Une enquête de l’ASFC mène à des accusations liées à l’importation de matériel utilisé pour fabriquer de fausses identités
Communiqué de presse
Montréal (Québec) le 8 mai 2025 – Djamel Eddine Boutarene, 30 ans, a comparu aujourd’hui au palais de justice de Montréal. Il est accusé :
- D’avoir en sa possession des renseignements identificateurs d’autres personnes dans l’intention de les utiliser pour faire de faux documents, contrairement au Code criminel.
- D’avoir fait de fausses pièces d’identité, notamment des permis de conduire, des cartes de résidents permanents et des cartes d’assurance-maladie, contrairement au Code criminel.
- D’avoir introduit au Canada par contrebande des marchandises dont l’importation est prohibée, c’est-à-dire des articles destinés à la fabrication de faux documents, contrairement au Code criminel.
- D'avoir donné des indications fausses ou trompeuses en important des marchandises sous de fausses identités, contrairement à la Loi sur les douanes.
L’enquête de l’ASFC a débuté en novembre 2023 lorsque des agents des services frontaliers de l’aéroport international de Mirabel ont intercepté un colis contenant du matériel utilisé dans l’impression de cartes d’identité. Des liens ont été faits entre ce colis et d’autres interceptions de matériel avec la même destination.
L’enquête de l’ASFC a mené à l’arrestation de M. Boutarene et à la saisie de matériel informatique en sa possession démontrant que ces articles importés étaient destinés à la fabrication de fausses identités, avec des identités notamment volées auprès d’une institution financière.
Un dossier a été soumis au Service des poursuites pénales et criminelles du Canada et des accusations ont été déposées au palais de justice de Montréal le 2 avril 2025. Ces accusations devront être validées par le tribunal.
Citations
« Nous sommes déterminés à contrer la fraude et le vol d'identité. Cette enquête de l’Agence des services frontaliers du Canada contribue à protéger la population canadienne contre la fraude et le vol d’identité et les activités de falsification des documents de l’État. »
- Eric Lapierre, directeur général régional, Région du Québec, Agence des services frontaliers du Canada.
Faits en bref
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Toute personne qui importe des marchandises au Canada en effectuant une fausse déclaration peut faire l’objet de poursuites en justice. Importer des marchandises faussement déclarées à des fins criminelles est considéré comme un facteur aggravant.
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Signalez toute activité transfrontalière suspecte en contactant la ligne de surveillance frontalière au 1-888-502-9060 (sans frais à partir du Canada et des États-Unis).
Personnes-ressources
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