Discours de la ministre Freeland devant la Chambre de commerce de la région de Toronto sur les perspectives commerciales du Canada

Discours

Le 5 décembre 2016 – Toronto, Ontario

Sous réserve de modifications. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles et révisé aux fins d’affichage et de distribution conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada.

Je vous remercie beaucoup de votre accueil très chaleureux; merci à tous d’être ici. Je suis très contente que vous soyez là pour participer à cette conversation sur le commerce.

Permettez-moi de commencer en soulignant que notre réunion a lieu sur les terres traditionnelles des Mississaugas de la Première nation de New Credit.

Je suis heureuse de m’adresser pour la première fois à la tribune de la Chambre de commerce de la région de Toronto en tant que ministre du Commerce international.

Cette réunion nous donne l’occasion de parler des défis et des possibilités qui se présentent au Canada dans un monde où la conjoncture géopolitique du commerce est en évolution constante; à mon avis, nous n’avons pas vu une telle évolution depuis probablement la Seconde Guerre mondiale, voire depuis les années 1930.

Pour l’économie mondiale, il s’agit d’un moment décisif. L’incertitude financière et économique est rampante et, dans de nombreuses régions du monde, nous devons faire face à des tendances protectionnistes et nativistes. De plus, le monde entier se trouve face à des perspectives économiques assez moroses.

Selon les perspectives économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour 2016, l’économie mondiale reste prise au piège de la croissance molle dix ans après la crise financière, ce dont témoignent la faiblesse des investissements, du commerce, de la productivité et de la croissance des salaires, ainsi que l’inégalité à la hausse dans certains pays. Nous vivons des temps complexes.

Mon argument, c’est que la complexité de la conjoncture internationale présente d’énormes possibilités pour le Canada. Je crois que nous sommes le pays le mieux placé au monde pour nous sortir des méandres de cette complexité. Pour cette raison, je voudrais parler de certaines des mesures que prend notre gouvernement pour faire de ce potentiel une réalité. L’une de mes citations préférées vient de Sir Wilfrid Laurier. Dans une remarque devenue célèbre, il a dit que le XIXe siècle avait été celui des États-Unis et que, selon lui, nous pourrions affirmer que le XXe siècle serait celui du Canada.

Je pense que le Canada s’en est assez bien sorti au XXe siècle, et je crois sincèrement que nous avons l’occasion de faire du XXIe siècle celui du Canada. Je ne suis d’ailleurs pas la seule à l’affirmer : mes amis et anciens collègues du magazine The Economist sont du même avis.

J’aimerais tout d’abord vous expliquer pourquoi, selon moi, il est maintenant si essentiel d’avoir un programme commercial progressiste, pourquoi nous en avons tant besoin. Le fait est, et c’est un fait qu’on ne peut pas facilement oublier dans cette salle contenant autant de personnes déjà converties, que nous vivons une période extrêmement protectionniste, probablement la plus protectionniste à l’échelle internationale qu’il m’ait été donné de voir. On assiste à des vagues de protectionnisme et de populisme partout, notamment en Italie, où le referendum a eu lieu hier.

Il est vraiment important de comprendre et de reconnaître l’envergure de la vague de protectionnisme et de populisme très puissante qui déferle dans une vaste partie du monde et de bien réfléchir sur la manière de naviguer dans un univers dominé par de telles tendances politiques et de lutter contre ces tendances chez nous.

Je crois que cette vague de protectionnisme fait partie d’un vaste sentiment à l’égard de ce qu’on pourrait appeler la société ouverte. Cela fait partie d’un plus vaste désir comme vous le savez d’ériger des murs, de fermer les frontières, de se renfermer sur soi, d’être hostile à l’endroit des immigrants, de s’opposer au commerce. Cela fait partie d’un tout. Il s’agit d’une tendance politique vraiment très, très, dangereuse et on l’observe soit dit en passant dans le populisme aussi bien de droite que de gauche.

Je pense qu’il est important de comprendre que cette vague de protectionnisme entre dans le cadre de quelque chose de plus grand, qui puise ses racines dans un sentiment commun, à savoir que le capitalisme mondial, dont la technologie du XXIe siècle est le moteur, n’est pas une évolution dans le bon sens. Un grand nombre de travailleurs de la classe moyenne dans le monde occidental industrialisé affirment que cette situation ne leur convient pas.

