Clostridium perfringens : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes
Pour en apprendre davantage sur les causes et les symptômes de l'infection à Clostridium perfringens, les risques, les traitements et la prévention s'y rapportant, consulter le site suivant :
Section I – Agent infectieux
Nom
Clostridium perfringens
Type d'agent
Bactérie
Taxonomie
Famille
Clostridiaceae
Genre
Clostridium
Espèce
perfringens
Synonyme ou renvoi
Bacillus aerogenes capsulatus, Bacillus perfringens, Bacillus welchii et Clostridium welchiiNote de bas de page 1.
Caractéristiques
Brève description
Clostridium perfringens (C. perfringens) est une bactérie sporulée, à Gram positif, anaérobique et non mobileNote de bas de page 2. Ses cellules végétatives sont en forme de bâtons, pléomorphiques et se forment en paires ou en chaînes courtesNote de bas de page 3. C. perfringens comporte 7 types toxigéniques (de A à G), et seules les souches A, C et F sont pathogéniques pour les humainsNote de bas de page 4 Note de bas de page 5. Des colonies à double zone d'hémolyse sont produites lorsqu'elles sont cultivées sur la gélose au sang à 37 °C pendant la nuitNote de bas de page 2. Le génome de C. perfringens varie de 3,0 à 4,1 Mb et contient entre 2 500 et 3 600 gènesNote de bas de page 6. Plusieurs des ~16 toxines produites par C. perfringens sont codées par de gros plasmides dont la taille varie 45 kb à près de 140 kbNote de bas de page 7. Ces toxines codées par plasmides sont souvent étroitement associées à des éléments mobiles.
Propriétés
C. perfringens possède certaines caractéristiques qui lui permettent d'infecter les hôtes plus efficacement, y compris la tolérance à l'oxygène, la capacité de former des spores très résistantes, la sélectivité des germinants (agents qui provoquent la germination des spores), la capacité de former des biofilms et sa capacité à proliférer rapidementNote de bas de page 8 Note de bas de page 9 Note de bas de page 10 Note de bas de page 11. Cette tolérance à l'air lui permet de persister dans des environnements riches en oxygène, ce qui augmente le risque d'exposition et permet également l'infection de plaies exposées à l'oxygèneNote de bas de page 12. La sporulation permet à C. perfringens de survivre dans des environnements aérobiques, des extrêmes de température et des environnements pauvres en nutriments, ce qui contribue à sa dissémination et constitue un facteur important de sa capacité à causer un empoisonnement alimentaireNote de bas de page 13. Les germinants de C. perfringens comprennent les acides biliaires primaires du tractus gastro-intestinal humain, qui signalent la germination de spores, la croissance et la colonisation des intestinsNote de bas de page 9 Note de bas de page 14. C. perfringens possède une croissance très rapide (temps de doublement de 8 à 12 minutes), qui lui permet de proliférer rapidement et de supplanter d'autres bactéries présentes dans le tractus gastro-intestinalNote de bas de page 11.
C. Perfringens produit six toxines importantes qui sont impliquées dans les maladies humaines et animales : alpha, bêta, epsilon, iota, entérotoxine et nécrotique de type BNote de bas de page 5. La toxine alpha est essentielle au développement de la gangrène gazeuse (myonécrose clostridienne) et est produite par toutes les souches de C. perfringensNote de bas de page 15. Elle a la capacité d'hydrolyser les phospholipides de la membrane cellulaire menant à la nécrose cellulaireNote de bas de page 16. La toxine bêta (CPB) est présente dans les souches des types B et C et forme des pores de nécrose intestinale qui provoquent une hémorragie et une nécrose de l'épithélium de l'intestin grêle et du gros intestin chez les humains et les animauxNote de bas de page 15 Note de bas de page 17. La toxine epsilon est l'une des toxines les plus toxiques connues (LD50 70 ng/kg), et elle est produite par C. perfringens de types B et D causant une entérotoxémie chez les chèvres et les moutonsNote de bas de page 18 Note de bas de page 19. Elle augmente la perméabilité intestinale, ce qui lui permet d'entrer dans la circulation sanguine où elle affecte les cellules endothéliales et cible le cerveau, les poumons, le cœur et les reinsNote de bas de page 15. La toxine iota endommage l'actine du cytosquelette des cellules, ce qui entraîne l'apoptose et est produite par les souches de type E de C. perfringensNote de bas de page 5 Note de bas de page 20. L'entérotoxine de C. perfringens est produite par les souches C-F et forme des pores dans les cellules épithéliales et endothéliales en se liant aux jonctions serrées de claudinesNote de bas de page 15 Note de bas de page 21. Les souches de type G de C. perfringens produisent une toxine nécrotique de type BNote de bas de page 15. Il s'agit d'une toxine formant des pores qui cause l'entérite nécrotique aviaire chez les pouletsNote de bas de page 22 Note de bas de page 23.
