Discours du ministre Dion lors du déjeuner ministériel organisé par l'Institut international de la paix et la Commission indépendante sur le multilatéralisme, tenu en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies

Discours

Le 21 septembre 2016 - New York, New York

Sous réserve de modifications. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles et révisé aux fins d’affichage et de distribution conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada.

Comme l’a souligné le premier ministre Justin Trudeau, le Canada est fier de se réengager auprès de l’ONU et à l’égard du multilatéralisme. Le Canada est une nation commerçante ainsi qu’une nation qui prône le multilatéralisme.

Comme vous le savez, le Canada a participé activement à la création du système de l’ONU et il n’a eu de cesse de contribuer de manière importante aux structures multilatérales au cours des décennies.

Bien sûr, nous sommes tous conscients que le système multilatéral a ses faiblesses et qu’il doit relever d’importants défis; cependant, le retrait ou l’isolation ne sont pas des options envisageables.

Il est essentiel de s’engager dans la réforme et la restructuration de l’ONU pour la rendre plus pertinente pour nos citoyens et pour tirer parti de ses grandes réussites. Le Canada contribuera à cet objectif.

Comme il a été signalé dans le rapport [de la Commission indépendante sur le multilatéralisme], les récentes réussites du système de l’ONU, dont le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, font ressortir le potentiel du système multilatéral lorsque les nations démontrent la volonté politique d’affecter les ressources requises pour réussir.

De toute évidence, les changements climatiques, le terrorisme, les réfugiés et le virus Ebola ne respectent pas les frontières nationales.

Ce sera uniquement au moyen d’actions collectives que nous réussirons à surmonter ces défis et à répondre aux demandes de nos citoyens.

J’approuve les « principes généraux du changement » formulés dans le rapport, et qui parlent de renouveler l’engagement en faveur du multilatéralisme et de mettre l’accent sur la prévention, ainsi que de favoriser l’autonomisation des femmes et des jeunes, les partenariats et une responsabilisation accrue.

Espérons que ce rapport et les autres serviront à redynamiser la discussion sur le système multilatéral dont nous avons besoin et que nous voulons comme fondement indispensable à la coopération mondiale au XXIe siècle.

Je vous remercie.

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