Je m’inquiète pour mon emploi. Je m’inquiète pour ma retraite. L’avenir professionnel de mes enfants m’inquiète. Notre point de départ doit être de reconnaître que cette inquiétude est réelle et s’exprime par une hostilité générale à l’égard de ce que j’appelle la société ouverte. Elle s’exprime par une hostilité envers l’immigration et les immigrants.

Elle s’exprime par une hostilité envers le commerce. Dans un article intéressant paru dans le National Post d’aujourd’hui, David Rosenberg souligne que la cause profonde n’est ni l’immigration ni le commerce : en fait, c’est la révolution technologique. Je crois qu’il y a beaucoup de vrai dans ce qu’il dit. Toutefois, la réaction politique publique de nos jours fait contraste à celle des Luddites, peut-être la version des antimondialistes du XIXe siècle, qui se sont lancés dans la destruction des métiers à tisser mécaniques.

 Aujourd’hui, on est très peu à vouloir sortir sur la place publique pour casser son téléphone intelligent. Nous sommes donc aux prises avec une anxiété publique à la recherche de cibles, et il s’avère que, très souvent, on s’abat sur deux cibles faciles : les immigrants, ou des gens d’apparence différente, et les accords commerciaux.

Je suis tellement fière du Canada en ce moment parce qu’à mon avis, de tous les pays industrialisés, le Canada est le seul à aller à l’encontre de la tendance. Le Canada prend la défense de la société ouverte et dit que nous sommes ouverts à l’immigration et aux immigrants. Nous les accueillons et nous sommes ouverts aux échanges. Nous cherchons à conclure des accords commerciaux à un moment où il est très, très difficile de le faire.

Notre gouvernement croit fermement que nous suivons la bonne politique et, ce qui est encore plus important, je crois que notre pays dans son ensemble le croit aussi. Je pense qu’il y a un soutien généralisé de ce que nous pourrions appeler la société ouverte au Canada.

Je cite directement un article de la revue The Economist : « Pour l’instant, le monde doit au Canada sa gratitude pour lui avoir rappelé ce que bon nombre de gens risquent d’oublier : que la tolérance et l’ouverture sont les sources de la sécurité et de la prospérité et non pas des menaces ».

Pour moi, il s’agit d’un point essentiel et je voudrais en parler davantage. Il s’agit de ma conviction personnelle et de celle de notre gouvernement. Je crois en une société ouverte parce qu’elle correspond à mes valeurs. Je crois qu’une société ouverte est la bonne voie à suivre. C’est là où je veux élever mes enfants. Or, une société ouverte est aussi un élément essentiel à l’emploi et à la croissance pour les Canadiens de la classe moyenne.

Le maintien d’une société ouverte nous permettra donc de créer d’excellents débouchés économiques pour les Canadiens et pour toutes les entreprises présentes dans la salle aujourd’hui. Avant de commencer à parler de ces débouchés, je crois qu’il est important de parler de la raison pour laquelle de nos jours, nous sommes en mesure de continuer à appuyer la société ouverte au Canada.

Il ne faut pas trop s’en enorgueillir. Je ne crois pas que le soutien d’une société ouverte relève de l’air que nous respirons au Canada ni de la pureté unique de notre eau potable. Il s’agit de quelque chose que nous avons édifier en tant que société. La classe moyenne du Canada, optimiste et confiante, est le fondement de notre soutien public. Tout le monde ici et au gouvernement travaille très fort pour que la classe moyenne garde le sentiment de participer équitablement à notre économie.

À bien des égards, je crois honnêtement que c’est la baisse d’impôt pour la classe moyenne ainsi que l’allocation pour les enfants, qui se traduit effectivement en un revenu annuel garanti pour les enfants les plus pauvres du pays, qui rendent possible pour moi d’aller dans le monde et de vivement promouvoir un programme de commerce à un moment où d’autres pays en sont réticents.

