Paracoccidioides brasiliensis: Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

Section I – Agent infectieux

Nom

Paracoccidioides brasiliensis

Type d'agent

Champignon

Taxonomie

Famille

Ajellomycétaceae

Genre

Paracoccidioides

Espèce

Brasiliensis

Synonyme ou renvoi

Zymonema brasiliense; Mycoderma brasiliense; Coccidioides brasiliensis; Monilia brasiliensis; Blastomyces brasiliensis; Aleurisma brasiliense; paracoccidioidomycose; blastomycose sud-américaine; Mycose de LutzNote de bas de page 1Note de bas de page 2.

Caractéristiques

Brève description

Paracoccidioides brasiliensis est l'agent causal d'une mycose systémique appelée paracoccidioïdomycose (PCM). P. brasiliensis est un champignon thermiquement dimorphique :il pousse comme de la moisissure blanche à 4 à 25 °C et comme une levure à 35 à 37 °CNote de bas de page 3. La forme mycélienne saprophyte est composée d'hyphes septées qui produisent des propagules infectieuses appelées conidies, qui subissent une transition thermiquement régulée vers la forme de levure lors de l'infection des tissus hôtesNote de bas de page 3Note de bas de page 4. Les cellules de levure sont rondes ou ovales et varient en taille de 4 à 40 µmNote de bas de page 3. La taille de l'ADN génomique varie de 26 à 36 Mbp et il est organisé en quatre ou cinq chromosomesNote de bas de page 5Note de bas de page 6.

Propriétés

Le complexe d'espèces P. brasiliensis comprend au moins cinq groupes phylogénétiques : S1a, S1b, PS2, PS3 et PS4Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9. La reclassification des espèces cryptiques PS2, PS3 et PS4 en tant qu'espèces P. americana, P. restrepiensis et P. venezuelensis a récemment été proposéeNote de bas de page 8Note de bas de page 9.

Les formes de levures de P. brasiliensis se reproduisent asexuellement par bourgeonnement multiple. Les cellules mères sont généralement entourées de cellules filles nombreuse (c.-à-d. blastoconidies) dans une configuration ressemblant à un « gouvernail »Note de bas de page 3Note de bas de page 4. Des données génétiques suggèrent qu'un stade sexuel peut aussi se produire dans le cycle de vie de P. brasiliensis, mais ce stade téléomorphe n'a pas été isoléNote de bas de page 10Note de bas de page 11.

Section II – Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

La maladie associée à l'infection à P. brasiliensis peut aller d'une maladie asymptomatique à une maladie systémique graveNote de bas de page 7. L'infection résulte de l'inhalation de conidies de P. brasiliensis, qui migrent vers des alvéoles pulmonaires où se produit la transformation vers la forme levureNote de bas de page 12. Dans les poumons, l'infection à P. brasiliensis est contrôlée par la réponse immunitaire cellulaire de l'hôte chez la plupart des personnes, ce qui entraîne une infection respiratoire asymptomatique ou légère et autolimitanteNote de bas de page 13Note de bas de page 14. Chez un faible pourcentage des personnes infectées, l'incapacité à contrôler l'infection entraîne une progression vers la maladie clinique.

La manifestation clinique aiguë comprend, un élargissement des ganglions lymphatiques dans presque tous les cas, des lésions cutanées ou muqueuses (17 à 20 % des cas) et une implication pulmonaire (5 à 10 % des cas), souvent accompagnées de fièvre et de perte de poidsNote de bas de page 4Note de bas de page 7. Une PCM aiguë progresse pendant des semaines et peut se propager à d'autres parties du corpsNote de bas de page 4Note de bas de page 7Note de bas de page 14. Une PCM aiguë peut être modérée ou sévère et se produit généralement chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultesNote de bas de page 4Note de bas de page 13. Le taux de rechute estimé était de 7,8 % et le taux de mortalité était de 5,7 % pour une PCM aiguëNote de bas de page 15. Les cellules latentes de P. brasiliensis qui n'ont pas été éliminées au cours de l'infection initiale peuvent se réactiver des années plus tard, entraînant une forme chronique de PCM, qui peut être légère, modérée ou sévèreNote de bas de page 4Note de bas de page 7Note de bas de page 13. La PCM chronique se produit généralement chez les adultes de plus de 30 ans et touche principalement les hommesNote de bas de page 3Note de bas de page 16. La maladie se développe lentement et les symptômes persistent habituellement pendant plus de six moisNote de bas de page 7. Les manifestations cliniques comprennent des lésions dans les poumons (90 % des cas), la muqueuse du tube aérodigestif supérieur et la peau près de la bouche et du nez, accompagnées de mal-être, d'anorexie et de nauséesNote de bas de page 4Note de bas de page 7Note de bas de page 13. Une dissémination à d'autres organes, y compris les glandes surrénales, le système nerveux central (SNC) et les os, peut se produire dans les cas de PCM chronique graveNote de bas de page 7. On estime que 3 à 5 % des cas de PCM sont mortelsNote de bas de page 3Note de bas de page 13.

Les séquelles de PCM comprennent la dysphonie, l'insuffisance surrénale chez les adultes, la fibrose pulmonaire et l'emphysèmeNote de bas de page 4Note de bas de page 7Note de bas de page 17. Dans les cas de PCM disséminés impliquant le SNC, des séquelles neurologiques sont fréquentesNote de bas de page 7. Les lésions cutanées et de la muqueuse buccale peuvent être gravesNote de bas de page 7.

Il y a relativement peu de cas de maladie clinique associée à P. brasiliensis chez les animaux, malgré les preuves sérologiques et moléculaires de l'infection à P. brasiliensis chez de nombreuses espèces de mammifèresNote de bas de page 4. La PCM a été signalée chez les chiensNote de bas de page 18Note de bas de page 19Note de bas de page 20, les chatsNote de bas de page 21, et les paresseux à deux doigtsNote de bas de page 22. Une nouvelle souche de P. brasiliensis a été isolée chez les grands dauphins avec des granulomes cutanésNote de bas de page 23.

