
Le commandant de la cavalerie blindée
Maj Nick Homerski - 25 septembre 2025
temps de lecture : 16 min
Le passage du Corps blindé royal canadien (CBRC) à la cavalerie blindée vise à redéfinir les blindés comme une force de manœuvre essentielle sur le champ de bataille. Auparavant, le CBRC fournissait des sous‑unités très axées sur des tâches particulières pour effectuer la reconnaissance de brigade ou former des équipes de combat afin d’appuyer par le tir les groupements tactiques d’infanterie – les blindés pouvaient être considérés comme un élément de soutien au combat de la brigade mécanisée. Le seul emploi d’une unité blindée a été la mise sur pied de sous‑unités pour la brigade. Dans le cadre des CAX de niveau 7+, le quartier général du régiment blindé simulait un régiment de chars composé de trois ou quatre escadrons de chars et d’un escadron de reconnaissance de brigade. Et pourtant, ce régiment de chars était divisé en sous‑unités attachées à des groupements tactiques d’infanterie.
Maintenant que la cavalerie blindée a été définie officiellement dans la doctrine de la publication B-GL-305-001/FP-002 – Le régiment de cavalerie blindée au combat (ACRIB), nous avons une représentation plus claire de l’étendue des tâches qu’un régiment devrait être capable d’accomplir pour le pont : des tâches pour trouver, façonner et vaincre l’ennemi.1
Nous devons former les commandants de cavalerie blindée à penser comme des spécialistes des manœuvres2 et établir un fondement solide pour que les régiments puissent assurer le perfectionnement des militaires par l’expérience tout au long de leurs périodes de perfectionnement.

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Invasion de la Sicile (avec le C en C des Forces britanniques). Le général Montgomery, le général Lesse (30th Corps) et le général Simonds (1re Division du Canada) tiennent une conférence. Note de l’auteur : La porcelaine fine ne fait plus partie de la doctrine de formation. Photo prise par le major Keating. 23.7.43 N.A 4929. Imperial War Museums.
La manœuvre comme raison d’être du Corps
La guerre en Ukraine nous offre un exemple moderne de la façon dont une guerre axée sur les pertes aboutit rapidement à une impasse, ce qui entraîne des pertes incommensurables de vies et de ressources. La solution historique à ce problème a été la guerre de manœuvre, dans le cadre de laquelle les opérations sont planifiées de manière à vaincre l’ennemi en brisant leur cohésion morale et physique – leur capacité à combattre efficacement comme ensemble coordonné – plutôt qu’en le détruisant physiquement par attrition progressive (paraphrasé à partir de notre doctrine canadienne sur les opérations terrestres). Si l’on examine les principes de la guerre de manœuvre, on comprend pourquoi la cavalerie blindée est si bien adaptée. Cependant, pour définir davantage la portée des changements nécessaires au sein du CBRC au niveau tactique, il est important de noter que les ordres axés sur la mission sont concentrés sur les effets visés.
La publication ACRIB définit la manœuvre comme suit : « emploi des forces sur le champ de bataille combinant le mouvement avec le tir effectif ou potentiel en vue de se mettre en position favorable par rapport à l’ennemi pour accomplir la mission donnée. Bien que la manœuvre intègre à la fois le tir et le mouvement, elle est distincte. Pour les forces [blindées], la manœuvre est une action astucieuse dont le but est d’obtenir un avantage relatif. »3 Le document des tactiques, techniques et procédures (TTP) de la cavalerie blindée explique également que « le but de la cavalerie blindée aujourd’hui est de fournir à l’Armée canadienne (AC) une force de manœuvre polyvalente, agile, rapide et létale. Le commandant de la cavalerie blindée doit faire preuve d’initiative, de souplesse, de réflexion rapide et d’une grande capacité d’adaptation pour employer ses équipages dans toute la gamme des tâches offensives, défensives, de stabilité et d’habilitation. »4
Cependant, l’AC est devenue fixée sur la marche à l’ennemi et l’attaque dans la foulée comme étant la manœuvre interarmes, l’opération « offensive ». Au fil des ans, de nombreux groupements tactiques, brigades mécanisées et escadrons blindés ont participé à de multiples itérations de l’Ex MAPLE RESOLVE et de l’Ex COMMON GROUND. Ces forces montées menaient toujours ces opérations en occupant de vastes espaces de combat, dans le confort de la mentalité de la zone d’opérations (ZO) linéaire contiguë. Ce confort signifie que dans une ZO linéaire contiguë, les forces de flanc avancent idéalement de manière symétrique; la menace est donc toujours à l’avant. Par conséquent, nous feignons de nous intéresser à la sécurité de la zone arrière et des flancs, alors que nous menons une guerre d’attrition.
