Déclaration de la ministre Bibeau à l'occasion de la Journée mondiale du sida
Déclaration
Le 1er décembre 2016 - Ottawa, Ontario - Affaires mondiales Canada
La ministre du Développement international et de la Francophonie, l’honorable Marie-Claude Bibeau, a fait aujourd’hui la déclaration suivante :
« En cette Journée mondiale du sida, j’aimerais m’arrêter un instant pour célébrer les progrès que nous avons accomplis depuis l’époque où un diagnostic de sida annonçait une mort certaine. À l’heure actuelle, quelque 18,2 millions de personnes séropositives dans le monde ont accès à un traitement pouvant leur sauver la vie, comparativement à 770 000 en 2000. Nous devons maintenir cet élan et répondre à l’appel lancé par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, c’est-à-dire redoubler d’efforts pour éliminer le sida une fois pour toutes d’ici 2030.
« Pour atteindre cet objectif ambitieux, nous devrons mettre l’accent sur la prévention. En 2015, environ 2,1 millions de personnes, dont 150 000 enfants, ont été infectées par le VIH. La lutte est donc loin d’être terminée. Nous devons venir en aide aux personnes les plus à risque, prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant et combattre la stigmatisation, la peur et la discrimination, surtout chez les populations clés, dont les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et les personnes qui s’injectent des drogues. Nous devons également élargir l’accès à des tests de dépistage, car on estime que 40 p. 100 des personnes porteuses du VIH ignorent tout simplement qu’elles le sont.
« Il y a plus encore. Pour éradiquer le sida, nous devons nous pencher sur les difficultés particulières auxquelles se heurtent les jeunes femmes. Le passage à l’âge adulte est une période difficile et critique pour les filles : l’inégalité entre les sexes et le manque de respect à l’égard des droits de la personne, ainsi que des normes sociales nuisibles, créent une situation difficile pour beaucoup de jeunes femmes. Nous devons renforcer le statut socio-économique des femmes et des filles dans le monde entier en assurant la protection de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs. Je continuerai de le dire haut et fort : lorsque les femmes et les filles sont autonomes, elles sont plus à même de défendre leurs droits, de composer avec les situations à risque et d’accéder aux services dont elles ont besoin.
« Le Canada appuie les efforts déployés dans tous ces domaines, mais il ne pourra y arriver seul. À la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, tenue en septembre dernier à Montréal, au Québec, nous avons montré ce qui peut être accompli lorsque nous — les gouvernements, la société civile, le secteur privé, les universités et les collectivités concernées — unissons nos forces. Ensemble, nous avons amassé suffisamment de dons pour sauver 8 millions de vies supplémentaires.
« Nous avons prouvé qu’ensemble, il est possible d’y arriver. En cette Journée mondiale du sida, engageons-nous tous à en finir une fois pour toutes avec le VIH et le sida. »
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