L’AEIC est la première à mettre en place un protocole de mobilisation et de consultation
Le Cadre de réconciliation de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada (AEIC) met la vérité et la réconciliation au cœur de toutes les activités de l’Agence. Cela signifie de cultiver des relations véritables avec les peuples autochtones, de respecter leur gouvernance et leurs systèmes de connaissances, et de maximiser leur leadership dans le cadre des évaluations d’impact – autant de mesures clés pour réaliser des évaluations efficaces et assurer la construction d’infrastructures importantes.
En mettant ces principes en pratique, l’AEIC est devenue le premier organisme fédéral à adhérer à un protocole de consultation et de mobilisation établi antérieurement entre le gouvernement du Canada et la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance.
Ian Ketcheson, vice-président des Relations avec les Autochtones de l’AEIC, et Laxwiye (cheffe Angie Bailey) de la Première Nation Ăthelets, représentant la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance, étaient présents pour la signature qui a eu lieu le 27 mai 2025 à Chilliwack, en Colombie-Britannique.
« Le fait d’être témoin de notre premier protocole d’entente fédéral officiel en matière de mobilisation avec l’Agence d’évaluation d’impact du Canada et de le signer est une véritable amorce pour tous les autres organismes canadiens qui envisagent de s’engager dans un travail significatif avec les Premières Nations – pas seulement ici à S'ólh Téméxw, mais partout au pays », a déclaré Laxwiye.
Le protocole a été établi en 2019 entre le gouvernement du Canada et la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance, qui représente 17 Premières Nations Stó :lō en Colombie-Britannique. Le protocole clarifie, normalise et simplifie la façon dont les ministères fédéraux collaboreront avec cette alliance dans le cadre de ses travaux.
Bien qu’on s’attende à ce que tous les ministères fédéraux visés par le protocole officialisent leur engagement, l’AEIC est la première à le faire.
Le moment ne pourrait pas être mieux choisi, car le Canada est prêt à poursuivre activement d’autres projets d’infrastructure et à bâtir une économie unique.
« Alors que le Canada redéfinit ses relations internationales avec ses voisins, j’ai bon espoir qu’en renforçant la coopération entre la Couronne et les détenteurs de droits autochtones, nous pourrons donner un exemple fort de ce qu’il est possible d’accomplir lorsque tout le monde fait preuve de compréhension et de respects mutuels », d’expliquer Laxwiye.
« Nous sommes fermement engagés à l’égard de la réconciliation et de la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) », a déclaré M. Ketcheson.
« Notre relation avec les Premières Nations Stó :lō est vraiment unique. Grâce aux efforts de chacun, nous avons réussi à faire fonctionner ensemble nos deux systèmes de manière à placer la réconciliation, le respect des connaissances et des systèmes de gouvernance Stó :lō et la collaboration au premier plan de nos activités ».
Depuis 2019, l’AEIC travaille avec la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance à l’évaluation de cinq projets susceptibles d’avoir une incidence sur le territoire de ses membres. D’ailleurs, depuis plusieurs années déjà, et ce bien avant l’établissement de cet engagement officiel, l’Agence s’active à mettre en œuvre le protocole d’entente. La S’ólh Téméxw Stewardship Alliance, par l’intermédiaire de son aile opérationnelle, le People of the River Referrals Office, facilite cet engagement et cette prise de décisions significatives au nom des 17 collectivités Stó :lō en utilisant Stó :lō Connect, un portail Web de gestion des engagements conçu sur mesure.
« Cette compréhension mutuelle et cette façon de travailler ensemble offrent des avantages positifs grâce à plus de clarté et d’efficacité. Le protocole réaffirme notre engagement à établir de véritables relations. En tant que gouvernement du Canada, nous devons veiller à ce que les droits des Autochtones soient protégés, et nous savons que l’établissement de partenariats avec les peuples autochtones est essentiel à la tenue de bonnes évaluations. Le protocole permet à chacun d’atteindre plus facilement ces objectifs », d’ajouter Lisa Poier, directrice régionale de l’AEIC.
Dans le cadre de cet engagement, l’AEIC accepte de travailler en collaboration de manière ouverte et transparente afin d’établir un consensus sur la prise de décision avec la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance.
Bien que le Canada relève le défi d’évaluer rapidement les projets, l’engagement à l’égard de la réconciliation et de la DNUDPA demeure.
Assis devant une collection de magnifiques paniers tissés traditionnels S’ólh Téméxw, Ian Ketcheson (à gauche), vice-président des Relations avec les Autochtones pour l’Agence d’évaluation d’impact du Canada (AEIC) et Laxwiye (cheffe Angie Bailey) de la Première Nation Ăthelets, représentant la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance, partagent des sourires à la suite de l’adoption officielle par l’AEIC du Protocole de consultation et de mobilisation entre la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance et le Canada. Source de la photo : S’ólh Téméxw Stewardship Alliance.
Les gardiens de la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance. De gauche à droite : Xwelmoqw’ches (Chris Schultz), Dion Weisbrod et Xá :seleq (Kaylo Julian) ouvrent et clôturent la cérémonie de signature au son d’un tambour et de chants traditionnels. Source de la photo : S’ólh Téméxw Stewardship Alliance.
Des représentants de la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance et de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada sont témoins de l’engagement officiel de l’AEIC à respecter le protocole de consultation et de mobilisation entre la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance et le Canada. La cérémonie a eu lieu le 27 mai 2025 à Chilliwack, en Colombie-Britannique. Source de la photo : S’ólh Téméxw Stewardship Alliance.
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