Note de bas de page 14v. Une diminution de l'incidence de la candidose buccale chez les patients infectés par le VIH a pu être observée suite à l'introduction du traitement antirétroviral hautement actif (HAART)Note de bas de page 11.
Gamme d'hôtes
Hôtes naturels
Les humains.
Autres hôtes
Les animaux infectés expérimentalement comprennent les porcs, les souris, les rats et les caillesNote de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 17Note de bas de page 18.
Dose infectieuse
Inconnue.
Période d'incubation
Inconnue.
Transmissibilité
Quoique rare, la transmission directe est possible entre les membres d'une même famille ou les patientsNote de bas de page 19Note de bas de page 20.
Section III – Dissémination
Réservoir
Les humainsNote de bas de page 3.
Zoonose
Aucune.
Vecteurs
Aucun.
Section IV – Viabilité et stabilité
Sensibilité/résistance aux médicaments
C. albicans est sensible à l'amphotéricine B, à la nystatine, à la flucytosine, aux antifongiques azolés, aux échinocandines et aux traitements médicamenteux combinésNote de bas de page 21. La candidose vaginale peut être traitée par des antifongiques azolés topiques ou oraux comme le butoconazole, le clotrimazole, le triazole, l'éconazole (lipogel) et l'ibrexafingerp. Les candidoses mucocutanées peuvent être traitées par l'utilisation d'antifongiques comme le fluconazole et l'itraconazole. Le voriconazole et les échinocandines peuvent être efficaces contre les candidoses cutanées, bien qu'il soit préférable d'avoir recours à un antifongique azolé. Dans le cas de la candidose invasive systémique causée par l'infection à C. albicans, le traitement initial préférable est l'échinocandine, tandis qu'un traitement alternatif au fluconazole serait moins efficaceNote de bas de page 5.
La résistance du C. albicans au fluconazole a été associée à une utilisation répétée de ce médicament, particulièrement chez les patients immunodéprimés qui prennent ce médicament de à des fins prophylactiquesNote de bas de page 9. On a aussi signalé une résistance aux échinocandines. La résistance aux médicaments multiples du genre Candida, et plus particulièrement chez C. albicans, augmente et est exacerbée par le faible nombre d'antifongiques disponiblesNote de bas de page 6Note de bas de page 22.
Sensibilité aux désinfectants
Les souches de Candida albicans peuvent être inactivées par une exposition de 30 secondes à l'hypochlorite de sodium (5 % et 0,5 %), à l'iode (2 %) ou à l'iodure de potassium (4 %). Une exposition de 5 minutes à l'acétate de chlorhexidine (0,5 %) a complétement éradiqué C. albicans Note de bas de page 23. Elles sont cependant résistantes à l'hydroxyde de calcium. Des isolats de C. albicans sont aussi sensibles à l'éthanol à 70 %, à l'Ecodiol à 0,5 % et à une combinaison d'hypochlorite de sodium à 1,2 % et d'Ecodiol à 0,5 %Note de bas de page 24. Les antiseptiques commerciaux Bétadine (iodine polyvinylpyrrolidone à 10 %), Dermacide (laurylsulfate de sodium à 2 %) et Dosisepsine (digluconate de chlorhexidine à 0,05 %), ainsi que le chitosane (un petit dérivé moléculaire de la chitine biodégradable) se sont également révélés efficacesNote de bas de page 25.
Inactivation physique
Le rayonnement UV permet de réduire la charge fongique, mais ne peut pas à inactiver complètement la levureNote de bas de page 24. La plupart des microorganismes peuvent être inactivés par la chaleur humide (121 °C pendant 15 à 30 minutes)Note de bas de page 26.
Survie à l'extérieur de l'hôte
C. albicans peut survivre sur les surfaces inanimées de 24 heures à 120 jours et pendant 45 minutes sur les paumesNote de bas de page 20. Il a été isolé à partir de literie, de lits d'enfants et de bassines employées en pouponnière et, sa survie et sa croissance ont été observées dans de l'eau distillée conservée à température pièceNote de bas de page 27. C. albicans peut survivre à un séchage de 5 heures dans l'obscurité et à un séchage de 1 heure à la lumière. Dans des conditions expérimentales, la viabilité cellulaire était de 10 % après 150 jours dans l'eau de mer, de 180 jours dans l'eau de pluie et de 210 jours dans l'eau du robinetNote de bas de page 28.
