Le Conseil national de recherches du Canada et Calcul Canada : catalyseurs de découvertes en astronomie

Communiqué de presse

L'optimisation de « l'observatoire virtuel » astronomique profitera à un plus grand nombre de chercheurs canadiens

le 14 décembre 2016 – Victoria (Colombie-Britannique)

Le projet TP3C offrira aux astronomes canadiens un accès à la puissance de calcul nécessaire pour permettre le traitement et l'analyse des données produites par les télescopes modernes, de plus en plus performants. Sur la photo, Séverin Gaudet, agent du conseil de recherches, Herzberg, astronomie et astrophysique du CNRC.
L'alliance entre le Conseil national de recherches du Canada et Calcul Canada permettra d'offrir à un bassin de chercheurs beaucoup plus large de nouvelles capacités de traitement et de gestion de mégadonnées produites par de grands projets scientifiques.
Les mégacalculs effectués sur la plateforme de CANFAR à partir des données volumineuses fournies par le Centre canadien de données astronomiques ont permis d'établir la trajectoire de la toute première sonde spatiale envoyée vers Pluton.

L'une des plateformes de recherche en astronomie les plus réputées au monde fait l'objet d'un projet d'optimisation grâce à une collaboration pluriannuelle entre le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) et Calcul Canada. Cette alliance permettra d'offrir à un bassin de chercheurs beaucoup plus large de nouvelles capacités de traitement et de gestion de mégadonnées produites par de grands projets scientifiques.

Le projet baptisé « PT3C » pour « projet de transition des trois C », réunit le Centre canadien de données astronomiques (CCDA) du Conseil national de recherches du Canada, Calcul Canada et la plateforme CANFAR (Canadian Advanced Network for Astronomical Research) (bâtie sur l'infrastructure de Calcul Canada).

« CANFAR a opéré un virage majeur pour l'astronomie lourde vers un écosystème informatique axé sur l'infonuagique, qui permettra de maximiser l'efficacité des collaborations virtuelles », a expliqué Greg Fahlman, gestionnaire principal, CNRC Herzberg, Astronomie et astrophysique dont relève le CCDA. « Le projet TP3C offrira aux astronomes canadiens un accès à la puissance de calcul nécessaire pour permettre le traitement et l'analyse des données produites par les télescopes modernes, de plus en plus performants. »

L'explosion des besoins en matière de capacités de calcul engendrés par la recherche de pointe en astronomie survient au moment même où Calcul Canada est à revoir la conception de son infrastructure technologique afin de mieux répondre aux besoins des chercheurs et des collaborateurs dans tous les secteurs d'activité industrielle et de la recherche universitaire.

« Nous collaborons avec le CNRC pour aller au-delà des applications de simple stockage de données et mettre au point un nouveau modèle ouvert de gestion de données articulé sur l'infonuagique, a indiqué Dugan O'Neil, directeur scientifique de Calcul Canada. Ce projet de collaboration améliorera considérablement les réseaux et les services de calcul informatique de pointe mis à la disposition des chercheurs de toutes les disciplines, allant de l'astronomie à forte intensité de données à la médecine en passant par les sciences sociales. »

Le projet de 2,5 millions de dollars est le premier en son genre à mobiliser l'infrastructure de recherche à grande échelle et les ressources financières des deux organisations – le Conseil national de recherches du Canada et Calcul Canada – afin de favoriser la réalisation de leurs objectifs scientifiques communs.

« Les mégacalculs effectués sur la plateforme de CANFAR à partir des données volumineuses fournies par le Centre canadien de données astronomiques ont permis d'établir la trajectoire de la toute première sonde spatiale envoyée vers Pluton et ont contribué à la découverte de nouvelles planètes naines et de trous noirs supermassifs qui permettront de percer les origines de l'Univers, a affirmé Greg Fahlman. Cette nouvelle capacité portera le potentiel de découverte à des niveaux jamais vus. »

Le Centre canadien de données astronomiques, connu également comme « l'observatoire virtuel » du Canada, est l'un des premiers du genre à passer du simple rôle d'hébergeur de données à celui de plateforme de systèmes intégrés.

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