Immunisation des personnes nouvellement arrivées au Canada : Guide canadien d'immunisation 

Pour les professionnels de la santé

Dernière mise à jour partielle du contenu (voir le Tableau des mises à jour des chapitres) : février 2023

Février 2023 : Ce chapitre a été mis à jour afin de s'aligner avec les modifications apportées à la Partie 4 du chapitre Vaccin contre la poliomyélite en ce qui concerne la vaccination de personnes ayant déjà reçu le vaccin antipoliomyélitique oral bivalent (VPOb).

Dernière révision complète du chapitre : juillet 2015

Introduction

Une proportion élevée de nouveaux arrivants au Canada pourraient être vulnérables aux maladies évitables par la vaccination, en raison de l'absence de programmes d'immunisation efficaces dans leur pays d'origine. L'immunisation des personnes qui viennent d'arriver au Canada pose souvent un défi, car il se peut :

  • qu'elles ne disposent pas de leur dossier d'immunisation;
  • que les dossiers soient difficiles à interpréter à cause d'obstacles linguistiques;
  • que les calendriers d'immunisation et les produits diffèrent de ceux utilisés au Canada; et
  • qu'il y ait des doutes sur l'authenticité des dossiers ou des vaccins utilisés. Il faut faire preuve de discernement au moment d'évaluer la fiabilité ou l'authenticité du dossier d'immunisation d'un nouvel arrivant au Canada.

Évaluation de l'état immunitaire

Les nouveaux immigrants, les réfugiés et les enfants étrangers adoptés peuvent ne pas avoir reçu certains vaccins ou ne pas posséder de dossiers d'immunisation. La vaccination ne devrait être considérée comme valide que s'il existe des documents écrits indiquant les vaccins reçus à des âges et à des intervalles comparables à ceux prévus dans le calendrier d'immunisation canadien. Bien qu'on puisse présumer que l'efficacité potentielle des vaccins disponibles dans d'autres pays est généralement adéquate, les calendriers d'immunisation varient. L'âge au moment de la vaccination (p. ex. 9 mois pour le vaccin contre la rougeole dans certains pays), le nombre de doses et les intervalles entre les doses devraient être soigneusement examinés et comparés avec les recommandations canadiennes et provinciales/territoriales lorsqu'on veut déterminer s'il est nécessaire d'administrer des doses additionnelles de vaccins.

Dans bien d'autres pays, l'usage des vaccins contre les oreillons et la rubéole est limitée, et seul le vaccin contre la rougeole est généralement administré. Est également limitée l'utilisation du vaccin conjugué contre Haemophilus influenzae de type b, des vaccins contre l'hépatite B, contre l'hépatite A, contre la varicelle, conjugué contre le pneumocoque et conjugué contre le méningocoque. Dans les pays développés, on recommande depuis peu de faire un rappel du vaccin contre la coqueluche chez l'adulte. Veuillez consulter les renseignements de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les calendriers de vaccination d'autres pays . Veuillez consulter le chapitre Immunisation des personnes dont le dossier de vaccination est incomplet de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements.

Enfants adoptés à l'étranger

Des études portant sur des enfants adoptés à l'étranger ont révélé que, malgré l'existence de documents écrits attestant une immunisation complète, certains d'entre eux n'ont pas de preuves sérologiques de protection contre la diphtérie et le tétanos. Les recommandations concernant la stratégie de vaccination de ces enfants varient et peuvent inclure :

  • la répétition des vaccinations, en particulier lorsqu'on doute de l'authenticité des dossiers ou des vaccins utilisés;
  • accepter le dossier écrit à la condition qu'il semble valide du point de vue de l'âge au moment de la vaccination et du moment d'administration des doses; ou
  • faire des tests sérologiques, si c'est possible, pour vérifier que l'enfant est protégé de façon adéquate.

Il faut faire preuve de jugement pour trouver l'option qui convient le mieux à chaque situation.

Les membres d'une famille qui voyagent à l'étranger pour adopter un enfant devraient recevoir les vaccins de l'immunisation systématique et de l'immunisation des voyageurs de circonstance avant de quitter le Canada, plus particulièrement les vaccins contre la poliomyélite, l'hépatite A et l'hépatite B, comme il est indiqué dans le chapitre Vaccins recommandés. Veuillez consulter le chapitre Immunisation des voyageurs de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements.

