Discours du greffier à la Conférence Manion de 2017
Discours
Le discours pronouncé fait foi.
Le 10 mai 2017
Bonjour à tous et bienvenue. Je suis ici pour dire quelques mots d’introduction avant de passer à la partie principale. Je vais donc être bref.
J’aimerais d’abord remercier Claudette, l’aînée Commanda, pour sa bénédiction et son allocution d’ouverture. Je reconnais que nous sommes ici sur le territoire traditionnel des Algonquins.
Je tiens aussi à remercier l’équipe de l’École de la fonction publique du Canada qui a travaillé tellement fort pour organiser cette activité pour nous tous ici présents et ceux qui se joignent à nous par webdiffusion.
Je crois comprendre qu’il s’agit de la conférence Manion la plus imposante de sa remarquable histoire. Nous sommes environ 900 rassemblés ici ce soir et plusieurs autres centaines qui sont en ligne, sans oublier l’auditoire qui bénéficiera du programme enregistré et réécouté. C’est une grande réalisation pour l’École, et je tiens à la féliciter et à la remercier à l’avance.
Cela a aussi été une journée très importante dans toute la fonction publique. Nous avions les Salons de l’innovation d’un océan à l’autre, dans 12 endroits au pays. Malheureusement, nous avons dû déplacer le salon dans la région de la capitale nationale en raison des conditions météorologiques extrêmes et des déplacements qui en ont résulté. Les fonctionnaires de partout au pays se sont rassemblés, ont échangé des idées inspirantes et ils ont communiqué ensemble pour bâtir une communauté centrée sur l’innovation, qui est, je crois comprendre, un autre des thèmes favoris de Son Excellence.
C’est le 150e anniversaire du Canada, et nous aurons beaucoup d’autres occasions de célébrer dans un proche avenir. C’est aussi, bien sûr, le 150e anniversaire de notre fonction publique canadienne et de bon nombre de nos institutions. Alors que nous célébrons notre histoire, c’est le moment d’apprécier le chemin parcouru et d’examiner où nous sommes et où nous allons.
J’ai abordé cette question plus en détail et je vous recommande de lire mon Rapport annuel au premier ministre qui a été déposé et publié le lundi 8 mai. Je me suis adressé au Forum des SMA et à la Conférence de la communauté des politiques, et vous pouvez certainement suivre ce que j’avais à dire et ce que je pense concernant plusieurs de ces questions.
Nous ne célébrons pas seulement l’histoire ces jours-ci, nous la vivons, et nous vivons à une époque où l’on ne peut rien tenir pour acquis. Ce pays est une réussite remarquable et une source d’espoir et d’inspiration dans le monde entier. Cette réussite repose en grande partie sur les bases jetées par plusieurs générations qui ont bâti des institutions publiques solides et cette culture de confiance que nous allons examiner aujourd’hui.
Il ne nous faut rien tenir pour acquis, que ce soit un Parlement dynamique et démocratiquement élu, des élections libres et justes, des tribunaux indépendants, des agents du Parlement, une presse dynamique et libre qui peut librement faire son travail et obliger les gens à rendre compte de leurs actes, ou encore, bien sûr, une fonction publique de qualité, non partisane et guidée par un code de valeurs. Ce sont là des atouts précieux pour les Canadiens. Je pense que nous devons travailler très fort – ceux d’entre nous qui occupent des postes de leadership et ceux d’entre vous qui occuperont de tels postes dans l’avenir – pour nous assurer de transmettre cet héritage aux générations futures de fonctionnaires et de Canadiens.
Il suffit de regarder les nouvelles du soir pour nous rendre compte que l’on ne peut tenir ces choses pour acquises. Cela demandera du travail. Cela demandera des efforts. Cela demandera de la volonté pour transmettre ces acquis aux générations futures. C’est la raison pour laquelle le sujet d’aujourd’hui est si pertinent.
Je tiens à remercier Son Excellence d'avoir pris le temps de se joindre à nous aujourd’hui pour cette importante discussion.
J’ai hâte de poursuivre cette conversation avec vous. Pensez à vos questions et à vos réactions sur le sujet d’aujourd’hui. C’est un sujet tellement important. La confiance est le fondement de tout ce que nous essayons d’accomplir en tant que fonction publique, et je pourrais en donner de nombreux exemples. C’est la confiance des gens que nous servons, le gouvernement qu’ils ont élu, et c’est la confiance des Canadiens au jour le jour. Ils comptent sur nous, ils ont besoin de nous et, oui, ils nous font confiance.
Pour aller plus loin sur ce sujet et examiner le chemin parcouru et surtout celui que nous voulons parcourir, je suis très heureux de la présence du gouverneur général parmi nous. La partie la plus intéressante de mon travail, c’est que je rencontre Son Excellence une fois par mois et que nous avons un échange très dynamique. Je l’informe des affaires du gouvernement. Nous discutons de l’actualité. Nous avons une excellente relation et c’est pour moi un réel plaisir que d’avoir cette occasion de dialoguer avec Son Excellence.
J’aimerais maintenant céder la parole au gouverneur général du Canada, Son Excellence, le très honorable David Johnston.