Épidémiologie

P. brasiliensis est endémique dans le sud du Mexique, en Amérique centrale et dans certaines parties de l'Amérique du SudNote de bas de page 13Note de bas de page 24. Les génotypes S1a et S1b de P. brasiliensis sont présents dans le sud-est du Brésil, de l'Argentine et du Paraguay; PS2 (P. americana) dans certaines parties du Brésil et du Venezuela; PS3 (P. restrepiensis) en Colombie; et PS4 (P. venezuelensis) au VenezuelaNote de bas de page 4Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9. Dans les régions où la PCM est endémique, la prévalence de l'infection à P. brasiliensis dans la population varie de 4 à 47 %Note de bas de page 13Note de bas de page 25Note de bas de page 26. Environ 2 % des personnes exposées à P. brasiliensis développent la PCMNote de bas de page 4. La PCM aiguë et la PCM chronique représentent respectivement 5-25 % et 75-95 % des casNote de bas de page 7Note de bas de page 13. Environ 10 à 15 % des cas de PCM surviennent chez les enfants et les adolescentsNote de bas de page 3Note de bas de page 7. Bien que les taux d'infection soient semblables chez les hommes et les femmesNote de bas de page 4, environ 75 % à 95 % des cas de PCM chez les adultes sont des hommesNote de bas de page 7Note de bas de page 13Note de bas de page 16.

Environ 80 % des cas de PCM signalés se produisent au BrésilNote de bas de page 7Note de bas de page 13. L'incidence annuelle de PCM dans les zones endémiques du Brésil est estimée à 0,71 à 3,7 cas pour 100 000 habitantsNote de bas de page 13. Dans les régions hyperendémiques du Brésil, l'incidence annuelle peut atteindre 40 cas pour 100 000 habitantsNote de bas de page 27. En Colombie, l'incidence annuelle estimée est inférieure à 0,24 cas pour 100 000 habitantsNote de bas de page 28.

Environ 80 cas de PCM ont été signalés dans des régions non endémiques, touchant des personnes qui avaient déjà visité ou résidé dans des régions où la PCM était endémiqueNote de bas de page 3Note de bas de page 13Note de bas de page 29.

Bien que les tests intradermiques indiquent que les taux d'infection de P. brasiliensis sont semblables chez les hommes et les femmes, la PCM affecte surtout les hommesNote de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 7. Les femmes produisent de l'estradiol-17β, qui inhibe la transformation des conidies en levures, favorisant ainsi la résistance à la maladieNote de bas de page 12. Environ 73 % des patients atteints de PCM ont des historiques professionnels liés à l'agricultureNote de bas de page 3. Le tabagisme et la consommation d'alcool sont associés au développement de PCM chroniqueNote de bas de page 30Note de bas de page 31. Le taux de mortalité de la PCM est plus élevé chez les personnes immunodépriméesNote de bas de page 32.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Les humains et les tatous sont les principaux hôtes de P. brasiliensisNote de bas de page 9Note de bas de page 13. Il y a quelques cas signalés de PCM chez les chiensNote de bas de page 18Note de bas de page 19Note de bas de page 20, un chatNote de bas de page 21, un singe-écureuilNote de bas de page 33, et un paresseux à deux doigtsNote de bas de page 22. Des données sérologiques, histologiques et moléculaires indiquent que le P. brasiliensis peut infecter un large éventail d'hôtes, y compris les chauves-sourisNote de bas de page 34, les rongeursNote de bas de page 35, les équidésNote de bas de page 36, les moutonsNote de bas de page 37, le bétailNote de bas de page 38, les cochonsNote de bas de page 39, les chèvresNote de bas de page 40, les pouletsNote de bas de page 41, les lapinsNote de bas de page 42, les opossumsNote de bas de page 43, les poissonsNote de bas de page 44, les cochons d'IndeNote de bas de page 45, les ratons laveursNote de bas de page 45, les porcs-épicsNote de bas de page 45, les grisonsNote de bas de page 45 et les fourmiliersNote de bas de page 46.

Autres hôtes

Les hôtes expérimentaux incluent les hamstersNote de bas de page 47 et les papillons de nuit (c.-à-d. Galleria mellonella)Note de bas de page 48.

Dose infectieuse

Inconnue.

Période d'incubation

La PCM aiguë se développe des semaines à des mois après l'exposition à P. brasiliensisNote de bas de page 7Note de bas de page 14. La PCM chronique se développe des années à des décennies après l'exposition à P. brasiliensisNote de bas de page 4Note de bas de page 7.

Transmissibilité

Une infection à P. brasiliensis se produit principalement par inhalation de conidies en suspensiondans l'airNote de bas de page 3Note de bas de page 7. Une infection résultant d'une inoculation traumatique de la peau ou des muqueuses est possible, mais rareNote de bas de page 49Note de bas de page 50. P. brasiliensis a été transmis par transplantation d'organes solides; toutefois, le receveur de l'organe infecté par P. brasiliensis n'a pas développé de PCM clinique après un an de suiviNote de bas de page 51. Aucune transmission d'homme à homme n'a été signalée.

Section III – Dissémination

Réservoir

Les tatous sont des réservoirs connus de P. brasiliensisNote de bas de page 4Note de bas de page 9Note de bas de page 52.

Zoonose

Aucune.

Vecteurs

Aucun.