C’est aussi le fait que nous avons bonifié le régime de pensions du Canada et les bourses aux étudiants, et que nous investissons 180 milliards de dollars sur les onze prochaines années dans l’infrastructure pour l’emploi et la croissance. Vous êtes la Chambre de commerce de la région de Toronto. Je sais que je parle aux convertis pour ce qui est de l’importance du commerce, mais je crois qu’il est très important de comprendre les liens entre notre programme économique national de prospérité inclusive et notre position unique en tant que société ouverte.

Les Canadiens sont vraiment des gens extraordinaires. C’est vrai et je pense que nous pouvons en être fiers. Nous devons comprendre que cela nous donne un ensemble de possibilités économiques réelles de nos jours. Nous devons poursuivre les investissements que nous faisons aujourd’hui et qui rendent possible le soutien public généralisé de la société ouverte au Canada.

Permettez-moi de parler maintenant de la manière dont nous pouvons en profiter sur le plan économique. La société ouverte peut nous servir de plateforme pour l’emploi et la croissance. Entre autres, le soutien public de la société ouverte nous a permis de mettre au point des accords commerciaux. D’abord, il y a l’Accord économique et commercial global (AECG) avec l’Union européenne. Nous n’y sommes pas encore. On attend encore sa ratification par le Parlement européen et je compte sur les diplomates européens pour que cela se réalise. Je compte sur vous. Nous sommes confiants qu’il sera ratifié ici au Canada.

Il reste encore un obstacle à franchir, mais nous y sommes presque. Réfléchissons un instant : n’est-ce pas impressionnant qu’en 2016, l’année du Brexit et l’année où le président élu des États-Unis a fait une vidéo publiée sur YouTube, dans laquelle il dit que l’un de ses premiers gestes sera de déchirer le Partenariat transpacifique (PTP), que nous sommes réellement en train d’établir l’accord commercial le plus vaste de notre histoire, avec une alliance économique représentant un demi-milliard de personnes?

Assez impressionnant. Il y a bien sûr l’ALENA et nous avons des accords de libre-échange bilatéraux. En septembre, nous avons entamé des discussions exploratoires avec la Chine en vue d’un accord avec ce pays. Nous sommes en pourparlers avec l’Inde en vue d’un accord de libre-échange, et cet été, au Laos, nous avons annoncé publiquement notre intention de travailler avec l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) sur une étude de faisabilité en vue d’un accord de libre-échange. Tout cela fait maintenant du Canada la meilleure plateforme au sein du G-7 pour l’accès à l’économie mondiale.

Une fois les détails de l’AECG réglés, nos accords de libre-échange couvriront 55 p. 100 de l’économie mondiale. Quelle belle occasion que cela représente pour les entreprises canadiennes de se lancer dans le commerce à volonté, et quelle force d’attrait que constitue notre pays pour l’investissement étranger! Le Canada est un pays peu peuplé, mais il donne accès à la grande majorité des consommateurs du monde. C’est un facteur extrêmement important.

Je veux parler un peu de l’importance de la ratification de l’AECG, du message que cela envoie au monde et de ce qu’il a fallu pour y arriver. En fin de compte, nous avons pu conclure l’accord. Il est à souligner que l’AECG doit encore être ratifié par le Parlement européen, mais nous avons pu obtenir les signatures de l’ensemble des 28 pays membres de l’Union européenne pour deux raisons.

La première, c’est que nous avons pu nous fonder sur qui nous sommes pour démontrer que le Canada est un pays progressiste dont les valeurs sont progressistes, ce qui fait de nous un bon partenaire pour l’Union européenne. Notre diversité en était un élément essentiel, soit dit en passant.

Je tiens à remercier la province du Québec, les liens entre la francophonie en Europe et la francophonie au Canada sont absolument essentiels dans nos négociations sur l’AECG.

Nous sommes très chanceux. Lorsque nous disons que notre diversité fait notre force, c’est la vérité et non seulement pour ce qui est d’enrichir nos vies au Canada, mais également pour ce qui est de nous rendre plus forts en ce qui concerne notre présence au sein de l’économie mondiale.

La seconde raison, c’est que notre gouvernement a travaillé très fort pour y parvenir.