Évaluation de l'état de santé des nouveaux arrivants au Canada

Évaluation avant l'arrivée au Canada

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada effectue normalement un examen médical réglementaire de l'Immigration avant l'arrivée des étrangers (citoyens non canadiens) au Canada. Les personnes suivantes doivent être soumises à un tel examen :

  • la plupart des personnes voulant séjourner au Canada à titre de résident permanent;
  • l'étranger qui souhaite travailler au Canada dans une profession où la protection de la santé publique est essentielle;
  • l'étranger demandant la résidence temporaire au Canada pour une période de six mois ou plus et qui vivait dans un pays désigné pendant au moins six mois;
  • le réfugié au sens de la Convention ayant été sélectionné pour la réinstallation au Canada;
  • le demandeur d'asile au Canada.

Si les examens médicaux réglementaires de l'Immigration ne sont pas effectués avant l'arrivée (comme pour les demandeurs du statut de réfugié au Canada), ils sont effectués dès que possible après leur arrivée.

Évaluation après l'arrivée au Canada

Étant donné que l'examen médical réglementaire de l'Immigration ne comprend pas un examen de l'état immunitaire, les fournisseurs de soins de santé au Canada qui examinent des nouveaux arrivants devraient en priorité évaluer l'état immunitaire et administrer les vaccins nécessaires. Les fournisseurs de soins de santé devraient également effectuer une évaluation complète de l'état de santé des nouveaux arrivants, sans oublier un dépistage minutieux d'un grand nombre de maladies chroniques et de maladies évitables d'un moyen autre que par vaccin.

Dans le cadre de cette évaluation de la santé, les tests suivants devraient être faits (s'ils ne l'ont pas déjà été faits dans le cadre d'un examen médical réglementaire de l'Immigration) pour déterminer s'il est nécessaire d'administrer certains vaccins ou s'il existe des contre-indications :

  • Tests sérologiques contre l'hépatite B : antigène de surface de l'hépatite B (antigène HBs), anticorps dirigé contre l'antigène de surface de l'hépatite B (anti-HBs) et anticorps dirigés contre l'antigène nucléocapsidique (anti-HBc). Le vaccin combiné contre l'hépatite A et l'hépatite B (HAHB) peut être utilisé si une protection contre les deux infections est indiquée. Le lecteur est prié de se reporter au chapitre Vaccin contre l'hépatite B de la partie 4 pour obtenir davantage de renseignements.
  • Dosage des anticorps anti-hépatite C : Les personnes souffrant d'une infection chronique par le virus de l'hépatite C (VHC) devraient être vaccinées contre l'hépatite A et l'hépatite B si elles sont réceptives.
  • Dépistage sérologique du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) chez les personnes venant de pays où les taux d'infection au VIH sont élevés (si la sérologie VIH n'est pas connue). Le dépistage du VIH est effectué dans le cadre de l'EMRI seulement chez les personnes de 15 ans ou plus et chez certains enfants faisant partie des groupes à risque élevé (ceux qui ont reçu du sang et des produits sanguins, ceux dont la mère est séropositive pour le VIH et tous les candidats à l'adoption). Si une personne vient d'un pays où le taux de contamination au VIH est important, et si on ne connaît pas sa sérologie VIH, un test de dépistage doit être effectué afin de faire les recommandations nécessaires concernant l'immunisation. La sérologie VIH doit être évaluée avant d'administrer un vaccin vivant. Veuillez consulter le chapitre Immunisation des sujets immunodéprimés de la partie 3 pour connaître les recommandations concernant la vaccination des personnes infectées par le VIH.
  • Test cutané à la tuberculine chez les personnes originaires de pays où l'incidence de la tuberculose est élevée, qui n'ont pas d'antécédents connus de tuberculose active ou qui ont réagi négativement au test cutané à la tuberculine. Le vaccin ROR et le vaccin contenant le virus de la varicelle ne devraient pas être donnés si l'on soupçonne la présence d'une tuberculose active non traitée.
  • Formule sanguine complète, test de falciformation et électrophorèse de l'hémoglobine dans le cas des personnes provenant de régions du monde où l'anémie falciforme (drépanocytose) et les hémoglobinopathies génétiques, telles que la bêta thalassémie, sont présentes. On rencontre souvent l'anémie falciforme chez les personnes d'ascendance africaine. Les alpha-thalassémies et les bêta-thalassémies sont très fréquentes en Afrique, sur les bords de la Méditerranée, en Inde et en l'Asie du Sud-Est. L'évaluation du statut vaccinal à l'égard de Hib, du méningocoque et du pneumocoque est particulièrement importante pour les personnes qui souffrent de drépanocytose puisqu'elles présentent un risque accru de complications issues de telles infections. Veuillez consulter les chapitres Vaccin contre Haemophilus influenzae de type B, Vaccin contre le méningocoque et Vaccin contre le pneumocoque de la partie 4 ainsi que le chapitre Immunisation des personnes atteintes de maladies chroniques de la partie 3 pour les recommandations concernant la vaccination des personnes atteintes de drépanocytose ou de thalassémie.

