L’honorable Jonathan Wilkinson, ministre des Ressources naturelles

Discours

Comme vous le savez tous, Seamus et sa collègue et députée de Terre-Neuve-et-Labrador, Joanne Thompson, qui est avec nous aujourd’hui, sont acharnés – et en tant qu’ancien ministre des Pêches je peux vraiment dire acharnés – lorsqu’il est question de défendre leur province et leur pays.

Comme il l’a fait remarquer, Seamus était mon prédécesseur à ce poste de ministre des Ressources naturelles. Et une grande partie du travail que je fais tire profit du travail assidu qu’il a effectué alors qu’il exerçait ses fonctions.

Par exemple, Seamus a dévoilé la Liste des minéraux critiques l’année dernière et récemment j’ai lancé un document de discussion pour aider à finaliser la stratégie d’ici à l’automne.

Il a également lancé la Stratégie canadienne pour l’hydrogène, et je travaille maintenant à faire décoller les projets, ici à Terre-Neuve-et-Labrador, et ailleurs au pays.

Alors merci Seamus pour cette présentation, pour tout ce que vous faites pour les gens de cette province et de ce pays et pour tout ce que vous avez accompli lorsque vous étiez ministre des Ressources naturelles.

C’est un plaisir d’être de retour à Terre-Neuve-et-Labrador! J’ai eu le privilège de me rendre ici à de nombreuses reprises dans le cadre de mes fonctions de ministre des Pêches et des Océans. J’ai passé beaucoup de temps dans cette belle province à travailler avec les pêcheurs, les propriétaires de petites entreprises, les députés locaux et bien sûr des représentants du gouvernement provincial.

Comme vous pouvez vous l’imaginer, être ministre des Pêches et des Océans n’est pas une tâche facile. Nous sommes souvent confrontés à des difficultés très importantes qui n’ont pas de solutions faciles, dans un contexte où toute réponse comporte son lot de complexités. Mais c’est lors de ces conversations parfois pénibles que j’ai appris à connaître les Terre-Neuviens-et-Labradoriens : des gens inspirés et constructifs. Les gens d’ici écoutent véritablement et ils se mobilisent pour trouver des solutions qui seront probantes pour tout le monde.

Les gens d’ici ne sont pas entièrement différents de ceux de la province où j’ai grandi, la Saskatchewan. Les Saskatchewanais sont des gens terre-à-terre et orientés vers leur communauté. Ils veulent tout simplement vivre leur vie et être certains que leurs enfants auront un avenir viable, avec un niveau de vie qui est similaire à celui avec lequel nous avons grandi.

La grande majorité des gens que je rencontre ici sont pragmatiques : ils sont prêts à affronter les défis et à trouver des solutions qui permettront d’assurer un avenir reluisant à leurs familles, leur province et leur pays.

Je suis moi-même une personne pragmatique. À tout le moins, je pense l’être! Et c’est peut-être la raison pour laquelle je me suis toujours senti chez moi ici.

Je crois que cette approche pragmatique m’a bien servi durant mon mandat à Pêches et Océans Canada. Et je vous dirais que ce genre d’approche aux problèmes liés à l’énergie et aux changements climatiques me sert également dans mon rôle de ministre des Ressources naturelles.

Cette semaine, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Énergie et des Mines se rencontreront ici et nous nous concentrerons sur deux grandes catégories d’enjeux. Le premier est l’invasion injustifiée et la guerre brutale qui se poursuit en Ukraine, et les répercussions de ce conflit sur les questions critiques de sécurité énergétique et de changements climatiques.

Le second est l’avenir économique du Canada dans ce contexte de changements climatiques. Nous aborderons notamment la manière dont nous pouvons travailler de concert afin de nous assurer que toutes les régions de notre pays pourront profiter des emplois, des possibilités économiques et de la prospérité issue de la transition vers un avenir sobre en carbone – si nous agissons de manière réfléchie et hâtive.

Laissez-moi commencer par quelques commentaires sur l’Ukraine. Comme vous êtes nombreux à le savoir, les répercussions de la guerre se font certainement sentir au-delà de l’Europe, en fait partout dans le monde.