Section IV – Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

P. brasiliensis est sensible aux dérivés du sulfonamide (p. ex., co-trimoxazole, sulfadiazine, sulfaméthoxypyridazine, sulfadoxine)Note de bas de page 53, aux azoles (p. ex. cétoconazole, fluconazole, itraconazole, posaconazole, voriconazole, isavuconazole)Note de bas de page 7 à l'amphotéricine BNote de bas de page 7 et à la terbinafineNote de bas de page 54Note de bas de page 55.

Sensibilité aux désinfectants

P. brasiliensis est sensible à l'hypochlorite de sodium (5 %)Note de bas de page 56. D'autres champignons de la famille des Ajellomycetaceae sont sensibles aux composés phénoliques et au glutaraldéhydeNote de bas de page 57.

Inactivation physique

L'irradiation gamma (6,5 kGy) inhibe la croissance de P. brasiliensisNote de bas de page 58. Les formes levure et mycélienne de P. brasiliensis sont inactivées à des niveaux de pH 3 et 1,4 respectivementNote de bas de page 59. D'autres champignons de la famille des Ajellomycetaceae sont inactivés par traitement thermique humide à 121 °C pendant 30 minNote de bas de page 57.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Dans la nature, la forme mycélienne saprophyte de P. brasiliensis se trouve vraisemblablement dans le sol des régions de PCM endémique; cependant, peu de tentatives d'isoler le champignon du sol ont été couronnées de succèsNote de bas de page 60. P. brasiliensis suspendu dans l'eau à température ambiante peut survivre pendant plusieurs moisNote de bas de page 61Note de bas de page 62. La survie de P. brasiliensis a été compromise à -20 °C et à 45 °C dans des extraits de sol et par la privation d'oxygène dans un milieu liquideNote de bas de page 59Note de bas de page 63.

Section V – Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

P. brasiliensis est identifié dans des échantillons cliniques par visualisation directe de cellules à bourgeonnement multiple dans une configuration de « gouvernail », qui est caractéristique de la forme levure de P. brasiliensisNote de bas de page 4Note de bas de page 64. P. brasiliensis peut être isolé d'échantillons cliniques et cultivé, mais la croissance est lente (20 à 30 jours)Note de bas de page 3. Des anticorps de P. brasiliensis peuvent être détectés dans le sérum à l'aide d'un test d'immunodiffusion sur gel à double agar, d'un test immuno-enzymatique par compétition (ELISA) et d'un test d'immunotransfertNote de bas de page 4Note de bas de page 7. L'antigène de P. brasiliensis peut être détecté dans le liquide de lavage bronchoalvéolaire, le sérum et le liquide céphalorachidien à l'aide de l'ELISANote de bas de page 3Note de bas de page 4. Des méthodes moléculaires, y compris le PCR et le séquençage, peuvent être utilisés pour détecter P. brasiliensis dans des échantillons cliniquesNote de bas de page 4Note de bas de page 65Note de bas de page 66.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins et traitement

La PCM peut être traitée avec un agent antifongique approprié. Le pronostic s'améliore avec un diagnostic et un traitement précoces. La durée du traitement antifongique pour les formes douces et modérées varie de 9 à 18 mois (moyenne de 12 mois)Note de bas de page 7. Le traitement des formes graves comprend une thérapie d'induction avec de l'amphotéricine B pendant 2 à 4 semaines, suivie d'un traitement d'entretien avec un traitement antifongique oral pendant 24 moisNote de bas de page 7. Des lésions buccales ont été traitées avec succès par une thérapie photo dynamique consistant en un colorant topique bleu toluidine et une irradiation de faible intensitéNote de bas de page 67Note de bas de page 68. Les chiens atteints de PCM ont également été traités avec succès avec de l'itraconazoleNote de bas de page 18Note de bas de page 19.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.

Immunisation

Aucun vaccin n'est actuellement disponible. La recherche sur les vaccins est en coursNote de bas de page 69Note de bas de page 70.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Une prophylaxie post-exposition à l'itraconazole pendant 30 jours est recommandéeNote de bas de page 7.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale se trouvent dans le GCB.

Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Un chercheur a développé une infection localisée après une blessure accidentelle par aiguille avec une seringue contenant la forme levure de P. brasiliensisNote de bas de page 50. Le patient a répondu favorablement au traitement antifongique et le traitement a été arrêté après 3 moisNote de bas de page 50.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.

Sources et échantillons

Les spécimens peuvent comprendre le liquide d'un lavage bronchoalvéolaire, l'expectoration, les raclages de lésions cutanées et de muqueuses, l'aspiration ganglionnaire, la biopsie tissulaire, le sérum, l'urine et le liquide céphalorachidienNote de bas de page 4Note de bas de page 7.

Dangers primaires

L'exposition à P. brasiliensis par inhalation de matières infectieuses en suspension dans l'air ou par inoculation traumatique (p. ex. blessure par aiguilles)Note de bas de page 50.

Dangers particuliers

Aucun.

Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

P. brasiliensis est un pathogène humain du groupe de risque 3 et un pathogène animal du groupe de risque 1Note de bas de page 71Note de bas de page 72.

Exigences de confinement

Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau 3 de confinement, tel qu'ils sont décrits dans la NCB, sont requis pour les travaux impliquant des matières, des animaux ou des cultures infectieuses ou potentiellement infectieuses.

Vêtements de protection

Les exigences applicables au niveau de confinement 3 pour l'équipement de protection individuelle et les vêtements, tel qu'elles sont décrites dans la NCB, doivent être respectées. Il est recommandé d'utiliser, au minimum, une couverture corporelle complète, des vêtements de protection spéciaux, des chaussures de protection et/ou des chaussures de protection supplémentaires, des gants pour manipuler des matières infectieuses ou des animaux, une protection du visage lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures ou à des objets volants, des respirateurs lorsqu'il y a un risque d'exposition à des aérosols infectieux, et une couche supplémentaire de vêtements de protection avant le travail avec des matières infectieuses ou des animaux.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer l'équipement approprié pour la protection des mains, des pieds, de la tête, du corps, des yeux ou du visage, ainsi que l'équipement respiratoire exigé. Les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement doivent être documentées.

