Virus Zika : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

Pour plus de renseignements sur le virus Zika, consultez les sites suivants :

Section I – Agent infectieux

Nom

Virus Zika

Type d'agent

Virus

Taxonomie

Famille

Flaviviridae

Genre

Flavivirus

Espèce

Virus Zika

Synonyme ou renvoi

Abréviation : ZIKVNote de bas de page 1. Le virus Zika est l'un des nombreux virus transmis par des arthropodes, communément appelés « arbovirus »Note de bas de page 2. La maladie associée à l'infection par le virus Zika est souvent appelée « fièvre Zika »Note de bas de page 3.

Caractéristiques

Brève description

Le virus Zika est un arbovirus à ARN simple brin, de sens positif, appartenant au genre Flavivirus et à la famille Flaviviridae, qui comprend d'autres agents pathogènes humains notables tels que le virus du Nil occidental, le virus de la dengue, le virus de l'encéphalite à tiques et le virus de la fièvre jauneNote de bas de page 3. D'après l'homologie génétique de la protéine 5 non structurale, trois lignées principales du virus Zika ont été identifiées : Asie, Afrique de l'Est et Afrique de l'OuestNote de bas de page 4Note de bas de page 5. Le génome mesure environ 11 kilobases de long et code une seule grande polyprotéine qui est clivée par des protéases virales et de l'hôte en trois protéines structurales et sept protéines non structuralesNote de bas de page 1. Les virions sont sphériques, enveloppés et ont un diamètre de 40 à 60 nmNote de bas de page 6.

Propriétés

Le virus Zika persiste grâce aux cycles de transmission impliquant des humains, des primates non humains et des moustiquesNote de bas de page 7.

Section II – Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

Environ 80 % des infections causées par le virus Zika sont asymptomatiques ou subcliniques, suggérant que de nombreux cas ne sont probablement pas signalésNote de bas de page 3Note de bas de page 8. Les cas symptomatiques se manifestent habituellement par une maladie fébrile légère, non spécifique et auto-limitante d'une durée maximale de sept jours; la maladie grave est rareNote de bas de page 3Note de bas de page 8. Les symptômes cliniques typiques comprennent les éruptions cutanées maculopapuleuses, la fièvre, la fatigue, l'arthralgie, la myalgie, les maux de tête et la conjonctiviteNote de bas de page 3Note de bas de page 8. Les symptômes moins fréquents comprennent les maux de gorge, la toux sèche, l'anorexie, les nausées, les vomissements, les selles molles, les étourdissements, les douleurs rétro-orbitales, les anomalies rétiniennes et l'irido-cyclite hypertensiveNote de bas de page 8.

Bien que rares, des complications neurologiques telles que le syndrome de Guillain-Barré, la myélite et la méningo-encéphalite peuvent se développer environ 5 à 10 jours après l'apparition de la forme aiguë de la maladieNote de bas de page 9Note de bas de page 10. Des effets potentiels sur la fertilité masculine et les maladies cardiovasculaires comme la myocardite, l'insuffisance cardiaque et l'arythmie sont aussi possiblesNote de bas de page 11Note de bas de page 12. Chez les adultes, l'infection causée par le virus Zika est associée à un taux de mortalité extrêmement faible, la majorité des décès survenant chez des patients plus âgés ayant des conditions préexistantesNote de bas de page 13.

La transmission verticale (c.-à-d. de la mère au fœtus) du virus Zika peut se produire à tous les trimestres de grossesseNote de bas de page 10. L'infection par le virus Zika pendant la grossesse est associée à un risque accru d'accouchement prématuré, de mort fœtale, de mortinaissance et de syndrome congénital du virus ZikaNote de bas de page 1. Ce dernier est caractérisé par la microcéphalie, le développement anormal du cerveau, les contractions des membres, les anomalies oculaires, les calcifications du cerveau et d'autres complications neurologiques. Les estimations de la mortalité néonatale au cours de la première semaine de vie varient de 4 % à 7 % chez les nourrissons atteints du syndrome congénital du virus ZikaNote de bas de page 10. Malgré l'absence de signes cliniques ou radiologiques du syndrome congénital du virus Zika, les enfants nés de mères infectées par le virus Zika souffrir plus tard de convulsions, de pertes auditives, de déficiences visuelles, d'une dysphagie et de déficits développementauxNote de bas de page 10.