En conséquence de cette invasion, les problèmes liés à l’abordabilité de l’énergie et à la sécurité énergétique sont désormais au premier plan des affaires internationales. Ce conflit nous a clairement permis de constater la vulnérabilité des marchés énergétiques mondiaux, en plus d’avoir aussi des répercussions sur les chaînes d’approvisionnement liées à bon nombre d’autres produits de base et industries.

L’importante volatilité qui touche les marchés énergétiques a entraîné l’établissement de prix élevés et instables. Les répercussions en matière de sécurité énergétique sont potentiellement dévastatrices sur l’Europe en particulier, un point qui m’a grandement interpellé lors des nombreux voyages que j’ai faits au cours des derniers mois pour rencontrer mes collègues européens.

Ce n’est pas uniquement une question de désagrément, ou même une simple crise touchant l’abordabilité et les portefeuilles. C’est une menace fondamentale à leur capacité à fournir les produits de base aux citoyens, depuis la chaleur pour chauffer leurs maisons jusqu’au carburant pour transporter la nourriture et les biens, en passant par l’énergie pour soutenir leurs industries, leurs emplois et leurs économies.

Ce n’est pas surprenant que les pays de l’Europe de l’Ouest travaillent avec acharnement à sécuriser les approvisionnements énergétiques prévisibles dans le contexte d’une Russie de plus en plus belligérante.

À court terme, l’Europe cherche essentiellement à remplacer les hydrocarbures importés de la Russie par des produits provenant d’autres pays, tout en accélérant proactivement sa transition vers les énergies renouvelables et l’hydrogène. Comme l’a mentionné la présidente de la Commission européenne récemment, et je la cite : « C’est notre passage aux énergies renouvelables et à l’hydrogène qui nous permettra d’être réellement indépendants ».

Je veux souligner que les efforts que déploie l’Europe pour faire sa transition vers des sources d’hydrocarbures provenant d’autres pays que la Russie, pour réduire sa consommation et pour passer aux énergies renouvelables et à l’hydrogène ne sont pas séquentiels : l’Europe entend faire toutes ces choses simultanément. Dans le cadre de ses efforts pour y arriver, elle a demandé de l’aide à ses homologues. Et le Canada a répondu à l’appel.

Le Canada a été le premier pays à interdire les importations de produits pétroliers russes. Subséquemment, nous avons imité les États-Unis et le Brésil en nous engageant à augmenter nos exportations d’hydrocarbures à court terme, dans la mesure du possible, et tout en respectant le cadre de nos engagements climatiques pour aider à stabiliser les marchés énergétiques mondiaux et assurer la disponibilité d’un approvisionnement additionnel de pétrole venant d’autres pays que la Russie.

En outre, nous avons annoncé un plan visant l’augmentation de la production d’hydrocarbures de l’ordre d’au moins 300 000 barils par jour d’ici la fin de l’année grâce à l’optimisation des pipelines, devançant ainsi la production qui était censée se faire un peu plus tard.

L’Europe nous a également demandé de voir comment le Canada pourrait l’aider sur le plan du gaz naturel liquéfié et de l’hydrogène, qui pourraient provenir de l’Est du Canada. C’est pour cette raison que nous avons récemment établi des groupes de travail qui s’activent à faire avancer les choses avec l’Allemagne et l’Union européenne. Nous sommes également en train d’évaluer notre capacité d’accroître les exportations d’autres produits de base stratégiques qui ont habituellement été fournis par la Russie et la Biélorussie, par exemple la potasse et l’uranium.

Considérant ce travail, certains ont soulevé des questions sur la manière de concilier la prise en compte des enjeux de sécurité énergétique et la lutte contre les changements climatiques. D’un côté, il y a ceux qui suggèrent qu’étant donné l’urgence des enjeux de sécurité énergétique, nous devrions essentiellement mettre de côté nos préoccupations et nos mesures entourant les changements climatiques. Et de l’autre, il y a ceux qui suggèrent qu’aucune action ne devrait être posée pour augmenter la production des énergies fossiles – même si cela a pour but d’aider nos amis européens en temps de crise –, compte tenu de la menace existentielle que constituent les changements climatiques.

Je suggère qu’aucune de ces positions n’est judicieuse ou défendable. Bien sûr, nous devons réagir aux demandes d’assistance de nos amis européens. Et bien sûr, nous devons nous assurer de rester concentrés sur nos mesures dynamiques pour lutter contre les changements climatiques.