Comme je l’ai dit au départ, nous vivons une période de croissance lente. Une chose qu’il faut vraiment comprendre à propos de l’économie mondiale pendant une telle période où de nombreuses forces résistent à la mondialisation, c’est que les occasions que j’ai décrites s’offrent certainement à nous, mais ne vont pas tomber du ciel.

De nos jours, il y a tellement de forces travaillant contre la mondialisation que la seule manière d’établir des échanges, de stimuler le commerce et de créer plus d’emplois pour la classe moyenne, c’est de saisir les occasions qui s’offrent à nous, aux gouvernements et à tout le monde. À titre de ministre du Commerce, je travaille en ce sens tous les jours et soyez assurés que j’ai le pied sur l’accélérateur. Toutefois, il faut les efforts de tout le monde et pas uniquement ceux des gouvernements. Il faut les efforts de tout un pays.

Une porte s’ouvre à nous, et c’est à nous de faire tous les efforts nécessaires pour franchir le pas et attirer des gens. Voilà l’autre sujet que je voulais aborder avec vous. Nous croyons que c’est maintenant un moment formidable pour aller de l’avant et faire la promotion du Canada comme le meilleur endroit au monde pour les investissements étrangers. C’est ce que nous sommes en train de faire. Dans un instant, je vais vous parler des outils et des plateformes sur lesquels nous travaillons afin de pouvoir être encore plus performant.

Nous avons parmi nous des gens qui sont, comme moi, d’anciens employés de Thomson-Reuters. L’une des choses dont je suis très fière, c’est le fait que Thomson-Reuters a fait de Toronto son siège social grâce à une forte collaboration entre la province de l’Ontario, le gouvernement fédéral et la Ville de Toronto. Ce qui est capital, c’est que Toronto et le corridor Toronto-Waterloo deviendront ainsi le centre de tout le développement technologique de Thomson-Reuters au monde, ce qui se traduira dès le départ par 400 emplois dans le domaine technologique et 1 500 emplois à l’avenir.

Telle était l’annonce de l’entreprise, qui a également tenu à dire que le Canada n’est pas seulement son siège social, mais également celui d’un réseau émergent de talents de classe mondiale dans le domaine de la technologie et son déménagement à Toronto a tout à voir avec le talent et l’accès à ce talent. L’annonce de l’entreprise General Electric était un autre moment fort pour nous dans nos discussions avec des investisseurs étrangers.

J’ai assisté à l’annonce par l’entreprise de la construction d’une usine à Welland, en Ontario, lors de la cérémonie d’inauguration des travaux au mois d’août. Il s’agira de 220 nouveaux emplois bien rémunérés dans le secteur manufacturier pour des travailleurs hautement qualifiés; encore une fois, c’est l’ouverture du Canada à l’économie mondiale qui a généré ces emplois.

Quelques mois auparavant, Jeffrey Immelt, président du conseil et premier dirigeant de General Electric a dit dans un discours que : « les pays qui offrent des banques à l’exportation comme le Canada attireront davantage d’investissements ». Il s’agit d’un bon point pour les Canadiens et c’est notre travail acharné et nos outils qui en sont responsables.

J’arrive du secteur privé et je comprends donc bien que pour réaliser des choses, il faut se concentrer sur les relations à la clientèle et sur le service guide-expert offert à ses meilleurs clients. Pour le gouvernement du Canada, les investisseurs à qui nous parlons de notre pays sont en fait nos clients. Ils ont besoin d’un service guide-expert. Je dois malheureusement dire qu’à l’heure actuelle, nous n’avons pas toutes les ressources nécessaires pour offrir ce service.

Notre part de l’investissement direct étranger a diminué, passant de 2,4 p. 100 en 2004 à 1,7 p. 100 en 2014. C’est une baisse importante, à l’exclusion des ressources naturelles, et devrait être une préoccupation. D’autres pays comprennent la valeur que représente l’argent dépensé par d’autres dans leurs pays respectifs et les emplois ainsi créés. Ils travaillent en ce sens. Nous avons parmi nous un diplomate britannique. Vous faites un bon travail. Vous dépensez 483 millions de dollars par an sur la promotion de l’investissement et l’exportation.