Les mammifères infectés par le virus Zika présentent peu ou pas de signes cliniquesNote de bas de page 14. Un singe rhésus sentinelle infecté par le virus Zika n'a présenté qu'une légère pyrexie, mais celle-ci n'a pas été attribuée de façon concluante au virusNote de bas de page 15. Il n'y a aucun rapport de maladie clairement associée au virus Zika chez d'autres hôtes animaux naturels où des anticorps neutralisants contre le virus ont été détectés. Les singes inoculés expérimentalement développent de la virémie et montrent des signes de léthargie, une réduction de la mobilité, des éruptions cutanées, de la fièvre, une lymphadénopathie et une conjonctiviteNote de bas de page 16Note de bas de page 17. L'inoculation de primates non humains enceintes avec le virus Zika entraîne une transmission verticale et des signes du syndrome congénital du virus Zika chez le fœtusNote de bas de page 18.

Épidémiologie

Le virus Zika a été isolé pour la première fois en 1947 chez un singe rhésus sentinelle dans la forêt de Zika en Ouganda et a été isolé dans des moustiques collectés dans cette région peu aprèsNote de bas de page 15. Le premier cas bien documenté sur l'infection humaine par le virus Zika a eu lieu en 1964Note de bas de page 19. Entre 1947 et 2007, seule 14 cas sporadiques d'infection humaine par le virus Zika ont été signalésNote de bas de page 5Note de bas de page 20. La première épidémie causée par le virus Zika s'est produite sur l'île de Yap, en Polynésie, en 2007, avec 49 cas confirmés et 59 cas probables d'infectionNote de bas de page 20. Les analyses sérologiques effectuées sur la population générale de l'île de Yap ont permis d'estimer que 5 005 (73 %) des 6 892 résidents âgés de trois ans ou plus étaient infectésNote de bas de page 20. Une deuxième épidémie de 30 000 à 32 000 cas symptomatiques (11,5 % de la population) s'est produite en Polynésie française en 2013-2014 et la séroprévalence après l'éclosion était de 49 % dans la population généraleNote de bas de page 21. Des preuves de transmission actuelle ou passée du virus Zika ont été signalées en Afrique, en Asie, dans les îles du Pacifique et dans les AmériquesNote de bas de page 19. Le virus Zika s'est propagé sur le continent américain en mars 2015, où il a été détecté pour la première fois au BrésilNote de bas de page 19. On estime que 440 000 à 1 300 300 cas d'infection par le virus Zika se sont produits en 2015 au BrésilNote de bas de page 22.

La virémie par le virus Zika a été signalée chez des primates non humains en Afrique et en Amérique du SudNote de bas de page 14Note de bas de page 16Note de bas de page 23 et des études sérologiques suggèrent que plusieurs espèces animales en Afrique, en Asie et dans les Amériques pourraient être sensibles à l'infection par ce virusNote de bas de page 14.

Les facteurs influençant la probabilité et la gravité des symptômes et séquelles associés à l'infection par le virus Zika demeurent obscursNote de bas de page 1. L'infection par le virus Zika pendant la grossesse est reconnue comme cause de complications fœtales, comme la microcéphalie, les anomalies du système nerveux central et la mort fœtaleNote de bas de page 1Note de bas de page 10. Un patient immunosupprimé a démontré une persistance prolongée de l'ARN du virus Zika dans le sperme, décelable pendant plus de 900 jours après l'apparition des symptômesNote de bas de page 24. Chez les adultes, les décès associés à l'infection par le virus Zika sont rares et surviennent principalement chez les patients plus âgés présentant des comorbidités préexistantesNote de bas de page 13.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Les humains et les primates non humains sont considérés comme les principaux hôtes vertébrés du virus ZikaNote de bas de page 7. Des signes sérologiques d'infection ont été signalés chez les moutons, les chèvres, les chevaux, le bétail, les carabaos, les canards, les chauves-souris, les porcs, les buffles, les éléphants, les rongeurs, les hippopotames, les impalas, les kongonis, les lions, les gnous et les zèbres. Cependant, les études sérologiques devraient être interprétées avec prudence, elles pourraient résulter d'une réactivité croisée avec d'autres flavivirusNote de bas de page 14Note de bas de page 25.