En redéfinissant la façon dont le commandant de la cavalerie blindée comprend et réalise la manœuvre, le CBRC peut tirer parti de sa nouvelle ampleur en termes d’utilité doctrinale.
Tâche par rapport à l’effet par rapport à l’exercice
Tout comme la planification par le biais de la procédure de combat, nous devons trouver un moyen d’enseigner l’exécution de la manœuvre en tant qu’état d’esprit. Nous nous sommes appuyés sur les TTP pour décrire exactement comment faire quelque chose. Cependant, la manœuvre exige de la souplesse et une analyse rapide de la situation qui évolue rapidement afin de s’adapter. Lorsque les TTP sont trop rigides, nous écrivons un scénario. Un scénario est prévisible. Les actions prévisibles ne peuvent pas devancer le rythme du cycle décision‑action de l’ennemi. Les commandants de la cavalerie blindée doivent apprendre comment produire un effet qui permette d’accomplir une tâche.
Tâche – Les verbes de mission/tâche (VMT) « constituent le lexique des opérations. Tous les verbes de la liste ont des définitions précises, et leur utilisation élimine l’ambiguïté dans les discussions et les directives militaires officielles. »5 Il s’agit du quoi (que doit-il se produire?).
Effet – C’est en déterminant le comment que le commandant de la cavalerie blindée applique son ensemble de compétences essentielles en matière de pensée critique : l’effet sur l’ennemi qui doit être créé par l’exécution du mouvement et du tir (ou du potentiel de tir).6 Une bonne compréhension des TTP de l’ennemi peut permettre de tirer parti d’une certaine prévisibilité; toutefois, de nombreux facteurs doivent être évalués afin d’élaborer un plan de manœuvre souple pouvant constamment être modifié au cours de l’exécution. Il ne peut s’agir d’une action prédéterminée.
Exercices militaires (drills) – Ces exercices sont appliqués en tant que mesures d’atténuation dans des situations restreintes, limitées et présentant des risques connus ou prévisibles, où l’ennemi a peu de marge de manœuvre pour modifier ses actions. Pratiqués et affinés à plusieurs reprises sur d’anciens théâtres de guerre, ces exercices se sont avérés être le meilleur moyen d’atténuer les menaces initiales.
Pendant trop longtemps, nous sommes restés prisonniers d’un mode de pensée rigide axé sur les tâches, en maintenant une ligne floue entre les tâches et les effets tout en essayant d’en faire des exercices.
Effacer le scénario et sortir des sentiers battus
L’attaque dans la foulée est très vite devenue notre seul outil de gestion des contacts avec l’ennemi. Nous avons toujours insisté sur le fait qu’un objectif de peloton exige une attaque dans la foulée. Notre scénario s’appuie sur le fait que ce peloton est isolé, alors que nous essayons d’atteindre l’angle idéal de 90 degrés entre la base de feu et la voie d’approche depuis la position d’attaque. Si la force ennemie bénéficie d’un appui réciproque, la force blindée dans ses positions de consolidation (cercle d’acier) sera très certainement en contact avec l’objectif suivant. Il est impossible de gérer cette situation sur le réseau de l’équipe de combat, en même temps que l’infanterie livre combat sur l’objectif. On espère également que l’ennemi n’a pas évalué le terrain et ne l’a pas utilisé à son avantage pour atténuer les actions probables contre lui. Les lignes de visée dominantes depuis la base de feu dans une position avantageuse seraient certainement enregistrées pour les tirs défensifs, à moins qu’il ne s’agisse de la contre-pente de la zone d’abattage (ZA) elle-même.
