Documents d’information sur la transition ministérielle, octobre 2021
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- Lettre de bienvenue au ministre
- Messages clés ministériels
- Présentation de la transition: PacifiCan et PrairiesCan—Tirer parti du succès de DEO
Lettre de bienvenue au ministre
Monsieur le Ministre Sajjan,
Félicitations pour votre nomination au poste de ministre du Développement international et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Pacifique Canada.
Nous sommes curieux de savoir ce que vous avez entendu pendant la campagne et de connaître vos priorités immédiates. Nous avons également hâte de connaître votre orientation en ce qui concerne les programmes de relance post-pandémie prévus dans le budget de 2021, ainsi que l’établissement de PacifiCan, issue de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada.
En août, deux agences de développement régional consacrées aux Prairies et à la Colombie-Britannique ont été créées en reconnaissance des différentes réalités économiques de chaque région. On s’attend à ce qu’elles soient plus présentes dans un plus grand nombre de collectivités. L’objectif ultime est une économie durable et inclusive, offrant des emplois sur lesquels les gens peuvent compter.
Avant le budget de 2021, notre équipe travaillait jusqu’à épuisement afin d’offrir une aide sans précédent aux petites et moyennes entreprises pour qu’elles survivent à la pandémie. Les facteurs clés pour y parvenir ont été de maintenir intactes les chaînes d’approvisionnement et les relations d’emploi.
Le budget de 2021 a créé un grand nombre de nouveaux programmes à durée limitée que PacifiCan doit mettre en œuvre. Le défi immédiat sera de trouver un équilibre entre la diligence raisonnable et la rapidité pour mener à bien les bons projets qui peuvent être réalisés cette année. Il est également nécessaire de réviser la politique de certains des programmes du budget de 2021 vu l’évolution de la pandémie depuis lors. La Colombie-Britannique est toujours dans une quatrième vague. Le degré d’endettement des entreprises est particulièrement préoccupant.
Vous trouverez ci-joints des documents qui, je l’espère, vous aideront à commencer. Or, chaque personne a un style d’apprentissage et des intérêts différents. Alors n’hésitez pas à me faire savoir comment nous pouvons vous aider au mieux et ce qui vous intéresse particulièrement.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec moi au 780-495-5772. Pour les questions d’ordre pratique, veuillez communiquer avec la concierge ministérielle Sharan Evani au 236-335-4091.
Au nom des 110 fonctionnaires et plus situés en Colombie-Britannique et à Ottawa qui sont prêts à vous aider à réussir : bienvenue!
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Original signé par :
Dylan Jones
Président, Développement économique Canada pour le Pacifique
Messages clés ministériels
- Je suis honoré de servir les Canadiens et les Britanno-Colombiens en tant que nouveau ministre responsable de Développement économique Canada pour le Pacifique.
- La pandémie a dévasté les collectivités, les entreprises et les familles, nous mettant tous à rude épreuve. Après plus d’un an et demi de lutte contre le virus, je sais que les Britanno-Colombiens veulent se concentrer sur l’avenir.
- Nous nous concentrerons sur la relance économique. Et pour la toute première fois, les entreprises, les innovateurs et les collectivités de la Colombie-Britannique ont un partenaire fédéral de développement économique dédié à cet effort.
- PacifiCan s’appuie sur les commentaires formulés par les dirigeants, les partenaires et les clients au cours de la dernière année. Les Britanno-Colombiens nous ont dit qu’ils voulaient un partenaire plus actif avec une plus grande présence sur le terrain dans toute la province. Nous avons écouté.
- Dans les prochains mois, en plus de mettre en œuvre des programmes de relance économique, nous dépasserons les frontières de notre bureau actuel de Vancouver grâce à de nouveaux points de service d’un bout à l’autre de la Colombie-Britannique : Victoria, Kelowna, Campbell River, Prince Rupert, Prince George, Fort St. John, Cranbrook, et Surrey, qui deviendra notre administration centrale.