Autres hôtes

Après inoculation expérimentale du virus Zika, une virémie a été détectée chez des grenouilles, des tatous, des porcelets, des souris, des chauves-souris et des primates non humains, et une séroconversion a été observée chez des chèvres, des lapins, des canards, des grenouilles et des porcsNote de bas de page 14Note de bas de page 26Note de bas de page 27Note de bas de page 28.

Dose infectieuse

La dose infectieuse du virus Zika chez l'humain est inconnue. Chez les moustiques Aedes aegypti, la dose infectieuse de 50 % (DI50) était de 6,1 à 7,5 log10 unités de formation de plaques (UFP)/ml, avec une dose infectieuse minimale de 4,2 log10 UFP/mlNote de bas de page 29. Chez les singes rhésus, l'injection intramusculaire de 1 x 103 UFP a entraîné la virémieNote de bas de page 30Note de bas de page 31. L'infection de macaques a également été obtenue par inoculation intravaginale ou intrarectale au moyen de 7,0 log10 UFP/mlNote de bas de page 32. Chez les cobayes, la dose infectieuse sous-cutanée médiane était de 103,5 UFP/mlNote de bas de page 33.

Période d'incubation

De 3 à 14 jours après l'expositionNote de bas de page 2Note de bas de page 11.

Transmissibilité

La transmission du virus Zika se produit principalement par la piqûre d'un vecteur moustique infectéNote de bas de page 11. En Afrique, le virus Zika est maintenu dans un cycle de transmission sylvatique entre les primates non humains et les moustiques AedesNote de bas de page 7. La transmission humaine en milieux urbains et périurbains se produit principalement par les vecteurs moustiques AedesNote de bas de page 8Note de bas de page 11.

La transmission verticale in utero de la mère au fœtus est possible pendant la grossesseNote de bas de page 2Note de bas de page 11. La transmission sexuelle est suspectée, comme décrite dans le rapport sur voyageur qui a infecté sa partenaire après son retour d'une région endémiqueNote de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 11. La transmission par transfusion sanguine a été documentéeNote de bas de page 11. La transmission par l'allaitement maternel pourrait aussi se produire puisque le virus a été détecté dans le lait maternel, mais cela n'a pas été confirméNote de bas de page 11Note de bas de page 34. Le virus Zika est détecté dans la salive des individus infectés. Toutefois, le rôle de la salive dans la transmission humaine demeure incertainNote de bas de page 2Note de bas de page 8Note de bas de page 11. Un cas d'infection par le virus Zika a été signalé chez une personne mordue par un singe, mais la transmission par les moustiques est également possible dans ce casNote de bas de page 35. Une infection acquise en laboratoire a été signalée chez un étudiant de deuxième cycle qui a été mordu par une souris infectée par le virus ZikaNote de bas de page 36.

Section III – Dissémination

Réservoir

Humains et primates non humainsNote de bas de page 37.

Zoonose

Le virus Zika est persistant grâce aux cycles de transmission impliquant des humains, des primates non humains et des moustiquesNote de bas de page 7Note de bas de page 37. Un cas d'infection par le virus Zika a été signalé chez une personne mordue par un singe, mais la transmission par les moustiques est également possible dans ce casNote de bas de page 35. Une infection contractée en laboratoire a été signalée chez un étudiant de deuxième cycle qui a été mordu par une souris infectée par le virus ZikaNote de bas de page 36.

Vecteurs

Les moustiques du genre Aedes, principalement A. aegyptiNote de bas de page 7Note de bas de page 11Note de bas de page 38. A. africanus, A. albopictus, A. hensilii, A. polynésiensis sont aussi des vecteursNote de bas de page 38. Le virus Zika a également été isolé chez Aedes opok, A. apicoargenteus, A. vittatus et A. furciferNote de bas de page 38.