L’attaque dans la foulée est définie dans la publication ACRIB comme une « … attaque lancée à partir de l’axe de progression... avec des troupes facilement disponibles exigeant peu de temps de préparation. Elle est conçue pour maintenir l’élan de la marche à l’ennemi et profiter du manque de préparation de l’ennemi. L’expression « attaque à partir de l’axe de progression » est utilisée pour souligner que cette attaque doit découler de la marche à l’ennemi sans qu’il y ait de retard dont l’ennemi pourrait tirer profit. »7 Selon cette définition, une force de cavalerie blindée pourrait à elle seule produire l’effet décrit; cependant, nous avons lié cette tâche si étroitement à l’exercice décrit dans le scénario de l’attaque dans la foulée que nous ne pouvons pas les dissocier dans notre esprit. Ce que nous connaissons comme une attaque dans la foulée est en réalité une opération interarmes. La publication ACRIB fait référence à plusieurs reprises à l’inclusion d’autres armes dans les différentes étapes de toutes les attaques (dans la foulée ou délibérées). Le recours à une force d’assaut ou à un appui rapproché sur un objectif sans l’infanterie comporte des risques extrêmes. Les restrictions relatives à l’abaissement du canon, au viseur et aux angles morts des véhicules blindés de combat (VBC) rendent un combat rapproché extrêmement difficile – nous sommes vulnérables aux armes antiblindées à courte portée (AABCP), ainsi qu’aux mines dissimulées ou à la destruction. En outre, la mobilité tactique limitée d’une plateforme à roues ralentit considérablement la vitesse de progression, ce qui en fait une cible encore plus facile.
Du point de vue de l’ennemi, si un élément isolé de la taille d’un peloton se trouve dans un contexte défensif, il est probablement employé comme avant‑poste de sécurité de combat (APSC). Ces APSC sont disposés devant la zone de combat dans le but d’obliger l’ennemi à se déployer prématurément, ce qui lui fait perdre l’élan de son attaque. Leurs principales tâches consistent à retarder ou à perturber l’ennemi. Néanmoins, notre réaction automatique face à un objectif de la taille d’un peloton est de mener une attaque dans la foulée. Si l’on suit le scénario, il faut compter plus d’une heure (et souvent plus) entre le premier contact et la consolidation. Face à un ennemi manifestement supérieur, les APSC se désengageront vers des positions en profondeur. Par conséquent, en lançant une attaque dans la foulée, nous avons atteint leur objectif à leur place et nous n’aurons peut-être même pas l’occasion de leur infliger des pertes. De plus, cela ne constitue pas une utilisation économique de la puissance de combat. Du point de vue du rapport de force, notre objectif est d’atteindre un rapport de 3:1 pendant l’offensive. Avec un seul escadron de cavalerie blindée, nous avons un rapport de plus de 6+:1 contre un peloton de trois VBC – sans compter l’application complète habituelle d’une équipe de combat équilibrée qui double ce rapport. Enfin, nous avons vu les Russes tirer parti de la prévisibilité des mouvements vers un objectif et de la consolidation de leur position en repérant les tirs défensifs et en les préparant pour une sorte de destruction réservée. Le terrain est truffé d’explosifs qui sont déclenchés lorsque la force d’opposition s’empare de l’objectif.
Compte tenu de ces faits, les commandants de la cavalerie blindée doivent apprendre l’attaque par le tir en tant que tâche essentielle pour obtenir des effets permettant de soutenir la manœuvre. Dans l’attaque par le tir, nous pouvons tirer parti de la distance de sécurité et de l’espace de mouvement pour conserver l’avantage. En tenant compte de la géométrie de l’espace de combat et en utilisant des feux multi axes, la moitié d’un escadron peut atteindre un rapport de 3:1, tout en permettant à l’autre moitié de se déplacer par bonds et de maintenir son élan. L’exécution des tirs sur l’objectif se fera simplement sous la forme d’un tir de troupe ou d’un contrôle de tir de troupe, afin d’obtenir l’effet souhaité. De plus, nous avons rendu le VMT DÉTRUIRE synonyme de DÉGAGER. Il n’est pas nécessaire d’infliger une perte totale à un objectif pour le détruire, par définition. Le respect de cette règle renforce davantage le fait que l’avance vers l’objectif n’est pas une action nécessaire.
