Le gouvernement du Canada confirme sa nouvelle cible ambitieuse de réduction des émissions de gaz à effet de serre

Communiqué de presse

Le 12 juillet 2021 – Ottawa (Ontario)

Les changements climatiques sont la plus grande menace à long terme à laquelle nous sommes confrontés en tant que communauté internationale. Mais ils offrent également d’énormes possibilités économiques.

Aujourd’hui, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Jonathan Wilkinson, a officiellement présenté aux Nations Unies la contribution déterminée au niveau national du Canada revue à la hausse, au titre de laquelle le pays s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 à 45 p. 100 sous les niveaux de 2005 d’ici 2030.

La contribution déterminée au niveau national du Canada présente une série d’investissements, de règlements et de mesures que le Canada met en œuvre pour appuyer sa cible ambitieuse, et elle comprend l’apport des partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones. Ces mesures sont également présentées en détail dans une nouvelle publication, intitulée « Mesures climatiques du Canada pour un environnement sain et une économie saine ».

Il s’agit de la première cible de réduction des émissions du Canada à être enchâssée dans la loi, sous le régime de la nouvelle Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité, qui a reçu la sanction royale en juin 2021.

Le Canada s’est joint à plus de 120 pays pour s’engager à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. L’ambitieuse nouvelle contribution déterminée au niveau national du Canada pour 2030 maintient le pays sur la bonne voie. Elle repose sur un plan pangouvernemental, Le plan climatique renforcé du Canada : un environnement sain et une économie saine, qui tient compte des Canadiens de toutes les régions et de tous les secteurs économiques.

Parallèlement, le gouvernement a également confirmé aujourd’hui que le prix minimal imposé sur la pollution par le carbone augmentera de 15 dollars la tonne chaque année à compter de 2023, et ce jusqu’en 2030, et que les normes nationales en matière de rigueur (le modèle) seront mises à jour pour veiller à ce que tous les systèmes de tarification provinciaux et territoriaux soient comparables sur le plan de la rigueur et de l’efficacité. Les provinces et les territoires continueront d’avoir la souplesse nécessaire pour de mettre en œuvre le type de système le mieux adapté à leur contexte, tant que ce système est conforme au modèle.

Les 16 derniers mois de lutte contre la pandémie de COVID-19 ont montré aux Canadiens qu’il est possible de remédier à une crise mondiale au moyen d’une réponse déterminée. La lutte contre les changements climatiques requiert le même niveau d’attention et de détermination. Le Canada est sur la bonne voie pour dépasser son ancienne cible de 2030 visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30 p. 100 par rapport aux niveaux de 2005 en collaboration avec les provinces, les territoires, les partenaires autochtones. En travaillant avec le secteur privé et d’autres intervenants, le gouvernement est convaincu que le Canada peut atteindre son objectif revu à la hausse au regard de la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 et bâtir une économie et un environnement plus sains.

Citations

« L’ambitieuse nouvelle cible de réduction des émissions du Canada pour 2030, notre Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité ainsi que l’objectif de la carboneutralité pour 2050 sont plus que de simples plans visant à lutter contre les changements climatiques – bien que de tels plans soient tout aussi nécessaires. En récompensant l’innovation et en établissant un prix pour la pollution, nous ouvrons la voie à une économie plus propre et plus concurrentielle qui profitera à nos enfants et à nos petits-enfants et qui léguera un monde plus sain aux générations à venir. »

– L’honorable Jonathan Wilkinson, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

« Le Canada sait qu’en 2021 la croissance de l’emploi renvoie à la croissance verte. Une tarification pour la pollution constitue l’un des moyens les plus efficaces de stimuler les investissements dans notre transformation verte. Le nouveau prix minimum rend le marché plus prévisible et, là où le système fédéral s’applique, nous remettons les produits aux Canadiens, aux petites entreprises, aux agriculteurs et aux gouvernements autochtones. La tarification de la pollution est non seulement rentable, mais elle permet également de réduire les émissions et de créer des conditions propices à l’innovation qui fait croître l’économie propre et qui créera des emplois aujourd’hui – et pour longtemps ».

– L’honorable Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances

 « Le Canada a besoin d’une forte reprise et de bons emplois qui résisteront à l’épreuve du temps, ce qui signifie une reprise verte. Notre gouvernement est là pour aider les travailleurs et les entreprises du Canada à saisir les occasions créées par les marchés qui exigent des produits plus propres et plus durables. Nous renforçons les capacités partout dans le pays pour développer et fournir des technologies propres, nous aidons nos grandes industries à atteindre leurs objectifs de carboneutralité et nous veillons à ce que les chercheurs et les jeunes entreprises canadiens aient le soutien et les ressources dont ils ont besoin ».

