Comparution par la Ministre devant le Comité permanent HUMA – 16 octobre 2023

Titre officiel : Comparution par la Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA)

Date : 16 octobre 2023

Étude : Emplois d’été Canada

La sous-ministre était aussi présente et a reçu le cartable pour cette comparution devant le comité parlementaire.

Mot d’ouverture

Mot d’ouverture de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, l’honorable Marci Ien pour sa comparution devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) concernant Emplois d’été Canada. Chambre des communes, le 16 octobre 2023.

Bonjour, Monsieur le président, mesdames et messieurs les membres du Comité.

Je vous remercie de m’avoir invitée à me joindre à vous aujourd’hui.

Tout d’abord, je tiens à souligner que nous sommes réunis sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin anishinaabe.

Monsieur le président, je suis heureuse d’avoir l’occasion de parler du programme Emplois d’été Canada. Il s’agit d’un programme clé pour les jeunes Canadiens de tout le pays; il leur sert de porte d’entrée pour le marché du travail.

Pour plusieurs, le programme leur donne un avant-goût du travail rémunéré. Et pour d’autres, il offre la possibilité d’acquérir une expérience de travail concrète dans le domaine d’études qu’ils ont choisi.

Dans l’ensemble, le programme Emplois d’été Canada est un succès. Selon les sondages de l’an dernier, plus de 70 % des participants étaient très satisfaits de leur expérience de travail.

Investissements dans le programme Emplois d’été Canada

De toute évidence, il s’agit d’un programme qui vaut bien les investissements que nous avons effectués. En résumé :

Cela a fonctionné, Monsieur le président.

L’emploi chez les jeunes est revenu au niveau d’avant la pandémie.

Selon les plus récentes données, 65 000 jeunes de plus travaillaient en août de cette année comparativement à avant la pandémie.

Et pour nous mettre à jour, dans l’Énoncé économique de l’automne 2022, notre objectif déclaré était de créer 70 000 possibilités d’emplois d’été en 2023.

Encore une bonne nouvelle, Monsieur le président.

Nous avons dépassé cet objectif et, grâce aux mesures de soutien offertes aux employeurs, nous avons pu créer plus de 85 000 perspectives d’emploi pour les jeunes.

Je devrais ajouter que nous avons augmenté le financement d’Emplois d’été Canada de

6 % par rapport aux niveaux d’avant la pandémie.

Nous avons toujours été transparents quant aux détails de ce programme. Chaque année, le nombre d’emplois créés et la liste des organismes financés sont affichés publiquement et continueront de l’être.

Évaluation du programme Emplois d’été Canada

Comme vous le savez, Emplois d’été Canada fait partie de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, qui offre diverses possibilités d’emploi aux jeunes Canadiens, y compris des services tels que du soutien pour la santé mentale et pour les soins aux personnes à charge.

L’objectif est de financer des programmes qui aideront tous les jeunes Canadiens âgés de 15 à 30 ans à acquérir les compétences et l’expérience dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail.

Monsieur le président, ces investissements donnent aux jeunes de réelles occasions d’acquérir une précieuse expérience de travail.

Cela est particulièrement vrai pour les jeunes qui font face à des obstacles systémiques à l’emploi en raison de leur sexe, de leur race, de leur statut socioéconomique, de leur orientation sexuelle, de leur incapacité ou d’autres identités croisées.

Je suis fière de vous dire que le programme Emplois d’été Canada atteint cet objectif et soutient les jeunes Canadiens qui commencent à bâtir une longue et fructueuse carrière. Le programme est ouvert à tous les jeunes, mais il accorde la priorité aux emplois qui aident les jeunes qui sont les plus éloignés de l’emploi et ceux dans les secteurs qui ont besoin d’un soutien supplémentaire.

Mais même les entreprises les plus prospères tirent profit d’une évaluation approfondie. Vous vous souvenez peut-être que, dans le budget de 2023, nous avons annoncé le lancement d’examens de l’efficacité de l’ensemble du gouvernement qui seront dirigés par la présidente du Conseil du Trésor.

Le premier examen portera sur la formation axée sur les compétences et les programmes destinés aux jeunes. Il servira à déterminer les améliorations que nous pouvons apporter à ces programmes.

