Le rayon manquant de notre liste de lecture
par Maj Cam Meikle - Le 3 septembre 2024
temps de lecture : 28 min
Trop souvent, l’importance cruciale de la théorie militaire n’est pas bien comprise ou est complètement ignorée par de nombreux officiers. Cela s’explique notamment par leur vraisemblable manque de connaissance et de compréhension de la relation entre la théorie et la pratique ainsi que de l’objectif réel de la théorie militaire1.
– Dr Milan Vego, Joint Forces Quarterly
En août 2023, l’Armée canadienne a publié sa dernière version de la Liste des lectures du commandant de l’Armée canadienne. Publiée en grande pompe, cette liste mise à jour présente plusieurs améliorations qui auraient dû être apportées depuis longtemps, notamment l’ajout de livres audio et de livres électroniques, ainsi qu’une nouvelle façon de classer les livres selon le grade du lecteur, ce qui rend la liste plus accessible. Cela dit, malgré ces efforts de modernisation, on a négligé une catégorie de livres qui était un pilier des listes de lecture suggérées par l’Armée canadienne dans le passé, à savoir les livres sur la théorie militaire2. L’absence de ces livres est préoccupante. S’ils/elles ne connaissent pas les fondements théoriques de la pensée militaire, les professionnel(le)s militaires du Canada ne peuvent pas vraiment comprendre leur doctrine et risquent d’être incapables d’identifier les stratégies appropriées pour contrer les adversaires. Cette omission est encore plus grave dans la mesure où les activités de perfectionnement professionnel des Forces armées canadiennes sont pratiquement dépourvues de discussions sur ce sujet militaire primordial. Sans l’inclusion d’ouvrages sur la théorie militaire dans la Liste des lectures de l’Armée canadienne, un(e) professionnel(le) militaire pourrait terminer sa carrière sans jamais avoir acquis ces connaissances essentielles.
Nous devons la compréhension de la nature des conflits aux travaux précurseurs d’auteurs comme Sun Tzu, Karl von Clausewitz, Alfred Thayer Mahan, Sir Julian Corbett et Giulio Douhet3. – Publication interarmées des Forces canadiennes 01 – Doctrine militaire canadienne
La doctrine militaire est fondée sur la théorie; les professionnel(les) doivent donc posséder une connaissance de base de cette théorie pour comprendre ces documents essentiels. La Publication interarmées des Forces canadiennes (PIFC) 01, qui constitue le fondement de toute la doctrine des Forces armées canadiennes, est un parfait exemple de la façon dont, souvent sans référence, la doctrine canadienne est élaborée en fonction de la théorie militaire4. Par exemple, dans le chapitre 2, on souligne que la puissance militaire est un mélange de trois composantes : conceptuelle, morale et physique. Il n’est par contre pas mentionné que ce concept se retrouve dans l’ouvrage Les fondations de la science de la guerre, écrit en 1926 par J.F.C. Fuller. Cet auteur avait développé ses idées en s’inspirant des guerres napoléoniennes et de la Première Guerre mondiale5. Le chapitre 2 attribue également les principes de la guerre à Carl von Clausewitz, affirmant qu’il est le premier à avoir proposé cette liste, ce qui est discutable, voire incorrect6. Il ne s’agit là que de deux des nombreux exemples tirés de cette publication qui mettent en évidence la nature interdépendante de la doctrine et de la théorie militaire sur laquelle ces documents essentiels sont fondés.
Alors que les soldat(e)s et les officier(ère)s non férus d’histoire peuvent ne pas s’intéresser au débat visant à déterminer lequel des théoriciens est à l’origine des principes de la guerre, les professionnel(le)s militaires, pour leur part, doivent savoir que la méconnaissance de la théorie rendra difficile pour eux(elles) de juger de la validité ou du caractère obsolète des publications actuelles. Par exemple, la PIFC 01 utilise des principes de guerre dérivés des batailles napoléoniennes qui se sont déroulées il y a plus de 200 ans. À cette époque, des armées entières (et seulement des armées) se rejoignaient sur le même champ de bataille; chaque flanc n’était qu’à une courte distance à cheval. Bien que la nature sous-jacente de la guerre puisse rester inchangée, la guerre inclut maintenant des activités aériennes, spatiales, cybernétiques et de renseignement de source ouverte. La ligne entre activités militaires et non militaires est de plus en plus floue, et avec le potentiel des véhicules autonomes et de l’apprentissage automatique, il pourrait être nécessaire, à tout le moins, de soumettre cette liste à un examen approfondi pour s’assurer que tous les concepts restent pertinents. Comme toute la doctrine ultérieure des Forces armées canadiennes repose sur ce fondement, si l’on ne confirme pas que la théorie sous-jacente de la guerre reste applicable, c’est peut-être toute la doctrine militaire actuelle qui doit être remise en question. Cependant, si l’on ne comprend pas la théorie qui sous-tend ces publications, remettre en question ces concepts doctrinaux, dont certains sont cités avec un statut quasi biblique, devient alors un débat qui conviendrait mieux à la cour d’école.
