Mycoplasma pneumoniae : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

Afin d'obtenir plus de renseignements sur l'infection à Mycoplasma pneumoniae veuillez consulter le Guide de prévention de la pneumonie associée aux soins de sante

Section I – Agent infectieux

Nom

Mycoplasma pneumoniae

Type d'agent

Bactérie

Taxonomie

Famille

Mycoplasmoidaceae

Genre

Mycoplasmoides

Espèce

Mycoplasmoides pneumoniae

Synonyme ou renvoi

Agent Eaton, pneumonie ambulatoire, pneumonie primaire atypique, pneumonie pleurale atypiqueNote de bas de page 1Note de bas de page 2.

Caractéristiques

Brève description

Mycoplasmoides pneumoniae est une bactérie fusiforme et pléomorphe, à Gram négatif, mesurant de 1 à 2 µm de longueur et de 0,1 à 0,2 µm de largeurNote de bas de page 1. M. pneumoniae est mobile, se déplaçant par glissement plutôt qu'avec l'aide de poils ou de flagelles. M. pneumoniae n'a pas de paroi cellulaire, mais sa membrane cellulaire triple, contenant des stérols, lui fournis un support structurel. Cette membrane cellulaire est également soutenue par un réseau protéique qui crée un cytosquelette. Les colonies de M. pneumoniae ont un diamètre pouvant atteindre 100 µm, colonisant principalement les voies respiratoires, et un stéréomicroscope est nécessaire pour les observerNote de bas de page 2. Le génome circulaire de M. pneumoniae est long de 816 kbp, composé de 730 gènes dont le contenu moyen en GC est de 40 %Note de bas de page 3.

Propriétés

M. pneumoniae est considéré comme un agent pathogène atypique qui métabolise le glucoseNote de bas de page 1. C'est le plus petit organisme auto-répliquant capable d'exister sans cellule hôteNote de bas de page 2. Le génome de M. pneumoniae code pour des protéines qui augmentent la virulence de la bactérie, comme les adhésines, qui aident la bactérie à s'attacher aux cellules épithéliales respiratoires de l'hôte, des métabolites et des toxines qui sont libérés pour induire la cytotoxicité, les dommages oxydatifs, l'apoptose, les dommages immunopathologiques de cellules hôtes, et les capacités d'évasion immunitaireNote de bas de page 4Note de bas de page 5. M. pneumoniae peut persister dans les voies respiratoires pendant des périodes variables, même lorsque les manifestations cliniques ne sont plus apparantesNote de bas de page 5.

M. pneumoniae adhère particulièrement aux cellules épithéliales respiratoiresNote de bas de page 1Note de bas de page 5. L'adhésion aux récepteurs de surface cellulaire permet à M. pneumoniae d'obtenir de la nutrition, mais induit des changements métaboliques et structuraux dans la cellule hôteNote de bas de page 6. Après l'adhérence, des toxines, du peroxyde et du superoxyde sont libérés dans les cellules hôtes afin de produire de la cytotoxicité et endommager directement la cellule hôte. Ces composants induisent l'activation des voies inflammatoires de l'hôte par la libération de cytokines pro-inflammatoires qui produisent ensuite des dommages par inflammation. Alors que M. pneumoniae envahit les cellules hôtes, ses mécanismes permettant d'échapper aux cellules immunitaires hôtes sont activés. Ces mécanismes permettant d'échapper à l'immunité de l'hôte comprennent la libération de nucléases et d'enzymes, qui dégradent les pièges extracellulaires neutrophiles (neutrophil extracellular traps; NETs) et les peroxydes libérés par la cellule hôte, l'invasion intracellulaire, la recombinaison de l'ADN permettant une plus grande variation antigénique et la libération de métabolites qui endommagent les lymphocytes. La gravité de la maladie est liée au degré de réponse du système immunitaire hôteNote de bas de page 7.

Section II – Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

La majorité des infections de M. pneumoniae chez les adultes sont asymptomatiques, mais M. pneumoniae est la cause de nombreuses infections des voies respiratoires supérieures (jusqu'à 50 % des cas)Note de bas de page 2. Les symptômes se développent sur plusieurs jours et persistent pendant des semaines à des mois, avec des symptômes courants tels que le mal de gorge, l'enrouement, la fièvre, la toux (peut être purulente), les maux de tête, le coryza, le mal d'oreille, les myalgies, les frissons, et le malaise généralNote de bas de page 2Note de bas de page 5. Il peut également y avoir de la dyspnée dans les cas les plus graves et, dans certains cas, la toux ressembler à de la coquelucheNote de bas de page 2.