Section IV – Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

À l'heure actuelle, il n'existe aucun médicament approuvé pour traiter l'infection par le virus Zika, bien que des antiviraux tels que les analogues nucléosidiques soient en cours d'évaluation pour déterminer l'activité anti-Zika potentielleNote de bas de page 39Note de bas de page 40. Arbidol (aussi connu sous le nom d'umifénovir) a montré une inhibition dose-dépendante du virus Zika in vitroNote de bas de page 41. Les peptides antimicrobiens GF-17 et BMAP-18 ont montré une forte efficacité in vitro contre le virus ZikaNote de bas de page 42.

Sensibilité aux désinfectants

Les stocks de virus Zika sont inactivés par l'isopropanol à 70 %, l'éthanol à 70 %, l'incidin à 70 %, le DMSO/E à 70 %, l'hypochlorite à 1 %, le paraformaldéhyde à 2 % ou le glutéraldéhyde à 2 % après une période d'incubation d'une minuteNote de bas de page 43. Le virus séché a également été inactivé par une exposition de cinq minutes aux désinfectants susmentionnésNote de bas de page 43.

Inactivation physique

L'inactivation complète du virus Zika dans 2,5 % sérum fœtal de veau (SFV) prend 10 minutes lorsqu'exposé aux rayons UV. Toutefois, une exposition plus longue est nécessaire avec des concentrations plus élevées de SFVNote de bas de page 43. Le virus a été inactivé lorsqu'exposé à des températures supérieures ou égales à 60 °C pendant cinq minutesNote de bas de page 43. Le virus Zika en milieu de culture cellulaire a été inactivé après cinq minutes à une température de 56 °C, en l'absence de sérumNote de bas de page 44. Le virus Zika a également été inactivé par une incubation de 10 minutes à un pH inférieur ou égal à 4 ou supérieur à 11Note de bas de page 43.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Le virus Zika reste infectieux jusqu'à 84 heures après séchage sur une plaque de culture cellulaireNote de bas de page 43, mais persiste moins de trois jours dans le lait maternel humainNote de bas de page 45.

Section V – Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

Le diagnostic clinique de l'infection par le virus Zika est difficile, car les symptômes ressemblent souvent à d'autres infections causées d'autres flavivirusNote de bas de page 2Note de bas de page 46. Pendant la phase symptomatique (c.-à-d dans les sept jours suivant l'apparition des symptômes), la méthode d'analyse moléculaire par réaction en chaîne par polymérase avec transcription inverse (RT-PCR) sur le sang ou le sérum est la méthode de diagnostic de choixNote de bas de page 2Note de bas de page 11Note de bas de page 46Note de bas de page 47. L'ARN du virus Zika est également détectable pendant plus de 10 jours dans l'urineNote de bas de page 11. Les méthodes sérologiques telles que les épreuves immuno-enzymatiques, les épreuves d'immunofluorescences et les épreuves de neutralisation sont habituellement utilisées au septième jour ou plus après l'apparition des symptômes, même si ces méthodes sont limitées par une réactivité croisée potentielle avec d'autres flavivirusNote de bas de page 2Note de bas de page 11. L'infection peut également être diagnostiquée par culture viraleNote de bas de page 47.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins et traitement

À ce jour, il n'existe aucun produit thérapeutique pour le traitement spécifique de l'infection par le virus ZikaNote de bas de page 39Note de bas de page 40Note de bas de page 46. Le traitement est de soutien et comprend des antipyrétiques, l'hydratation et le reposNote de bas de page 39Note de bas de page 46.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.

Immunisation

Aucun vaccin approuvé n'est actuellement disponible. Cependant, des douzaines de vaccins candidats sont en cours de développement, dont certains sont aux l'essais cliniquesNote de bas de page 39.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Aucune.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.

Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Un cas d'infection par le virus Zika contractée au laboratoire a été signalé en 1973 et impliquait une personne travaillant dans un laboratoire à arbovirus en Ouganda; la voie d'exposition était inconnueNote de bas de page 48Note de bas de page 49. Une infection acquise en laboratoire a été signalée chez un étudiant brésilien de deuxième cycle qui a été mordu par une souris infectée par le virus ZikaNote de bas de page 36. Des enquêtes effectuées à l'échelle mondiale en 1976 et en 1978 ont permis de recenser trois cas de maladie causée par le virus Zika contractée en laboratoire; les sources d'exposition soupçonnées étaient des aérosols ou des sources inconnuesNote de bas de page 49. Quatre cas de maladie causée par le virus Zika associée à un laboratoire ont été signalés aux États-Unis entre 2016 et 2019Note de bas de page 49. Deux de ces cas étaient associés à piqûres d'aiguille et la voie d'exposition était inconnue pour les deux autres cas. Aucun décès ou séquelles graves résultant d'une infection par le virus Zika contractée en laboratoire n'ont été signalés à ce jourNote de bas de page 36Note de bas de page 48Note de bas de page 49.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.

Sources et échantillons

Le virus Zika peut être détecté dans le liquide amniotique, le tissu cérébral, le placenta, les sécrétions vaginales, les larmes, le lait maternel, le sperme, les testicules, le sang et le sérum, la salive, l'urineNote de bas de page 11.

Dangers primaires

Contact avec des matières infectieusesNote de bas de page 36Note de bas de page 49. Les blessures par piqûres d'aiguille et les aérosols posent un risque important d'infectionNote de bas de page 49.

Dangers particuliers

La manipulation des animaux infectés par le virus Zika présente un risque d'infectionNote de bas de page 36.

Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

Le virus Zika est un agent pathogène humain du groupe de risque 2 et un agent pathogène animal du groupe de risque 2. Il figure à l'Annexe 2 de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines.

Exigences de confinement

Installations, équipement et pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 telles que décrites dans la NCB et dans l'Avis de biosécurité – virus Zika pour les travaux impliquant des matières infectieuses ou potentiellement infectieuses, des animaux ou des cultures.

Pour en apprendre advantage:

Vêtements de protection

Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la NCB doivent être respectées. Au minimum, l'utilisation d'un sarrau et des chaussures nettoyables fermées; des gants, lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.

Autres précautions

Une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou d'autres dispositifs de confinement primaire à utiliser pour les activités avec des récipients ouverts, sur la base des risques associés aux caractéristiques inhérentes de la matière réglementée, à la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines aérosolisées, à la manipulation de fortes concentrations de matières réglementées ou à la manipulation de grands volumes de matières réglementées.

Utilisation d'aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.

Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d'être infectés par le virus Zika, les ressources suivantes peuvent être consultées :

Section VIII – Manutention et entreposage

Déversements

Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (GCB).

Élimination

Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (GCB).

Entreposage

Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la NCB, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.

Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités contrôlées avec le virus Zika nécessitent un permis pour les agents pathogènes humains et les toxines, délivré par l'Agence de la santé publique du CanadaNote de bas de page 50. Le virus Zika est un pathogène animal non-indigène au Canada. Par conséquent, l'importation du virus Zika nécessite un permis d'importation délivré par l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Voici une liste non exhaustive des désignations, des règlements ou des lois applicables :

Dernière mise à jour

Septembre 2021

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2023, Canada

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Note de bas de page 16

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Note de bas de page 17

Hirsch, A. J., J. L. Smith, N. N. Haese, R. M. Broeckel, C. J. Parkins, C. Kreklywich, V. R. DeFilippis, M. Denton, P. P. Smith, W. B. Messer, L. M. A. Colgin, R. M. Ducore, P. L. Grigsby, J. D. Hennebold, T. Swanson, A. W. Legasse, M. K. Axthelm, R. MacAllister, C. A. Wiley, J. A. Nelson, et D. N. Streblow. 2017. Zika Virus infection of rhesus macaques leads to viral persistence in multiple tissues. PLoS Pathog. 13(3): e1006219.

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Note de bas de page 18

Narasimhan, H., A. Chudnovets, I. Burd, A. Pekosz, et S. L. Klein. 2020. Animal models of congenital zika syndrome provide mechanistic insight into viral pathogenesis during pregnancy. PLoS. Negl. Trop. Dis. 14:1-20.

