Discours du secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères (Affaires consulaires) Omar Alghabra à l'occasion du Débat thématique de haut niveau sur les droits de la personne

Discours

Le 12 juillet 2016 - New York (New York)

Sous réserve de modifications. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles et révisé aux fins d’affichage et de distribution conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada.

Merci, Monsieur le Président, d’avoir organisé cet important événement qui porte sur le caractère fondamental que revêtent les droits de la personne dans le travail des Nations Unies.

Ces 70 dernières années, nous avons réalisé des progrès considérables en matière de droits de la personne. Nous avons établi des obligations découlant de traités ainsi que des normes en matière de droits de la personne. Malheureusement, nous n’avons pas atteint les objectifs relatifs à leur mise en œuvre, et le respect des droits de la personne dans le monde entier demeure, au mieux, inégal.

Aucun pays n’a un dossier parfait au chapitre des droits de la personne. Chaque pays a ses propres difficultés — passées ou présentes. Le Canada, par exemple, doit composer avec les relations antérieures difficiles qu’il a entretenues avec ses peuples autochtones. Nous sommes déterminés à établir des relations de nation à nation renouvelées avec les peuples autochtones fondées sur la reconnaissance des droits, le respect, la collaboration et le partenariat.

Cela m’amène à vous parler de l’une des questions à l’étude aujourd’hui : quels changements devront être apportés pour permettre au système global des Nations Unies de mieux répondre aux préoccupations liées aux droits de la personne et d’aider les États membres à respecter leurs obligations? Beaucoup de réponses avisées ont été données à propos des améliorations que les Nations Unies elles-mêmes pourraient apporter. Mais nous devons également examiner comment nous pouvons, à titre d’États membres, améliorer notre façon de participer à ce système.

J’aimerais proposer quatre moyens d’y parvenir.

Premièrement, nous devons faire preuve d’un esprit de collaboration. Cela signifie être ouverts aux examens minutieux et aux critiques constructives, par exemple, en participant activement au processus d’examen périodique universel. Cela signifie également offrir un soutien lors des procédures spéciales, comme les travaux des rapporteurs spéciaux, en acceptant leurs demandes de visite et en leur fournissant les renseignements dont ils ont besoin pour effectuer leur travail.

Deuxièmement, nous devons être inclusifs. Nous devons encourager et soutenir la participation des organisations de la société civile, y compris les Nations Unies. Le Canada mène des consultations auprès de la société civile quant à la mise en œuvre des priorités du gouvernement, et nous invitons les autres États à en faire autant. Nous devons également lutter contre la répression mondiale exercée contre la société civile par ceux qui veulent faire taire les dissidents, les défenseurs des droits de la personne, les blogueurs, les journalistes et les autres membres de la société civile.

Troisièmement, nos gouvernements doivent soutenir les institutions nationales des droits de la personne, les outiller et solliciter leur participation. Ces institutions jouent un rôle central dans la promotion et la surveillance de la mise en œuvre efficace des normes internationales en matière de droits de la personne à l’échelle nationale.

Enfin, nous devons respecter la diversité et reconnaître sa valeur. En sa qualité de premier ministre du Canada, le très honorable Justin Trudeau a affirmé que si le Canada est fort, ce n’est pas en dépit de sa diversité, mais bien grâce à celle-ci.

Et c’est un honneur d’être ici aujourd’hui à titre d’exemple de cette diversité. Je suis né dans le monde arabe de parents musulmans syriens. J’ai été élu par la population canadienne pour représenter les Canadiens de toutes les origines au Parlement et nommé secrétaire parlementaire par le premier ministre, et je me présente devant vous aujourd’hui au nom du gouvernement du Canada pour promouvoir les droits universels de la personne aux Nations Unies.

Monsieur le Président, nous pouvons en dire autant de l’Organisation des Nations Unies. Elle a été créée parce qu’ensemble, les nations, grâce à la diversité de leurs cultures, de leurs langues, de leurs nationalités et de leurs contextes sociaux, sont plus fortes.

Je vous remercie, Monsieur le Président.

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