Document infographique : Violence sexuelle

La violence sexuelle : Ce n’est pas juste « comme ça »

La violence sexuelle est une forme de violence fondée sur le sexe qui représente un grave problème au Canada et partout dans le monde. Elle peut se produire entre des personnes qui sont dans une relation amoureuse ou qui se fréquentent, au sein d’une famille, au travail, entre amis ou connaissances, ou avec des étrangers.

Certains cas de violence sexuelle entraînent indignation et action, alors que d’autres sont minimisés et considérés comme étant ainsi, ou pire, la faute est rejetée sur la victime ou la personne survivante.

Pour réaliser l’égalité des genres, nous devons œuvrer ensemble pour prévenir et mettre fin à tous les types de violence sexuelle.

Elle peut être des mots ou des actes.

La violence sexuelle fait référence à n’importe quel contact sexuel non désiré, y compris l’agression sexuelle ou le harcèlement sexuel.

Agression sexuelle

Activité sexuelle non désirée (p. ex., attouchement sexuel, baiser donné sans son consentement, viol).

Harcèlement sexuel

Commentaires, interactions ou comportements sexuels non désirés. Peut prendre la forme de blagues, de harcèlement de rue, de sifflets, de menaces ou de remarques discriminatoires.

Elle peut avoir lieu n’importe où

La violence sexuelle ne se produit pas seulement dans l’ombre; elle a souvent lieu à la vue de tout le monde.

  • 1 femme sur 3 a été victime d’un comportement sexuel non désiré en public, comme une attention sexuelle ou un contact physique non vouluNote de bas de page i .
  • 1 femme sur 4 au Canada a fait l’objet de comportements sexuels inappropriés au travailNote de bas de page ii .

C’est un problème répandu ~4,7 millions de femmes au Canada ont été agressées sexuellement depuis l’âge de 15 ansNote de bas de page i .

Mais certains groupes connaissent des taux plus élevés

Même si la violence sexuelle touche tout le monde, certaines populations sont plus susceptibles d’accuser des taux de violence sexuelle plus élevés.

  • Les personnes LGB+ sont presque3 fois plus susceptibles d’être agressées physiquement ou sexuellementNote de bas de page iii .
  • Les femmes autochtones sont 3 fois plus susceptibles d’être agressées sexuellement que les femmes non autochtonesNote de bas de page iv .
  • Les personnes handicapées sont 2 fois plus susceptibles d’être agressées sexuellement que les femmes non handicapéesNote de bas de page iv .

Les personnes commettant des actes de violence sont souvent une connaissance de la victime ou de la personne survivante

Parmi les agressions sexuelles où une personne est accusée par la police, 87 % des victimes ou des survivants ou survivantes connaissaient leur assaillantNote de bas de page v .

Néanmoins, les victimes ou les personnes survivantes peuvent se sentir responsables ou sentir qu’on le leur reproche

1 victime ou personne survivante sur 5 d’une agression sexuelle a senti que son agresseur ou sa famille et ses amis lui en fait porter la responsabilitéNote de bas de page i .

Malheureusement, même si

les préjudices de la violence sexuelle sont importants et ont des répercussions profondes et durables sur les personnes qui la subissentNote de bas de page vi.

c’est le seul crime violent au Canada qui n’est pas sur le déclinNote de bas de page vii .

En traitant toutes les formes de violence sexuelle de façon sérieuse, nous pouvons œuvrer ensemble pour les prévenir et y mettre fin, et faire du Canada un endroit plus sûr.

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