Donc, nous ne nous reposons pas sur nos lauriers. Si des améliorations doivent être réalisées, nous les mènerons à bien.

Je suis certaine que nous convenons tous qu’il n’est pas seulement dans l’intérêt de nos jeunes que ces programmes continuent d’avoir une incidence positive. C’est aussi dans l’intérêt du Canada.

Ce sont nos jeunes. C’est notre avenir.

Voilà qui met fin à mon mot d’ouverture, Monsieur le président et mesdames et messieurs les membres du Comité.

Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de m’adresser à vous aujourd’hui. Votre soutien et vos commentaires sont importants pour moi.

Je serai maintenant heureuse de répondre à vos questions.

Merci.

Emplois d’été Canada – budget du programme

Enjeu/question

Pourquoi les budgets pour Emplois d’été Canada (EEC) ont-ils diminué?

Réponse suggérée

Renseignements clés

Ce sont les jeunes qui ont fait face aux plus importantes pertes d’emplois durant la pandémie. Le taux de chômage global chez les jeunes de 15 à 24 ans a atteint un sommet de 30 % en mai 2020. En réaction à cette situation, le gouvernement a fait des investissements historiques dans la Stratégie emploi et compétences jeunesse du Canada afin d’aider les jeunes, en particulier ceux confrontés à des obstacles, à trouver et à conserver de bons emplois.

À bien des égards, l’économie canadienne se porte bien après la pandémie. Même si le taux de chômage a atteint un creux historique de 5,0 % au T1 de 2023 (augmentant à 5,2 % au T2 de 2023, lorsque le marché du travail est devenu moins tendu) et que le taux de chômage chez les jeunes est près de la moyenne de 10,9 % (août 2022 à juillet 2023) atteinte avant la pandémie, le taux de chômage chez les jeunes est toujours le double de celui de la population générale, une tendance qui a persisté au cours de la dernière année.

Investissement

Dans son énoncé économique de l’automne 2022, le gouvernement a annoncé un investissement de 400,5 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2023-2024, pour EEC afin de créer un total d’environ 70 000 emplois d’été par année. Cette annonce concorde avec son annonce de 2016 de doubler le nombre d’emplois d’été, qui était de plus de 34 000 en 2015, à près de 70 000 en 2016, 2017 et 2018.

Pour EEC de 2023, le budget du programme était de 278,7 millions de dollars, comparativement à 454,3 millions de dollars pour EEC de 2022. Même si le financement du programme correspond désormais davantage à ce qu’il était avant la pandémie, il est toujours supérieur de 263 millions de dollars à ce qu’il était en 2019. Pour EEC de 2024, le budget a été établi pour soutenir 70 000 occasions d’emploi.

Allocation des fonds

La formule d’allocation du financement d’EEC de 2023 aux circonscriptions électorales fédérales est restée la même depuis 2016. Le financement est affecté aux 338 circonscriptions canadiennes en fonction des données de l’Enquête sur la population active et du plus récent recensement. Par conséquent, les circonscriptions où l’on trouve le plus grand nombre de jeunes en chômage recevront une plus grande part du financement que celles où le niveau de chômage est plus faible.

La formule est composée des allocations versées antérieurement ainsi que des réalités du marché du travail, en fonction des données sur le chômage locales et provinciales. Elle utilise les données de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada pour déterminer le nombre de jeunes chômeurs âgés de 15 à 29 ans pendant les mois d’été (mai à août), ainsi que les données du recensement sur le nombre de jeunes chômeurs âgés de 15 à 30 ans.

Chaque année, des employeurs se retirent du programme ou sont incapables de trouver des jeunes pour pourvoir les postes d’EEC approuvés, puisque les projets se déroulent pendant les mois d’été. Le début du cycle budgétaire du programme comprend un niveau d’engagement autorisé qui permet un surengagement défini des fonds, qui dépasse son budget initial, afin d’atteindre les objectifs de création d’emplois.

Le budget pour EEC de 2023, qui comprenait un niveau d’engagement autorisé, était d’environ 334,5 millions de dollars (par rapport à 545,1 millions de dollars pour EEC de 2022, qui visait 100 000 placements en emploi). Certains groupes ont pu percevoir une diminution en raison d’un changement dans la manière dont le niveau d’engagement autorisé est appliqué. En 2021, ce dernier est passé d’un montant fixe de 20 % à un montant variable de 9 % à 45 %.

