Transcription
(Extrait sonore : Tim O’Loan)
« Je n’ai pas eu de difficulté à passer du rôle de conseiller du président, dans le cadre duquel j’étais entre autres appelé à voyager avec lui, à mon rôle actuel, car j’estime que ce que je fais actuellement, c’est à dire entretenir la discussion sur la réconciliation et veiller à ce que celle-ci reste sous les projecteurs, est aussi important que ce que j’essayais de faire avec le juge Sinclair. »
(Musique : « Hoka » de Boogey The Beat)
Perspectives Autochtones. Récits des employé(e)s Autochtones.
« Tansi. »
Ceci est Perspectives Autochtones, un programme dans le cadre duquel nous comptons explorer les expériences et les points de vue de fonctionnaires autochtones, en plus de découvrir ce que la réconciliation signifie pour eux et ce qu’elle peut représenter pour le Canada.
(Musique : « The Cry » de Greg Reiter)
Le 2 juin 2015, le juge Murray Sinclair, président de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, a présenté officiellement les 94 recommandations de la Commission, formulées au terme d’une réflexion qui a duré 6 ans. Dans ses remarques, le juge Sinclair a mentionné que le système des pensionnats indiens « est l’un des chapitres les plus sombres et les plus troublants de l’histoire de notre pays ».
« Plus de 100 ans de mauvais traitements subis par plus de 150 000 enfants des Premières Nations, métis et inuits placés dans les pensionnats ».
« Sept générations d’enfants autochtones ont été privés de leur identité ».
« Séparés de leur langue, de leur culture, de leurs traditions spirituelles et de leur histoire collective, [ces] enfants ont perdu la capacité de répondre à des questions aussi simples que : D’où viens-je? Où vais-je? Pourquoi suis-je ici? Et, qui suis-je? »
« Ce sont des questions fondamentales qui nous orientent dans la vie, qui influencent nos choix, qui renforcent notre capacité de saisir les occasions qui s’offrent à nous, et qui nous aident à nous forger une identité et à cultiver notre estime de soi. »
Le juge Sinclair a déclaré : « Les survivants nous ont confié et, par extension, ont confié à l’ensemble de la population du Canada, deux priorités. »
« Premièrement, les survivants doivent savoir, avant de quitter ce monde, que la population comprend ce qui s’est passé et ce que les pensionnats leur ont fait. »
« Deuxièmement, les survivants doivent savoir qu’après les avoir entendus et compris, nous agirons en vue de réparer les dommages qui ont été causés. »
« Nous devons nous efforcer de devenir une société qui défend les droits de la personne, et qui est fondée sur la vérité et la tolérance, NON pas en fermant les yeux sur les chapitres sombres de l’histoire, mais en les abordant de front. »
« Si nous voulons vraiment vivre selon nos convictions, nous devons confronter l’histoire du Canada et reconnaître qu’elle comporte des passages qui ne cadrent pas avec l’image que nous avons de nous-mêmes. »
« Peu importe notre appartenance politique, notre origine culturelle ou notre vécu par rapport à ce chapitre sombre de l’histoire du pays, nous devons tous nous rallier derrière la réconciliation. »
« La réconciliation n’est pas une question autochtone, elle nous concerne tous. »
« Les yeux du monde et le regard de l’histoire sont tournés vers nous. »
« Les gestes que nous posons maintenant et que nous poserons au cours des prochaines années sont très importants. »
« Ils sont importants, non seulement pour ceux qui sont parmi nous, mais pour les générations à venir ainsi que pour ceux qui ont quitté ce monde et dont nous devons honorer la mémoire. »
« Nous devons travailler ensemble. »
« Nous devons dire la vérité. »
« Fondamentalement, la réconciliation est une question de respect. »
De sages paroles de la part du juge Murray Sinclair.
Et maintenant, des fonctionnaires canadiens nous font part de leurs réflexions et de leurs sentiments, dans leurs propres mots, concernant leur propre passé, notre passé collectif et la voie à suivre.