En Nouvelle-Zélande, on y consacre 171 millions de dollars, et en Australie, 400 millions de dollars. En ce moment, le Canada dépense seulement 170 millions de dollars, ce qui est à peu près la même somme que la Nouvelle-Zélande. J’adore la Nouvelle-Zélande, mais le Canada est beaucoup plus grand. Je vois que les Britanniques hochent la tête. Attention! Nous serons là pour faire concurrence tout comme vous. Nous aurons plus de ressources.

Les Australiens dépensent plus que le double de ce que nous dépensons et encore une fois, le pays est plus petit. J’annonce aujourd’hui que notre gouvernement va investir 218 millions de dollars dans la création d’un nouvel organisme, Investir au Canada, consacré à l’attrait d’investissements au Canada. Il s’agira de l’agence de commercialisation du Canada, notre service guide-expert à l’intention des investisseurs. Nous aurons dorénavant les ressources nous permettant d’aller de l’avant et de parler de tout ce que le Canada a d’extraordinaire.

C’est fantastique. Je suis très enthousiaste. Je suis extrêmement enthousiaste. Il s’agit d’une initiative cruciale pour notre pays qui se traduira en emplois et en croissance. Investir au Canada sera opérationnel d’ici un an avec pour chef un premier dirigeant et sera doté d’une équipe ayant de l’expérience dans la vente et l’investissement international dans le secteur privé.

En plus d’avoir des responsables du marketing et de la gestion des comptes et d’autres membres du personnel travaillant directement à Investir au Canada, nous allons renforcer l’équipe des délégués commerciaux travaillant directement sur l’attrait de l’investissement direct étranger.

Une leçon que nous avons tirée au gouvernement est ceci : ce dont les entreprises ont besoin, c’est d’un service guide-expert à guichet unique qui peut leur donner accès à l’ensemble du gouvernement. Elles ont besoin non seulement de parler avec moi et mon équipe, mais également de savoir ce qui se passe à Immigration et citoyenneté Canada et ce que font Navdeep Bains à Innovation, Sciences et Développement économique Canada et Jim Carr à Ressources naturelles Canada.

Auparavant, nous ne disposions pas d’un tel guichet unique, mais ainsi sera le rôle du nouvel organisme Investir au Canada, et il aura une portée nationale. Beaucoup d’entre vous dans la salle travaillent sur l’attrait d’investissements à l’échelle régionale, municipale ou provinciale. Le nouvel organisme Investir au Canada permettra à nos provinces et territoires et à nos organismes municipaux de vraiment travailler en collaboration sur la présentation d’un guichet unique donnant accès au pays.

Ensemble, nous ferons un meilleur travail de promotion du Canada. Je suis une ancienne journaliste, donc je crois que le marketing est très important. Je pense parfois qu’en tant que Canadiens, nous pensons que le Canada est assez extraordinaire, mais nous ne voulons pas nous en vanter. Il y a beaucoup de concurrence dans le monde. Par conséquent, c’est le moment d’aller de l’avant et de parler, en toute humilité, mais haut et fort d’une fierté authentique, des raisons pour lesquelles le Canada est le meilleur endroit au monde où investir en ce moment.

Nous allons travailler très fort pour assurer le service après-vente de nos accords commerciaux. C’est un autre domaine dans lequel nous sommes en mesure de mieux faire. Il est extrêmement important d’aller de l’avant et de conclure le marché, mais comme vous le savez tous, ce qui compte, c’est l’exécution par la suite. L’organisme Investir au Canada représentera une grande partie de nos efforts, nous permettant de dire que nous avons conclu des accords commerciaux tout en faisant la promotion de la diversité et de l’égalité – y compris de l’égalité des sexes.

Notre gouvernement croit qu’il faut construire des ponts et non des murs. Voilà à mon avis un message extrêmement puissant à communiquer au monde. Voilà un message extrêmement puissant à communiquer aux investisseurs. Je m’engage, tout comme l’ensemble de notre gouvernement, à aller de l’avant et à attirer de nouveaux investissements au Canada, et je fais appel à tout le monde ici aujourd’hui à se joindre à moi pour y parvenir. Je vous remercie.

Contacts

Alex Lawrence
Attaché de presse
Cabinet de la ministre du Commerce international
alex.lawrence@international.gc.ca

Le Service des relations avec les médias
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