Certains enfants peuvent développer une inflammation de la gorge, une adénopathie cervicale, une conjonctivite et une myringiteNote de bas de page 2. La progression vers la pneumonie est rare chez les enfants de moins de cinq ans, mais commune chez ceux de 5 à 15 ansNote de bas de page 2. M. pneumoniae est responsable de jusqu'à 40 % des cas de pneumonie contractée dans la collectivité chez les enfants de plus de 5 ans, y compris la pneumonie atypique primaire et la trachéobronchiteNote de bas de page 1. Les infections peuvent être graves chez les personnes âgées ou immunodépriméesNote de bas de page 2.

Des complications peuvent survenir avant, pendant ou après les symptômes respiratoires, et peuvent également se développer sans syndrome respiratoireNote de bas de page 2. Les complications les plus courantes concernent le système nerveux central, qui sont assez sévères nécessitant l'hospitalisation dans jusqu'à 10 % des casNote de bas de page 8. La complication neurologique la plus courante chez les enfants est l'encéphaliteNote de bas de page 9. Parmi les autres complications signalées figurent la méningite aseptique, la cérébellite, la méningoencéphalite, l'encéphalomyélite aiguë disséminée, la polyneuropathie, l'infarctus cérébral/AVC, le coma, la neurite optique, la diplopie, la confusion mentale, la psychose aiguë, la polyradiculite et la paralysie de nerfs crâniensNote de bas de page 2Note de bas de page 8Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13Note de bas de page 14.

Les complications affectant le système moteur comprennent la neuropathie du plexus brachial, l'ataxie, la chorioathétose et la paralysie ascendante (syndrome de Guillain-Barré)Note de bas de page 9. Des complications musculosquelettiques comme les myalgies, les arthralgies et les polyarthropathies non spécifiques surviennent chez environ 14 % des patientsNote de bas de page 2. Jusqu'à 25 % des infections peuvent entraîner des manifestations dermatologiques, dont le syndrome de Stevens-Johnson, les éruptions érythémateuses macropapulaires et vésiculaires, la mucosite, l'érythème multiforme et la nécrolyse épidermique toxiqueNote de bas de page 2Note de bas de page 4. Parmi les autres complications signalées figurent la pneumonite nécrosante, l'incontinence vésicale, la péricardite, l'arthrite, l'athérosclérose, la néphrite, la pancréatite et l'anémieNote de bas de page 2Note de bas de page 13Note de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 17Note de bas de page 18.

Épidémiologie

M. pneumoniae sévit dans le monde entier, mais il y a plus de cas dans les climats tempérésNote de bas de page 2Note de bas de page 19. Il y a une légère différence entre les sexes dans certains groupes d'âgeNote de bas de page 2. L'âge le plus courant pour les infections symptomatiques est entre 5 et 15 ans, tandis que les éclosions chez les personnes âgées et les nourrissons ne se produisent qu'à l'occasionNote de bas de page 19. Les éclosions ont tendance à se produire à la fin de l'été et au début de l'automne, et il y a des épidémies cycliques tous les 3 à 6 ans chez les populations civiles et militairesNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 19. Les taux d'infection varient entre 1,3 % et 50 % pendant les périodes d'épidémieNote de bas de page 20. Les éclosions surviennent généralement dans des collectivités fermées ou semi-fermées comme les hôpitaux, les écoles, les bases militaires et les communautés religieusesNote de bas de page 1Note de bas de page 2. L'infection est plus grave chez les personnes immunodéprimées et celles qui ont des comorbidités comme l'asplénie fonctionnelle, l'anémie drépanocytaire (anémie falciforme) et l'hypogammaglobulinémieNote de bas de page 2Note de bas de page 5Note de bas de page 7.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Les humains sont le seul hôte naturel connu de M. pneumoniaeNote de bas de page 2.

Autres hôtes

SourisNote de bas de page 21, cobayesNote de bas de page 22, hamstersNote de bas de page 23, babouinsNote de bas de page 24 et chimpanzésNote de bas de page 25.

Dose infectieuse

Moins de 100 UFCNote de bas de page 19.

Période d'incubation

De 4 à plus de 23 joursNote de bas de page 2.