(musique: Greg Reiter)
TIM :
Je suis un survivant des politiques qui ont mené à la « rafle des années 1960 ». J’ai pu réintégrer ma famille et apprendre à connaître mon grand-père et ma mère biologique également. Donc, j’imagine que j’ai été élevé dans une famille typiquement dysfonctionnelle… je ne sais pas si c’est typique ou non, mais mon père n’est pas un Autochtone et j’ai été élevé dans un milieu très dysfonctionnel. Puis, j’ai décidé d’entrer dans l’armée. Je croyais comme plusieurs autres Autochtones que nous étions marginaux, stupides ou inférieurs, et j’ai donc décidé d’entrer dans l’armée. En quelque sorte, j’ai quitté le nid et plongé dans l’inconnu. J’ai joint l’infanterie; j’étais fier de servir dans les Forces, mais c’était un milieu difficile. Après dix années, j’ai quitté l’armée en raison d’une blessure… une blessure physique, mais aussi spirituelle.
RYAN :
J’ai constaté que chez plusieurs personnes avec qui j’ai parlé, tout particulièrement dans la fonction publique, il y a également beaucoup d’appréhension. Il y a de nombreux changements. Les employés font semblant ou tentent de faire bonne figure. En revanche, j’ai aussi vu beaucoup de non-Autochtones au sein du gouvernement qui offrent leur soutien et qui croient vraiment que quelque chose cloche. C’est simplement notre structure; elle ne résout aucun problème. C’est difficile parce que notre système politique n’est pas fait pour rendre des décisions rapides et déterminantes. De nombreux débats et discussions ont lieu. La situation est encore plus difficile avec ces histoires d’examen par le Conseil de réconciliation partout au Canada, et on peut voir que beaucoup d’éléments sont laissés de côté en raison des personnes démissionnant de la commission ou obtenant de nouveaux emplois et il y a aussi toutes ces consultations et ces rencontres [inaudible]… on ne peut pas forcer les gens. Les gens ont joint la conversation. En soi, le simple fait qu’on recueille ces renseignements et qu’on entende et documente ces histoires est vraiment important et je ne veux pas en réduire la portée. Je l’ai déjà dit; je fais preuve d’une certaine réserve par rapport aux résultats, mais, parce que nous avons ces histoires, peut-être qu’un jour ma fille qui a aujourd’hui trois ans pourra entendre à l’école des récits sur la réconciliation, sur la façon dont le Canada et toute l’Amérique du Nord ont pris part au plus grand génocide culturel, d’un point de vue physique autant que culturel. Dans mon enfance, je n’ai pas été renseigné sur ces questions. J’ai entendu quelques histoires anecdotiques sur l’Action de grâce où la narration coloniale était visible et où tout était toujours un peu trop beau pour être vrai. On ne m’a jamais rien enseigné sur les pensionnats. Ça ne faisait pas partie du programme, mais je crois qu’on en parle maintenant. J’ai pu en parler à quelques personnes, mais si l’on a grandi dans les années 1980 et 1990, ça ne faisait pas partie de la conversation. Les gens n’étaient pas intéressés. À mon avis, le fait que maintenant nous en pouvons en parler est un pas en avant. J’espère que nos enfants auront une connaissance réelle de ce qui est arrivé dans le passé.
TIM :
Vous savez, dans notre vie, si on peut être conscients de ce qu’ont vécu ceux qui sont nés avant les années 1980, toutes ces épreuves, ce serait déjà quelque chose… parce que j’entends des commentaires comme « C’était correct parce que c’était la vision à l’époque » alors que ça n’a jamais été approprié, même à l’époque. Mais savez-vous quoi? Beaucoup de gens ne sont pas au courant du triste héritage des pensionnats et c’est correct, mais il faut créer un espace où ils pourront apprendre. En ligne, il y a un document très intéressant. Il s’appelle « Ils sont venus pour les enfants » que les gens peuvent trouver en cherchant sur Google et qu’ils devraient lire. Je trouve que le document présente une bonne version résumée de ce que le pays a vécu… et si les gens peuvent arriver à se dire « peut-être que ce qu’on m’a dit sur les Autochtones était faux » ou encore « peut-être que mon point de vue doit changer un peu »… alors on aura mis le doigt sur quelque chose.
