Déclaration à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

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Si vous êtes en situation d’urgence, veuillez composer le 911 (au Canada) pour les services d’urgence de votre région.  Si vous êtes à l’extérieur des zones de service 911, veuillez accéder aux services d’urgence disponibles ou obtenez de l’aide maintenant.

Vous pouvez également consulter la liste des services de soutien supplémentaires pour les personnes touchées par la violence fondée sur le sexe.

Le 6 décembre 2024 – En cette Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes au Canada, nous rendons hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie à cause de la violence fondée sur le sexe (VFS). Nous réaffirmons également notre engagement à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles sous toutes ses formes.

Aujourd’hui, nous nous souvenons des quatorze femmes tuées dans un acte de violence armée, enraciné dans la misogynie à l’École Polytechnique de Montréal en 1989. Souvenons-nous de :

Geneviève Bergeron

Hélène Colgan

Nathalie Croteau

Barbara Daigneault

Anne-Marie Edward

Maud Haviernick

Maryse Laganière

Maryse Leclair

Anne-Marie Lemay

Sonia Pelletier

Michèle Richard

Annie St-Arneault

Annie Turcotte

Barbara Klucznik-Widajewicz

Trente-cinq ans plus tard, la violence faite aux femmes, aux filles et aux personnes de diverses identités de genre est une épidémie au Canada. Entre 2010 et 2019, les blessures par arme à feu étaient la deuxième cause de décès dans les homicides familiaux au Canada, et la principale cause dans les collectivités rurales.Note de bas de page 1  Au-delà des dommages physiques, la présence d’une arme à feu à la maison peut rendre les victimes de violence conjugale plus craintives pour leur sécurité Note de bas de page 2 et celle de leurs enfants et de leurs animaux domestiques. Cela peut également faciliter le contrôle coercitif.

Le Canada doit prendre des mesures efficaces pour assurer la sécurité des femmes et des filles. La VFS est une question de droits de la personne qui doit être abordée. Nous reconnaissons le plaidoyer inlassable d’organisations comme l’Association nationale Femmes et Droit (ANFD), PolySeSouvient et l’Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilité. De concert avec une coalition de 50 organisations de femmes et de familles de victimes de féminicides et de familicides, elles ont demandéNote de bas de page 3  au gouvernement fédéral de mettre pleinement en œuvre les dispositions du projet de loi C-21Note de bas de page 4 , qui est entré en vigueur le 15 décembre 2023. D’importantes mesures visant à lutter contre la violence fondée sur le sexe ne sont pas encore entrées en vigueur, dans l’attente des réglementations nécessaires.Note de bas de page 5

Recommandations

Dès aujourd’hui, nous devons transformer ce souvenir en action. Nous demandons au gouvernement de mettre en œuvre de toute urgence les dispositions restantes du projet de loi C-21. Travaillons collectivement pour faire en sorte qu’aucune autre vie ne soit fauchée par de la violence évitable.

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