Les gens de PacifiCan : Karolina Pol

Faites la connaissance de Karolina. Qu’elle soit occupée à rassembler les perspectives stratégiques locales et nationales en matière de développement ou à analyser des données pour mieux comprendre les tendances qui façonnent l’économie de la Colombie-Britannique, Karolina, à titre de conseillère principale en politique stratégique à PacifiCan, vise toujours de nouveaux sommets.

Comment avez-vous aterri à PacifiCan?

J’ai en fait commencé ma carrière au niveau municipal, à titre de planificatrice communautaire. Mais je suis une personne davantage portée sur le portrait global et j’ai toujours été attirée par le travail lié à la politique stratégique. L’une des initiatives que j’ai menées visait à mettre en œuvre le B.C. Energy Step-code, qui était alors le meilleur code nord-américain pour des bâtiments écoénergétiques. Ce qui m’a amenée à Ressources naturelles Canada, le ministère qui m’a recrutée dans la fonction publique. Depuis, mon travail a toujours été axé sur la compréhension des intersections entre les enjeux environnementaux, économiques et d’équité dans le secteur des ressources naturelles. Plusieurs collectivités de la Colombie-Britannique sont en première ligne quand il est question de ces enjeux et c’est sur ceux-ci que je continue à me concentrer dans mon travail à PacifiCan.  

Qu’est-ce qui vous a attirée à PacifiCan? 

De pouvoir intégrer les perspectives stratégiques locales et nationales en matière de développement. Le fait d’avoir travaillé au niveau local m’a donné une expérience concrète des dynamiques qui façonnent les collectivités – l’économie foncière, le zonage et le financement du développement. Maintenant, je peux intégrer ces perspectives dans les discussions stratégiques nationales, ce qui, est en plus d’être motivant, crée un impact. 

Comment se déroulent habituellement vos journées? 

Une grande partie de mon temps est consacré à l’analyse de données pour mieux comprendre les tendances qui façonnent l’économie de la Colombie-Britannique. Je passe aussi du temps à parler avec des gens qui en savent plus que moi – des universitaires, des leaders communautaires et des leaders d’opinion – afin de m’assurer que je saisis les nuances dissimulées dans les résultats de mes recherches. Mais je passe la majeure partie de mon temps à écrire, pour m’assurer que ce que j’apprends soutient le travail d’autres personnes. 

Qu’est-ce que vous trouvez le plus enrichissant dans votre travail?

Pouvoir faire preuve de curiosité et remettre en question les idées reçues. J’ai l’occasion de mettre en pratique l’adage « Ne croyez pas tout ce que vous pensez » et c’est pour moi un réel plaisir. Et c’est en plus très important. Je me considère privilégiée de pouvoir jouer un petit rôle quand il s’agit d’aider les décideurs à naviguer parmi des enjeux qui ont de réels impacts sur les Britanno-Colombiens et sur les Canadiens. 

Expérience ou projet préféré à PacifiCan

Hum! Question difficile! Je dirais, à égalité, de faire partie de l’équipe chargée de construire PacifiCan et d’établir le premier ordre du jour de l’agence en matière de recherche.