DANIEL :
Au bout du compte, la réconciliation est de savoir si les Autochtones au Canada peuvent sentir qu’ils ont le droit être eux-mêmes lorsqu’ils obtiennent des services ou ont un emploi… peu importe où ils vivent au pays. Se sentent-ils en sécurité? C’est ici que de nombreux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation entrent en jeu, c’est-à-dire lors que les recommandations ne touchent pas seulement le gouvernement, comme celles portant sur la façon dont les enseignants agissent dans le milieu scolaire lorsqu’il est question de leur formation et de leurs connaissances sur l’histoire des pensionnats, et de l’importance d’enseigner aux enfants d’une façon qui est adaptée à la culture et intéressante. Il y a aussi des recommandations pour les avocats pour veiller à ce que dans l’exercice de leurs fonctions, ils soient au courant des droits des peuples autochtones et qu’ils les respectent. Il y a des recommandations pour les entreprises et pour les spécialistes de la santé pour que ces derniers veillent à ce que l’expérience de la prestation des soins de santé soit sécuritaire et enrichissante pour les Autochtones. La Commission a aussi présenté des recommandations pour les services de police. Il y a des recommandations pour les universités, sur la façon dont elles créent leurs programmes, gèrent la recherche et gèrent leurs partenariats avec les collectivités.
TIM :
C’est par chance que j’ai pu prendre part à la Commission de vérité et réconciliation. J’ai obtenu une affectation provisoire du gouvernement fédéral au sein de la Commission et au bout de deux ou trois mois je suis devenu un conseiller auprès du président. Ça a duré quatre ans. Comme vous pouvez l’imaginer, cette période a été chargée d’émotions. Travailler pour le juge Sinclair a été un très grand défi, car il est devenu un magistrat à 38 ans, en 1988 ou en 1989. Du point de vue juridique, il n’y avait rien que je pouvais lui apprendre qu’il ne savait pas déjà et il est un avide lecteur. Je lui parlais d’un livre pendant le souper et le lendemain matin, il l’avait déjà lu. Il absorbait de grandes quantités d’information. C’est sa façon d’être. Le juge Sinclair est un vrai gentilhomme qui inspire la confiance, mais lorsqu’on travaille pour lui, il faut être prêt à se dépasser et, d’un point de vue professionnel, ça m’a permis de parfaire mes compétences. Le juge Sinclair est quelqu’un de très spirituel. Il fait partie de la Midewiwin et il prenait part à des cérémonies, et ces dernières ont imprégné la Commission. Cette période a été un parcours incroyable, mais comme vous vous pouvez vous en douter… ces quatre années… elles ont été chargées d’émotions. En quelque sorte, je pourrais dire que ça a entraîné certains dégâts du point de vue spirituel, probablement parce que je ne m’étais pas très bien protégé. Donc, pendant que je travaillais à la Commission, j’ai dû aller en thérapie. Je crois que ça a aussi été le cas pour quelques autres employés. Les choses sont ce qu’elles sont. Et, savez-vous quoi? Je crois que cette expérience m’a permis de grandir.
TODD :
Comment une personne peut-elle se protéger contre les choses que vous avez entendues pendant ce processus? Est-ce que c’est vraiment possible?
