Shannen Koostachin (1994 – 2010)

À l'âge de 13 ans, Shannen Koostachin prend position au nom des jeunes Autochtones et crée un mouvement de défense du droit à l'éducation. Elle se rend à Ottawa pour exiger la construction d'une nouvelle école à Attawapiskat, la localité éloignée où elle vit dans le nord de l'Ontario. Bien que sa demande soit rejetée, son militantisme retient l'attention dans le monde entier et sa candidature est proposée pour le Prix international de la paix destiné aux enfants. La vie de cette jeune Crie au franc-parler prend fin tragiquement à l'âge de 15 ans dans un accident de la route, mais son œuvre lui survit au sein de Shannen's Dream, mouvement jeunesse qui revendique un financement équitable de l'éducation des Premières nations. En 2014, en bonne partie grâce à ses efforts, l'école élémentaire Kattawapiskak ouvre ses portes à Attawapiskat. Un monument est érigé à sa mémoire à New Liskeard, où elle avait déménagé pour fréquenter l'école secondaire.

« Je dirais aux enfants de ne pas avoir peur. Je leur dirais de penser à l’avenir et de réaliser leurs rêves. Je leur dirais de ne jamais perdre espoir. Levez-vous, ramassez vos livres et allez à l’école (dans une vraie école, pas juste une classe mobile). »

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2025-02-10

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