Discours du ministre Dion au Conseil de sécurité des Nations Unies
Discours
Le 16 mars 2016 - New York, New York
Sous réserve de modifications. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles et révisé aux fins d’affichage et de distribution conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada.
Mesdames et Messieurs,
Permettez qu’à la suite du premier ministre [Justin Trudeau], j’explique brièvement pourquoi le Canada fera activement campagne pour obtenir un siège au sein de cette institution cruciale qu’est le Conseil de sécurité de l’ONU.
Dans ce monde secoué par l’instabilité, les conflits et la méfiance, le Canada a pour mission de prouver l’universalité de la conviction du premier ministre : nous sommes forts non pas en dépit de notre diversité, mais grâce à elle.
Le monde a besoin d’un Canada plus actif, plus engagé. Voilà ce que le premier ministre, moi-même et d’autres ministres canadiens nous nous sommes fait dire partout où nous sommes allés, que ce soit au G20, à la COP 21, à l’OTAN, au Sommet du Commonwealth, au Forum de haut niveau sur la Somalie, au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, à la Coalition internationale de lutte contre l’EIIL.
Cette demande d’un retour affirmé du Canada dans l’action multilatérale s’enracine dans notre tradition. Par le passé, le Canada a été un acteur clé du multilatéralisme. Du leadership de Lester B. Pearson dans le règlement de la crise du canal de Suez à la détermination de Brian Mulroney dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, jusqu’à l’action décisive de Jean Chrétien pour l’interdiction des mines antipersonnel et des armes de sous-munitions et la création de la Cour pénale internationale, le Canada a joué un rôle déterminant. Aujourd’hui, il doit de nouveau mettre la main à la pâte.
L’annonce d’aujourd’hui renouvelle l’engagement du Canada envers l’ONU et signale son désir de jouer résolument et avec efficacité un rôle d’artisan de la paix.
Il est plus que jamais temps pour notre pays de privilégier l’engagement à l’isolement, et de redoubler les efforts qu’il déploie aux côtés de d’autres pour s’attaquer collectivement aux graves défis mondiaux, depuis les changements climatiques jusqu’aux problèmes de sécurité en passant par la migration.
Après près de 20 ans, il est temps que le Canada revienne au Conseil de sécurité pour y discuter de la paix mondiale et des défis que pose la sécurité.
Nous faisons campagne « en faveur du Canada », et non contre nos amis et alliés qui convoitent les mêmes sièges.
Nous ferons ce qu’il faut pour soutenir la communauté internationale, en nous inspirant de notre propre expérience de bâtisseur d’une société canadienne pacifique et résiliente; en luttant avec courage pour la justice et la sécurité sur la scène internationale; en favorisant l’aide humanitaire, le développement, la formation et le renforcement des capacités; et en défendant l’égalité entre les sexes et l’ensemble des droits de la personne. Nous cherchons à obtenir un siège au Conseil de sécurité précisément en ces temps où le monde a un urgent besoin de prévenir l’extrémisme violent, de gérer les conflits et de répondre aux crises humanitaires.
Nous savons que le Canada peut améliorer les choses.
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