Transmissibilité

M. pneumoniae est principalement transmis par l'inhalation de gouttelettes en aérosol ou par contact de gouttelettes avec les muqueuses des voies respiratoires, et peut être transmis par des fomites à ceux ayant des contacts étroits avec une personne infectéeNote de bas de page 2. Par conséquent, les cas secondaires chez les contacts étroits sont fréquents, mais comme la période d'excrétion est longue (allant de 2 à 8 jours avant l'apparition des symptômes et jusqu'à 14 semaines après l'infection), la contamination peut prendre des semainesNote de bas de page 2Note de bas de page 19. Un cas de transmission transplacentaire de M. pneumoniae a été signaléNote de bas de page 26.

Section III – Dissémination

Réservoir

HumainsNote de bas de page 2.

Zoonose

Aucun.

Vecteurs

Aucun.

Section IV – Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

M. pneumoniae est sensible à la plupart des antibiotiques courants tels que les macrolides (en particulier l'érythromycine, la clarithromycine, l'azithromycine, la clindamycine, et modérément la pristinamycine, la josamycine, la spiramycine et la midecamycine), les cétolides (en particulier la télithromycine, la céthromycine et CEM-101), les tétracyclines (y compris la doxycycline) et les fluoroquinolones (en particulier la gémifloxacine)Note de bas de page 27. M. pneumoniae montre une sensibilité plus faible à la lincomycine, à la pefloxacine, au chloramphénicol et à la gentamicine. M. pneumoniae est résistant à l'acide nalidixique, aux céphalosporines, aux pénicillines, à la rifampicine, aux sulfonamides et à la triméthoprimeNote de bas de page 27Note de bas de page 28. M. pneumoniae n'a pas de paroi cellulaire et est donc résistant aux inhibiteurs de synthèse de la paroi cellulaire (p. ex. b-lactames, glycopeptides et fosfomycine)Note de bas de page 27. Certaines souches de M. pneumoniae deviennent de plus en plus résistantes aux macrolidesNote de bas de page 27Note de bas de page 29.

Sensibilité aux désinfectants

L'éthanol à 70 % après 5 minutes d'exposition, les détergents alcalins à 0,8 % et le peroxyde d'hydrogène vaporisé (180-1200 ppm) sont efficaces contre M. pneumoniaeNote de bas de page 30. D'autres Mycoplasma sont inactivés par le Triton X-100 et le désoxycholate de sodium (0,25 % ou plus pendant 30 à 60 minutes), le bromure de cétyltriméthylammonium (0,08 % ou plus pendant moins de 30 minutes), le formaldéhyde (0,1-0,2 %) et l'incubation avec 0,1 % de bêta-propiolactone (1 à 24 heures)Note de bas de page 31.

Inactivation physique

M. pneumoniae est inactivé par le chauffage à 60 oC pendant 30 minutesNote de bas de page 32, le rayonnement gamma à 25-40 kGyNote de bas de page 33 et le rayonnement UV à 220 µmw/cm2 pendant 7,5 secondesNote de bas de page 34.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Lorsque protégé contre l'évaporation, M. pneumoniae peut survivre pendant une heure dans un liquide, au moins 4 heures dans l'air et 4 heures sur l'acier inoxydable à température ambianteNote de bas de page 30Note de bas de page 35Note de bas de page 36. La durée de survie dans l'air est généralement plus élevée lorsque l'humidité relative (HR) est plus faible. Ainsi, 50 % d'un échantillon survit pendant 4 heures à 10 % d'HR, 35 % à 25 % d'HR, 20 % à 90 % d'HR et moins de 10 % à 60 % et 80 % d'HRNote de bas de page 36.

Section V – Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

Surveiller l'apparition de symptômes. Le diagnostic peut être effectué par le test de fixation du complément qui mesure la réponse précoce des IgM, mais ce test a une faible sensibilité et spécificitéNote de bas de page 1. Des tests sérologiques peuvent également être utilisés, mais les résultats ne peuvent être disponibles que des semaines après la maladie, et les résultats varient selon la réinfection et les conditions immunosuppressives. On peut également utiliser des épreuves d'immunofluorescence indirecte (IFA), d'autres épreuves d'agglutination de particules aux anticorps et des essais immunoenzymatiques (IAE), avec une sensibilité plus élevée. Le PCR a été utilisé et a les avantages d'une réponse rapide et d'une haute sensibilité. La recommandation actuelle est une combinaison de PCR et de tests sérologiques.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins et traitement

Les macrolides sont le traitement de première ligne pour l'infection à M. pneumoniae, en particulier l'érythromycine (25-50 mg/kg/jour pendant 14 jours), la clarithromycine (10-15 mg/kg/jour pendant 10 jours) et l'azithromycine (10 mg/kg/jour pendant 3 jours)Note de bas de page 37. Pour les infections soupçonnées résistantes aux macrolides, les tétracyclines sont recommandées, comme la doxycycline (4 mg/kg/jour pendant 7 à 14 jours)Note de bas de page 37Note de bas de page 38. Cependant, les tétracyclines sont contre-indiquées chez les jeunes enfants. Les fluoroquinolones sont une autre solution, mais sont également contre-indiqués chez les enfants.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.