- Cette expansion n’est pas une question de bureaux. Il s’agit de donner un meilleur accès aux collectivités et aux secteurs de la province à des services améliorés, à des investissements à rendement élevé et à des efforts de défense des intérêts les plus importants de la Colombie-Britannique à Ottawa. C’est ainsi que nous donnerons vie à la promesse d’une nouvelle agence fédérale de développement économique en Colombie-Britannique, pour la Colombie-Britannique.
- Nous avons beaucoup à faire ensemble. Il est temps de se mettre au travail.
Présentation de la transition: PacifiCan et PrairiesCan—Tirer parti du succès de DEO
- L’Énoncé économique de l’automne 2020 a annoncé l’intention de créer des agences de développement régional (ADR) distinctes pour la Colombie-Britannique et les Prairies.
- Le 6 août 2021, Développement économique Canada pour les Prairies (PrairiesCan) et Développement économique Canada pour le Pacifique (PacifiCan) ont été officiellement créées à partir de l’ancien ministère de la Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEO).
- Depuis 2011, DEO a pu joindre plus de 840 collectivités, plus de 5 700 organismes à but lucratif, plus de 1 500 organismes à but non lucratif, et soutenu pas moins de 86 000 emplois. Les Canadiens de l’Ouest s’attendent à ce que nous fassions encore mieux.
Attentes du public
- La création des agences a suscité des attentes de la part du public en raison de l’augmentation du financement et de l’annonce de nouveaux points de service.
- Au cours des derniers mois, l’accent a été mis sur la mise en place des nouvelles agences et la mise en oeuvre d’une série impressionnante de programmes de relance à durée limitée. Ces priorités exigeront une attention considérable dans les mois à venir.
- Dans le budget de 2021, PrairiesCan a reçu une augmentation de 72 % du financement par habitant, et PacifiCan, une augmentation de 76 %. Il s’agit là d’un progrès considérable, mais l’écart avec d’autres régions subsiste. Le financement représente maintenant environ 67 % de la moyenne par habitant des autres ADRs.
Budgets des agences 2021-2022
- Financement de base de PacifiCan : 108,6 millions de dollars
- Financement de base de PrairiesCan : $236 millions de dollars
- Financement des subventions et contributions à durée limitée-Globalemententre les agences : $336 millions de dollars
Mandat et rôle
Répondre aux attentes du public : Nouveaux points de service
De nouveaux points de service ont été annoncés en août 2021
Fonds d’aide et de relance régionale (FARR)
Garder les gens au travail
- Les ADRs ont rapidement mis en place le FARR avec l’intention d’aider toutes les entreprises qui en avaient besoin. Elles ont transformé la conception des programmes pour fournir un soutien à un rythme sans précédent. Ces efforts ont contribué à maintenir l’emploi des Canadiens pendant une période instable.
- La demande à l’égard du FARR dans l’Ouest canadien (1,78 milliard de dollars) était plus élevée que dans toutes les autres régions réunies (1,76 milliard de dollars).
- En mettant l’accent sur les liquidités, le FARR a aidé les PME les plus durement touchées par la pandémie et qui n’avaient pas accès aux autres mesures d’aide du gouvernement fédéral ou qui les avaient épuisées.
- Le succès du FARR a suscité des attentes du public à l’égard des ADRs. PacifiCan et PrairiesCan ont l’occasion de dépasser ces attentes alors que l’économie de l’Ouest canadien continue de se rétablir.