Section V – Premiers soins et aspects médicaux
Surveillance
Surveiller l'apparition de symptômes. L'examen direct du champignon ou de sa culture à partir d'un spécimen clinique peuvent confirmer l'infection en présence des caractéristiques distinctives de C. albicans (grosseur et forme de la levure, présence de pseudohyphes, de blastoconidies et de chlamydospores, absence d'arthroconidies et de capsules)Note de bas de page 3. On peut également utiliser des tests biochimiques, des épreuves sérologiques comme les tests ELISA et des méthodes de biologie moléculaire comme un PCR ou l'analyse des fragments de restriction enzymatique et l'électrophorèse en champ pulsé (ECP) pour confirmer le diagnosticNote de bas de page 3Note de bas de page 5. Un résultat positif au test pour le bêta-D-glucan peuvent indiquer une infection fongique invasive, mais n'est pas spécifique pour C. albicans, on l'utilise particulièrement comme prédicteur négatif de l'infectionNote de bas de page 29.
Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).
Premiers soins et traitement
Administrer le traitement médical approprié. L'élimination de facteurs prédisposants, tels que les traitements d'antibiotiques, de stéroïdes, d'immunosuppresseurs ainsi que l'élimination d'humidité, de macération cutanée locale, de pH vaginal débalancéNote de bas de page 3 et le retrait de cathéter infecté, peuvent aider à guérir l'infection.
Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.
Immunisation
Aucune.
Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.
Prophylaxie
Bien que le fluconazole soit employé à titre de traitement prophylactique de l'infection à C. albicans chez les patients infectés par le VIH, une exposition prolongée à cet agent a été associée à l'émergence de souches résistantesNote de bas de page 11.
Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.
Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire
Infections contractées en laboratoire
Faible risque d'infection du personnel de laboratoireNote de bas de page 30. Une étudiante en médecine aurait développé une éruption cutanée et une folliculite 2 jours après avoir renversé une suspension dense de C. albicans sur sa jambe au cours d'une expérience de laboratoire.
Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.
Sources et échantillons
Prélèvements épithéliaux ou exsudat de lésions, expectorations, liquide de lavage broncho-alvéolaire, sangNote de bas de page 3.
Dangers primaires
Inoculation parentérale accidentelle, exposition directe de la peau au pathogène.
Dangers particuliers
Aucun.
Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle
Classification par groupe de risque
Candida albicans est un pathogène humain de groupe de risque 2 et un pathogène animal de groupe de risque 2Note de bas de page 31Note de bas de page 32.
Exigences de confinement
Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la NCB pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.
Vêtements de protection
Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la NCB doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle peut inclure l'utilisation d'un sarrau de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, les box, les salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.
Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.
Autres précautions
Une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou autres dispositifs de confinement primaire doivent être utilisés pour les activités utilisant des récipients ouverts, en fonction des risques associés aux caractéristiques inhérentes de la matière réglementée, de la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines aérosolisées, de la manipulation de fortes concentrations de matières réglementées ou de la manipulation de grands volumes de matières réglementées.
Utilisation d'aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.
Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d'être infectés par C. albicans, les ressources suivantes peuvent être consultées :
- Ligne directrice canadienne sur la biosécurité : Activités de diagnostic humain
- Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité : Évaluation locale des risques
Section VIII – Manutention et entreposage
Déversements
Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (GCB).
Élimination
Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (GCB).
Entreposage
Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la NCB, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.
Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres
Renseignements sur la réglementation canadienne
Les activités contrôlées avec Candida albicans nécessitent un permis d'agent pathogène et de toxine, délivré par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). C. albicans est un pathogène animal terrestre au Canada; par conséquent, son importation nécessite un permis d'importation en vertu du Règlement sur la santé des animaux (RSA). L'ASPC délivre un permis d'agent pathogène et de toxine qui inclut un permis d'importation du RSA.
Voici une liste non exhaustive des désignations, des règlements ou des lois applicables :
- Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines
- Loi sur la santé des animaux et Règlement sur la santé des animaux
- Loi sur le transport des marchandises dangereuses et Règlement sur le transport des marchandises dangereuses
Dernière mise à jour
Février 2024
Rédigé par
Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.
Mise en garde
L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.
Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.
Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2024, Canada
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