Immunisation

Aucun vaccin n'est actuellement disponible au Canada. Cependant, divers vaccins ont été mis au point sans grande efficacité contre l'infectionNote de bas de page 4Note de bas de page 39.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Aucun.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.

Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Aucune infection signalée.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition.

Sources et échantillons

M. pneumoniae peut être détecté dans n'importe quel type d'échantillon clinique, mais plus couramment dans les échantillons des voies respiratoiresNote de bas de page 2.

Dangers primaires

L'exposition des muqueuses aux matières infectieuses et l'inhalation de matières infectieuses dans l'air constituent les dangers primaires associés à l'exposition à M. pneumoniaeNote de bas de page 2.

Dangers particuliers

Aucun.

Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

Mycoplasmoides pneumoniae est un pathogène humain du groupe de risque 2 et un pathogène animal du groupe de risque 1Note de bas de page 40Note de bas de page 41.

Exigences de confinement

Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la NCB pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.

Vêtements de protection

Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la NCB doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle peut inclure l'utilisation d'un sarrau de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, les box, les salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.

Autres précautions

La grande probabilité d'infection ou de maladie résultant d'une transmission par voie aérienne justifie l'utilisation d'une ESB ou d'autres dispositifs de confinement primaire pour les activités avec un récipient ouvert; la centrifugation doit être effectuée dans des coupes de sécurité scellées ou des rotors qui sont déchargés à l'aide d'un mécanisme qui empêche leur libération. Une protection respiratoire doit être envisagée lorsqu'il n'est pas possible d'utiliser une ESB ou d'autres dispositifs de confinement primaire; un flux d'air vers l'intérieur est nécessaire pour les travaux impliquant des animaux de grande taille ou des activités à grande échelle.

Utilisation d'aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.

Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d'être infectés par M. pneumoniae, les ressources suivantes peuvent être consultées :

Section VIII – Manutention et entreposage

Déversements

Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (GCB).

Élimination

Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (GCB).

Entreposage

Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la NCB, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.

Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités contrôlées avec M. pneumoniae nécessitent un permis d'agent pathogène et de toxine délivré par l'Agence de la santé publique du Canada.

Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :

Dernière mise à jour

Décembre 2023

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2024, Canada

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Note de bas de page 30

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Note de bas de page 31

David, S. A., D. V. Volokhov, Z. Ye, et V. Chizhikov. 2010 Evaluation of Mycoplasma inactivation during production of biologics: egg-based viral vaccines as a model. Appl Environ Microbiol 76:2718-2728.

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Note de bas de page 32

Shimizu, T., Y. Kimura, Y. Kida, K. Kuwano, M. Tachibana, M. Hashino, et M. Watarai. 2014 Cytadherence of Mycoplasma pneumoniae induces inflammatory responses through autophagy and toll-like receptor 4. Infect Immun 82:3076-3086.

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Note de bas de page 33

Gay, G., et N. Raymond. 2010 Gamma-Irradiation of Serum for the Inactivation of Adventitious Contaminants. PDA J Pharm Sci Tech 64:432.

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Note de bas de page 34

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Note de bas de page 36

Wright, D. N., G. D. Bailey, et M. T. Hatch. 1968 Role of relative humidity in the survival of airborne Mycoplasma pneumoniae. J Bacteriol 96: 970

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Note de bas de page 37

Tsai, T.-A., C.-K. Tsai, K.-C. Kuo, et H.-R. Yu. 2021 Rational stepwise approach for Mycoplasma pneumoniae pneumonia in children. J Microbiol Immunol Infect 54:557-565.

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Note de bas de page 38

Pereyre, S., J. Goret, et C. Bébéar. 2016 Mycoplasma pneumoniae: Current Knowledge on Macrolide Resistance and Treatment. Front Microbiol 7:974.

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Note de bas de page 39

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Note de bas de page 40

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Note de bas de page 41

L'Agence de la santé publique du Canada 2019. Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines. L.C. 2009, ch. 24.

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