Le Canada aborde les problèmes liés aux inondations dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu
Communiqué de presse
Le 15 septembre 2016 - Ottawa, Ontario - Affaires mondiales Canada
Le ministre des Affaires étrangères, l’honorable Stéphane Dion, a annoncé aujourd’hui que le gouvernement du Canada prenait des mesures pour s’attaquer aux risques liés aux inondations récurrentes dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu, dont l’étendue va du sud du Québec, au nord-est de l’État de New York et au nord-ouest du Vermont.
Après avoir étudié soigneusement les recommandations formulées par la Commission mixte internationale (CMI) dans son rapport de juillet 2013, intitulé Plan d’étude pour la détermination des mesures visant à atténuer les inondations et leurs répercussions dans le bassin versant du lac Champlain et de la rivière Richelieu, le Canada et les États-Unis ont demandé à la CMI de mettre en œuvre le rapport et d’étudier plus en profondeur la question des inondations dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu, afin d’en déterminer les causes, les répercussions et les risques et de dégager d’éventuelles solutions à ce problème.
La CMI a acquis une expérience vaste et unique dans la gestion d’un grand nombre d’enjeux transfrontaliers régionaux liés à l’eau, y compris une contribution de grande qualité à l’égard d’une demande antérieure concernant les inondations dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu. Le 30 novembre 2015, le Groupe de travail technique international du lac Champlain et de la rivière Richelieu a présenté son rapport final et ses rapports techniques à la CMI.
Le gouvernement du Canada reconnaît que les conditions changeantes touchant les bassins hydrographiques limitrophes ont des répercussions importantes sur les intérêts économiques, sociaux et environnementaux le long de la frontière. C’est pourquoi dans le budget de 2016, il a alloué jusqu’à 19,5 millions de dollars sur cinq ans pour permettre au Canada d’étudier les problèmes liés à la qualité et au niveau de l’eau ainsi qu’aux inondations dans quatre bassins à la frontière canado-américaine. De cette somme, 7,53 millions de dollars seront alloués à la CMI pour qu’elle se penche sur d’éventuelles solutions pour gérer les plaines inondables et un éventail de mesures structurelles et non structurelles modérées de prévention et d’atténuation des crues dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu.
Citations
« Le gouvernement du Canada est heureux de collaborer avec ses collègues du Québec et des États-Unis, ainsi qu’avec la CMI, afin d’aborder les risques persistants liés aux inondations dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu. Nous comptons sur leur collaboration soutenue afin d’évaluer de façon approfondie les inondations et les mesures d’atténuation dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu. Ces travaux amélioreront la sécurité physique, sociale et économique des résidents des deux côtés de la frontière. »
- Stéphane Dion, ministre des Affaires étrangères
« Réduire les risques et les répercussions des inondations aura un effet réel et positif sur la vie des résidents dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu. Le travail de la CMI, combiné aux initiatives fédérales, provinciales et locales, permettra d’assurer un avenir sûr et durable pour les personnes de cette région, notamment en ce qui a trait à la qualité de l’eau. »
- Denis Paradis, député fédéral de Brome—Missisquoi
Les faits en bref
- Établie en vertu du Traité des eaux limitrophes de 1909, la CMI est une organisation binationale ayant pour mandat de prévenir et de régler les différends, principalement ceux concernant la quantité et la qualité de l’eau de part et d’autre de la frontière entre le Canada et les États-Unis.
- La participation du Canada à la CMI relève d’Affaires mondiales Canada. La part canadienne du budget annuel de la CMI atteint de 6 à 8 millions de dollars et est allouée au moyen du processus d’affectation de crédits et du budget annuel du gouvernement fédéral.
- Le rapport de 2013 de la CMI, intitulé Plan d’étude pour la détermination des mesures visant à atténuer les inondations et leurs répercussions dans le bassin versant du lac Champlain et de la rivière Richelieu, guidera les travaux à venir.
- La crue de la rivière Richelieu au printemps 2011 est sans doute la pire inondation terrestre que le sud du Québec ait connue depuis la Confédération, et la pire catastrophe naturelle ayant touché le Québec depuis les inondations au Saguenay en 1996. Dans au moins 20 municipalités, la crue des eaux a inondé les rues jusqu’à un kilomètre du rivage. Mais l’eau ne s’est pas seulement déversée dans la rivière Richelieu, des vents du sud ont également fait déferler des vagues d’un mètre dans la rivière en provenance du lac Champlain. Avec une force écrasante, des volumes d’eau cinq fois supérieurs au débit annuel moyen de la rivière Richelieu se sont précipités vers le nord.
Liens connexes
- Lettre à la CMI : Renvoi au sujet du lac Champlain et de la rivière Richelieu
- Le Canada et les États-Unis : Eau
- Commission mixte internationale : Le lac Champlain et la rivière Richelieu
Contacts
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Attachée de presse
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