Les ZO sont de plus en plus vastes et la technologie exige une plus grande dispersion avec seulement une concentration rapide et décisive de la force. Dans les conflits modernes, la marche à l’ennemi en ligne de front est semblable aux tactiques utilisées pendant la guerre de 1812, avec pour résultat l’usure des forces comme lors de la Première Guerre mondiale. Un aspect clé de la cavalerie blindée est sa mobilité opérationnelle : « … la capacité des forces de passer d’une mission à une autre dans différentes zones de l’espace de combat. »8 L’infanterie a toujours mené des combats rapprochés. Le déplacement rapide pour produire des effets dans une ZO dispersée doit être le fondement essentiel de la crédibilité du commandant de la cavalerie blindée au sein de l’Armée canadienne. La ligne de départ (LD), la limite d’exploitation et les limites gauche et droite nous ont littéralement enfermés dans une boîte.
Notre doctrine prévoit (pour une bonne raison) que l’escadron est le plus petit élément de manœuvre.9 Pour produire ces effets de manœuvre, nous devons renforcer les sous‑composantes du mouvement et du tir au niveau de la troupe et de l’équipage. La gestion des tirs de la troupe est la compétence et la responsabilité principales du chef de troupe. Elle comporte trois volets :
Contrôle de tirs de troupe – Il s’agit de la répartition des tirs lorsque des contacts multiples se présentent. Les chefs de troupe doivent indiquer qui engage quoi pour s’assurer que tous les contacts sont engagés, qu’il n’y a pas de munitions gaspillées par plusieurs véhicules engageant la même cible et pour éviter la fixation sur le contact (lorsque tous les participants au contact sont concentrés vers l’intérieur et que l’on perd de vue la menace qui pourrait être un appui réciproque ou un renforcement de celui‑ci).
Tirs de troupe – Ils sont destinés à avoir un effet sur une zone cible au fil du temps. Les effets soutiennent d’autres éléments du plan de manœuvre. Le chef de troupe doit évaluer avec soin l’endroit où les balles vont frapper, la quantité de munitions utilisée au fil du temps, la fréquence des tirs, ainsi que les munitions restantes par rapport aux besoins en ravitaillement. Il est essentiel que le chef de troupe connaisse le rayon de fragmentation du type de munitions qu’il utilise pour assurer la couverture de la zone cible. Les variantes de munitions actuelles et futures peuvent les obliger à déterminer si un réglage de la fusée à retardement, la fusée percutante ou la fusée fusante permettra de produire le meilleur effet, dans une application directe ou semi-indirecte, en fonction des angles d’impact à différentes distances. Lorsqu’ils tirent à partir d’une plateforme de 25 ou de 40 mm, les chefs de troupe doivent envisager de diviser l’objectif en zones d’engagement plus petites et de donner aux commandants d’équipage la possibilité de régler les tirs entre les salves pour obtenir une meilleure couverture. L’utilisation d’une cadence de tir de 100 au lieu de 200 sur la tourelle de 25 mm peut également permettre de produire un effet plus réparti et plus économique.
Utilisation des munitions – Les munitions doivent être considérées comme un élément clé de l’évaluation de la puissance de combat. Lorsqu’il faut des tirs pour produire un effet, le taux d’utilisation et les réserves à tous les échelons sont directement liés à la durée pendant laquelle une opération peut être maintenue. Dans l’ensemble de l’escadron, le capitaine de bataille est l’ultime responsable de la gestion des munitions en tant que fonction de la gestion de la puissance de combat. Le rôle du chef de troupe dans ce contexte est de veiller à ce que les dépenses soient économiques et à ce que les rapports soient exacts. Le chef de troupe doit être conscient de la durée de l’effet qu’il peut produire en fonction des calculs des réserves de munitions, en tenant compte des intervalles de tir. Il doit régulièrement faire le point auprès du capitaine de bataille au moyen du compte rendu sur les munitions (MASH) après quelques contacts. Ces mesures permettront au capitaine de bataille de redistribuer les munitions, ainsi qu’au SME et au cmdtA de prévoir le réapprovisionnement en fonction du rythme opérationnel.

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L’escadron de reconnaissance de la Brigade multinationale en Lettonie se prépare à prendre part à l’exercice RESOLUTE WARRIOR, à la base militaire Ādaži, le 3 novembre 2024 Photo : Technicien en imagerie de la Brigade multinationale.