Le budget du programme de base d’EEC 2023 (sans niveau d’engagement autorisé) a toutefois augmenté de 6 % par rapport au budget d’EEC de 2019 qui visait aussi 70 000 placements pour les jeunes.

Contexte

EEC fait partie de la Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ) du gouvernement du Canada. La SECJ aide les jeunes, en particulier ceux confrontés à des obstacles à l’emploi, à acquérir une expérience de travail et à développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail.

La SECJ est administrée par Emploi et Développement social Canada. Elle offre des subventions salariales aux employeurs des organismes sans but lucratif, du secteur public et du secteur privé comptant 50 employés à temps plein ou moins afin de leur permettre de créer des emplois d’été de qualité destinés aux jeunes de 15 à 30 ans.

Le Programme EEC donne aux jeunes l’occasion de développer et de perfectionner leurs compétences. Pour certains, il s’agira de leur première expérience de travail. De plus, le Programme s’adapte aux priorités nationales et locales du marché du travail.

De nombreux jeunes continuent d’avoir besoin de soutien, notamment ceux des groupes sous- représentés (p. ex., les jeunes en situation de handicap, les jeunes Autochtones, les jeunes noirs et les autres groupes des jeunes racialisés, etc.). Par exemple :

Le tableau ci-dessous compare les sommes de base allouées au programme en 2019 et 2023.

Tableau 1 : Emplois d’été Canada – comparaison des sommes allouées par provinces et territoires
Province/territoire Budget provincial/territorial de 2019 Budget provincial/territorial de 2023
Terre-Neuve-et-Labrador 8 161 374 $ 8 372 051 $
Île-du-Prince-Édouard 1 461 632 $ 1 522 711 $
Nouvelle-Écosse 8 746 433 $ 9 224 441 $
Nouveau-Brunswick 7 919 995 $ 8 230 699 $
Québec 53 813 925 $ 56 327 889 $
Ontario 104 191 256 $ 111 451 654 $
Manitoba 8 169 985 $ 8 676 318 $
Saskatchewan 7 712 853 $ 7 560 570 $
Alberta 27 931 439 $ 29 851 435 $
Colombie-Britannique 26 382 679 $ 28 321 263 $
Yukon 398 730 $ 427 765 $
Territoires du Nord-Ouest 269 181 $ 331 499 $
Total des sommes affectées aux circonscriptions au CanadaNote de bas de page 1 
255 029 490 $ 270 748 490 $

La Stratégie emploi et compétences jeunesse

Enjeu/question

Aperçu de l’objectif du Programme de la Stratégie emploi et compétences jeunesse et complémentarité du Programme avec Emplois d’été Canada (EEC).

Réponse suggérée

Renseignements clés

Dans le cadre de son mandat, le gouvernement a pris l’engagement de continuer à intensifier les programmes et les initiatives en matière de compétences et d’emploi pour les jeunes et les étudiants canadiens. La SECJ, qui comprend le Programme de la SECJ et EEC, joue un rôle essentiel pour respecter cet engagement.

Investissement

En réaction à la pandémie, le gouvernement a fait des investissements historiques dans la SECJ du Canada afin d’aider les jeunes, en particulier ceux confrontés à des obstacles, à obtenir et à conserver de bons emplois.

En 2023-2024, le financement est revenu au même niveau qu’avant la pandémie.

Dans l’énoncé économique de l’automne 2022, le gouvernement affectait 802,1 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2022-2023, à la SECJ :

Résultats

Au cours de l’exercice financier 2021 à 2022 :

Au cours de l’exercice financier 2022 à 2023 :

En 2023-2024 et 2024-2025, l’objectif du Programme de la SECJ sera de créer environ 20 000 occasions par année. Le Programme de la SECJ d’EDSC contribuera à la création d’environ 5 000 occasions par année. Les objectifs pour EEC sont de 70 000 occasions par année.

Les investissements dans la SECJ donnent de bons résultats. L’évaluation de la SECJ effectuée par la Direction de l’évaluation d’EDSC en milieu de cycle a révélé que d’avril 2020 à décembre 2022, quatre participants au Programme de la SECJ d’EDSC sur cinq (81 %) étaient retournés aux études ou avaient obtenu un emploi après leur participation.