La théorie ne prétend pas résoudre les problèmes : elle les met en lumière et peut donc guider ceux qui ont la responsabilité de les résoudre7. – Contre-amiral Henry Eccles, Military Concepts and Philosophy
En hommage à Sun Tzu, l’un des premiers théoriciens militaires, citons l’une de ses célèbres phrases : « Connaissez l’ennemi et connaissez-vous vous-même; en cent batailles vous ne courrez jamais aucun danger »8. Toutefois, tant que la liste des lectures de la profession n’encourage pas la recherche des connaissances contenues dans les théories de nos adversaires (ou adversaires potentiels), l’Armée canadienne ne sera pas en mesure de réaliser la maxime de Sun Tzu, vieille de 2000 ans. Par exemple, l’opération IMPACT est la contribution militaire du Canada à la lutte contre l’instabilité causée par le groupe terroriste Daech9. Avec jusqu’à 850 Canadiens participant à cette opération chaque année depuis 2014, combien d’entre eux(elles) connaissaient l’ouvrage Gestion de la barbarie d’Abu Bakr Naji – la théorie sur laquelle l’État islamique fonde sa stratégie10? Un survol du document de Naji, publié en 2006, met en évidence la vision du monde de Daech, très différente de celle des Canadiens. Rejetant un monde libéral contrôlé par des institutions occidentales telles que les Nations Unies, la stratégie de Daech consistait à entraîner l’Occident dans un conflit prolongé afin de démanteler économiquement ses nations tout en s’attaquant à la cohésion de leurs populations par le biais d’une campagne médiatique agressive. Sun Tzu dirait qu’en ne connaissant pas cette vision, le Canada a augmenté de cinquante pour cent ses chances de succomber au combat11.
Les adversaires potentiels du Canada comprennent l’importance de l’étude de la théorie militaire et l’ont utilisée pour concevoir des stratégies visant à contrer les concepts occidentaux. En 1999, deux colonels de l’Armée populaire de libération de Chine ont publié un ouvrage de doctrine – La Guerre hors limite – que certains qualifient de « plan directeur de la Chine pour détruire l’Amérique »12. Ce texte, qui donne un aperçu du mode de pensée chinois, se penche sur les idées de nombreux théoriciens occidentaux et les analyse méthodiquement afin de découvrir des faiblesses dans la manière dont les forces de l’OTAN opèrent13. Ces idées constituent une stratégie visant à vaincre les armées occidentales, non pas sur le champ de bataille traditionnel – que les forces de l’OTAN dominent – mais en brouillant les lignes entre la guerre et la paix afin de détruire systématiquement la volonté sociale, économique et politique de ses adversaires de se battre. Tout comme ces deux officiers chinois mettent en évidence la capacité à identifier les faiblesses et à développer des méthodes modernes pour remporter un conflit grâce à l’étude de la théorie militaire, les Canadiens peuvent et doivent faire de même. Malheureusement, cette modernisation des tactiques et des stratégies canadiennes ne se fera pas sans insister sur l’importance de lire la théorie militaire – dont la Liste des lectures de l’Armée canadienne pourrait fournir.