Autres précautions

Toutes les activités impliquant des récipients ouverts qui contiennent des matières infectieuses doivent être effectuées dans une enceinte de sécurité biologique (ESB) certifiée ou dans un autre dispositif de confinement primaire approprié. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus devrait être strictement limitée. Des précautions supplémentaires devraient être prises dans le cas d'un travail impliquant des animaux ou des activités à grande échelle.

Section VIII – Manutention et entreposage

Déversements

Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (GCB).

Élimination

Les matières réglementées, ainsi que tous les articles et les déchets doivent être décontaminés à la barrière de confinement avant leur retrait de la zone de confinement, de la salle animalière, du box ou de la salle de nécropsie. Pour ce faire, on peut utiliser des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières infectieuses, comme les désinfectants chimiques, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou une décontamination gazeuse (GCB).

Entreposage

Les exigences applicables en matière de niveau de confinement 3 pour l'entreposage, comme décrit dans la NCB doivent être respectées. Les contenants de matières infectieuses ou de toxines entreposés à l'extérieur de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et conservés dans des équipements de stockage verrouillés et dans une zone à accès limité (GCB).

Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités contrôlées avec P. brasiliensis nécessitent un permis d'agent pathogène humain et de toxines, délivré par l'Agence de la santé publique du CanadaNote de bas de page 71.

Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :

Dernière mise à jour

2020

Rédigé par

Le Centre de biosécurité, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés© Agence de la santé publique du Canada, 2024, Canada

Références

Note de bas de page 1

Species Fungorum. Paracoccidioides brasiliensis (Splend.) F.P. Almeida.

Retour à la référence de la note de bas de page 1

Note de bas de page 2

Negroni, R. 1993. Paracoccidioidomycosis (South American blastomycosis, Lutz's mycosis). Int. J. Dermatol. 32:847-859.

Retour à la référence de la note de bas de page 2

Note de bas de page 3

Restrepo, A. M., A. M. Tobón Orozco, B. L. Gómez, et G. Benard. 2015. Paracoccidioidomycosis, p. 225-236. D. R. Hospenthal and M. G. Rinaldi (eds.), Diagnosis and Treatment of Fungal Infections. Springer International Publishing, Switzerland.

Retour à la référence de la note de bas de page 3

Note de bas de page 4

Mendes, R. P., R. d. S. Cavalcante, S. A. Marques, M. E. A. Marques, J. Venturini, T. F. Sylvestre, A. M. M. Paniago, A. C. Pereira, J. d. F. da Silva, A. T. Fabro, S. d. M. G. Bosco, E. Bagagli, R. C. Hahn, et A. D. Levorato. 2017. Paracoccidioidomycosis: Current perspectives from Brazil. The Open Microbiology Journal. 11:224-282.

Retour à la référence de la note de bas de page 4

Note de bas de page 5

Almeida, A. J., D. R. Matute, J. A. Carmona, M. Martins, I. Torres, J. G. McEwen, A. Restrepo, C. Leão, P. Ludovico, et F. Rodrigues. 2007. Genome size and ploidy of Paracoccidioides brasiliensis reveals a haploid DNA content: Flow cytometry and GP43 sequence analysis. Fungal Genetics and Biology. 44:25-31.

Retour à la référence de la note de bas de page 5

Note de bas de page 6

Desjardins, C. A., M. D. Champion, J. W. Holder, A. Muszewska, J. Goldberg, A. M. Bailão, M. M. Brigido, M. E. da Silva Ferreira, A. M. Garcia, M. Grynberg, S. Gujja, D. I. Heiman, M. R. Henn, C. D. Kodira, H. León-Narváez, L. V. G. Longo, L. Ma, I. Malavazi, A. L. Matsuo, F. V. Morais, M. Pereira, S. Rodríguez-Brito, S. Sakthikumar, S. M. Salem-Izacc, S. M. Sykes, M. M. Teixeira, M. C. Vallejo, M. E. M. T. Walter, C. Yandava, S. Young, Q. Zeng, J. Zucker, M. S. Felipe, G. H. Goldman, B. J. Haas, J. G. McEwen, G. Nino-Vega, R. Puccia, G. San-Blas, C. M. A. de Soares, B. W. Birren, et C. A. Cuomo. 2011. Comparative genomic analysis of human fungal pathogens causing paracoccidioidomycosis. PLoS Genetics. 7:e1002345-e1002345.

Retour à la référence de la note de bas de page 6

Note de bas de page 7

Shikanai-Yasuda, M. A., R. P. Mendes, A. L. Colombo, F. d. Q. Telles, A. Kono, A. M. M. Paniago, A. Nathan, A. C. F. d. Valle, E. Bagagli, G. Benard, M. S. Ferreira, M. d. M. Teixeira, M. L. S. Vergara, R. M. Pereira, R. d. S. Cavalcante, R. Hahn, R. R. Durlacher, Z. Khoury, Z. P. d. Camargo, M. L. Moretti, et R. Martinez. 2018. Brazilian guidelines for the clinical management of paracoccidioidomycosis. Epidemiologia e Serviços De Saúde. 27:e0500001-e0500001.

Retour à la référence de la note de bas de page 7

Note de bas de page 8

Turissini, D. A., O. M. Gomez, M. M. Teixeira, J. G. McEwen, et D. R. Matute. 2017. Species boundaries in the human pathogen Paracoccidioides. Fungal Genetics and Biology. 106:9-25.

Retour à la référence de la note de bas de page 8

Note de bas de page 9

Hrycyk, M. F., H. Garcia Garces, S. d. M. G. Bosco, S. L. de Oliveira, S. A. Marques, et E. Bagagli. 2018. Ecology of Paracoccidioides brasiliensis, P. lutzii and related species: Infection in armadillos, soil occurrence and mycological aspects. Medical Mycology (Oxford). 56:950-962.