Immunisation recommandée

Les nouveaux arrivants n'ayant pas de preuve complète d'immunisation devraient être considérés comme étant non vaccinés et devraient être vaccinés conformément au calendrier de vaccination adapté à leur âge et à leurs facteurs de risque, sauf si leur immunité a été établie au moyen d'un test sérologique. En plus du calendrier d'immunisation systématique, voici ci-après un certain nombre de vaccins qui peuvent être recommandés pour eux.

Vaccin contre l'hépatite A

Il faut envisager l'administration d'un vaccin contre l'hépatite A aux personnes venant d'un pays où cette maladie est endémique. On trouve un plus grand nombre de sujets immuns pour l'hépatite A dans les populations des pays en développement; par conséquent, il y a lieu de procéder à des tests d'immunité avant d'administrer le vaccin contre l'hépatite A à des individus venant de pays d'endémie. Les contacts familiaux ou les proches des enfants adoptés de pays où l'hépatite A est endémique devraient recevoir le vaccin à composant anti hépatite A. Les nouveaux arrivants au Canada devraient subir un test de détection de la présence de l'hépatite B et de l'hépatite C, et les sujets infectés chroniquement par le virus de l'hépatite B (porteurs du VHB) ou le virus de l'hépatite C devraient être vaccinés contre l'hépatite A, selon les résultats du test de sensibilité (si indiqué). Veuillez consulter le chapitre Vaccin contre l'hépatite A de la partie 4 pour obtenir davantage de renseignements.

Vaccin contre l'hépatite B

Toute personne venant d'un pays où l'hépatite B est endémique devrait subir une évaluation de son statut à l'égard de l'hépatite B et recevoir le vaccin contre l'hépatite B si elle n'est pas déjà immunisée ou infectée. Les personnes nées dans des pays en développement sont plus susceptibles d'être porteuses du VHB, et il est donc nécessaire de vacciner les personnes avec qui elles ont des contacts sexuels et leurs contacts familiaux en se fondant sur les résultats de leurs tests sérologiques. Le vaccin contre l'hépatite B est recommandé pour toutes les personnes qui vivent dans une famille ayant immigré au Canada en provenance de régions où l'hépatite B est en forte prévalence, et qui pourraient être exposées à des porteurs du VHB au sein de leur famille élargie ou durant des séjours dans leur pays d'origine. Les enfants adoptés de pays à forte prévalence de l'hépatite B devraient être soumis à des tests de détection de l'AgHBs et, en cas de résultats positifs, les contacts familiaux et les contacts proches des familles d'adoption devraient être vaccinés avant l'adoption ou le plus tôt possible par la suite. Veuillez consulter le chapitre Vaccin contre l'hépatite B de la partie 4 pour obtenir davantage de renseignements.

Vaccin contenant le virus de la rubéole

À moins qu'on sache qu'un nouvel arrivant est immunisé contre la rubéole en raison d'un test sérologique antérieur ou d'une preuve qu'il a reçu le vaccin contenant le virus de la rubéole, un vaccin contenant le virus de la maladie devrait lui être administré; il n'est pas nécessaire de procéder à un test sérologique avant la vaccination. À moins qu'il existe une contre indication, les personnes réceptives à la rubéole devraient être immunisées avec une dose de vaccin ROR le plus tôt possible après leur arrivée au Canada. Les femmes en âge de procréer, nées dans un pays étranger où le vaccin contenant le virus de la rubéole n'est pas administré, devraient être immunisées en priorité. Les femmes réceptives enceintes devraient recevoir le vaccin ROR après l'accouchement. Veuillez consulter le chapitre Vaccin contre la rubéole de la partie 4 pour obtenir davantage de renseignements.

Vaccin contenant le virus de la varicelle

Dans les pays tropicaux, la varicelle tend à se manifester plus tard dans la vie d'une personne, et la plupart de ces pays n'ont pas de programme d'immunisation contre la maladie. Les personnes originaires des régions tropicales risquent davantage d'être réceptives à la varicelle, c'est pourquoi elles devraient subir des tests de dépistage et recevoir une immunisation, si elles ne sont pas immunisées, en priorité. Les femmes réceptives enceintes devraient recevoir le vaccin après l'accouchement. Veuillez consulter les chapitres Vaccin contre la varicelle et Vaccin contre le zona de la partie 4 pour obtenir de plus amples renseignements.

Vaccin antipoliomyélitique inactivé

Le vaccin antipoliomyélitique orale (VPO) n'est pas utilisé au Canada.