Nous sommes en train d’évaluer quelles mesures supplémentaires le Canada pourrait prendre pour aider ses partenaires européens et nous en discutons également, mais nous entendons agir dans un contexte qui minimise les émissions nationales additionnelles et en tient compte et tout en nous assurant que nos efforts cadrent avec nos engagements climatiques.

En tant que pays, en tant que peuple, nous sommes sans doute capables de « marcher en mâchant de la gomme ». C’est-à-dire que nous pouvons aider nos compatriotes européens à court terme et nous pouvons atteindre nos objectifs climatiques cruciaux et ambitieux.

J’aimerais également dire quelques mots au sujet de la transition énergétique. J’ai l’impression que lorsque j’aborde ce sujet, il y a souvent un manque de clarté quant à ce que représente réellement cette transition et quant au rôle des hydrocarbures dans ce processus.

Presque toutes les prévisions laissent entendre que la demande mondiale pour du pétrole devrait demeurer relativement constante jusqu’en 2030, peut-être même aux alentours de 2035, avant que nous ne commencions à voir une baisse de la consommation de pétrole largement associée au déploiement des véhicules à émission zéro et des technologies connexes.

Et bien qu’éventuellement, le volume du pétrole consommé à l’échelle mondiale diminuera considérablement, et malgré le scénario de 1,5 °C de l’Agence internationale de l’énergie, 25 millions de barils par jour seront encore utilisés à la grandeur de la planète en 2050, soit le quart de l’utilisation actuelle. Ce qui changera après 2050, c’est que ce pétrole sera utilisé dans des applications de non-combustion, par exemple les produits pétrochimiques, l’asphalte, les lubrifiants, les solvants et les cires.

Même chose pour le gaz naturel. L’AIE prévoit qu’en 2050, la demande pour du gaz naturel correspondra à la moitié de ce qu’elle est aujourd’hui, mais encore une fois dans des applications de non-combustion, par exemple la production d’hydrogène.

En fin de compte, la véritable cause des changements climatiques, ce ne sont pas les combustibles fossiles en soi. Ce sont les émissions de carbone associées à leur combustion. Au-delà de la nécessité d’augmenter considérablement l’utilisation des énergies renouvelables et d’autres formes d’énergie non émettrice, la réalité est que la production de combustibles à partir d’hydrocarbures continuera de jouer un rôle, dans une certaine mesure, après 2050.

Et durant cette période de transition des 30 prochaines années, au cours de laquelle un certain volume de combustion d’hydrocarbures continuera d’exister – et même au-delà de 2050, alors que nous aurons largement éliminé la combustion fossile –, les pays focalisant sur la production d’hydrocarbures qui génèrent des émissions ultra-faibles seront vraisemblablement les derniers producteurs à exister, ce qui souligne l’importance économique de prendre des mesures énergiques pour réduire les émissions provenant du secteur canadien des hydrocarbures.

Bay du Nord est un bon exemple. Ce projet pourrait permettre de produire 300 millions barils de pétrole, de générer 3,5 milliards de dollars en recettes gouvernementales et de créer des milliers d’emplois. Mais au-delà du potentiel économique, Bay du Nord produira le pétrole générant les plus faibles émissions de carbone au pays, et ses barils de pétrole feront partie de ceux qui génèrent les plus faibles émissions de carbone au monde. Et dans le cadre de ce projet, des engagements ont été pris relativement à la production nette zéro d’ici 2050, une exigence qui devra être respectée. C’est exactement le genre de projet vers lequel nous devrions nous tourner pour aller de l’avant.

Finalement, quelques mots sur la manière dont le Canada pourra saisir les possibilités économiques d’une transition énergétique pour un avenir sobre en carbone – et il le fera assurément –, afin d’assurer un avenir prospère aux habitants de chaque province.

Même avant les événements des derniers mois, l’économie mondiale était en train de changer rapidement. Ce changement s’est accéléré récemment et il continuera de le faire. Dans le monde entier, les marchés financiers intègrent de plus en plus le risque climatique dans les décisions d’investissement. L’argent futé s’éloigne des actifs qui ne sont pas compatibles avec cette transition.