Retour à la référence de la note de bas de page 9

Note de bas de page 10

Teixeira, M. M., R. C. Theodoro, G. Nino-Vega, E. Bagagli, et M. S. S. Felipe. 2014. Paracoccidioides species complex: Ecology, phylogeny, sexual reproduction, and virulence. PLoS Pathogens. 10:e1004397-e1004397.

Retour à la référence de la note de bas de page 10

Note de bas de page 11

Teixeira, M., R. C. Theodoro, S. Derengowski L, A. M. Nicola, E. Bagagli, et M. S. Felipe. 2013. Molecular and morphological data support the existence of a sexual cycle in species of the genus Paracoccidioides. Eukaryot. Cell. 12:380-389.

Retour à la référence de la note de bas de page 11

Note de bas de page 12

Shankar, J., A. Restrepo, K. V. Clemons, et D. A. Stevens. 2011. Hormones and the resistance of women to paracoccidioidomycosis. Clin. Microbiol. Rev. 24:296-313.

Retour à la référence de la note de bas de page 12

Note de bas de page 13

Martinez, R. 2017. New trends in paracoccidioidomycosis epidemiology. Journal of Fungi (Basel). 3:1.

Retour à la référence de la note de bas de page 13

Note de bas de page 14

R. Buccheri, Z. Khoury, L. C. B. Barata, et G. Benard. 2016. Incubation period and early natural history events of the acute form of paracoccidioidomycosis: Lessons from patients with a single Paracoccidioides spp. exposure. Mycopathologia. 181:435-439.

Retour à la référence de la note de bas de page 14

Note de bas de page 15

Romaneli, M. T. d. N., N. R. Tardelli, A. T. Tresoldi, A. M. Morcillo, et R. M. Pereira. 2019. Acute‐subacute paracoccidioidomycosis: A paediatric cohort of 141 patients, exploring clinical characteristics, laboratorial analysis and developing a non‐survival predictor. Mycoses. 62:999-1005.

Retour à la référence de la note de bas de page 15

Note de bas de page 16

Blotta, M., R. L. Mamoni, S. J. Oliveira, S. A. Nouer, P. Papaiordanou, A. Goveia, et Z. P. d. Camargo. 1999. Endemic regions of paracoccidioidomycosis in Brazil: a clinical and epidemiologic study of 584 cases in the southeast region. Am. J. Trop. Med. Hyg. 61:390-394.

Retour à la référence de la note de bas de page 16

Note de bas de page 17

Pereira, R. M., G. Guerra-Júnior, et A. T. Tresoldi. 2006. Adrenal function in 23 children with paracoccidioidomycosis. Revista do Instituto De Medicina Tropical De São Paulo. 48:333-336.

Retour à la référence de la note de bas de page 17

Note de bas de page 18

De Farias, M. R., L. A. Z. Condas, M. G. Ribeiro, Bosco, Sandra de Moraes Gimenes, M. D. Muro, J. Werner, R. C. Theodoro, E. Bagagli, S. A. Marques, et M. Franco. 2011. Paracoccidioidomycosis in a dog: case report of generalized lymphadenomegaly. Mycopathologia. 172:147-152.

Retour à la référence de la note de bas de page 18

Note de bas de page 19

Headley, S. A., L. G. Pretto-Giordano, G. W. Di Santis, L. A. Gomes, R. Macagnan, D. F. Da Nóbrega, K. M. Leite, B. K. de Alcântara, E. N. Itano, et A. A. Alfieri. 2017. Paracoccidioides brasiliensis-associated dermatitis and lymphadenitis in a dog. Mycopathologia. 182:425-434.

Retour à la référence de la note de bas de page 19

Note de bas de page 20

Ricci, G., F. Mota, A. Wakamatsu, R. Serafim, R. Borra, et M. Franco. 2004. Canine paracoccidioidomycosis. Sabouraudia. 42:379-383.

Retour à la référence de la note de bas de page 20

Note de bas de page 21

Gonzalez, J. F., N. A. Montiel, et R. L. Maass. 2010. First report on the diagnosis and treatment of encephalic and urinary paracoccidioidomycosis in a cat. Journal of Feline Medicine and Surgery. 12:659-662.

Retour à la référence de la note de bas de page 21

Note de bas de page 22

Trejo-Chávez, A., R. Ramírez-Romero, J. Ancer-Rodríguez, A. Nevárez-Garza, et L. Rodriguez-Tovar. 2011. Disseminated paracoccidioidomycosis in a Southern two-toed sloth (Choloepus didactylus). J. Comp. Pathol. 144:231-234.

Retour à la référence de la note de bas de page 22

Note de bas de page 23

Bossart, G. D., P. Fair, A. M. Schaefer, et J. S. Reif. 2017. Health and Environmental Risk Assessment Project for bottlenose dolphins Tursiops truncatus from the southeastern USA. I. Infectious diseases. Dis. Aquat. Org. 125:141-153.

Retour à la référence de la note de bas de page 23

Note de bas de page 24

López‐Martínez, R., F. Hernández‐Hernández, L. J. Méndez‐Tovar, P. Manzano–Gayosso, A. Bonifaz, R. Arenas, M. d. C. Padilla‐Desgarennes, R. Estrada, et G. Chávez. 2014. Paracoccidioidomycosis in Mexico: clinical and epidemiological data from 93 new cases (1972–2012). Mycoses. 57:525-530.

