Mpox (variole simienne) : Mise à jour

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Situation actuelle

Canada

Au Canada, le risque de contracter la mpox (auparavant appelée la variole simienne) reste faible.

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collabore avec ses partenaires provinciaux et territoriaux en matière de santé publique pour surveiller la mpox au Canada.

Il existe 2 sous-types connus (clades) du virus de la mpox : le clade I et le clade II. Le clade I est quant à lui divisé en 2 sous-clades : le clade Ia et le clade Ib. Les rapports actuels suggèrent que le clade II de la mpox est moins grave que le clade Ia.

Le clade II est également divisé en 2 sous-clades : le clade IIa et le clade IIb. 

Tous les cas de mpox signalés au Canada ont été causés par le clade IIb du virus de la mpox. Des cas de mpox continuent d'être détectés et signalés dans tout le Canada. À ce jour, aucun cas de clade I n'a été rapporté au Canada.

Les caractéristiques épidémiologiques de la mpox au Canada restent constants.

Nous surveillons une augmentation des rapports de cas dans certaines régions du Canada. Elle pourrait être liée à l'augmentation des voyages et des rassemblements de masse au cours de l'été et de l'automne. Toutefois, le nombre de cas signalés au Canada est maintenant bien inférieur à celui du point culminant de l'éclosion de l'été 2022. Nous continuerons de collaborer avec les autorités de santé publique provinciales et territoriales pour :

Données détaillées sur les cas de mpox au Canada

Pour en savoir plus :

À l'échelle mondiale

La surveillance dans les zones non endémiques (pays ou régions où il n'y a habituellement pas de cas de mpox) a été limitée jusqu'à maintenant, mais elle est en train de se développer. Les informations disponibles suggèrent que la transmission interhumaine se produit parmi les personnes en contact physique étroit avec d'autres personnes ayant des symptômes.

Le 14 août 2024, le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale. Cette déclaration se fonde sur l'augmentation du nombre de cas de mpox en République démocratique du Congo et dans un nombre croissant de pays africains. La déclaration se fonde également sur l'émergence d'une nouvelle sous-lignée du clade I (clade Ib) du virus de la mpox.

Une précédente urgence de santé publique de portée internationale concernant la mpox a été mise en place entre le 23 juin 2022 et le 10 mai 2023. Cela s'expliquait par une éclosion de mpox dans plusieurs pays, causée par le clade IIb du virus de la mpox dans des pays auparavant non endémiques, y compris le Canada.

Depuis le début de l'éclosion de mpox au Canada en 2022, notre priorité absolue est de protéger la santé de la population canadienne. Nous suivons de près la situation mondiale de la mpox et travaillons avec des partenaires nationaux et internationaux pour déterminer les possibilités de soutien.

Si vous voyagez, consultez les conseils à l'intention des voyageurs qui décrivent les risques pour la santé et les moyens de les réduire.

Pour en savoir plus :

Façons dont le Canada surveille la mpox

Nous travaillons avec les provinces, les territoires et des partenaires internationaux, y compris l'OMS, pour :

Les autorités sanitaires provinciales et territoriales nous communiquent périodiquement des données sur les cas de mpox.

En collaboration avec des partenaires provinciaux et territoriaux, nous surveillons également la mpox dans les eaux usées au Canada depuis juillet 2022. Nous pouvons aussi effectuer des tests de dépistage du virus général de la mpox et du clade I de ce virus.

Tableau de bord sur la surveillance dans les eaux usées : Activité du virus de la mpox au Canada

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