Discours de la secrétaire parlementaire Gould au Forum politique de haut niveau sur le développement durable des Nations Unies 2016

Discours

Le 18 juillet 2016 - New York, New York

Sous réserve de modifications. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles et révisé aux fins d’affichage et de distribution conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada.

Bonsoir Monsieur le Vice-Président, Excellences, Honorables ministres, distingués invités.

Je suis fière de faire entendre la voix du Canada et de me joindre au concert d’appuis à l’occasion de ce Forum politique de haut niveau sur le développement durable auquel participent de nombreux intervenants. Je salue également le rôle que jouent les Nations Unies dans le soutien de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Le Canada est fermement résolu à mettre en œuvre le Programme 2030 — au pays comme à l’étranger.

Par exemple, au pays :

  • nous réduisons les inégalités en renforçant la classe moyenne;
  • nous créons un environnement propre et solide, et nous nous attaquons aux changements climatiques;
  • nous investissons 120 milliards de dollars dans l’infrastructure au cours de la prochaine décennie;
  • nous renouvelons notre relation de nation à nation avec les peuples autochtones;
  • nous investissons dans les enfants et les jeunes.

À l’échelle internationale, le Canada réoriente son aide internationale vers les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables, qui sont au cœur du Programme 2030.

Alors pour le Canada, cela signifie que nous nous engageons à faire des efforts précis pour répondre aux défis auxquels font face‎ les femmes, les enfants, les jeunes, les peuples autochtones, les migrants, les réfugiés, les personnes LGBTI et les personnes handicapées — non pas à titre de victimes, mais plutôt comme des participants égaux à l'élaboration d’un plan viable pour assurer le développement durable dans notre pays et partout dans le monde.

Nous avons, par exemple :

  • consacré 2,65 milliards de dollars sur cinq ans pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques;
  • versé plus de 1,1 milliard de dollars sur trois ans en aide au développement et en aide humanitaire pour répondre aux besoins des personnes touchées par la crise en cours au Moyen-Orient;
  • augmenté notre contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme de 20 p. 100, qui se chiffre à 785 millions de dollars, de 2017 à 2019.

En septembre, le Canada sera l’hôte de la cinquième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, à Montréal. Je vous invite tous à appuyer cette importante initiative en santé mondiale.

La nature exhaustive et intégrée du Programme 2030 exige que nous changions notre approche en matière de développement, ce qui signifie de réexaminer ce que nous faisons, où nous le faisons et avec qui nous le faisons.

C’est pourquoi le Canada effectue actuellement un examen public de son aide internationale. L’avis de la population et de spécialistes est un élément important de cet examen. Nous ne demandons pas seulement l’opinion aux Canadiens, mais aussi à un vaste éventail de partenaires partout dans le monde.

Il est trop tôt pour dire à quoi ressemblera notre nouvelle approche en matière d’aide internationale, mais une chose est claire : la promotion de l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles seront au centre des efforts du Canada.

Les femmes et les filles peuvent être des agents de changement, si on leur donne les outils et les occasions nécessaires. Nous sommes en 2016, et il est largement temps qu’elles exploitent leur plein potentiel pour contribuer aux progrès du développement et en tirer les avantages.

Le Programme 2030 est le cadre mondial déterminant de notre époque. La communauté internationale peut compter sur la collaboration du Canada afin d’appuyer les efforts visant à faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte.

Merci.

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Bernard Boutin
Attaché de presse
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