Contexte

La Stratégie emploi et compétences jeunesse

La SECJ est une initiative horizontale qui comprend 15 programmes différents offerts par 12 ministères, agences et sociétés d’État fédéraux. Elle aide les jeunes âgés de 15 à 30 ans à acquérir l’expérience de travail et les compétences dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail.

Programme de la Stratégie emploi et compétences jeunesse

Le Programme de la SECJ, offert par 12 ministères, agences et sociétés d’État fédéraux, permet au gouvernement de combler les lacunes dans plusieurs secteurs et de rejoindre les jeunes en fonction du mandat de chaque ministère et des objectifs du Programme.

Le Programme de la SECJ d’EDSC verse du financement aux organisations afin de leur permettre d’offrir une vaste gamme d’activités pour aider les jeunes (15 à 30 ans) à surmonter les obstacles à l’emploi, en particulier ceux les plus éloignés des occasions d’emploi (p. ex., les jeunes qui ne sont pas aux études, qui ne travaillent pas ou qui ne suivent pas de formation [NEET], les jeunes sous-représentés et les jeunes désavantagés).

Le Programme de la SECJ d’EDSC reconnaît que les jeunes sont confrontés à plusieurs obstacles à l’emploi et ont besoin d’un soutien individualisé pour acquérir l’expérience de travail et les compétences dont ils ont besoin pour réussir leur transition sur le marché du travail. Les jeunes qui sont confrontés à des obstacles comprennent souvent :

Emplois d’été Canada (EEC)

La prestation d’EEC est assurée uniquement par EDSC. Le Programme offre des subventions salariales aux employeurs des organismes sans but lucratif, du secteur public et du secteur privé ayant 50 employés à temps plein ou moins. Il aide à créer des emplois d’été de qualité pour les jeunes Canadiens.

Complémentarité des programmes

Le Programme de la SECJ et EEC soutiennent tous deux les objectifs généraux de la SECJ qui sont d’offrir aux jeunes Canadiens de l’information, des possibilités de perfectionner leurs compétences, des mesures de soutien, de l’expérience de travail et des réseaux qui les aideront à se préparer à l’emploi et de réussir leur transition vers des emplois durables.

Alors que le Programme de la SECJ soutient un large éventail de mesures de soutien adaptées et individualisées pour aider les jeunes à effectuer une transition vers le marché du travail, EEC se concentre sur la création d’emplois d’été de qualité pour les jeunes.

Les mesures de soutien offertes par le Programme de la SECJ peuvent comprendre du mentorat, du perfectionnement des compétences et de la formation axée sur les compétences, des mesures de soutien globales (p. ex., soutien pour personnes à charge, counseling en santé mentale) et des expériences de travail rémunérées.

En créant des occasions d’emploi, EEC permet aux jeunes de développer et d’améliorer leurs compétences et, dans plusieurs cas, d’acquérir une première expérience de travail. Même si le Programme est axé sur la création d’emplois, il peut aussi comprendre des composantes liées au mentorat et au développement des compétences.

Emploi d’été Canada - L’impact du programme Emplois d’été Canada

Enjeu/question

Quel est l’impact du programme Emplois d’été Canada sur les jeunes et les employeurs ?

Réponse suggérée

Le programme Emplois d’été Canada permet aux jeunes d’accéder à des expériences de travail d’été qui leur permettent d’acquérir les compétences, les expériences d’apprentissage et les opportunités dont ils ont besoin pour trouver et maintenir un emploi ou retourner à l’école.

En 2022, presque 33 847 employeurs ont participé au programme, en créant plus de 115 000 emplois pour les jeunes avec un financement de 403,8 millions de dollars.

Emplois d’été Canada a fait ses preuves dans le soutien aux employeurs et aux jeunes qui ont reconnu le rôle important que le programme a joué dans le développement de leurs compétences et de leur expérience de travail. Par exemple :

Une expérience dans le cadre d’Emplois d’été Canada peut également mener à des opportunités d’emplois plus longues. Près de la moitié des jeunes participants en 2022 ont accepté une offre d’emploi continu après avoir complété leur expérience Emploi d’été Canada.

Information clé

Employeurs

Parmi les 48 506 demandes reçues, 41 039 projets ont été approuvés pour recevoir du financement.