L’expertise [professionnelle militaire] se fonde sur une compréhension pleine et entière de la théorie et de la pratique des conflits armés14. – Servir avec honneur : la profession des armes au Canada
L’absence d’ouvrages élaborés par des théoriciens militaires dans la Liste des lectures de l’Armée canadienne est d’autant plus grave que ce sujet essentiel qu’est la théorie n’est pas abordé dans les programmes d’éducation militaire professionnelle actuels. Par exemple, bien que le Programme de commandement et d’état-major interarmées, conçu pour préparer les officier(ère)s supérieur(e)s à des postes de commandement et d’état-major, indique qu’« en général, la théorie militaire est mal comprise (même par les militaires eux(elles)-mêmes!), mais elle est plutôt implicite dans la structure de la doctrine moderne », il ne propose que deux cours offrant de l’instruction sur la théorie militaire, et ces cours sont facultatifs15! La théorie étant quasiment absente des piliers de l’instruction et de l’éducation du Système de perfectionnement professionnel des Forces armées canadiennes, ces connaissances ne peuvent nécessairement être acquises que par l’autoperfectionnement – un pilier fortement influencé par la Liste des lectures du commandant de l’Armée canadienne16.
La Liste des lectures de l’Armée canadienne elle-même bénéficierait également des connaissances qui sous-tendent la guerre pour aller au-delà des conclusions superficielles tirées dans le reste des livres qu’elle propose. Dans Système 1, système 2 : les deux vitesses de la pensée, un livre remarquable actuellement sur la liste de lecture qui détaille une théorie sur la pensée humaine, Daniel Kahneman décrit comment le cerveau humain prend des décisions en utilisant l’un de deux processus17. Le premier, le « système 1 » de la pensée, fait référence aux décisions automatiques ou fondées sur l’intuition et représente la majorité des décisions prises quotidiennement par les êtres humains. Ce mode de pensée permet aux individus de décider inconsciemment où placer leurs pieds lorsqu’ils marchent pour éviter de tomber ou de se crisper intuitivement lorsqu’ils freinent en essayant d’éviter une collision de voiture. À l’inverse, les décisions du « système 2 » sont délibérées et font appel à la rationalité et à la logique, ce qui signifie qu’une personne prend le temps d’évaluer ses options pour faire un choix éclairé. Bien qu’il semble évident que les humains ont besoin du processus beaucoup plus rapide du « système 1 » pour être des membres productifs de la société, ce processus de pensée peut être facilement induit en erreur, car l’esprit ne prend pas suffisamment de temps pour examiner attentivement ce à quoi il est confronté. Si vous ne croyez pas que l’esprit humain peut être aveugle à l’évidence, recherchez « l’expérience du gorille invisible » de Harvard à l’aide de Google18.
La lecture du livre de Kahneman permet aux lecteurs de mieux comprendre le fonctionnement de leur esprit et la manière dont cette fonctionnalité rend l’homme vulnérable à de nombreux biais cognitifs. Cette connaissance est utile au praticien ou à la praticienne militaire, car elle lui permet de limiter ces biais au cours de sa réflexion. Cependant, les professionnel(le)s militaires plus expérimenté(e)s peuvent combiner les idées de Kahneman avec une théorie militaire afin de développer de nouvelles ou de meilleures méthodes pour mener à bien les opérations militaires. Prenons l’exemple de la théorie militaire de J.F.C. Fuller dans Les fondations de la science de la guerre – en particulier ses idées concernant la surprise (qu’il a identifiée en 1926 comme un principe de la guerre)19. Selon Fuller, la surprise repose sur la capacité d’une force militaire à comprendre la valeur réelle des moyens physiques de la guerre20. En d’autres termes, si vous sous-estimez la force de votre ennemi, cela vous surprendra au début des hostilités et augmentera les chances de succès de votre adversaire.
L’incapacité initiale d’Israël à repousser l’attaque répréhensible du Hamas le 7 octobre 2023, malgré son entreprise du renseignement sophistiquée, aurait pu être réalisée grâce à la combinaison des théories de Kahneman et de Fuller. Par exemple, les forces du Hamas devaient s’entraîner dans tous les domaines afin de bien exécuter l’attaque tout en préservant l’effet de surprise – le principe de Fuller – pour augmenter leurs chances de succès. Selon les idées de Kahneman, le Hamas pourrait préserver l’effet de surprise si ses actions préparatoires ne dépassaient pas le seuil à partir duquel le processus de pensée « système 2 » d’Israël se déclenche. Pour les responsables israéliens, qui estiment qu’une attaque est inimaginable, ce seuil pourrait être extrêmement élevé, ce qui créerait les conditions pour une réflexion « système 1 » soutenue, même si les terroristes du Hamas s’entraînent à attaquer des kibboutz fictifs et des postes de garde-frontières au vu et au su de tous. Ainsi, bien que le Hamas soit désormais prêt à mener un assaut multidomaine coordonné, les responsables israéliens rejettent ces signaux d’alerte, sans doute rapidement et sans analyse approfondie, en estimant qu’il s’agit d’un scénario imaginaire21. Par conséquent, les militaires israéliens sous-estimeraient la force du Hamas, accentuant leur état d’impréparation face à un assaut multidomaine coordonné de l’ennemi, et faciliteraient pour le Hamas ce qui, selon la théorie de Fuller, est le secret de la victoire dans une bataille : la surprise22. Bien qu’il n’y ait aucune preuve que le Hamas a consciemment combiné les théories de Kahneman et Fuller ou que la raison pour laquelle Israël a été pris au dépourvu est le processus de pensée « système 1 », ce type de stratégie pourrait être élaboré en combinant une compréhension de la pensée militaire avec le contenu d’autres ouvrages figurant actuellement dans la Liste des lectures de l’Armée canadienne.