À l’image d’une entreprise qui, pour être fructueuse, doit pouvoir interpréter les changements du contexte d’affaires et y réagir, les pays doivent eux aussi pouvoir démontrer une réponse et des mesures éclairées pour soutenir et améliorer leur niveau de prospérité. C’est dans ce contexte que le Canada peut choisir d’être un chef de file dans cette transition économique mondiale ou nous pouvons tout simplement la subir, avec toutes les conséquences d’être lents à réagir.

Au fur et à mesure que le monde avance vers une économie beaucoup plus sobre en carbone, une question clé sur laquelle nous devons nous pencher est certainement la suivante : comment devons-nous miser sur les avantages compétitifs de Terre-Neuve-et-Labrador de manière à créer des possibilités économiques et des emplois?

Mon travail, tel que je le conçois, consiste à collaborer avec chacun d’entre vous afin de déterminer comment nous pouvons tirer le meilleur parti de l’abondance de ressources, de technologies et d’expériences qui existent dans cette province pour saisir ces possibilités qui entraîneront une création d’emplois et une croissance économique importantes.

Afin de rester compétitifs à l’international et de stimuler la croissance économique à long terme, nous devons réfléchir à ces possibilités économiques, tant à l’échelle sectorielle que régionale.

D’une perspective sectorielle, les possibilités proviendront de nouveaux produits qui verront le jour grâce à la transition énergétique, par exemple les véhicules électriques, la technologie de batteries, les minéraux critiques, l’hydrogène et un éventail d’autres technologies propres.

Des possibilités seront également créées grâce à la demande accrue pour des biens traditionnels qui sont issus d’une production à très faibles émissions de carbone, par exemple l’acier et l’aluminium.

Régionalement, chaque province possède sa propre combinaison relativement unique de ressources naturelles. Alors les possibilités économiques à leur disposition – et, par conséquent, les approches à l’égard d’une transition vers l’énergie propre – seront différentes à travers le pays.

Ce dont nous avons besoin, c’est d’un plan axé sur l’avantage compétitif – un plan qui aligne les efforts et les ressources de tous les ordres de gouvernement sur ceux du secteur privé, du monde du travail et des peuples autochtones.

C’est pourquoi nous avons récemment lancé ce que nous appelons les Tables de concertation régionales sur l’énergie et les ressources. Ces tables auront lieu de manière dédiée dans chaque province et territoire de notre pays.

Le but de ces tables, qui seront lancées par l’entremise d’un partenariat entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, est de déterminer collectivement les trois ou quatre possibilités les plus importantes dans chaque province et territoire. Non pas la trentaine de sujets dont nous pourrions parler, mais plutôt les trois ou quatre sujets qui pourraient réellement faire avancer les choses d’une perspective économique.

Au cours des prochains mois, nous chercherons à établir des objectifs conjoints, à aligner les ressources et à déterminer les ressources additionnelles pouvant être requises et à mieux aligner les processus de réglementation et de délivrance de permis à l’avenir. Ce faisant, nous chercherons à nous engager auprès des dirigeants autochtones et des intervenants clés, notamment l’industrie et le monde du travail.

Essentiellement, notre but sera de travailler en collaboration à élaborer des stratégies économiques en fonction du milieu et des ressources qui reflètent la diversité économique des différentes régions du Canada. Ces stratégies nous permettront de mieux formuler ce que seront les exigences en matière de capital, de main-d’œuvre et de compétences des futurs domaines de croissance et permettront aux Canadiens d’avoir une meilleure idée de ce à quoi ressemble réellement la transition énergétique.

Essentiellement, ces stratégies permettront de tenir de meilleures discussions sur ce qu’on appelle souvent la « transition équitable » en nous offrant une meilleure compréhension collective et une planification plus rigoureuse des exigences en matière de main-d’œuvre pour l’avenir sobre en carbone.

Par moments, certains ont souligné les préoccupations importantes concernant les possibles déplacements de travailleurs dans les collectivités, au fur et à mesure que les hydrocarbures joueront un rôle moins important en tant que moteur pour la croissance économique de ce pays.

