Les bénéfices de la formation de leadership dans la Réserve de l’Armée

Article / Le 15 février 2024 / Numéro de projet : 24-0007

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Par le lieutenant de vaisseau Andrew McLaughlin, officier des affaires publiques, 33e Groupe-brigade du Canada

Ottawa (Ontario) – Le sergent Justin Merrick s’est enrôlé dans la Réserve de l’Armée pour servir son pays. Il a débuté avec The Lincoln and Welland Regiment en 2005, et à la suite s’est transféré aux Governor General’s Foot Guards en 2017. Avec près de deux décennies de service, il est devenu une partie importante de l’équipe de direction de son unité et a bénéficié d’une vaste instruction en leadership qui se transpose dans sa vie civile. 

« J’étais très réticent en 2009 lorsque j’envisageais la qualification élémentaire en leadership (QEL). Je ne pensais pas que j’étais prêt, mais quelques sous-officiers supérieurs m’ont encadré et m’ont poussé à le faire; je suis heureux qu’ils l’aient fait. » 

La QEL est la première étape pour devenir commandant de section, les dirigeants de première ligne qui traduisent les ordres de la chaîne de commandement en actions concrètes sur le champ de bataille. Les militaires peuvent devenir caporaux-chefs après avoir suivi la QEL, puis assumer les fonctions de commandant adjoint de section, soit cmdtA.

« La formation en leadership au sein de la Réserve de l’Armée de terre est unique et précieuse », affirme le sergent Merrick.

«  Le leadership est une compétence non technique dans la plupart des organisations civiles. On en voit les effets dans bon nombre d’industries où ceux qui occupent des postes de direction n’ont peut-être pas reçu une formation approfondie. » 

Le modèle de développement du leadership de l’Armée de terre est plus complexe et approfondi. Après tout, le leadership militaire s’accompagne d’une grande responsabilité, la plus importante étant le bien-être des soldats que l’on commande et la promotion du travail d’équipe qui engendre le succès de la mission. 

« Les forces armées sont tout à fait uniques à cet égard », a ajouté le sergent Merrick. « Mon cours de QEL était 16 semaines de formation officielle en leadership, ce qui m’a permis d’acquérir plusieurs des compétences centrales que j’utilise encore aujourd’hui. »

De nombreux caporaux hésitent à suivre la QEL, mais le sergent Merrick sait qu’il vaut la peine de se dépasser. Il a été promu sergent en 2019, et a assumé le commandement de sa propre section de 10 soldats. Il suit actuellement le cours de commandant adjoint de peloton d’infanterie, dans le cadre duquel « j’apprends à commander un peloton d’environ 30 soldats ».

Une fois le cours terminé, le sergent Merrick pourra être promu sergent fourrier, mieux connu comme le grade d’adjudant dans la plupart des unités de l'Armée de terre. 

« Cela me donnera non seulement les outils dont j’ai besoin pour accomplir mon travail au sein de l’équipe de l’Armée de terre, mais si je retourne plus tard sur le marché du travail civil, bon nombre de ces compétences me seront utiles. »

Les dirigeants font partie intégrante de toutes les organisations, dit-il, mais encore plus d’une force de combat efficace.

« Rien n’est plus important que l’expérience de travail dans des situations très difficiles et exigeantes, en équilibrant les besoins nombreux et variés de l’organisation ainsi que la santé et le bien-être de mes soldats. »

Selon le Sgt Merrick, les avantages de l’instruction en leadership de la Réserve de l’Armée de terre se traduisent à long terme par des compétences transférables. 

« Cela peut parfois être une profession extrêmement exigeante, et beaucoup de gens ne restent pas longtemps, mais ce sont les 18 années les plus enrichissantes de ma vie professionnelle. »

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