Il n’existe actuellement aucun grand commandant militaire qui n’ait étudié l’histoire de la guerre23.
– Colonel C. P. Stacey, Introduction à l’étude de l’histoire militaire à l’intention des étudiants canadiens
Il devrait maintenant être clair que la Liste des lectures de l’Armée canadienne ne peut que bénéficier de l’inclusion de livres de théorie militaire parmi sa liste de recommandations. Grâce à cet ajout, les professionnel(le)s militaires canadien(ne)s comprendront mieux leur doctrine et amélioreront la teneur de leurs débats professionnels. De plus, ces titres aideront les planificateurs et planificatrices militaires à comprendre le mode de pensée de leurs adversaires, ce qui améliorera les contre-stratégies et atténuera les biais liés à l’effet miroir24. Enfin, sans la base académique dérivée de la compréhension de la théorie militaire, il sera plus difficile pour les professionnel(le)s militaires d’aller au-delà des conclusions superficielles trouvées dans les autres livres de la Liste des lectures.
En tenant compte de la nouvelle catégorisation des ouvrages de la Liste des lectures par grade – une nette amélioration selon l’auteur – les ouvrages de théorie militaire doivent être introduits de manière méthodique. Il est impossible de comprendre les propos de Clausewitz sans d’abord connaître le contexte historique des guerres napoléoniennes et de la période des Lumières en Allemagne du début du XIXe siècle. Il sera essentiel de commencer par des livres accessibles comme An Annotated Guide to Tactics: Carl von Clausewitz’s Theory of the Combat d’Olivia Garard, ou des articles, balados ou vidéos YouTube similaires, pour établir les bases avant de s’attaquer au plus impénétrable On War25.
Pour terminer, je citerai l’actuel chef d’état-major de la Défense. « Malheur au dirigeant qui se déploie dans une opération armée n’ayant qu’une appréciation superficielle de celle-ci »26. La Liste des lectures de l’Armée canadienne peut remédier à son « malheur » en dépoussiérant son rayon sur la théorie militaire.
Résumé
Cet article est une argumentation théorique critiquant l’absence de livres sur la théorie militaire dans la Liste des lectures de l’Armée canadienne. L’auteur estime que sans ces connaissances, les professionnel(le)s militaires peuvent avoir du mal à comprendre la doctrine, à identifier les stratégies appropriées pour contrer les adversaires et à débattre de nouvelles idées avec un esprit critique.
End Notes
- Milan N Vego, « On Military Theory », Joint Forces Quarterly, 62 (juillet 2011) : 59.
- Ministère de la Défense nationale, La liste des lectures de l’Armée canadienne (Kingston, Ontario : St. Joseph Print Group, 2009), iii, 3-6; Armée canadienne (AC), Liste des lectures du commandant de l’Armée canadienne (Kingston, Ontario : Bureau d’édition de l’Armée canadienne, 2015), 27-41.
- Service de la doctrine interarmées (SDI), Publication interarmées des Forces canadiennes (PIFC) 01 : Doctrine militaire canadienne (Ottawa, Ontario : Centre d’expérimentation des FC, 2009), 2-10.
- SDI, PIFC 01, vi.
- J.F.C. Fuller, Les fondations de la science de la guerre (Paris : Economica, 2014), 63, 209 (les pages sont celles de la version anglaise de l’ouvrage)
- SDI, PIFC 01, 2-4.
- Henry E. Eccles, Military Concepts and Philosophy (New Brunswick, New Jersey: Rutgers University Press, 1965), 26.