Mais si nous prenons un peu de recul et réfléchissons aux énormes possibilités qui sont offertes au Canada au sein d’un avenir sobre en carbone, notamment les minéraux critiques et les processus de transformation associés d’un bout à l’autre de la chaîne de valeur – une possibilité économique générationnelle pour ce pays –, ainsi que l’hydrogène, les biocarburants, le CUSC et les technologies propres, dont le nucléaire, je vous dirais que ma plus grande crainte n’est pas que nous aurons un excédent de travailleurs, mais plutôt l’inverse. Nous aurons probablement une pénurie de main-d’œuvre pour profiter de toutes les possibilités que le Canada aura à sa portée.

Ces tables seront lancées en trois phases séparées. Je suis heureux de dire que Terre-Neuve-et-Labrador fait partie de la première phase. Nous entendons travailler étroitement avec le gouvernement provincial et souhaitons également développer une étroite collaboration avec vous, afin de tirer profit des possibilités clés qui auront le plus de sens pour votre province.

Par exemple, cette province possède de l’éolien, de l’hydroélectricité et de l’énergie marémotrice en abondance. En fait, il s’agit de l’emplacement privilégié pour exploiter le potentiel d’énergie renouvelable. Et nous constatons qu’un très grand nombre de projets se préparent à aller de l’avant, particulièrement en ce qui a trait à l’idée de produire de l’hydrogène à partir de l’énergie éolienne en tant que moyen de fournir de l’hydrogène à l’Allemagne et à l’Union européenne. Le but étant de les aider à se défaire le plus rapidement possible de l’approvisionnement russe.

Les minéraux critiques sont certainement un autre secteur où il existe d’énormes possibilités pour cette province. C’est une région qui demeure relativement inexplorée en comparaison avec les ressources minérales d’autres provinces ou territoires. Encore une fois, il existe de véritables possibilités non seulement au chapitre de l’extraction, mais aussi de la transformation et de la production potentielle de ces minéraux.

C’est un secteur sur lequel nous devons sans aucun doute nous concentrer. En fait, je suis certain que vous saisissez tous le fait qu’il ne peut y avoir de transition énergétique sans minéraux critiques. Il ne peut y avoir ni batteries, ni véhicules électriques, ni turbines éoliennes, ni panneaux solaires.

Développer ces ressources est désormais une nécessité urgente, pour des raisons environnementales et stratégiques. Dans ce contexte, une transition intensive vers l’énergie propre par l’entremise des minéraux critiques représente, comme je l’ai déjà dit, une possibilité économique générationnelle.

C’est un aspect sur lequel nous nous sommes concentrés dans le plus récent budget, lorsque nous avons affecté quatre milliards de dollars en appui à la Stratégie canadienne sur les minéraux critiques. Je peux vous dire qu’il est plutôt rare qu’une stratégie qui n’est pas encore complète reçoive un financement intégral par le ministre des Finances; je crois donc que cela reflète notre compréhension que le Canada a devant lui une véritable possibilité, mais que celle-ci doit être saisie et exploitée dès que possible.

Nous avons récemment fait paraître le document de discussion sur les minéraux critiques pour éclairer la finalisation de la stratégie. J’encourage tous ceux qui ont un intérêt envers ce secteur à faire connaître leur opinion au cours des deux prochains mois.

En terminant, il est clair que l’économie mondiale est en train de changer, largement du fait que les données scientifiques relatives aux changements climatiques nous apprennent que les choses doivent changer.

Tandis que nous avancerons sur le chemin de la transition énergétique, le Canada demeurera une économie nationale à laquelle les ressources naturelles continueront d’apporter une contribution indispensable.

Ce dont nous avons besoin en ce moment de l’histoire, c’est d’une stratégie éclairée, collaborative et dynamique qui nous aidera à créer de la richesse dans chaque région de ce pays, tout en nous assurant d’atteindre nos ambitieux objectifs en matière de ressources naturelles et de climat.

Je me suis engagé à travailler avec vous à bâtir un avenir plus viable et plus prospère et, avec mes collègues territoriaux et provinciaux de l’énergie et des mines, j’entends faire avancer ces priorités au cours des prochains jours.

Laissez-moi vous dire qu’il n’y a aucuns meilleurs partenaires au Canada que le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, le premier ministre Furey et le ministre Parsons. Et il me tarde de poursuivre concrètement ces conversations.

Encore une fois, je remercie le ministre O’Regan pour son aimable présentation ainsi que le St. John’s Board of Trade de m’avoir invité à m’adresser à vous aujourd’hui.

Je vous remercie de votre attention.

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