Section II – Identification des dangers
Pathogénicité et toxicité
C. perfringens est capable de causer une série de maladies chez un certain nombre d'espèces animales importantes sur le plan économique ainsi que chez les humainsNote de bas de page 1 Note de bas de page 24. Chez les humains, l'infection par C. perfringens prend plusieurs formes selon la méthode d'infection et le type de souche en cause.
C. perfringens (type A) constitue la cause la plus fréquente de myonécrose clostridienne (gangrène gazeuse) chez les humains et les mammifèresNote de bas de page 15. La maladie implique la dégradation des muscles et des tissus sous-cutanés en raison des actions de la toxine alpha, soit l'hémolyse, la myonécrose, la leukostase, l'agrégation plaquettaire, la vasoconstriction et l'inhibition de la différenciation des neutrophiles. Elle se manifeste par une douleur intense, un œdème, une sensibilité et une pâleur, suivis d'une décoloration et de bulles hémorragiques, ainsi que par la production de gaz à l'emplacement de la plaie. Les manifestations systémiques de la maladie comprennent le choc, l'insuffisance rénale, l'hypotension, la bactériémie avec hémolyse intravasculaire conduisant au coma et au décès. Avec un diagnostic et un traitement rapides, le taux de mortalité est de 5 à 30 %, mais en l'absence de traitement, le taux de mortalité est presque de 100 %.
Les intoxications alimentaires peuvent être causées par les entérotoxines de C. perfringens (types A et F) (CPE) produites par les spores de C. perfringens dans l'intestin grêle, pouvant germer dans des aliments comme la viande et la volailleNote de bas de page 15. La consommation de grandes quantités de C. perfringens est considérée comme une cause importante de diarrhée aqueuseNote de bas de page 1. Les principaux symptômes de la maladie sont les crampes intestinales, les nausées et la diarrhée. La maladie est habituellement bénigne et spontanément résolutive en 24 heures chez les patients en bonne santé, la mortalité étant rareNote de bas de page 1 Note de bas de page 15. La diarrhée d'origine non alimentaire est semblable à la diarrhée d'origine alimentaire, mais elle présente normalement des symptômes plus graves et une durée plus longue (de trois jours à plusieurs semaines).
L'infection par C. perfringens constitue la cause la plus fréquente de la cellulite clostridienne, qui est souvent associée à un traumatisme local ou à une intervention chirurgicale récenteNote de bas de page 25. L'infection est moins systémique que dans le cas de la myonécrose clostridienne, avec une infection localisée et une nécrose de la peau et des tissus mous associés, mais épargnant le fascia et les muscles profonds.
L'entérite nécrosante (Pigbel/Darmand) est une infection potentiellement mortelle causée par C. perfringens de type C et elle se manifeste par une nécrose hémorragique, inflammatoire ou ischémique du jéjunumNote de bas de page 15. Sur le plan clinique, la maladie provoque des diarrhées et des douleurs abdominales avec perturbations neurologiques et des décès occasionnelsNote de bas de page 1.
L'infection au C. perfringens de nourrissons prématurés, soit de type A ou C, peut causer une entérocolite nécrosante (ECN)Note de bas de page 1. Les nourrissons prématurés pesant moins de 1 kg ont une prévalence d'ECN de 14 % et un taux de mortalité pouvant atteindre 50 %. Les symptômes comprennent des douleurs et de l'enflure abdominales, une diarrhée sanglante et une léthargie.
Chez le mouton, C. perfringens de type A provoque la maladie de l'agneau jaune chez les agneaux récemment sevrésNote de bas de page 26. Les agneaux infectés succombent habituellement à la maladie avant qu'un diagnostic puisse être posé et l'anémie, la jaunisse et l'hémoglobinurie sont régulièrement observées post-mortem. La dysenterie de l'agneau est causée par C. perfringens de type B et touche les agneaux jusqu'à l'âge de trois semaines, mais elle est plus fréquente chez les agneaux nouveau-nés, puisque le colostrum protège les agneaux plus âgés. Le taux de mortalité peut atteindre 20 % et les hémorragies multifocales de l'intestin grêle et du gros intestin sont fréquentes. C. perfringens de type D cause l'entérotoxémie chez les jeunes moutons et les adultes, ainsi que chez les chèvresNote de bas de page 24. Les symptômes comprennent la mort subite, la cécité, les convulsions, le bêlement, l'écume de la bouche et le décubitus avec pédalage, avant la mort.