- 715 millions de dollars en financement approuvé
- 10 024 entreprises et organisations aidées
- 49 983 emplois directement soutenus
(Chiffres de DEO, en date du 30 septembre 2021)
Comment nous aidons: Programmes de base
Les principaux moyens utilisés par les agences pour financer les entreprises, les organismes sans but lucratif et les collectivités :
Croissance régionale par l’innovation
Écosystème d’innovationrégional: financement des organisations à but non lucratif pour soutenir l’entrepreneuriat
Croissance et productivité des entreprises: soutien aux entreprises à forte croissance pour les aider à croître
Développement et diversification des collectivités
Soutien à la croissance économique et à la diversification des collectivités
Initiative de développement économique
Soutenir des projets dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire
Réseau de services aux entreprises de l’Ouest canadien
Aider les entrepreneurs à créer ou à développer des petites entreprises, notamment dans les zones rurales et les groupes sous-représentés
Comment nous aidons : Exécution de programmes à durée limitée
Les agences offrent également des programmes ponctuels pour répondre aux besoins régionaux et communautaires urgents, y compris ceux qui découlent de la pandémie.
Voici des initiatives en cours :
- Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat
- Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires
- Fonds d’aide et de relance régionale
- Initiative du transport aérien régional
- Fonds canadien pour la stabilisation des produits de la mer
- Fonds pour l’emploi et la croissance
- Fonds d’aide au tourisme
- Appui aux grands festivals et événements
- Fonds canadien de revitalisation des communautés
- Préparer le secteur aérospatial canadien à la relance
- Lancement d’une stratégie quantique nationale
- Initiative canadienne de transition pour l’industrie du charbon
Ce que disent les clients
« ... le vrai élément déclencheur, qui nous a aidés à atteindre l’excellence, a été le soutien du Fonds pour les femmes en entrepreneuriat de DEO. Cela nous a aidés à saisir des possibilités que nous ne connaissions même pas. Aujourd’hui, nous innovons, nous créons des choses, nous cheminons vers l’IA, nous offrons des solutions qui peuvent être utiles pour les organisations sans but lucratif. »
– Sumegha Gupta, NSD Tech Inc. (Winnipeg, MB)
« Grâce à l’augmentation du financement de PacifiCan, nous avons pu fournir un soutien proactif aux entreprises appartenant à des femmes qui ont été touchées par la COVID-19 dans toutes les régions de la Colombie-Britannique. »
– Jill Earthy, Women’s Enterprise Centre BC (Kelowna, BC)
« Le soutien de DEO nous a permis non seulement de conserver notre équipe, mais aussi de continuer à embaucher de nouvelles personnes durant toute la pandémie. »
– Cory Janssen, AltaML (Edmonton, AB)
« Le soutien de DEO Canada nous a énormément aidés à développer l’entreprise, et nous a permis d’embaucher plus d’employés. »
– Andréanne Mulaire Dandeneau, Anne Mulaire Designs (Winnipeg, MB)
Le point de vue de la Colombie-Britannique
Deux économies
- Zones urbaines en pleine croissance stimulées par l’expansion du secteur des services (p. ex. l’immobilier) et l’immigration.
- Les collectivités rurales dépendent davantage de l’extraction des ressources, laquelle est touchée par les fluctuations des prixet les mesures environnementales.
- De manière générale, les défis sont l’accessibilité financière, la pénurie de main-d’oeuvre, et les sources de croissance future.
Impacts de la pandémie
- Le taux de chômage global de la Colombie-Britannique était de 5,1 % en février 2020 et de 13,4 % en mai 2020. Il était de 6,2 % en août 2021, soit le troisième taux parmi les plus bas parmi les provinces.
- Chez les Autochtones de la Colombie-Britannique, le taux de chômage est passé de 6,5 % en août 2019 à 16,1 % en août 2021.
- Chez les jeunes, le taux de chômage est passé de 9,4 % en février 2020 à 28,7 % en mai 2020. Il était de 10,7 % en août 2021.
- Chez les femmes, le taux de chômage était de 4,9 % en février 2020, de 14,1 % en mai 2020 et de 5,9 % en août 2021.
- Selon les données d’enquête de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, les PME de la Colombie-Britannique ont accumulé une dette supplémentaire estimée à 17 milliards de dollars en raison de la COVID-19 en date d’août 2021. La dette moyenne contractée par les PME de la Colombie-Britannique en raison de la COVID-19 estinférieure à celle de l’Alberta et de l’Ontario, mais supérieure à celle du Québec et des provinces de l’Atlantique.