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Note de bas de page 19

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Note de bas de page 20

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Note de bas de page 21

Musso, D., H. Bossin, H. P. Mallet, M. Besnard, J. Broult, L. Baudouin, J. E. Levi, E. C. Sabino, F. Ghawche, M. C. Lanteri, et D. Baud. 2018. Zika virus in French Polynesia 2013–14: anatomy of a completed outbreak. Lancet Infect. Dis. 18:e172-e182.

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Note de bas de page 22

ECDC. 2015. Rapid risk assessment: Zika virus epidemic in the Americas: potential association with microcephaly and Guillain-Barré syndrome - 4th update, 10 December 2015. 2016:.

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Note de bas de page 23

Favoretto, S. R., D. B. Araujo, N. F. H. Duarte, D. B. L. Oliveira, N. G. da Crus, F. Mesquita, F. Leal, R. R. G. Machado, F. Gaio, W. F. Oliveira, P. M. A. Zanotto, et E. L. Durigon. 2019. Zika Virus in Peridomestic Neotropical Primates, Northeast Brazil. EcoHealth. 16:61-69.

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Note de bas de page 24

Petridou, C., D. Bonsall, A. Ahmed, M. Roberts, C. Bell, M. de Cesare, R. Bowden, V. Graham, D. Bailey, A. Simpson, et E. Aarons. 2019. Prolonged Zika virus RNA detection in semen of immunosuppressed patient. Emerg. Infect. Dis. 25:1598-1600.

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Note de bas de page 25

Nunez-Avellaneda, D., R. C. Cetina-Trejo, E. Zamudio-Moreno, C. Baak-Baak, N. Cigarroa-Toledo, G. Reyes-Solis, A. Ortega-Pacheco, G. Suzán, C. Tandugu, J. E. García-Rejón, B. J. Blitvich, et C. Machain-Williams. 2021. Evidence of Zika Virus Infection in Pigs and Mosquitoes, Mexico. Emerg. Infect. Dis. 27:574-577.

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Note de bas de page 26

Darbellay, J., K. Lai, S. Babiuk, Y. Berhane, A. Ambagala, C. Wheler, D. Wilson, S. Walker, A. Potter, M. Gilmour, D. Safronetz, V. Gerdts, et U. Karniychuk. 2017. Neonatal pigs are susceptible to experimental Zika virus infection. Emerg. Microbes Infect. 6(2): e6.

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Note de bas de page 27

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Note de bas de page 28

Bradley, M. P., et C. M. Nagamine. 2017. Animal models of zika virus. Comp. Med. 67:242-252.

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Note de bas de page 29

Ciota, A. T., S. M. Bialosuknia, S. D. Zink, M. Brecher, D. J. Ehrbar, M. N. Morrissette, et L. D. Kramer. 2017. Effects of Zika Virus Strain and Aedes Mosquito Species on Vector Competence. Emerg. Infect. Dis. 23:1110-1117.

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Note de bas de page 30

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Note de bas de page 31

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Note de bas de page 32

Haddow, A. D., A. Nalca, F. D. Rossi, L. J. Miller, M. R. Wiley, U. Perez-Sautu, S. C. Washington, S. L. Norris, S. E. Wollen-Roberts, J. D. Shamblin, A. E. Kimmel, H. A. Bloomfield, S. M. Valdez, T. R. Sprague, L. M. Principe, S. A. Bellanca, S. S. Cinkovich, L. Lugo-Roman, L. H. Cazares, W. D. Pratt, G. F. Palacios, S. Bavari, M. L. Pitt, et F. Nasar. 2017. High infection rates for adult macaques after intravaginal or intrarectal inoculation with zika virus. Emerg. Infect. Dis. 23:1274-1281.

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Note de bas de page 33

Deng, Y., N. Zhang, X. Li, Y. Wang, M. Tian, Y. Qiu, J. Fan, J. Hao, X. Huang, et H. Dong. 2017. Intranasal infection and contact transmission of Zika virus in guinea pigs. Nature Communications. 8:1648.