Chez les porcelets non sevrés, C. perfringens de type A provoque une entérocolite non hémorragiqueNote de bas de page 1. Les symptômes comprennent une diarrhée grave accompagnée d'une réduction de l'alimentation et d'une perte de poidsNote de bas de page 24. Bien que la maladie soit généralement bénigne, la morbidité est possible. Une entérite hémorragique plus grave chez les porcelets est causée par C. perfringens de type C. Au cours de cette infection, les porcs tombent rapidement malades avec une diarrhée dysentérique et ne sont souvent découverts qu'après avoir succombé à la maladie.
Les infections des poulets par C. perfringens de type G peuvent être de nature clinique ou sous-clinique et sont plus fréquentes chez les poussins en développementNote de bas de page 27. Lorsque les symptômes cliniques de cette entérite nécrotique sont présents, ils comprennent la mort subite (jusqu'à 50 % d'un troupeau), la dépression, la déshydratation, la somnolence, la diarrhée et la perte d'appétit.
C. perfringens de type C peut provoquer une entérite nécrotique, principalement chez les jeunes poulains, mais aussi occasionnellement chez les chevaux adultesNote de bas de page 28. Les symptômes cliniques comprennent les coliques, la léthargie, la dépression, la pyrexie et la diarrhée sanglante. Dans les cas graves, des symptômes neurologiques et la mort peuvent survenir.
Les bovins sont rarement infectés, mais on a signalé des cas de jeunes veaux, une génisse de six mois et de deux vaches adultes infectées par C. perfringens de type DNote de bas de page 24. Les jeunes veaux sont morts rapidement, tandis que les vaches plus âgées ont eu des difficultés à respirer et ont présenté des symptômes neurologiques tels que des contractions de l'oreille, une extension du cou, un papillotement des paupières et une cécité.
Épidémiologie
C. perfringens constitue un membre commun de la flore gastro-intestinale des humains et des animauxNote de bas de page 1. L'intoxication alimentaire causée par C. perfringens constitue l'une des causes les plus courantes d'intoxication alimentaire dans le monde. Les aliments contaminés, habituellement la viande cuite, les légumes, le poisson ou la volaille, cuits insuffisamment ou entreposés à des températures ambiantes après la cuisson sont responsables des éclosions dans les pays développés. On estime à un million le nombre de cas de maladies d'origine alimentaire chaque année aux États-Unis et à cinq millions le nombre de cas au sein des pays membres de l'Union européenneNote de bas de page 1 Note de bas de page 15. Les décès attribuables à la maladie sont rares et surviennent principalement chez les personnes âgées, les personnes affaiblies ou les personnes prédisposées à la maladie.
C. perfringens est la cause la plus fréquente de gangrène gazeuse associée à un traumatisme, représentant de 80 à 90 % des casNote de bas de page 29. Aux États-Unis, on signale annuellement entre 1 000 et 3 000 cas et l'on croit que la maladie est plus répandue dans les pays en développement. L'Organisation mondiale de la santé a rapporté que de nombreuses personnes blessées lors du tremblement de terre de Schezuan en Chine en 2008 ont développé une gangrène gazeuseNote de bas de page 30. De plus, d'avril à août 2000, 55 toxicomanes écossais ont développé de graves infections des tissus mous, dont 8 étaient dues à C. perfringens, après s'être injecté de l'héroïne contaminéeNote de bas de page 31.
L'entérite nécrosante a été reconnue pour la première fois comme une cause fréquente de décès chez les enfants en Nouvelle-Guinée dans les années 1960Note de bas de page 32. Elle a également été signalée chez des adultes souffrant de malnutrition ou des personnes atteintes de maladies chroniques comme le diabète aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et dans d'autres pays développésNote de bas de page 33 Note de bas de page 34.
Les utilisateurs de drogues injectables sont plus vulnérables aux infections de la peau et des tissus mousNote de bas de page 35. Les patients atteints d'un cancer gastrique et intestinal peuvent présenter des taux de bactériémie plus élevés causés par C. perfringensNote de bas de page 36. La diarrhée non alimentaire est présente chez 5 à 25 % des patients auxquels on a administré des antibiotiques à large spectreNote de bas de page 1.
Gamme d'hôtes
Hôtes naturels
C. perfringens fait partie de la flore gastro-intestinale et peut infecter des humains et un grand nombre de mammifères (bovins, moutons, chèvres, poulets, porcs, chats et chiens) ainsi que la volailleNote de bas de page 1 Note de bas de page 15 Note de bas de page 37.