- Sun Tzu, L’art de la guerre (Paris, Flammarion Éditeur, 1972), 31.
- Gouvernement du Canada, « Mars 2020 – Opération IMPACT (Irak) », Opérations et activités des Forces armées canadiennes – cahier de transition mars 2020, 30 septembre 2021, https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/organisation/rapports-publications/transition-ministerielle/operations-activites-fac/2020/03/operations-activites-fac/op-impact-irak.html.
- Abu Bakr Naji, « Gestion de la barbarie » (Paris : Éditions de Paris, 2007) – « Management of Savagery: The Most Critical Stage Through Which the Umma Will Pass, » trans. William McCants (Cambridge, Massachusetts : Harvard University, 2006), https://www.narrativespace.net/uploads/1/1/7/9/117904861/management_of_savagery.pdf; Dr. Brian Steed, « Ft. Leavenworth – ISIS, Abu Bakr Naji, and the Management of Savagery », The Dole Institute, 4 février 2021, vidéo YouTube, 1:08:00, https://www.youtube.com/watch?v=unqVuOk8UDE.
- La deuxième phrase de cette citation de Sun Tzu, souvent citée, est la suivante : « Quand vous ne connaissez pas l’ennemi, mais que vous vous connaissez vous-même, vos chances de victoire ou de défaite sont égales ».
- Liang Qiao, Wang Xiangsui, et Xiangsui Wang , La Guerre hors limites (Paris : Rivages, 2006); https://www.c4i.org/unrestricted.pdf; Qiao Liang et Wang Xiangsui, Unrestricted Warfare: China’s Master Plan to Destroy America (Medina Univ PR Intl, 2021).
- L’ouvrage La guerre hors limite traite de Clausewitz, Fuller, Douhet, Tukhachevsky et Mao, pour n’en citer que quelques-uns.
- Canada, ministère de la Défense nationale, Servir avec honneur : la profession des armes au Canada (Kingston, Ontario : Académie canadienne de la Défense, 2009), 17.
- Canadian Forces College Foundation, « Joint Command and Staff Programme », consulté le 20 décembre 2023 au https://cfcollegefoundation.ca/news-events/jcsp/; Collège des Forces canadiennes, « Programme de cours : Programme de commandement et d’état-major interarmées », 12-13, consulté le 20 décembre 2023 au https://www.cfc.forces.gc.ca/118/406/cfc300-46-fra.pdf.
- Gouvernement du Canada, « Système de perfectionnement professionnel des Forces armées canadiennes » consulté le 20 décembre 2023 au https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/services/avantages-militaires/education-formation/perfectionnement-professionnel/cadre.html.
- Daniel Kahneman, Système 1, système 2 : les deux vitesses de la pensée (Paris : Éditions Flammarion, 2012).
- Christopher Chabris et Daniel Simons, « Gorilla Experiment », The Invisible Gorilla, consulté le 20 décembre 2023 au http://www.theinvisiblegorilla.com/gorilla_experiment.html.
- Fuller, Les fondations de la science de la guerre, 221, 272.
- Fuller, 274.
- Peter Beaumont, « Israeli intelligence leak details extent of warnings over Hamas attack », The Guardian, 28 novembre 2023, https://www.theguardian.com/world/2023/nov/28/israeli-military-had-warning-of-hamas-training-for-attack-reports-say?ref=upstract.com.
- Fuller, Les fondations de la science de la guerre, 272.
- Colonel C. P. Stacey, Introduction à l’étude de l’histoire militaire à l’intention des étudiants canadiens (Ottawa, Ontario : Imprimeur de la Reine, 2003), iii, https://publications.gc.ca/collections/collection_2009/forces/D61-24-2003F.pdf.
- Les biais de l’effet miroir sont des biais cognitifs selon lesquels les individus supposent que les autres pensent, ressentent et agissent de la même manière qu’eux.
- Olivia Garard A., « An Annotated Guide to Tactics: Carl von Clausewitz’s Theory of the Combat » (Quantico, Virginie: Marine Corps University Press, 2021).
- Général Wayne Eyre, « L’importance d’étudier : notre devoir d’autoperfectionnement en tant que professionnels militaires », Supplément no 1 de la liste de lecture du commandant de l’Armée canadienne, juin 2016, https://cfc-ca.libguides.com/ld.php?content_id=35419490.
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