Changer la mentalité
En fonction de la concentration de force nécessaire pour produire l’effet de la tâche, les aspects liés au mouvement de la manœuvre peuvent être prescrits par le cmdt. Les troupes peuvent être déplacées par le cmdt comme s’il s’agissait de pièces d’échecs afin d’obtenir une position relativement avantageuse par rapport à l’ennemi. Toutefois, le mouvement nécessite avant tout une évaluation précise du terrain, en fonction de la position et des intentions probables de l’ennemi. L’époque où les VBC, y compris les chars, étaient les rois du champ de bataille est révolue. Les MAC modernes, les munitions rôdeuses ou d’attaque verticale, les MGP et les drones d’attaque sans retour (OWAD) peuvent facilement détruire les VBC. Nous ne pouvons tout simplement pas effectuer un déplacement par bonds en prenant position sur un terrain dominant. Cela a réduit les distances d’engagement des VBC à moins de 1 000 m en Ukraine. Le terrain doit être utilisé pour maximiser la protection et la dissimulation jusqu’au moment décisif où le démasquage et l’exécution des tirs sont nécessaires. Nous devons acquérir les compétences permettant de combattre près de points en hauteur, et non à partir de ceux‑ci. Les limites d’abaissement des plateformes VBL rendent très difficile, voire impossible, l’adoption d’une position de tir appropriée.
L’état d’esprit et les capacités du commandant de la cavalerie blindée doivent se rendre jusqu’au niveau du chef d’équipage. Les marches à l’ennemi ont transformé nos chefs d’équipage en automates – ils suivent les instructions, on leur dit où aller et quand tirer. Il n’y a aucune marge de manœuvre pour agir de façon autonome, conformément à un « esprit » manœuvrier, et cela ne permet pas non plus ce qui est censé être notre mode de fonctionnement fondamental : le commandement de mission.
Tous les facteurs évalués dans l’appréciation de combat ont toujours permis à un commandant d’évaluer la composition de la force nécessaire pour produire l’effet voulu et accomplir la mission. Le commandant doit élaborer des modes d’action en comprenant comment ils seront réalisés deux niveaux plus bas, tout en laissant une marge de manœuvre aux éléments subordonnés pour appliquer le commandement de mission. Pourtant, au niveau des sous‑unités de cavalerie blindée, nous sommes devenus obsédés par un ORBAT prescrit, adapté aux tâches, qui effectuera mécaniquement des exercices, comme il est indiqué dans les TTP propres à la reconnaissance ou aux chars. Avec 19 à 20 VBC au sein d’un escadron, rien ne devrait empêcher un commandant d’escadron d’adapter les tâches des troupes disposant de plus de quatre véhicules.
Les principes de la guerre de manœuvre constituent le fondement sur lequel nous pouvons construire l’application de cette guerre par le CBRC. Plus précisément, nous devons nous entraîner dans un environnement qui nous permet de mettre au défi les commandants de la cavalerie blindée à tous les niveaux d’agir avec audace et de façon décisive. Nous devons redéfinir notre entraînement pour tirer parti de notre caractéristique unique et la plus importante : être axés sur l’équipage. Cela signifie qu’il faut « mettre l’accent sur la [formation] des [chefs] et des membres d’équipage qui font preuve d’audace, d’imagination et de dynamisme dans leur approche pour mener à bien leur mission. Les soldats [de la cavalerie blindée] ... [doivent être] entraînés à être agiles sur les plans psychologique et physique, et capables d’effectuer des manœuvres rapidement ainsi que d’appliquer le commandement de mission. »10
Le maj Nick Homerski est un officier de cavalerie blindée qui occupe actuellement le poste de commandant de l’Esc B de l’École du Corps blindé royal canadien à Gagetown, au Nouveau‑Brunswick. Il a été affecté à plusieurs groupements tactiques des 2 et 5 GBMC, a été instructeur en cavalerie blindée et a exercé des fonctions de planification pour le soutien des régiments de cavalerie blindée et les QG GBMC.
End Notes
- B-GL-305-001/FT-001, p. 1-1.
- Banque de terminologie de la Défense (BTD), fiche n° 69215.
- B-GL-305-001/FT-001, p. 1-4. Nota : cette définition est conforme à la fiche no 4717 de la BTD.
- B-GL-305-008/FT-001, p. 1-1.
- B-GL-331-002/FP-001, p. 6C-1.
- B-GL-305-001/FT-001, p. 1-4.
- B-GL-305-001/FT-001, p. 5-9.
- B-GL-305-001/FT-001, p. 1-3.
- B-GL-305-001/FT-001, p. 1-4.
- B-GL-305-001/FT-001, p. 1-2.

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