Discours de la ministre Bibeau à l'occasion de la conférence des donateurs pour la Syrie

Discours

Le 4 février 2016 - Londres, Royaume-Uni

Sous réserve de modifications. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles et révisé aux fins d’affichage et de distribution conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada.

Nous sommes réunis aujourd’hui à Londres, car nous avons un espoir commun : celui de voir les communautés du Moyen-Orient vivre dans la paix, la sécurité et la prospérité.

J’arrive tout juste de la Jordanie et du Liban, où la gravité de cette crise ne pourrait être plus évidente. La Jordanie a accueilli 1,4 million de réfugiés syriens. J’ai été émue par la générosité des collectivités qui ont ouvert leurs écoles, leurs cliniques, et même leurs demeures aux réfugiés.

Le Liban est également confronté aux énormes défis que posent plus de 1 million de réfugiés syriens dans un pays de 4 millions d’habitants.

Et il ne faut pas oublier les millions de réfugiés palestiniens, iraquiens et d’ailleurs dans toute la région.

Les voisins de la Syrie répondent à la crise. Mais nous, en tant que membres de la communauté internationale au sens large, avons aussi la responsabilité commune d’agir.

En novembre dernier, le Canada a mis en place une opération spéciale afin de faire entrer 25 000 réfugiés syriens au Canada en trois mois. Ce nombre s’ajoute aux quelque 14 000 réfugiés que nous accueillons chaque année.

Les réfugiés veulent la paix dans leur patrie. Et jusqu’à ce qu’ils puissent y retourner, ils méritent de vivre dans la dignité — à l’intérieur de collectivités sûres et résilientes.

En Jordanie, le Canada a été l’un des premiers donateurs à reconnaître l’importance de renforcer la résilience.

Aidons les pays tels que la Jordanie, le Liban et la Turquie à transformer cette crise en une occasion — de renforcer les collectivités, de renforcer les économies, de se préparer à rebâtir la Syrie.

Nous devons aider ces gouvernements à fournir des services et des infrastructures adéquats, et à les soutenir pendant qu’ils mettent en place les conditions qui permettront aux adultes de gagner leur vie et aux enfants de jouer, d’apprendre et de rêver — plutôt que de devenir des cibles de recrutement pour les extrémistes.

Depuis le début de la crise, le Canada a versé près de 1 milliard de dollars pour l’aide humanitaire, le développement et la sécurité dans la région. Cela comprend notre récente contribution de 100 millions de dollars au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin de soutenir ses activités dans la région en 2016. Nous versons également une somme correspondante aux dons effectués par les Canadiens jusqu’à concurrence de 100 millions de dollars.

Dans quelques jours, le Canada annoncera sa stratégie pangouvernementale pour le Moyen-Orient.

Je peux vous assurer que le Canada est déterminé à adopter une approche globale. Nous allons continuer à répondre aux besoins humanitaires et à accroître nos efforts en matière de développement pour bâtir des communautés résilientes.

Je me réjouis à la perspective de travailler avec vous afin de relever ce défi de grande importance.

Je vous remercie.

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