La Politique sur l’état de préparation du soldat – Réserve (PEPS-R) vise un état de préparation et une souplesse accrus
Article / Le 10 mars 2022 / Numéro de projet : 22-0019
Par Steven Fouchard, Direction des affaires publiques de l’Armée
Ottawa, Ontario - Un nouvel ensemble d’exigences minimales en matière d’instruction pour les réservistes de l’Armée canadienne (AC) sera mis en place au cours de la prochaine année pour assurer un état de préparation et une souplesse accrus.
La Politique sur l’état de préparation du soldat, la première du genre au sein de la Réserve de l’Armée canadienne (Rés AC), remplacera la politique actuelle sur les effectifs en non activité, selon laquelle les réservistes peuvent être libérés du service après 30 absences non autorisées.
La nouvelle politique comprend une exigence relative à la présence de 10 jours d’instruction par année et indique les activités d’instruction et les exigences administratives essentielles pour que les réservistes soient considérés comme prêts pour le service. Les activités d’instruction essentielles comprennent les normes individuelles d’aptitude au combat (NIAC), comme le maniement des armes et les premiers soins, ainsi que des cours en ligne tels que Sensibilisation à la conduite haineuse et Introduction aux cultures autochtones.
« Certains diront peut-être qu’il s’agit d’une exigence relativement faible », a affirmé le brigadier général Nick Stanton, directeur général de la Réserve de l’Armée. « La plupart des unités dépassent ces exigences – les réservistes de l’Armée donnent en moyenne 131 jours de service par année – mais nous commençons par un niveau de base pour les exigences en matière de présence et d’instruction afin de nous permettre d’élaborer la politique. » Le Bgén Stanton a expliqué qu’une période d’essai d’un an de la politique a commencé en septembre 2021 pour permettre aux militaires de façonner celle ci.
« Nous étudierons et communiquerons la Politique sur l’état de préparation du soldat pendant un an pour que les militaires puissent obtenir les renseignements nécessaires et nous aviser de tout problème afin que nous puissions l’adapter correctement. »
Les membres de la Réserve de l’Armée apportent des contributions importantes aux opérations militaires, au pays comme à l’étranger, y compris les quelque 8000 réservistes qui ont participé aux opérations de lutte contre la COVID-19.
Le Bgén Stanton a expliqué que la nouvelle politique donnera aux planificateurs une meilleure idée du nombre de réservistes qui sont prêts à répondre à l’appel.
« Grâce à la Politique sur l’état de préparation du soldat, nous relevons le défi et définissons les exigences minimales quant à l’état de préparation », a t il affirmé. « Cela nous permettra de déterminer, à l’échelle de l’unité et dans l’ensemble de l’Armée, notre état de préparation. »
« La prise de ces mesures aura une plus grande incidence à l’échelle des Forces armées canadiennes. La détermination de l’état de préparation de la Rés AC est un important facteur dans le soutien des opérations. »
Il a précisé que la politique sera avantageuse pour les réservistes. Puisque les obligations de formation seront clairement définies, ils seront en mesure d’améliorer l’équilibre entre leur vie civile et militaire.
« Vous avez peut-être un nouvel emploi civil, vous êtes peut-être dans une nouvelle relation ou vous avez une famille. Cette politique offre une certaine souplesse, car vous pouvez dire : je dois prendre une pause cette année pour m’acquitter de mes responsabilités dans ma vie civile, mais je sais que je dois participer à ces jours d’instruction pour demeurer actif au sein de mon unité. »
« À mon avis, il est très important que nous soyons capables de communiquer les exigences annuelles à une recrue de la Réserve. »
La politique appuiera également les objectifs de la Stratégie de modernisation de l’Armée canadienne – un plan d’action quinquennal visant à restructurer l’AC pour qu’elle demeure pertinente et efficace pendant de nombreuses années à venir. L’un de ces objectifs est l’intégration complète de tous les éléments de l’AC – la Force régulière, la Réserve et les Rangers canadiens – à une seule équipe efficace.
Selon le Bgén Stanton, la politique harmonisera davantage les attentes envers les réservistes et celles des membres de la Force régulière.
« Lorsque vous vous enrôlez dans la Force régulière, vos conditions de service indiquent ce que vous devez accomplir et ce qui est attendu de vous. Nous avons maintenant l’équivalent pour les réservistes. »
La Rés AC recrute activement pour doter près de 3000 postes vacants. Pour en apprendre davantage sur les groupes professionnels recherchés et trouver une unité de la Rés AC près de vous, consultez le site Web Recrutement dans la Réserve de l’Armée canadienne 2022.
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