Autres hôtes
Les animaux infectés expérimentalement comprennent les souris, les rats, les lapins et les singes cynomolgusNote de bas de page 38.
Dose infectieuse
En ce qui concerne les intoxications alimentaires à Clostridium, l'ingestion d'aliments contenant au moins 10Note de bas de page 8 cellules végétatives viables de C. perfringens peut entraîner une intoxication alimentaireNote de bas de page 34.
Période d'incubation
De 8 à 24 heures pour les intoxications alimentaires à Clostridium et de 1 à 4 jours pour la gangrène gazeuse après la blessureNote de bas de page 1.
Transmissibilité
Chez les humains, les maladies d'origine alimentaire sont contractées par l'ingestion d'un grand nombre de cellules végétatives de C. perfringens présentes dans les alimentsNote de bas de page 15. Les sources alimentaires sont habituellement la viande cuite, les légumes, le poisson ou la volaille cuits insuffisamment ou entreposés à des températures ambiantes après la cuisson. C. perfringens ne se transmet pas directement d'une personne à l'autre.
On a établi un lien entre l'entérite nécrosante et l'ingestion de viande de porc contaminée et cuite insuffisammentNote de bas de page 1.
La gangrène gazeuse et la cellulite clostridienne peuvent survenir à la suite de la contamination de plaies (fractures, blessures par balle) par de la saleté ou tout corps étranger contaminé par C. perfringensNote de bas de page 15.
Les animaux peuvent être infectés par le sol contaminé, mais C. perfringens fait également partie de la flore gastro-intestinale de nombreux animaux, malades ou non. L'infection et les symptômes de la maladie se développent lorsque les conditions intestinales favorisent à la fois la croissance de C. perfringens et la stabilité des toxinesNote de bas de page 1 Note de bas de page 24.
Section III – Dissémination
Réservoir
C. perfringens fait partie de la flore gastro-intestinale d'humains en bonne santé et d'un grand nombre de mammifères (bovins, moutons, chèvres, poulets, porcs, chats et chiens) ainsi que la volailleNote de bas de page 1.
Zoonose
Aucune.
Vecteurs
Aucune.
Section IV – Viabilité et stabilité
Sensibilité/résistance aux médicaments
Sensible à de nombreux antibiotiques tels que la pénicilline, la clarithromycine, la clindamycine, le métronidazole, la vancomycine, la lincomycine et les tétracyclinesNote de bas de page 4 Note de bas de page 39.
On a observé des souches avec une résistance aux antibiotiques en utilisation simple, notamment le chloramphénicol, la bacitracine, la tétracycline, la lincomycine, l'érythromycine ainsi des souches multi-résistantes à la tétracycline, à l'érythromycine, à la clindamycine et à la lincomycineNote de bas de page 1 Note de bas de page 40.
Sensibilité aux désinfectants
Les spores des espèces Clostridium peuvent être tuées par des désinfectants de haut niveau tels que le glutaraldéhyde aqueux à 2 % en 3 heures et le formaldéhyde à 8 %Note de bas de page 41 Note de bas de page 42. Les spores de C. perfringens sont résistants à la plupart des désinfectants et, lorsqu'ils sont sensibles, ils nécessitent un temps de contact plus long. Les spores de Clostridium sont résistantes aux alcools d'éthyle et de propyle ainsi qu'au dioxyde de chloreNote de bas de page 41 Note de bas de page 43.
Inactivation physique
Les spores sont très résistantes aux températures extrêmes élevées et basses, à la pression osmotique et au pHNote de bas de page 15. Les cellules végétatives peuvent être rapidement tuées par une chaleur sèche de 160 à 170 °C pendant 1 à 2 heures ou par une chaleur humide de 121 °C pendant 15 à 30 minutesNote de bas de page 44.
Survie à l'extérieur de l'hôte
Les spores peuvent survivre dans le sol, la nourriture, la végétation en décomposition, les sédiments marins et dans les conditions anaérobiques à l'intérieur de la viande, des carcasses d'animaux, des matières fécales, des aliments déshydratés et cuitsNote de bas de page 1 Note de bas de page 15. Les cellules végétatives peuvent survivre dans des environnements riches en oxygène jusqu'à 72 heuresNote de bas de page 12.