– L’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

« Le monde réclame une intensification de la lutte contre les changements climatiques, et le Canada répond à l’appel. Nous investissons dans les travailleurs et dans une relance verte pour construire un avenir plus équitable et plus prospère qui ne laisse personne de côté. Les mesures que nous avons prises au cours des cinq dernières années – et que nous continuons à prendre – jettent les fondements qui permettront au Canada d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050 ».

– L’honorable Seamus O’Regan Jr, ministre des Ressources naturelles

« Les mesures de lutte contre les changements climatiques visent à créer de bons emplois, à favoriser l’innovation au Canada, à assainir l’air et l’eau, à rendre les collectivités plus inclusives et, surtout, à assurer un meilleur avenir à nos enfants. Nous avons fait de grands progrès en tant que pays. Si nous abordons la crise climatique avec le même sentiment d’urgence et la même détermination que nous avons abordé la pandémie de COVID-19, nous gagnerons aussi cette bataille. »

– L’honorable Catherine McKenna, ministre de l’Infrastructure et des Collectivités

« Les producteurs et productrices gèrent bien leurs terres, mais les conditions météorologiques extrêmes de cette année sont un autre rappel probant qu’ils sont aux premières lignes des changements climatiques. C’est pourquoi notre gouvernement investit plus d’un demi-milliard de dollars dans du nouveau soutien direct aux producteurs et productrices pour l’adoption de technologies propres et de pratiques plus résilientes aux conditions climatiques. Nous devons prendre les bouchées doubles afin de rester des leaders en agriculture durable, prêts à tirer profit de toutes les occasions offertes par l’économie verte. »

– L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

« Les effets des changements climatiques sur nos océans menacent très sérieusement les poissons et les autres espèces marines. En tant que nation maritime, bordée par trois océans et jouissant du plus long littoral au monde, le Canada est particulièrement bien placé pour être un chef de file dans les efforts mondiaux de conservation marine et de durabilité. La lutte contre les changements climatiques permettra de donner à nos écosystèmes vitaux une chance non seulement de survivre, mais aussi de prospérer. Des océans sains et florissants soutiennent une économie forte, maintenant et pour les générations à venir. »

– L’honorable Bernadette Jordan, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Faits en bref

  • Au titre de l’Accord de Paris, conclu en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), les pays ont convenu de renforcer collectivement la réponse mondiale aux changements climatiques, notamment en limitant le réchauffement planétaire à un niveau bien inférieur à 2 °C, tout en s’efforçant de le limiter à 1,5 °C.

  • De 2015 à 2019, le gouvernement du Canada a investi plus de 60 milliards de dollars dans des initiatives visant à réduire la pollution et à stimuler une économie propre. Depuis le mois d’octobre 2020, le gouvernement du Canada a engagé plus de 53,6 milliards de dollars pour soutenir une relance verte.

  • En 2016, le Canada a adopté le Cadre pancanadien, qui était le tout premier plan climatique national du pays. Selon les estimations, sans le Cadre pancanadien, les émissions du Canada allaient augmenter de 12 p. 100 par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030 (815 Mt). Toujours selon les estimations, uniquement grâce aux mesures du Cadre pancanadien, les émissions du Canada devraient se chiffrer à 19 p. 100 sous les niveaux de 2005 d’ici 2030 (une baisse de 227 Mt) – la plus importante baisse prévue des émissions de l’histoire du Canada.

  • La pleine mise en œuvre du Cadre pancanadien et du plan Un environnement sain et une économie saine permettra fera en sorte que les émissions au Canada en 2030 seront d’au moins 31 p. 100 sous les niveaux de 2005.

  • Les autres investissements réalisés dans le budget de 2021 combinés à d’autres mesures, notamment une harmonisation accrue avec les États-Unis, ont placé le Canada sur sa trajectoire actuelle qui lui permettra de réduire ses émissions d’environ 36 p. 100 sous les niveaux de 2005 d’ici 2030.

  • Le Canada a annoncé pour la première fois la cible revue à la hausse au regard des émissions pour 2030, le 22 avril 2021, lors du Sommet des dirigeants sur le climat des États-Unis.

  • Lorsqu’il a présenté sa contribution déterminée au niveau national à la CCNUCC, le Canada est devenu le tout premier pays à inclure dans ce type de contribution des mémoires importants des gouvernements infranationaux et des partenaires autochtones.

  • Aujourd’hui, le gouvernement du Canada a présenté et a publié les éléments clés en fonction desquels le nouveau modèle fédéral de tarification du carbone sera évalué.

  • Le gouvernement a également publié un Guide pour l’utilisation des produits issus de la tarification de la pollution par le carbone afin de soutenir les Canadiens et de stimuler l’ambition climatique.

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