La vaccination antérieure contre le poliovirus n'est considérée comme étant valide que si les personnes ont une preuve documentée d'une vaccination complète contre les trois types de poliovirus adaptée à leur âge (p. ex., réception du vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI), du VPI fractionné (VPIf), du vaccin antipoliomyélitique oral trivalent ou d'une combinaison du vaccin antipoliomyélitique oral bivalent (VPOb) et du vaccin antipoliomyélitique oral monovalent de type 2 (VPOm2). Pour de plus amples renseignements, voir la rubrique Personnes dont le dossier de vaccination est incomplet.

Chez les enfants qui ont reçu une ou plusieurs doses du vaccin antipoliomyélitique avant d'arriver au Canada, il faudrait compléter la série vaccinale en administrant un vaccin contenant le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) convenant à leur âge. Les enfants qui n'ont pas été vaccinés contre les trois types de poliovirus (p. ex., qui ont reçu le VPOb après le mois d'avril 2016 sans avoir reçu au moins deux doses de VPOm2, de VPOn2 ou de VPI) restent exposés au risque d'infection. Ceux qui ont reçu uniquement le VPOb devraient recevoir une série complète de VPI adaptée à leur âge pour être protégés de manière optimale contre la polio, y compris le poliovirus dérivé d'une souche vaccinale de type 2 (PVDV2).

Tout comme pour les enfants, la vaccination des adultes est recommandée pour prévenir l'introduction et la propagation de la poliomyélite. Il est recommandé d'utiliser une série complète d'un vaccin contenant le VPI pour les adultes non immunisés qui reçoivent également une série primaire du vaccin contenant l'anatoxine tétanique. Dans le cas des autres adultes non vaccinés contre la poliomyélite, les efforts de vaccination devraient cibler les personnes qui sont à risque élevé d'exposition aux poliovirus. Il s'agit entre autres des membres de la famille d'enfants adoptés à l'étranger qui pourraient avoir reçu, ou qui recevront, le vaccin antipoliomyélitique oral, et des personnes en contact étroit avec ces enfants. Sont aussi concernées les personnes qui se rendent dans des régions où l'on sait, ou soupçonne, qu'il y a circulation du poliovirus, ainsi que les personnes qui reçoivent des voyageurs en provenance de ces régions. Les contacts étroits des enfants ayant reçu le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) ont un risque faible, mais accru, d'infection par un poliovirus de souche vaccinale. En effet, une fois le VPO administré, le poliovirus peut être présent dans la gorge durant une à deux semaines et peut demeurer dans les selles plusieurs semaines. Il est donc important de veiller à ce que la vaccination antipoliomyélitique de tous les proches soit à jour. Les adultes ayant déjà reçu un vaccin contre cette maladie et qui sont à risque élevé d'exposition au poliovirus devraient recevoir une dose de rappel unique d'un vaccin contenant le VPI. Veuillez consulter le site Web de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite de l'OMS (site Web seulement disponible en anglais) pour connaître le statut actuel de la maladie dans le monde.

Voir le chapitre Vaccin contre la poliomyélite de la Partie 4 pour obtenir de plus amples renseignements.

Vaccin à composant anticoquelucheux

La série vaccinale de tous les sujets devrait se terminer par un vaccin anticoquelucheux acellulaire, conformément aux recommandations formulées pour leur âge. Veuillez consulter le chapitre Vaccin contre la coqueluche de la partie 4 pour obtenir de plus amples renseignements.

Vaccin contre la COVID-19

Les personnes qui prévoient vivre, travailler ou étudier au Canada et qui ont reçu 1 ou 2 doses d'un vaccin non autorisé par Santé Canada pour leur série primaire devraient se voir proposer une dose supplémentaire d'un vaccin à ARNm, à moins qu'elles n'aient déjà reçu 3 doses d'un vaccin contre la COVID-19. L'intervalle minimal entre la dose précédente et la dose supplémentaire devrait être de 28 jours. Elles devraient également recevoir des doses de rappel lorsqu'admissibles.

Voir le chapitre Vaccin contre la COVID-19 de la Partie 4 pour de plus amples renseignements.

Visite à des amis et à des parents dans le pays d'origine

Les personnes nouvellement arrivées au Canada retournent souvent dans leur pays d'origine pour rendre visite à leurs amis et à leur famille. Durant ce type de voyage, ces personnes, et les membres de leur famille nés au Canada tout particulièrement, peuvent être exposés à des maladies évitables par la vaccination, ce qui doit être pris en considération au moment d'évaluer leur état immunitaire et de recommander des vaccins. Veuillez consulter le chapitre Immunisation des voyageurs de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements.

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