Section V – Premiers soins et aspects médicaux
Surveillance
Le diagnostic consiste d'abord à isoler C. perfringens en le cultivant sur de la gélose tryptose sulfite cyclosérine de jaune d'œuf; en condition anaérobiques pendant 18 à 24 heures (des colonies noires indiqueraient la présence de C. perfringensNote de bas de page 1. L'amplification par PCR de l'ARN 16s ou le spectre de masse (MALDI-TOF) peuvent alors être utilisés pour confirmer l'identification. Une fois l'identification confirmée, le typage C. perfringens peut être effectué en amplifiant les gènes des toxines à l'aide de la PCR multiplex.
Le diagnostic microscopique primaire de la gangrène gazeuse et de la cellulite anaérobie peut consister en une coloration de Gram directe du frottis de la plaie pour détecter la présence de courtes chaînes des bâtonnets gras Gram positifs aux extrémités franches chez les patients symptomatiquesNote de bas de page 34.
Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (Guide canadien sur la biosécurité).
Premiers soins et traitement
L'intoxication alimentaire causée par C. perfringens est généralement autolimitante et le traitement est de soutienNote de bas de page 4.
Le traitement de la gangrène gazeuse et de la cellulite anaérobique implique l'excision de tous les tissus dévitalisés en combinaison avec une antibiothérapie à la pénicilline G et l'utilisation de l'oxygénation hyperbarique en thérapie d'appointNote de bas de page 15 Note de bas de page 38.
L'entérite nécrosante clostridienne, y compris l'entérite nécrosante et la septicémie clostridienne, est traitée au moyen d'un traitement antibiotique précoce à base de pénicilline G et de clindamycine, de tétracycline ou de métronidazole, associé à un débridement chirurgical des tissus nécrotiquesNote de bas de page 45 Note de bas de page 46.
Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Immunisation
La vaccination contre la toxine CPB de C. perfringens de type C, qui provoque l'entérite nécrosante, a diminué l'incidence de la maladie en Nouvelle-GuinéeNote de bas de page 34 Note de bas de page 47. Des vaccins à base d'anatoxines, brutes et bactériennes, pour les types B, C et D ont été efficaces chez les porcelets, les bovins, les agneaux, les moutons et les chèvresNote de bas de page 47. Au Canada, un vaccin contre l'entérite nécrosante chez les poulets de chair est disponible depuis 2021Note de bas de page 48 Note de bas de page 49.
Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité et en consultant le Guide canadien d'immunisation.
Prophylaxie
Aucune.
Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire
Infections contractées en laboratoire
Aucune n'a été signalée à ce jour.
Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition.
Sources et échantillons
Excréments humains, aliments suspects dans le cadre d'une maladie d'origine alimentaire, sang, contenu digestif luminal ou tissus de l'intestin en cause dans le cas de l'entérite nécrosante, des exsudats de plaiesNote de bas de page 34.
Dangers primaires
Ingestion accidentelle des toxines, contact direct de plaies ouvertes ou d'une blessure avec l'agent pathogène, inoculation parentérale accidentelle des toxinesNote de bas de page 34.
Dangers particuliers
Aucun.
Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle
Classification par groupe de risque
Clostridium perfringens est un pathogène humain du groupe de risque 2 et un pathogène animal du groupe de risque 2.
Exigences de confinement
Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.
Vêtements de protection
Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle peut inclure l'utilisation d'un sarrau de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, les box, les salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.
Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.
Autres précautions
Une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou autres dispositifs de confinement primaire doivent être utilisés pour les activités utilisant des récipients ouverts, en fonction des risques associés aux caractéristiques inhérentes de la matière réglementée, de la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines aérosolisées, de la manipulation de fortes concentrations de matières réglementées ou de la manipulation de grands volumes de matières réglementées.
Utilisation d'aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.
Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d'être infectés par Clostridium perfringens, les ressources suivantes peuvent être consultées :
- Ligne directrice canadienne sur la biosécurité : Activités de diagnostic humain
- Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité : Évaluation locale des risques
Section VIII – Manutention et entreposage
Déversements
Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (Guide canadien sur la biosécurité).
Élimination
Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).
Entreposage
Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.
Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres
Renseignements sur la réglementation canadienne
Les activités contrôlées avec C. perfringens nécessitent un permis d'agent pathogène et de toxine, délivré par l'Agence de la santé publique du CanadaNote de bas de page 50. C. perfringens est un pathogène animal terrestre au Canada; par conséquent, son importation nécessite un permis d'importation en vertu du Règlement sur la santé des animaux (RSA). L'ASPC délivre un « document de licence pour les agents pathogènes et les toxines » qui inclut un permis d'agent pathogène humain et de toxine et un permis d'importation du RSA.
Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :
- Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines
- Loi sur la santé des animaux et Règlement sur la santé des animaux
Dernière mise à jour
Septembre 2022
Rédigé par
Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.
Mise en garde
L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.
Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.
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Références
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