Les catastrophes aggravent l’impact
- Chaleur et incendies de forêt: la superficie brûlée a doublé par rapport à la moyenne sur dix ans. La région de Kamloops est laplus touchée, suivie de Prince George et de la région de Cariboo.
- En 2019, l’éboulement sur une section du fleuve Fraser et la diminution des stocks ont entraîné l’obligation de fermer 60 % des pêches du saumon de la Colombie-Britannique et ont toujours des effets sur les 140 Premières Nations (sur 206 au total en Colombie-Britannique). Cela a un impact sur le poisson disponible pour les peuples autochtones à des fins alimentaires, économiques et rituelles.
Unerelance inégale
- La croissance du PIB de la Colombie-Britannique devrait se situer au troisième rang parmi les provinces en 2021, soit à 6,2 % (6,7 % enAlberta, 6,4 % au Québec, 5,7 % enOntario).
- Le tourisme (3,4 % du PIB de la Colombie-Britannique en 2018) et d’autres industries dépendant des voyages internationaux (compagnies aériennes, bateaux de croisière) sont confrontés à une relance qui pourrait être longue.
- Les entreprises des grappes à fort potentiel (p.ex. les sciences de la vie et les technologies propres) déclarent que le talent, le capital, la politique sur la PI et les clients testeurs nationaux sont les principaux défis à relever pour s’ancrer en Colombie-Britannique tout en prenant de l’essor sur les marchés internationaux.
- Besoin continu de concilier la croissance économique et la protection de l’environnement et les droits des Autochtones . Les tensions se manifestent dans les conflits liés à l’exploitation forestière des forêts anciennes, les expansions portuaires et les développements du gaz naturel liquide et de l’hydrogène.
Le point de vue de la Colombie-Britannique : Secteurs clés et tendances
Ressources propres
L’exploitation minière, la foresterie et le gaz naturel fournissent des biens et des exportations essentiels et sont des employeurs importants dans les collectivités rurales et autochtones. Pour réduire les émissions et croître, les industries doivent augmenter leur productivité, adopter des technologies et des processus propres et recycler les travailleurs. Il est possible de tirer parti des forces de la Colombie-Britannique en matière d’hydrogène et de captage, d’utilisation et de stockage du carbone.
Économie autochtone
La Colombie-Britannique abrite 16 % des Autochtones du Canada et 47 % des entreprises autochtones. L’évolution du contexte des droits et des compétences modifie les économies. Dans certaines régions, les Premières Nations tirent parti de leurs terres pour devenir des acteurs économiques majeurs : un partenariat dans la région métropolitaine de Vancouver détient des biens d’une valeur de plus d’un milliard de dollars, et la bande indienne d’Osoyoos est l’un des plus gros employeurs du Sud de l’Okanagan. Dans les régions rurales, le développement continu des ressources repose sur la participation des Premières Nations.
Industries océaniques
En 2018, les activités directes du secteur océanique en représentaient environ 5,1 % du PIB provincial. Des possibilités d’accroître cette contribution existent dans l’énergie renouvelable marine, l’innovation et les technologies liées à l’océan; et le secteur de la construction et de la réparation de navires et de bateaux.
Immobilier et logement
L’immobilier et la location représentaient 20 % du PIB de la Colombie-Britannique en 2020, soit le pourcentage le plus élevé parmi les provinces. L’abordabilitéet la sécurité du logement sont des préoccupations majeures, en particulier dans les zones urbaines.
Secteurs novateurs émergents
La Colombie-Britannique possède des forces dans les secteurs des technologies numériques et propres, des sciences de la vie, de l’agro-technologie, de la quantique et de l’intelligence artificielle. Il existe des possibilités de soutenir la croissance de ces secteurs, mais beaucoup d’entre eux ont du mal à se développer en Colombie-Britannique tout en attirant des capitaux, des clients et des travailleurs qualifiés.