TIM :
En fait, je ne suis pas certain. Nous, je parle ici des employés de la Commission, nous ne nous sommes pas réunis, mais je peux vous dire qu’il n’y a pas que moi qui suis sorti de ce processus en ayant subi une blessure spirituelle. Vous savez, nous avions l’habitude d’utiliser l’analogie « pour honorer le passé, il faut savoir le laisser aller ». J’ai partagé ça avec ma thérapeute la semaine dernière et elle m’a dit « C’est bien comme analogie, mais vous savez quoi? Même si vous êtes capable de le faire, certaines choses resteront avec vous ». Je ne me suis pas protégé de la bonne façon… j’aurais pu faire mieux. Nous voulions simplement honorer les survivants pendant cette période bouleversante en reconnaissant que cette expérience est chargée en émotions. Et, je n’ai pas très bien laissé aller ces récits. J’ai retenu beaucoup de choses et j’ai créé des liens entre les histoires des survivants et mon passé. Des cas de maltraitances touchant de nombreux fronts. Quand j’ai commencé à travailler à la Commission, je n’ai pas réalisé à quel point ces histoires et ces expériences de vie des survivants étaient aussi mon vécu. Même si j’ai grandi dans une famille non autochtone, toutes ces questions sur la honte et cette maltraitance portant de nombreux visages… tout ça fait aussi partie de mon histoire. J’ai dû faire appel à des services professionnels pour m’assurer que je sortirais de cette expérience dans un état aussi sain que possible. Je suis toujours une thérapie. Parce que je suis un ancien combattant, j’ai pu faire appel à la Clinique des blessures de stress opérationnel qui offre des services aux vétérans souffrant d’un trouble de stress post-traumatique et c’est comme ça que je continue mon processus de guérison. Je sais que d’autres employés de la Commission souffrent et j’espère qu’ils ont eu l’occasion d’entamer un processus de guérison… eux et toutes les personnes qui ont aussi été touchées par tout ça. Cette période a été bouleversante pour les survivants, mais aussi pour toutes les personnes qui ont été touchées de près ou de loin par le processus. Une des choses que j’essaie de faire maintenant est partager cette expérience à l’interne. On est tous d’accord pour dire que ce processus touche aussi la santé mentale, et il y a des centaines de personnes qui ont appuyé les dossiers et qui les ont lus. Et, comme vous pouvez l’imager, ces histoires étaient très bouleversantes. J’espère que ce ministère est capable d’offrir un soutien aux personnes touchées; qu’elles sont aujourd’hui capables de trouver un chemin leur permettant de guérir.
RYAN :
C’est seulement vers la fin de ma vingtaine ou le début de ma trentaine que j’ai réellement découvert l’ampleur du génocide culturel et du véritable génocide de la population. Aujourd’hui, j’ai 35 ans, et le fait que j’ai seulement entendu parler tout ça récemment est ridicule. Je me considère comme quelqu’un d’assez [inaudible] à bien des égards. J’aime les sciences et la technologie. J’aime l’Histoire… mais les vainqueurs écrivent les manuels d’histoire et il n’y en a pas beaucoup qui traitent du point de vue des vaincus, de l’histoire des Autochtones. Ces manuels ne parlent pas des personnes qui, par exemple, ont dû vivre dans les réserves et qui ont vu leurs terres confisquées. C’est difficile pour moi aussi de m’y reconnaître, parce que je n’ai jamais eu cette identité; celle d’être un Autochtone. C’est un peu délicat. Beaucoup de choses doivent encore être dites sur tout ça et nous devrons prendre la peine de vraiment écouter.
TODD :
Parlez-moi du travail que vous faites maintenant. Est-ce que c’est difficile de passer de quelque chose d’aussi grand et historique pour, en quelque sorte, retourner à un emploi normal?
