Regard sur la Cavalerie: Réexaminer l'arme embarquée pour l'avenir 

Introduction

Le Corps blindé royal canadien (CBRC), nous dit-on, a actuellement du mal à comprendre son rôle en tant que l’une des deux armes de manœuvre de l’Armée de terre en raison d’un « éloignement marqué de la doctrine de combat de corps, entraînant ainsi un changement fondamental de la façon par laquelle l’arme blindée est employée aujourd’hui ». Certains soulignent les effets des opérations récentes et leur influence sur la pensée et les pratiques du CBRC, affirmant que « étant donné la façon non conventionnelle dont les blindés ont été employés en Afghanistan, cela porte à croire qu’une génération de chefs, dans l’arme blindée, n’a pas appris les principes fondamentaux de la concentration des forces, de la puissance de feu, des actions énergiques et de choc et de la manœuvre dans le contexte des opérations toutes armes ». En effet, la prétendue situation difficile du Corps peut aller au-delà de la simple confusion doctrinale sur son rôle présent et futur, provoquée par un déséquilibre perçu entre les plateformes légères et lourdes, certains commentateurs pointant du doigt une institution qui « souffre d’une crise d’identité ».