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Note de bas de page 34

Centeno-Tablante, E., M. Medina-Rivera, J. L. Finkelstein, H. S. Herman, P. Rayco-Solon, M. N. Garcia-Casal, L. Rogers, K. Ghezzi-Kopel, M. P. Zambrano Leal, J. K. Andrade Velasquez, J. G. Chang Asinc, J. P. Peña-Rosas, et S. Mehta. 2021. Update on the transmission of zika virus through breast milk and breastfeeding: A systematic review of the evidence. Viruses. 13(1): 123.

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Note de bas de page 35

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Note de bas de page 36

Talon De Menezes, M., R. Rilo Christoff, L. M. Higa, P. Pezzuto, F. R. Rabello Moreira, L. D. J. Ribeiro, R. A. Maia, O. D. C. Ferreira Júnior, A. Tanuri, P. Pestana Garcez, et R. Santana Aguiar. 2020. Laboratory Acquired Zika Virus Infection through Mouse Bite: A Case Report. Open Forum Infect. Dis. 7(11): ofaa259.

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Note de bas de page 37

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Note de bas de page 38

Weaver, S. C., et W. K. Reisen. 2010. Present and future arboviral threats. Antiviral Res. 85:328-345.

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Note de bas de page 39

Bernatchez, J. A., L. T. Tran, J. Li, Y. Luan, J. L. Siqueira-Neto, et R. Li. 2020. Drugs for the Treatment of Zika Virus Infection. J. Med. Chem. 63:470-489.

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Note de bas de page 40

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Note de bas de page 41

Fink, S. L., L. Vojtech, J. Wagoner, N. S. Slivinski, K. J. Jackson, R. Wang, S. Khadka, P. Luthra, C. F. Basler, et S. J. Polyak. 2018. The Antiviral Drug Arbidol Inhibits Zika Virus. Scientific Reports. 8:8989.

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Note de bas de page 42

He, M., H. Zhang, Y. Li, G. Wang, B. Tang, J. Zhao, Y. Huang, et J. Zheng. 2018. Cathelicidin-derived antimicrobial peptides inhibit Zika virus through direct inactivation and interferon pathway. Frontiers in Immunology. 9:722.

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Note de bas de page 43

Muller, J. A., M. Harms, A. Schubert, S. Jansen, D. Michel, T. Mertens, J. Schmidt-Chanasit, et J. Munch. 2016. Inactivation and Environmental Stability of Zika Virus. Emerg. Infect. Dis. 22:1685-1687.

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Note de bas de page 44

Blümel, J., D. Musso, S. Teitz, T. Miyabayashi, K. Boller, B. S. Schnierle, et S. A. Baylis. 2017. Inactivation and removal of Zika virus during manufacture of plasma‐derived medicinal products. Transfusion. 57:790-796.

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Note de bas de page 45

Pfaender, S., N. J. Vielle, N. Ebert, E. Steinmann, M. P. Alves, et V. Thiel. 2017. Inactivation of Zika virus in human breast milk by prolonged storage or pasteurization. Virus Res. 228:58-60.

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Note de bas de page 46

Zika Working Group, on behalf of the Committee to Advise on Tropical Medicine and Travel (CATMAT). 2016. Canadian recommendations on the prevention and treatment of Zika virus: Update. Can Commun Dis Rep. 42(5):101-111.

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Note de bas de page 47

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Note de bas de page 48

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Note de bas de page 49

Hills, S. L., A. Morrison, S. Stuck, K. Sandhu, K. L. Mason, D. Stanek, J. Gabel, M. A. Osborne, B. A. Schroeder, E. Rico, C. L. Drenzek, G. R. Gallagher, J. Fiddner, L. A. Heberlein-Larson, C. M. Brown, et M. Fischer. 2021. Case series of laboratory-associated zika virus disease, United States, 2016-2019. Emerg. Infect. Dis. 27:1296-1300.

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Note de bas de page 50

Gouvernement du Canada. 2009. Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines. L.C. 2009, ch. 24. Governement du Canada, deuxième session, quarantième Parlement, 57-58 Elizabeth II, 2009.

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