La porte du Canada sur le Pacifique
Le port de Vancouver traite 1 dollar sur 3 des échanges de marchandises du Canada en dehors de l’Amérique du Nord. Dans le Nord, le port de Prince Rupert est en pleine croissance et traitera 71 % plus de marchandises en 2020 qu’en 2016. Pour maintenir cette croissance, il faut réduire les goulets d’étranglement des infrastructures, appliquer la technologie et ajouter plus de valeur aux marchandises transportées par les ports de la Colombie-Britannique.
Le point de vue des Prairies
Double crise économique
- Avant la COVID-19, l’économie était déjà en difficulté en raison de la faiblesse des prix de nombreuses matières premières (p.ex. le pétrole, l’uranium, la potasse).
- Les économies de l’Alberta et de la Saskatchewan ont stagné après le ralentissement de l’activité pétrolière en 2015-2016, et ont montré de nouveaux signes de faiblesse en 2019. Elles étaient les deux seules provinces à montrer des signes de récession économique avantla pandémie.
- L’investissement dans les Prairies a fortement diminué et n’a pas repris. Les dépenses d’investissement actuelles sont à leurpoint le plus bas depuis plus d’une décennie, bien que l’investissement par habitant reste encore supérieur de plus de 65 % à la moyenne nationale.
- Sous l’effet de la pandémie, l’Alberta a connu une contraction de 8,2 % de son PIB entre 2019 et 2020, soit la plus forte baisse parmi les provinces. La Saskatchewan a connu une baisse de 5,2 %, et le Manitoba, de 4,8 %.
Signes de relance
- Après 17 mois de pandémie, l’économie commence à se rétablir.
- La Saskatchewan et le Manitoba devraient atteindre des sommets pour ce qui est de la production économique en 2021.
- L’Alberta, bien qu’elle soit sur le point de mener le pays en matière de croissance, aura toujours une économie plus petite qu’en 2019, ou qu’en 2014, en raison des effets persistants du ralentissement dans le secteur pétrolier de 2015-2016.
Défis du marché du travail
- Les données d’août 2021 montrent que l’emploi se rapproche des niveaux précédant la pandémie.
- Les taux de chômage se rapprochent des niveaux préalables à la pandémie et, en dehors de l’Alberta, ils sont inférieurs à la moyenne nationale (7,1 %).
- Le taux de l’Alberta (7,9 %) est supérieur de 0,4 point de pourcentage à celui de février 2020.
- Le taux de la Saskatchewan (7 %) est de 0,7 point de pourcentage supérieur à celui de février 2020.
- Le taux du Manitoba (5,7 %) est de 0,6 point de pourcentage supérieur à celui de février 2020.
- Les défis du marché du travail, tels que le sous-emploi ou le chômage dans certains groupes démographiques, persistent.
- Le taux de chômage chez les jeunes (12,5 %) est inférieur à celui de février 2020, mais supérieur de près d’un point de pourcentage au taux national (11,6 %).
- Le taux de chômage chez les Autochtones est de 11,4 %.
Le point de vue des Prairies : Secteurs clés et tendances
Ressources naturelles
Les secteurs des ressources ont été touchés par la pandémie, la volatilité des prix et les pressions exercées pour que l’économie mondiale délaisse les énergies à base de carbone. Il existe des possibilités d’appliquer l’expertise de l’industrie aux secteurs nouveaux et émergents de l’énergie propre: hydrogène, bioraffinage, pétrochimie.
Sécheresse
La grave sécheresse qui a sévi dans les Prairies cet été a entraîné une situation désastreuse pour les producteurs agricoles, et ses répercussions économiques ne sont pas encore totalement connues.
Impacts de la pandémie
Les impacts de la pandémie, alliés à la faiblesse des prix de la potasse, de l’uranium, du pétrole et du gaz naturel, ont conduit à un ralentissement considérable de l’économie des Prairies. Les investissements dans les Prairies ont fortement diminué et ne se sont pas rétablis. Les dépenses d’investissement courantes sont à leur plus bas niveau depuis 2009.
