Foire aux questions

Q1 : Qu’est-ce que le discours du Trône?

R1 : Chaque nouvelle session du Parlement est inaugurée par un discours du Trône. S’y trouvent énoncés les orientations et les objectifs généraux que le gouvernement s’est donnés, de même que les initiatives qu’il compte mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs. Le discours du Trône est prononcé par le chef d’État du Canada, en l’occurrence le Roi, ou, comme c’est habituellement le cas, par sa représentante, la gouverneure générale. Le discours du Trône tire son nom du fait que la gouverneure générale occupe pour l’occasion un siège spécial du Sénat, réservé au chef d’État, ou à son représentant à titre de chef du régime canadien de gouvernement par l’exécutif. La gouverneure générale fait lecture du discours à une assemblée composée de parlementaires (députés à la Chambre des communes et sénateurs) et d’autres personnalités, par exemple les juges de la Cour suprême du Canada.

Q2 : Quand le discours du Trône est-il prononcé?

R2 : Chaque nouvelle session du Parlement s'ouvre par un discours du Trône et, tant qu'il n'a pas été prononcé, ni le Sénat ni la Chambre des communes ne peuvent exercer leurs charges publiques.

Q3 : Pourquoi le discours du Trône est-il lu par la gouverneure générale?

R3 : Le Parlement se compose du Roi ainsi que des sénateurs et des députés. Il ne se réunit que sur « convocation royale », par le Roi, représentée par la gouverneure générale. Le Sénat et la Chambre des communes ne peuvent ouvrir une session de leur propre chef.

Q4: Pourquoi le discours du Trône est-il prononcé au Sénat?

R4 : Le Parlement du Canada s’inspire de celui du Royaume-Uni, où ni le Roi ni les membres du Sénat, lesquels ne sont pas élus, ne sont admis dans la Chambre des communes. Le discours est donc prononcé dans la salle du Sénat.

Q5 : C’est l’« huissier du bâton noir » qui convie les députés de la Chambre des communes à venir entendre le discours du Trône. Quelle est l’origine de cette fonction et de cette pratique?

R5 : Nommé par le gouverneur en conseil (le gouverneur général, sur la recommandation du Cabinet), l’huissier du bâton noir doit s’acquitter d’un certain nombre de charges protocolaires ou liées à la sécurité. Cette fonction a été instituée au XIVe siècle en Angleterre. On ne parle plus du « Gentilhomme huissier de la Verge noire » depuis 1997, lorsqu’une femme a occupé ce poste pour la première fois.

Q6 : Quel nom donne-t-on au régime politique canadien?

R6 : Dans notre régime politique, le corps exécutif (le Cabinet) doit conserver la confiance de la majorité des membres du corps de représentants (la Chambre des communes). Il met les politiques en place et est seul à détenir le pouvoir de présenter des projets de loi permettant de percevoir des recettes, de dépenser des fonds publics et d’établir de nouveaux impôts. Le corps législatif (le Parlement) adopte les lois et exerce des fonctions d’examen et de surveillance. S'il perd la confiance ou l'appui de la majorité des membres de la Chambre, l’organe exécutif doit démissionner ou demander à la gouverneure générale de dissoudre le Parlement et de déclencher une élection.

Q7 : Qui rédige le discours du Trône?

R7 : C’est le gouvernement en place qui rédige le discours. La gouverneure générale est invitée à y inclure des remarques introductives où il fait état de ses propres activités et des visites royales.

Q8 : Les précédents discours du Trône sont-ils disponibles?

R8 : Discours du Trône précédents. Puisque le discours du Trône est reproduit dans les Débats de la Chambre des communes (le hansard), les discours antérieurs peuvent être consultés dans cette publication de la Chambre.

Q9 : Quel est le rôle de la gouverneure générale dans le discours du Trône?

R9 : Le gouvernement en place est le gouvernement de Sa Majesté. C’est pourquoi la gouverneure générale, en sa qualité de représentante du Roi au Canada, lit le discours du Trône, lequel doit inaugurer chaque nouvelle session parlementaire.

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