Retour à la référence de la note de bas de page 24

Note de bas de page 25

Magalhães, Evandro Monteiro de Sá, C. d. F. Ribeiro, C. S. Dâmaso, L. F. L. Coelho, R. R. Silva, E. B. Ferreira, M. R. Rodrigues, Z. P. d. Camargo, T. R. G. Velloso, et L. C. C. Malaquias. 2014. Prevalence of paracoccidioidomycosis infection by intradermal reaction in rural areas in Alfenas, Minas Gerais, Brazil. Revista do Instituto De Medicina Tropical De São Paulo. 56:281-285.

Retour à la référence de la note de bas de page 25

Note de bas de page 26

Marques, Ana Paula da C, S. M. V. Oliveira, G. R. Rezende, D. A. Melo, S. M. Fernandes-Fitts, E. R. J. Pontes, M. da Glória Bonecini-Almeida, Z. P. Camargo, et A. M. Paniago. 2013. Evaluation of Paracoccidioides brasiliensis infection by gp 43 intradermal test in rural settlements in Central-West Brazil. Mycopathologia. 176:41-47.

Retour à la référence de la note de bas de page 26

Note de bas de page 27

Vieira, G. d. D., T. d. C. Alves, Lima, Sônia Maria Dias de, L. M. A. Camargo, et C. M. d. Sousa. 2014. Paracoccidioidomycosis in a western Brazilian Amazon State: clinical-epidemiologic profile and spatial distribution of the disease. Rev. Soc. Bras. Med. Trop. 47:63-68.

Retour à la référence de la note de bas de page 27

Note de bas de page 28

Torrado, E., E. Castañeda, F. de la Hoz, et A. Restrepo. 2000. Paracoccidioidomicocis: definición de las áreas endémicas de Colombia. Biomedica. 20:327-334.

Retour à la référence de la note de bas de page 28

Note de bas de page 29

Buitrago, M. J., L. Bernal‐Martínez, M. V. Castelli, J. L. Rodríguez‐Tudela, et M. Cuenca‐Estrella. 2011. Histoplasmosis and paracoccidioidomycosis in a non‐endemic area: a review of cases and diagnosis. Journal of Travel Medicine. 18:26-33.

Retour à la référence de la note de bas de page 29

Note de bas de page 30

Martinez, R., et M. J. Moya. 1992. The relationship between paracoccidioidomycosis and alcoholism. Rev. Saude Publica. 26:12-16.

Retour à la référence de la note de bas de page 30

Note de bas de page 31

dos Santos, W. A., B. M. da Silva, E. D. Passos, E. Zandonade, et A. Falqueto. 2003. Association between smoking and paracoccidioidomycosis: a case-control study in the State of Espírito Santo, Brazil. Cadernos De Saude Publica. 19:245-253.

Retour à la référence de la note de bas de page 31

Note de bas de page 32

de Almeida, J. N., P. M. Peçanha, et A. L. Colombo. 2019; 2018. Paracoccidioidomycosis in immunocompromised patients: A literature review. Journal of Fungi (Basel). 5:2.

Retour à la référence de la note de bas de page 32

Note de bas de page 33

Johnson, W., et C. Lang. 1977. Paracoccidioidomycosis (South American blastomycosis) in a squirrel monkey (Saimiri sciureus). Vet. Pathol. 14:368-371.

Retour à la référence de la note de bas de page 33

Note de bas de page 34

da Paz, G. S., B. M. V. Adorno, V. B. Richini‐Pereira, S. M. Bosco, et H. Langoni. 2018. Infection by Histoplasma capsulatum, Cryptococcus spp. and Paracoccidioides brasiliensis in bats collected in urban areas. Transboundary and Emerging Diseases. 65:1797-1805.

Retour à la référence de la note de bas de page 34

Note de bas de page 35

Losnak, D. O., F. R. Rocha, B. S. Almeida, K. Z. Batista, S. L. Althoff, J. Haupt, L. S. Ruiz, L. Anversa, S. B. Lucheis, et L. M. Paiz. 2018. Molecular detection of fungi of public health importance in wild animals from Southern Brazil. Mycoses. 61:455-463.

Retour à la référence de la note de bas de page 35

Note de bas de page 36

Albano, A. P. N., G. B. Klafke, T. M. Brandolt, V. P. Da Hora, C. E. W. Nogueira, M. O. Xavier, et M. C. A. Meireles. 2015. Seroepidemiology of Paracoccidioides brasiliensis infection in horses from Rio Grande do Sul, Brazil. Brazilian J. Microbiol. 46:513-517.

Retour à la référence de la note de bas de page 36

Note de bas de page 37

Oliveira, G. G., I. T. Navarro, R. L. Freire, D. R. Belitardo, L. H. Silveira, Z. P. Camargo, E. N. Itano, et M. A. Ono. 2012. Serological survey of paracoccidioidomycosis in sheep. Mycopathologia. 173:63-68.

Retour à la référence de la note de bas de page 37

Note de bas de page 38

Silveira, L., R. Paes, E. Medeiros, E. Itano, Z. Camargo, et M. Ono. 2008. Occurrence of antibodies to Paracoccidioides brasiliensis in dairy cattle from Mato Grosso do Sul, Brazil. Mycopathologia. 165:367-371.

Retour à la référence de la note de bas de page 38

Note de bas de page 39

Belitardo, D. R., A. S. Calefi, I. K. Borges, G. G. de Oliveira, M. R. Sbeghen, E. N. Itano, Z. P. de Camargo, et M. A. Ono. 2014. Detection of antibodies against Paracoccidioides brasiliensis in free-range domestic pigs (Sus scrofa). Mycopathologia. 177:91-95.

Retour à la référence de la note de bas de page 39

Note de bas de page 40

Ferreira, J. B., I. T. Navarro, R. L. Freire, G. G. Oliveira, A. M. Omori, D. R. Belitardo, E. N. Itano, Z. P. Camargo, et M. A. Ono. 2013. Evaluation of Paracoccidioides brasiliensis infection in dairy goats. Mycopathologia. 176:95-99.