Perfectionnement de la main-d’oeuvre
Les Prairies abritent une main-d’oeuvre jeune et qualifiée, qui pourrait être soutenue par une participation accrue des peuples autochtones, des femmes et des jeunes. *
Agriculture à valeur ajoutée
On y trouve plus de 80 % des terres agricoles du Canada. Grâce à un accès à l’eau et à des infrastructures adéquates pour soutenir les cultures irriguées, les agriculteurs et les producteurs agroalimentaires des Prairies accroîtraient la production de protéines végétales et d’aliments.
Secteurs émergents
Les capacités se développent dans les domaines de la technologie numérique, de la fabrication avancée et des sciences de la vie afin de renforcer la résilience et la diversité.
* Près des deux tiers (64 %) de la population des Prairies possèdent au moins un certificat, un diplôme ou un grade postsecondaire, ce qui est comparable à la moyenne canadienne (Statistique Canada).
Il existe d’importants gains économiques potentiels (PIB). Le fait de combler les écarts de participation des femmes et des peuples autochtones pourrait se traduire par d’importants gains économiques (PIB) (McKinsey, Office national de développement économique des autochtones).
Défis immédiats
Établir de nouveaux points de service
- Les agences établissent 8 nouveaux points de service en Colombie-Britannique et 7 nouveaux points de service dans les Prairies. DEO ne comptait autrefois que 5 emplacements dans l’Ouest. Les efforts visent à obtenir des autorisations de l’organisme central, à embaucher de nouveaux employés et à obtenir des locaux de bureau.
Lenteur de l’adoption des programmes de soutien liés à la pandémie
- L’adoption de certains programmes de soutien liés à la pandémie annoncés récemment est plus lente que prévu. La quatrième vague de COVID-19 et le fait que les entreprises sont fortement endettées et hésitent à accepter plus peuvent contribuer à cette lenteur. En conséquence, les agences pourraient constater la «péremption» des fonds non dépensés à la fin de l’année financière.
Vitesse d’exécution
- Certains projets sont en attente d’approbation, et de nombreux autres projets sont à venir. Beaucoup de ces projets impliquent des fonds qui doivent être dépensés avant la fin de l’année financière (31 mars 2022). Les projets doivent être approuvés en temps opportun pour que les bénéficiaires puissent engager les dépenses admissibles avant la fin de l’année.
Vérification du rendement
- Le Bureau du vérificateur général (BVG) mène actuellement une vérification du programme du FARR afin d’évaluer son rendement, son efficacité et sa production de rapports. La publication des résultats est prévue pour l’automne 2021. Il est probable que le BVG évalue le programme sans porter suffisamment attention au fait qu’il s’agit d’un programme d’urgence mis en oeuvre rapidement.
Principales occasions de communiquer
- La campagne électorale vous a fourni de nombreuses occasions de consulter les Canadiens sur ce qui leur tient le plus à coeur. Nous sommes impatients de savoir ce que vous avez entendu.
- À court terme, nous recommandons de tâter le pouls des intervenants clés. La sensibilisation pourrait porter sur la manière dont les intervenants peuvent nous aider à respecter les engagements existants et à faire en sorte que ceux qui ont besoin de notre aide la reçoivent le plus rapidement possible.
- Nous serions heureux de vous informer, à votre convenance, des possibilités de sensibilisation ciblées qui pourraient contribuer à l’établissement de relations de travail positives et nous aider à respecter nos engagements.
Plateforme du parti libéral : Avançons. Ensemble.
PrairiesCan et PacifiCan sont en mesure de respecter les engagements énoncés dans la plateforme électorale du Parti libéral du Canada et de soutenir d’autres initiatives inclusives en matière de politique et de gouvernance.
Engagements énoncés dans la plateforme
- Établir un fonds de 2 milliards de dollars pour l’Alberta, la Saskatchewan, Terre-Neuve-et-Labrador.
