Document infographique : Vue d’ensemble de la VFS

La violence fondée sur le sexe : Ce n’est pas juste

Partout au Canada, des gens subissent de la violence chaque jour en raison de leur sexe, de leur expression de genre, de leur identité de genre ou de leur genre perçu. C’est ce qu’on appelle la violence fondée sur le sexe (VFS) et il s’agit d’une violation des droits de la personne.

La VFS est souvent mal comprise et plus souvent encore minimisée, considérée comme « juste une affaire de filles ». La VFS nous touche toutes et tous, et c’est à nous d’y mettre fin.

Ce n’est pas juste un problème mineur

La violence fondée sur le sexe est répandue au Canada et elle a de graves conséquences.

  • 160 femmes et filles ont été tuées par la violence en 2020Note de bas de page i 
  • 61 %des femmes âgées de 15 à 24 ans ont fait l’objet de comportements sexuels non désirés dans des espaces publicsNote de bas de page ii  
  • 44 %des femmes au Canada ont subi une forme ou une autre de violence entre partenaires intimes au cours de leur vieNote de bas de page iii  
  • 4,7 millions de femmes au Canada ont été agressées sexuellement au moins une fois depuis l’âge de 15 ansNote de bas de page iii 

Les femmes plus jeunes accusent des taux plus élevés de violence fondée sur le sexeNote de bas de page iii . 

Ce n’est pas juste du flirt

La violence sexuelle, y compris l’activité sexuelle forcée, les sifflets ou les attouchements non désirés touchent les femmes de façon disproportionnée.

  • De manière générale, les femmes ont 5 fois plus de chances d’être agressées sexuellement que les hommesNote de bas de page iv 
  • Mais les femmes âgées de 15 à 24 ans ont 7 fois plus de chances d’être agressées sexuellement que les hommes du même âgesNote de bas de page i  

Ce n’est pas juste en personne

La violence en ligne donne aux personnes qui la commettent de nouvelles méthodes pour contrôler leurs victimes, comme la localisation GPS sur le téléphone ou des campagnes de harcèlement.

  • 23 % des femmes dans le monde entier ont subi de la violence ou du harcèlement en ligne au moins une fois dans leur viesNote de bas de page v .
  • En 2018, 18 % des femmes ont fait l’objet d’un comportement non désiré dans un espace virtuel au cours des 12 mois précédentNote de bas de page iii  et 33 % des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont fait l’objet de harcèlement en ligne au moins une fois au cours des 12 mois précédentsNote de bas de page ii  

Ce n’est pas juste la même chose pour tout le monde

Certains groupes sont plus susceptibles de subir de la VFS, notamment :

Les femmes autochtones

  • 16 fois plus susceptibles d’être tuées ou portées disparues pour les femmes autochtones que les femmes blanchesNote de bas de page vi 

Les personnes non hétérosexuelles

  • 67 % des femmes LGB+ qui ont déjà eu une relation intime ont vécu au moins un type de violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ansNote de bas de page vii 

Les personnes transgenres et de diverses identités de genre 

  • 58 % des personnes transgenres ou de diverses identités de genre ont affirmé avoir subi un comportement sexuel non désiré en public au cours des 12 mois précédentsNote de bas de page viii  

Les femmes vivant dans des régions éloignées ou rurales

  • 1,8 fois - Le taux de criminalité de la violence entre partenaires intimes est plus élevé en région rurale qu’en région urbainNote de bas de page ix 

Les femmes handicapées

  • 27 % des femmes vivant avec un handicap ont déclaré avoir fait l’objet de harcèlement en ligne au cours des 12 mois précédentsNote de bas de page x 

Ce n’est pas juste un problème personnel

La violence fondée sur le sexe nous touche toutes et tous. Petites et grandes, elle a des incidences sur :

notre économie

  • Limite les revenus pour les femmes
  • Diminue la productivité des entreprises
  • Accroît le roulement de personnel

nos soins de santé

  • Provoque des problèmes de santé mentale
  • Entraîne des grossesses non désirées ou difficiles
  • Augmente les infections transmissibles sexuellement

nos collectivités

  • Engendre un sentiment d’insécurité dans certains quartiers
  • Normalise la VFS
  • Crée des cycles de VFS qui durent des générations

En reconnaissant et en refusant de minimiser la violence fondée sur le sexe, nous pouvons œuvrer ensemble pour y mettre fin et faire du Canada un endroit plus sûr.

Découvrez comment arrêter de minimiser la violence fondée sur le sexe à Canada.ca/CeNestPasJuste

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