Retour à la référence de la note de bas de page 40

Note de bas de page 41

Oliveira, G. G., L. H. Silveira, E. N. Itano, R. M. Soares, R. L. Freire, M. A. Watanabe, Z. P. Camargo, et M. A. Ono. 2011. Serological evidence of Paracoccidioides brasiliensis infection in chickens from Paraná and Mato Grosso do Sul States, Brazil. Mycopathologia. 171:197-202.

Retour à la référence de la note de bas de page 41

Note de bas de page 42

Belitardo, D. R., A. S. Calefi, M. R. Sbeghen, G. G. de Oliveira, M. A. E. Watanabe, Z. P. de Camargo, et M. A. Ono. 2014. Paracoccidioides brasiliensis infection in domestic rabbits (Oryctolagus cuniculus). Mycoses. 57:222-227.

Retour à la référence de la note de bas de page 42

Note de bas de page 43

Albano, A., G. Klafke, T. Brandolt, V. Da Hora, L. Minello, S. Jorge, E. Santos, G. Behling, Z. Camargo, et M. Xavier. 2014. Wild animals as sentinels of Paracoccidioides brasiliensis in the state of Rio Grande do Sul, Brazil. Mycopathologia. 177:207-215.

Retour à la référence de la note de bas de page 43

Note de bas de page 44

de Souza Suguiura, Igor Massahiro, R. Macagnan, A. M. Omori, E. L. Buck, J. A. Scarpassa, L. G. Pretto-Giordano, L. A. Vilas-Boas, Z. P. de Camargo, E. N. Itano, et M. A. Ono. 2020. First report of Paracoccidioides brasiliensis infection in fish. Medical Mycology. 58:737-743.

Retour à la référence de la note de bas de page 44

Note de bas de page 45

Richini-Pereira, V. B., De Moraes Gimenes Bosco, Sandra, J. Griese, R. Cordeiro Theodoro, Assis Da Graça Macoris, Severino, R. José Da Silva, L. Barrozo, Morais E Silva Tavares, Patrícia, R. Maria Zancopé-Oliveira, et E. Bagagli. 2008. Molecular detection of Paracoccidioides brasiliensis in road-killed wild animals. Medical Mycology. 46:35-40.

Retour à la référence de la note de bas de page 45

Note de bas de page 46

Richini-Pereira, V. B., S. M. Bosco, R. C. Theodoro, L. Barrozo, S. C. Pedrini, P. S. Rosa, et E. Bagagli. 2009. Importance of xenarthrans in the eco-epidemiology of Paracoccidioides brasiliensis. BMC Research Notes. 2:1-6.

Retour à la référence de la note de bas de page 46

Note de bas de page 47

Essayag, S., M. Landaeta, C. Hartung, S. Magaldi, L. Spencer, R. Suárez, F. García, et E. Pérez. 2002. Histopathologic and histochemical characterization of calcified structures in hamsters inoculated with Paracoccidioides brasiliensis. Mycoses. 45:351-357.

Retour à la référence de la note de bas de page 47

Note de bas de page 48

de Lacorte Singulani, J., L. Scorzoni, A. M. Fusco-Almeida, et M. J. S. Mendes-Giannini. 2016. Evaluation of the efficacy of antifungal drugs against Paracoccidioides brasiliensis and Paracoccidioides lutzii in a Galleria mellonella model. Int. J. Antimicrob. Agents. 48:292-297.

Retour à la référence de la note de bas de page 48

Note de bas de page 49

Restrepo, A., M. Robledo, R. Giraldo, H. Herna, F. Sierra, F. Gutie, F. London, R. Lo, et G. Calle. 1976. The gamut of paracoccidioidomycosis. Am. J. Med. 61:33-42.

Retour à la référence de la note de bas de page 49

Note de bas de page 50

Loth, E. A., Dos Santos, José Henrique Fermino, C. S. De Oliveira, H. Uyeda, Simao, Rita de Cassia Garcia, et R. F. Gandra. 2015. Infection caused by the yeast form of Paracoccidioides brasiliensis. JMM Case Reports. 2:e000016.

Retour à la référence de la note de bas de page 50

Note de bas de page 51

Batista, M. V., P. K. Sato, L. C. Pierrotti, F. J. De Paula, G. F. Ferreira, D. S. Ribeiro-David, W. C. Nahas, M. I. S. Duarte, et M. A. Shikanai-Yasuda. 2012. Recipient of kidney from donor with asymptomatic infection by Paracoccidioides brasiliensis. Med. Mycol. 50:187-192.

Retour à la référence de la note de bas de page 51

Note de bas de page 52

Corredor, G. G., J. H. Castaño, A. Paralta, S. Díez, M. Arango, J. McEween, et A. Restrepo. 1999. Isolation of Paracoccidioides brasiliensis from the nine-banded armadillo Dasypus novemcinctus, in an endemic area for paracoccidioidomycosis in Columbia. Rev. Iberoam. Micol. 16:216-220.

Retour à la référence de la note de bas de page 52

Note de bas de page 53

Shikanai-Yasuda, M. A. 2015. Paracoccidioidomycosis treatment. Revista do Instituto De Medicina Tropical De São Paulo. 57:31-37.

Retour à la référence de la note de bas de page 53

Note de bas de page 54

Ollague, J., A. De Zurita, et G. Calero. 2000. Paracoccidioidomycosis (South American blastomycosis) successfully treated with terbinafine: first case report. Br. J. Dermatol. 143:188-191.

Retour à la référence de la note de bas de page 54

Note de bas de page 55

Cruz, R. C., S. M. Werneck, C. S. Oliveira, P. C. Santos, B. M. Soares, D. A. Santos, et P. S. Cisalpino. 2013. Influence of different media, incubation times, and temperatures for determining the MICs of seven antifungal agents against Paracoccidioides brasiliensis by microdilution. J. Clin. Microbiol. 51:436-443.

