Commémoration des 50 ans de l’Institut canadien de conservation et du Réseau canadien d’information sur le patrimoine

L’Institut canadien de conservation (ICC) et le Réseau canadien d’information sur le patrimoine (RCIP) offrent leurs services aux professionnels du patrimoine du Canada et du monde entier depuis 50 ans. Afin de souligner cette occasion spéciale, nous revenons sur l’histoire de l’ICC et du RCIP et nous commémorons certaines de leurs principales réalisations de 1972 à 2022. Nous vous invitons à vous informer sur les gens et les projets qui ont marqué l’histoire de ces organismes de premier plan.

Projets

L’ICC et le RCIP ont dirigé de grands projets patrimoniaux au Canada, dont certains ont revêtu une importance internationale, en plus de participer à de nombreux autres projets. En voici certains parmi les plus intéressants menés dans les 50 dernières années.

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Chronologie

Années 1970 : fondation de l’ICC et du Programme du répertoire national

  • L’ICC voit le jour à la suite de l’adoption de la Convention du patrimoine mondial de 1972 de l’UNESCO et de la promulgation de la Loi sur les musées nationaux du Canada.
  • Nathan Stolow (Ph. D.) est le fondateur et premier directeur de l’ICC.
  • Le Programme du répertoire national (PRN), précurseur du RCIP, est créé en 1972 à la suite de l’adoption, en 1970, de la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels de l’UNESCO.
  • En 1975, l’ICC ouvre son administration centrale au 1030 chemin Innes, à Ottawa, en Ontario.
  • En 1975, l’ICC publie le premier de sa série de Bulletins techniques, publications visant à aider les professionnels du patrimoine.
  • En 1979, l’ICC met à l’essai un programme de laboratoires mobiles afin d’offrir des services de conservation à de petits établissements du patrimoine aux quatre coins du pays.
Renseignements additionnels (années 1970)

Années 1980 : transformation du PRN en RCIP et mise sur pied du Programme de laboratoires mobiles par l’ICC

  • En 1981, l’ICC publie la première de sa série de Notes de l’ICC, qui traitent de sujets pouvant intéresser les responsables d’objets culturels.
  • Le PRN est renommé Réseau canadien d’information sur le patrimoine (RCIP) en 1982.
  • En 1986, l’ICC mène la lutte pour la protection de la forêt fossilisée de l’île Axel Heiberg.
  • Le Programme de laboratoires mobiles est offert de 1980 à 1987.
Renseignements additionnels (années 1980)

Années 1990 : numérisation du patrimoine

  • L’ICC se joint, en 1993, au ministère du Patrimoine canadien nouvellement créé.
  • En 1994, l’ICC produit le « Plan de préservation des collections patrimoniales : Stratégies pour éviter ou limiter les dommages ».
  • Le RCIP se dote d’une présence Web en 1995 avec la création d’une première exposition virtuelle.
  • En 1998, les répertoires nationaux sont reconçus pour le Web et deviennent Artefacts Canada, la ressource la plus utilisée du RCIP.
Renseignements additionnels (années 1990)

Années 2000 : participation des collectivités

  • Le catalogue de la Bibliothèque de l’ICC est publié en ligne en 2000.
  • En 2001, le RCIP lance le Musée virtuel du Canada.
  • En 2002, l’ICC et le RCIP, en collaboration avec des établissements partenaires étrangers, lancent la Base de données bibliographiques du Réseau d’information sur la conservation. L’accès à cette base de données de recherches dans la documentation en matière de conservation est gratuit.
  • L’ICC se joint à l’ICCROM et à l’Instituut Collectie Nederland afin d’élaborer des outils d’évaluation du risque en 2003.
  • L’ICC et des partenaires autochtones organisent ensemble un symposium historique en 2007.
Renseignements additionnels (années 2000)

Années 2010 : réorganisation du patrimoine

  • En 2014, l’ICC collabore avec le Programme d’aide aux musées pour créer RE-ORG : Canada, qui est un programme de formation pluriannuel basé sur la méthode RE-ORG créée par l’ICCROM et l’UNESCO pour réorganiser les réserves de petits musées.
  • Le RCIP déménage à l’Administration centrale de l’ICC sur le chemin Innes, à Ottawa, en 2015.
  • En 2018, le RCIP lance une version en ligne de Nomenclature pour le catalogage des objets de musée en collaboration avec l’American Association for State and Local History (AASLH) et Parcs Canada.
Renseignements additionnels (années 2010)

Années 2020 : voie de l’avenir

  • En 2020, l’ICC publie Le soin des collections patrimoniales durant la pandémie de COVID-19.
  • En 2020, le RCIP offre Nomenclature pour le catalogage des objets de musée sous forme de données ouvertes téléchargeables. Il a depuis personnalisé la plateforme et le site Web de Nomenclature pour permettre l’inclusion de nombreuses langues autochtones nord-américaines.
Renseignements additionnels (années 2020)
Gens

Depuis 50 ans, des professionnels des musées et du patrimoine du monde entier se fient au savoir-faire de l’ICC et du RCIP. Aujourd’hui, les deux organismes préservent et racontent leur propre histoire, à laquelle ont participé, au fil des ans, une foule d’employés remarquables et talentueux.

Brian Arthur : directeur de l’ICC de 1976 à 1980

Brian Arthur remplace le premier directeur de l’ICC. Originaire du Royaume-Uni, il devient un expert de renommée mondiale dans la conservation de la poterie (ou, comme il se plaît à en parler, il recolle des pots cassés).

Peter Homulos : fondateur du Réseau d’information sur le patrimoine (RCIP)

Peter Homulos, ancien étudiant en géologie, allait devenir directeur du Programme du répertoire national, précurseur du RCIP, avant d’avoir trente ans.

Lyn Elliot Sherwood : directrice générale du RCIP de 1993 à 2003

Lyn Elliott Sherwood, directrice générale du RCIP de 1993 à 2003, est responsable de la création du programme le mieux connu de l’organisme : le Musée virtuel du Canada.

Judy Logan : aventures d’une restauratrice en archéologie

Judy Logan est restauratrice en archéologie à l’ICC de 1981 à 2006. Elle voit au traitement et à la préservation d’objets archéologiques déterrés par des archéologues afin de les préparer à leur exposition dans des musées.

Season Tse : scientifique en conservation

Season Tse est embauchée à l’ICC comme scientifique en conservation en 1984. Son travail a évolué au fil des ans, en même temps que l’ICC.

Charlie Costain : scientifique et défenseur du patrimoine

Charlie Costain est embauché à l’ICC en 1984 comme scientifique en conservation. D’une promotion à l’autre, il devient gestionnaire puis directeur. On le considère souvent comme l’une des deux mascottes de l’ICC, l’autre étant le fameux « Capitaine » installé au-dessus des portes à l’Administration centrale de l’ICC.

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