- Continuer à renforcer les ADRs, afin que les collectivités rurales et les petites collectivités puissent bénéficier du soutien dont elles ont besoin là où elles se trouvent.
- Créer une stratégie d’appui aux entrepreneurs des communautés de langue officielle en situation minoritaire pour assurer leur vitalité par l’intermédiaire des ADRs.
- Rétablir plus d’un million d’emplois et inclure toutes les entreprises dans la relance (soutien au tourisme, aux arts et à la culture).
- Aider les petites entreprises à prendre de l’expansion (adoption du numérique) et renforcer notre avantage en matière d’innovation de pointe (stratégie quantique nationale).
- Aider les entreprises autochtones à croître.
- En finir avec la COVID-19
- Un chez-soi. Pour tous.
- De meilleurs soins de santé. Pour tous.
- Une économie plus résiliente
- Un avenir plus propre et plus vert
- Réconciliation
Tableau des engagements électoraux
Engagement électoral | État | Rôles potentiels de PacifiCan et de PrairiesCan |
---|---|---|
Fonds de 2 milliards dedollars pour l’Alberta, la Saskatchewanet Terre-Neuve-et-Labrador | Nouveau | Avoir une discussion précoce avec EDSC sur la conception et la mise en oeuvre; échanger les leçons tirées du programme de Transition équitable pour les collectivités et les travailleurs des centrales au charbon mis en oeuvre par les ADRs. |
Continuer à renforcer les agences de développement régional | Nouveau | Mettre en place de nouvelles agences; mettre en oeuvre une présence renforcée et discuter du potentiel croissant desSociétés d’aide au développement des collectivités. |
Créer 1 million d’emplois | Travail continu | Aider à atteindre la cible grâce aux programmes existants et aux programmes de relance. |
Stratégie de l’économie bleue | Travail continu | Travailler avec le ministère des Pêches et des Océans sur le Fonds régional de croissance des industries océaniques. |
Stratégie quantique et adoption du numérique | Travail continu | Assurer la cohérence avec les partenaires de l’écosystème régional; continuer à travailler avec ISED sur le déploiement de la stratégie quantique. |
Entreprises autochtones | Travail continu | Se concentrer sur une meilleure exploitation des programmes existants pour les entreprises autochtones; établir des relations et renforcer les capacités à long terme. |
Engagements électoraux ‒ conseils
- Les agences ont encore beaucoup de travail à faire pour respecter les engagements pris lors du dernier mandat.
- Dans l’immédiat, nous conseillons à PacifiCan et à PrairiesCan de rester concentrés sur les engagements existants, y compris :
- la mise en place des nouvelles agences;
- l’établissement de nouveaux points de service;
- l’exécution des programmes de rétablissement liés à la pandémie.
- Un certain nombre d’engagements électoraux seront dirigés par d’autres ministères fédéraux. Nous encourageons la poursuite de la collaboration et de la coordination avec eux.
Pour en savoir plus...
Nous serons heureux de vous fournir d’autres renseignements sur les agences, nos programmes et services, les questions d’actualité ou tout autre sujet d’intérêt.
Personnes-ressources pour PacifiCan
Président – Dylan Jones
dylan.jones@pacifican.gc.ca | 780-495-5772 (bureau)
Concierge ministérielle – Sharan Evani, gestionnaire, Secrétariat
sharan.evani@pacifican.gc.ca | 236-335-4091
Vice-présidente, Programmes et partenariats – Naina Sloan
naina.sloan@pacifican.gc.ca | 604-417-2964
Personnes-ressources pour PrairiesCan
Président intérimaire – Dylan Jones
dylan.jones@pacifican.gc.ca | 780-495-5772 (bureau)
Concierge ministériel – Andrew Fraser, directeur général, Affaires générales et ministérielles
andrew.fraser@prairiescan.gc.ca | 613-325-9159
Sous-ministre adjoint par intérim, Politique et Orientation stratégique –Justin Riemer
justin.riemer@prairiescan.gc.ca | 780-495-4168
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