Retour à la référence de la note de bas de page 55

Note de bas de page 56

Shikanai-Yasuda, M. A., R. T. Taguchi, M. K. Sato, N. T. Melo, C. M. Assis, R. C. Nigro, E. E. Camargo, C. S. Lacaz, V. Amato Neto, et A. Sesso. 1991. In vitro action of some disinfectants on Paracoccidioides brasiliensis yeast forms. Revista do Instituto De Medicina Tropical De São Paulo. 33:37-43.

Retour à la référence de la note de bas de page 56

Note de bas de page 57

Kowalski, W. J. 2012. Hospital airborne infection control. CRC Press, Boca Raton, FL.

Retour à la référence de la note de bas de page 57

Note de bas de page 58

Demicheli, M. C., B. S. Reis, A. M. Goes, et Ribeiro de Andrade, Antero Silva. 2006. Paracoccidioides brasiliensis: attenuation of yeast cells by gamma irradiation. Mycoses. 49:184-189.

Retour à la référence de la note de bas de page 58

Note de bas de page 59

Restrepo, A., L. H. Moncada, et M. Quintero. 1969. Effect of hydrogen ion concentration and of temperature on the growth of Paracoccidioides brasiliensis in soil extracts. Sabouraudia. 7:207-215.

Retour à la référence de la note de bas de page 59

Note de bas de page 60

Franco, M., E. Bagagli, S. Scapolio, et C. D. S. Lacaz. 2000. A critical analysis of isolation of Paracoccidioides brasiliensis from soil. Medical Mycology. 38:185-191.

Retour à la référence de la note de bas de page 60

Note de bas de page 61

Urdaneta, M., et C. D. S. Lacaz. 1965. Preservation of fungi in distilled water. Preliminary results. Rev. Inst. Med. Trop. Sao Paulo. 7:24-26.

Retour à la référence de la note de bas de page 61

Note de bas de page 62

de Bedout, C., L. E. Cano, A. M. Tabares, M. Van de Ven, et A. Restrepo. 1986. Water as a substrate for the development of Paracoccidiodes brasiliensis mycelial form. Mycopathologia. 96:123-130.

Retour à la référence de la note de bas de page 62

Note de bas de page 63

Restrepo, A., B. E. Jiménez, et C. de Bedout. 1981. Survival of Paracoccidioides brasiliensis yeast cells under microaerophilic conditions. Sabouraudia. 19:301-305.

Retour à la référence de la note de bas de page 63

Note de bas de page 64

Moreto, T., M. E. A. Marques, M. De Oliveira, D. Moris, L. De Carvalho, et R. P. Mendes. 2011. Accuracy of routine diagnostic tests used in paracoccidioidomycosis patients at a university hospital. Trans. R. Soc. Trop. Med. Hyg. 105:473-478.

Retour à la référence de la note de bas de page 64

Note de bas de page 65

Gaviria, M., V. Rivera, C. Muñoz-Cadavid, L. E. Cano, et T. W. Naranjo. 2015. Validation and clinical application of a nested PCR for paracoccidioidomycosis diagnosis in clinical samples from Colombian patients. The Brazilian Journal of Infectious Diseases. 19:376-383.

Retour à la référence de la note de bas de page 65

Note de bas de page 66

Rocha-Silva, F., S. M. de Figueiredo, La Santrer, Emanoelle Fernandes Rutren, A. S. Machado, B. Fernandes, C. B. Assunção, A. M. Góes, et R. B. Caligiorne. 2018. Paracoccidioidomycosis: Detection of Paracoccidioides brasiliensis´ genome in biological samples by quantitative chain reaction polymerase (qPCR). Microb. Pathog. 121:359-362.

Retour à la référence de la note de bas de page 66

Note de bas de page 67

Ribeiro, C. M., C. A. Caixeta, M. L. de Carli, F. F. Sperandio, de Sá Magalhães, Evandro Monteiro, A. A. C. Pereira, et J. A. C. Hanemann. 2017. Photodynamic inactivation of oral paracoccidioidomycosis affecting woman with systemic lupus erythematosus: an unusual case report. Photodiagnosis and Photodynamic Therapy. 17:160-163.

Retour à la référence de la note de bas de page 67

Note de bas de page 68

Dos Santos, L. F., N. B. Melo, M. L. de Carli, A. C. S. Mendes, G. M. A. Bani, L. M. Verinaud, E. Burger, Gabriel de Oliveira, I Moraes, A. A. Pereira, et M. R. Brigagão. 2017. Photodynamic inactivation of Paracoccidioides brasiliensis helps the outcome of oral paracoccidiodomycosis. Lasers in Medical Science. 32:921-930.

Retour à la référence de la note de bas de page 68

Note de bas de page 69

Oliveira, A. F., et P. S. R. Coelho. 2017. Yeast expressing GP43 protein as a vaccine against Paracoccidioides brasiliensis infection, p. 213-224. Vaccines for Invasive Fungal Infections. Springer New York, NY.

Retour à la référence de la note de bas de page 69

Note de bas de page 70

Travassos, L. R., et C. P. Taborda. 2012. Paracoccidioidomycosis vaccine. Human Vaccines & Immunotherapeutics. 8:1450-1453.

Retour à la référence de la note de bas de page 70

Note de bas de page 71

Agence de la santé publique du Canada. 2019. Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines (LAPHT) (L.C. 2009, ch.24).

Retour à la référence de la note de bas de page 71

Note de bas de page 72

Gouvernement du Canada. 2020. ePATHogene – la base de données sur les groupes de risque.

Retour à la référence de la note de bas de page 72

Détails de la page

Date de modification :