Des agents de l’ASFC découvrent plus de 96 kg d’opium dans des conteneurs d’expédition à Halifax, en Nouvelle-Écosse
Communiqué de presse

Grâce à deux saisies d’opium effectuées par des agents de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) au port d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, une importante quantité de stupéfiants nocifs ne se retrouvera pas dans nos rues. Ces saisies ont été initiées par des renvois pour examen provenant du Centre national de ciblage (CNC) de l'ASFC.
Le 18 novembre 2021, des agents des services frontaliers à l’Installation d’examen des conteneurs d’Halifax ont découvert plus de 65 kilogrammes d’opium alors qu’ils effectuaient une fouille approfondie de conteneurs d’expédition. Grâce à plusieurs outils et technologies de détection, ils ont découvert 84 paquets d’opium dissimulés à l’intérieur d’un seul conteneur d’expédition en provenance des Émirats arabes unis (ÉAU).
Le 7 janvier 2022, soit sept semaines plus tard, des agents de l’ASFC à la même installation ont découvert 31 kilogrammes d’opium supplémentaires répartis dans 14 paquets à l’intérieur d’un autre contenant d’expédition provenant également des ÉAU.
Ces saisies ont été effectuées grâce à des renseignements et à des indicateurs de risque recueillis par le CNC et partagés avec le point d'entrée maritime en question avant l'arrivée des conteneurs au Canada. Le CNC identifie les personnes et les marchandises à destination du Canada qui peuvent constituer une menace à la sécurité et à la sûreté du pays, et renvoie les expéditions à risque élevé pour un examen plus approfondi.
Les examens et les saisies ont été menés par l’Équipe d’examen des conteneurs de l’ASFC, région de l’Atlantique, avec l’aide de l’Unité d’inspection portuaire du fret et de l’Équipe de l’exécution dans le secteur maritime. Ces équipes sont chargées d’examiner les conteneurs, les véhicules, le fret, les navires et les personnes qui arrivent au Canada par mer, au port d’Halifax.
Des tests de laboratoire ont confirmé que les substances étaient de l’opium. L’opium qui se retrouve sur le marché illicite de la drogue est souvent traité par des moyens chimiques et transformé en héroïne, laquelle engendre une forte dépendance, et en d’autres opioïdes synthétiques nocifs.
Dans les deux cas, les stupéfiants ont été confiés à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) afin qu’elle fasse une enquête plus approfondie. L’ASFC et la GRC collaborent régulièrement à des enquêtes afin d’empêcher la contrebande de drogues illégales et le crime organisé de menacer notre sécurité et notre économie.
En 2021, l’ASFC a saisi plus de 1 206 kg d’opium sur le territoire canadien.
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Citations
« La protection et la sécurité des Canadiens sont la priorité absolue de notre gouvernement. Notre travail pour protéger les Canadiens commence à nos frontières, en empêchant les drogues illicites d'entrer au Canada et en perturbant les activités criminelles. Je tiens à remercier les employés de l'ASFC d’avoir agi rapidement et de façon décisive pour assurer la sécurité des Canadiens. »
L’honorable Marco E. L. Mendicino, ministre de la Sécurité publique
« Nous sommes fiers du travail accompli par nos agents pour assurer la sécurité et le mieux-être des Canadiens. Ces saisies d’opium ont été faites grâce à l’engagement continu de l’Agence des services frontaliers du Canada à protéger notre frontière et à empêcher que des marchandises de contrebande, comme des stupéfiants, ne se retrouvent dans nos collectivités. »
Charlotte Demers-Doiron, directrice, District de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Nouvelle-Écosse, Agence des services frontaliers du Canada, région de l’Atlantique
Faits en bref
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Les agents des services frontaliers sont très bien formés pour utiliser les techniques d’examen visant à empêcher les marchandises et les drogues illicites d’entrer au Canada.
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Au Canada, le pavot à opium et ses dérivés sont contrôlés en vertu de l’annexe I de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS). Toute activité liée au pavot à opium et aux opiacés dérivés de ces plantes doit respecter les exigences énoncées dans la LRCDAS et le Règlement sur les stupéfiants (RS). Ces lois permettent au Canada de respecter ses obligations en vertu des traités internationaux sur le contrôle des drogues. Seuls les distributeurs autorisés en vertu du RS qui sont titulaires d’un permis valide peuvent importer ou exporter de l’opium.
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Pour obtenir les plus récentes statistiques sur l’exécution de la loi, visitez Saisies effectuées par l’Agence des services frontaliers du Canada.
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Si vous disposez de renseignements sur des activités transfrontalières suspectes, veuillez communiquer avec la Ligne de surveillance frontalière de l’ASFC.
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Quiconque possède des renseignements concernant des activités criminelles est prié de communiquer avec le service de police de sa localité ou avec la GRC, au 1-800-803-RCMP (7267). Il est aussi possible de garder l’anonymat en téléphonant sans frais à Échec au crime en Nouvelle-Écosse, au 1-800-222-TIPS (8477), en transmettant l’information à l’aide du formulaire électronique confidentiel disponible à www.crimestoppers.ns.ca ou en utilisant l’application P3 Tips.
Liens connexes
Personnes-ressources
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1-877-761-5945