Parmi l’ensemble des projets financés en 2022, 59 % étaient du secteur sans but lucratif, 29 % étaient du secteur privé, et 12 % étaient du secteur public.

Le sondage obligatoire pour les employeurs d’Emplois d’été Canada 2022 démontre qu’une forte proportion d’employeurs (80 %) ont signalé que le fait d’aider les jeunes et/ou la communauté est ce qui les a motivés à embaucher à travers Emplois d’été Canada, ce qui indique que les employeurs pensent qu’ils fournissent des emplois de qualité afin d’aider les jeunes à acquérir les compétences et les expériences de travail et d’appuyer leur transition vers le marché du travail.

Jeunes

Le sondage pour les participants d’Emplois d’été Canada 2022 est volontaire. Parmi les 38 178 jeunes qui ont répondu, l’enquête démontre qu’une forte proportion de jeunes participants (89 %) signalent qu’ils ont développé une attitude positive envers leurs possibilités d’emplois futures, ce qui indique que les jeunes pensent que le programme les aide à acquérir les compétences et les expériences de travail.

Dans le cadre de leur expérience Emplois d’été Canada, une forte majorité (89 %) des jeunes participants ont développé une attitude positive envers leurs possibilités d’emplois futures puisqu’ils ont eu des soutiens de travail, tels que le mentorat et la formation, et en acquérant et renforçant les compétences dont ils ont besoin afin de trouver l’emploi ou de retourner à l’école :

Contexte

Dans le cadre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, les objectifs d’Emplois d’été Canada sont:

En 2023, Emplois d’été Canada ont répondu les cinq priorités nationales suivantes:

  1. Les jeunes en situation de handicap ;
  2. Les jeunes noires et les autres jeunes racialisés ;
  3. Les jeunes autochtones ;
  4. Les petites entreprises et les organismes sans but lucratif qui s’auto-déclarent comme leader de groupes sous-représentés au marché du travail ; et,
  5. Les petites entreprises et les organismes sans but lucratif dans les secteurs environnementaux.

Emploi d’été Canada - Profil des employés (démographie)

Enjeu/question

Quel est l’impact du programme Emplois d’été Canada sur les jeunes et les employeurs ?

Réponse suggérée

Emplois d’été Canada aide les employeurs à travers le pays à créer des emplois d’été de qualité pour les jeunes de 15 à 30 ans.

En fait, plus de 85 000 opportunités d’emplois d’été ont été approuvées cet été.

Emplois d’été Canada accorde la priorité au soutien aux jeunes qui font face à des obstacles à l’emploi et à ceux qui sont sous-représentés sur le marché du travail. En 2022, EEC a soutenu :

Emplois d’été Canada soutient les jeunes qui en sont au début de leur carrière. Plus de 75 % des jeunes desservis par EEC ont entre 15 et 22 ans.

Du point de vue des genres, en 2022, plus de 60 % des participantes se sont identifiées comme des femmes. Bien qu’il reste encore du travail à faire pour mieux comprendre l’éventail complet des identités de genre desservies, 3 % des participants se sont identifiés comme non binaires ou de diverses identités de genre.

Renseignements clés

Le programme Emplois d’été Canada 2022 a permis la création de plus de 115 000 emplois pour les jeunes. Sur les 38 178 jeunes qui ont répondu au sondage volontaire auprès des participants :

De plus, d’après les résultats du sondage auprès des jeunes d’Emplois d’été Canada 2022 :

Contexte

Emplois d’été Canada est offert par Emploi et développement social Canada dans le cadre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, une initiative du gouvernement du Canada qui aide les jeunes de 15 à 30 ans à acquérir de l’expérience de travail et à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail.

Conformément à la modernisation de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, les objectifs d’Emplois d’été Canada sont les suivants :

Financement et objectifs de placement

Enjeu/question

Pourquoi le financement et les cibles relatives à l’emploi d’Emploi d’été Canada (EEC) étaient-ils plus bas en 2023 qu’en 2022?