TIM :
En ce moment, non, pas vraiment… parce que je suis encore blessé, si vous voyez ce que je veux dire. J’ai conclu une entente avec mon patron. Je suis toujours une thérapie, et il y a un rétablissement émotionnel attaché à tout ça. Heureusement qu’Anciens Combattants existe et que je reçois du soutien de ce ministère. Vous savez, mon trouble de stress post-traumatique se manifeste aussi physiquement. Je suis suivi par un kinésiologue. Je suis aussi suivi par un physiothérapeute, un massothérapeute et un thérapeute et ça me demande beaucoup de temps, tout comme mon rétablissement émotionnel. J’ai donc mon espace positif, et, quelle que soit l’importance de mes tâches, je m’exprime maintenant sur la réconciliation. À cause de mon trouble de stress post-traumatique, j’ai de la difficulté à garder ma concentration pendant de longue période. J’ai de la difficulté à écrire et à lire de façon continue, à me concentrer quand je lis… c’est du passé. Mais, parce que j’ai mon espace positif, je suis capable de continuer à présenter mon exposé dans une partie du cercle des conférenciers, notamment au sein du gouvernement fédéral, mais aussi ailleurs, comme dans des églises. Par exemple, hier, je suis allé parler à la Big Brothers Association et au Kiwanis Club. J’irai bientôt dans l’Ouest pour aller parler dans des écoles, par exemple. Pour moi, partager fait partie de la guérison; j’en retire donc quelque chose. C’est un peu comme cette discussion que nous avons vous et moi; ça fait partie de la guérison. Comme vous pouvez le voir, c’est émouvant. J’exprime mes sentiments de façon plutôt ouverte, et c’est bien ainsi. Vous savez, nous savons que nous allons traverser cette épreuve, mais entre-temps, c’est ce que je crois. Il a donc été facile pour moi de passer de mon poste de conseiller auprès du président, des voyages et des autres tâches à mon emploi actuel, parce que je sens que ce que j’accomplis maintenant est aussi important que le travail que j’ai fait aux côtés du juge Sinclair; c’est-à-dire de continuer à mettre de l’avant la réconciliation. Vous savez, lorsqu’on prend la parole devant 100 ou 200 personnes, ça fait du bien. Les gens viennent vous voir et vous disent merci de votre témoignage. Des fois, après avoir pris la parole lors de différents événements, lorsque je suis de retour, j’ai reçu six ou sept courriels de personnes qui me remercient d’avoir présenté mon histoire de façon si authentique. Souvent, les gens disent « La sensibilisation aux cultures autochtones… j’ai déjà fait ça. Je sais ce que c’est. » Je crois que même si mon exposé est présenté au sein du gouvernement du Canada, j’ai le droit de le présenter comme je le veux, parce qu’il n’a pas été créé par le gouvernement. C’est un récit vrai et authentique. Je ne fais pas que lire des notes d’allocution. Je présente ma vraie histoire, et je crois que c’est ce que les gens aiment. Mon exposé, c’est plus qu’une présentation classique et aseptisée du gouvernement du Canada. Ma présentation ne ressemble en rien à ça, mais je ne crois pas qu’elle cause des problèmes. Le gouvernement ne subit pas de préjudices, car il y avait un partenariat avec l’église qui ne subit pas non plus de préjudices. Je ne fais pas de reproches à personne. Je suis seulement ici pour inspirer la réconciliation, et c’est en quelque sorte l’une des choses que le juge Sinclair a su faire lorsque j’ai eu l’occasion d’être témoin de son travail et de l’accompagner dans ses déplacements, bref en permettant d’observer. Il a su réunir des gens qui font partie de l’héritage des pensionnats. Il ne nous revient pas de forcer les gens à faire un examen de conscience ou de faire des reproches à qui que ce soit. Vous savez, si nous voulons que les gens soient inspirés par la réconciliation, ils ne peuvent pas entreprendre ce parcours s’ils se sentent blessés. Ils pourront seulement avancer sur ce chemin s’ils se savent prêts à s’investir dans la réconciliation et à passer à l’action; ils n’y parviendront pas s’ils se sentent blessés.
Perspectives Autochtones : Récits des employé(e)s Autochtones est une production d’Emploi et Développement social Canada.
Toutes les opinions exprimées dans le cadre de la série sont strictement celles des personnes qui les expriment et ne sont pas nécessairement partagées par leur employeur.
Les fonctionnaires que vous avez entendus dans cet épisode sont : Ryan Jeddore, Daniel Jette et Tim O'Loan.
Notre musique thème est signée Boogey the Beat, et vous avez également entendu la musiquede Greg Reiter.
Mon nom est Todd Lyons. Je suis animateur, auteur et directeur technique pour la série Perspectives Autochtones.
Merci de votre écoute.