Réponse suggérée

Contexte

À bien des égards, l’économie canadienne se porte bien après la pandémie. Même si le taux de chômage a atteint un creux historique de 5,0 % au T1 de 2023 (augmentant à 5,2 % au T2 de 2023, lorsque le marché du travail est devenu moins tendu) et que le taux de chômage chez les jeunes est près de la moyenne de 10,9 % (août 2022 à juillet 2023) atteinte avant la pandémie, le taux de chômage chez les jeunes est toujours le double de celui de la population générale, une tendance qui a persisté au cours de la dernière année.

Investissement

Dans son énoncé économique de l’automne 2022, le gouvernement a annoncé un investissement de 400,5 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2023-2024, pour EEC afin de créer un total d’environ 70 000 emplois d’été par année.

Cette annonce concorde avec l’annonce de 2016 du gouvernement de doubler le nombre d’emplois d’été, qui était de 34 000 en 2015, à près de 70 000 au cours des années suivantes.

Pour les années 2023 et 2024, le financement d’EEC devrait soutenir 70 000 occasions d’emploi par année.

Le budget d’EEC était de 278,7 millions de dollars en 2023 comparativement à 454,3 millions de dollars en 2022; il est toutefois toujours supérieur de 263 millions de dollars à ce qu’il était en 2019, avant la pandémie.

Tableau 2 : Emplois d’été Canada – allocation prévue, objectif, dépenses et nombre de jeunes servis
Exercice financier Allocation prévueNote de bas de page 2  (en M$) Jeunes ciblés Dépenses totalesNote de bas de page 3  (en M$) Jeunes servis Source des fonds alloués
2019 à 2020 296,4 $ 70 000 310,3 $ 79 279 Base, budget de 2018, budget hors cycle de 2019
2020 à 2021 339,9 $ 80 000 293,3 $ 67 718 Base, COVID, budget hors cycle de 2020
2021 à 2022 569,0 $ 120 000 513,2 $ 124 747 Base, énoncé économique de l’automne 2020
2022 à 2023 494,6 $ 100 000 447,6 $ 115 003 Base, budget de 2021
2023 à 2024 322,8 $ 70 000 S.O. S.O. Base, énoncé économique de l’automne 2022
2024 à 2025 323,3 $ 70 000 S.O. S.O. Base, énoncé économique de l’automne 2022
2025 à 2026 122,8 $ 25 000 S.O. S.O. Base seulement
2026 à 2027 122,8 $ 25 000 S.O. S.O. Base seulement

Emploi d’été Canada - Engagement des membres du Parlement et les dossiers d'information

Enjeu/question

Les députés jouent un rôle unique dans le cadre d’Emplois d’été Canada en établissant les priorités locales, en fournissant de la rétroaction, en notifiant les employeurs et en faisant la promotion du programme.

Réponse suggérée

Comparativement à d’autres programmes de contribution, les députés jouent un rôle unique dans le cadre d’Emplois d’été Canada.

Les députés ont un rôle important à jouer en :

Le ministère demeure responsable de la surveillance et de l’exécution du programme d’Emplois d’été Canada, du respect de ses modalités et de la gestion financière des fonds publics.

Renseignements clés

Les priorités locales sont établies pour chaque circonscription par les députés de partout au pays en tenant compte de l’information sur le marché du travail local.

Le ministère fait la promotion du programme et invite aussi les députés à faire de même et à faire la promotion de la période de présentation de demandes et des résultats dans leur circonscription.

Chaque député est invité à donner sa rétroaction sur la liste des projets admissibles de sa circonscription, en fonction de sa connaissance des priorités et des circonstances locales.

Les députés ont également la possibilité de notifier les employeurs retenus avant que Service Canada ne les notifie.

Contexte

Chaque année, avant le lancement de l’appel de demandes, les députés sont invités à fournir jusqu’à cinq (5) priorités locales pour leur circonscription. Il n’est pas obligatoire pour les députés d’établir des priorités locales. Les demandeurs ne sont pas pénalisés lors de l’évaluation si leur député n’a pas établi de priorités locales.

Un autre aspect clé du rôle des députés est de fournir de la rétroaction sur la liste de projets admissibles pour leur circonscription au cours de la phase de revue des députés. Il s’agit de s’assurer que leur connaissance des priorités et des circonstances locales est prise en compte, cependant, leur participation n’est pas obligatoire.

Les députés ne peuvent pas recommander d’emplois pour moins de 8 semaines ; Afin d’appuyer les objectifs du programme, qui consistent à fournir des emplois de qualité aux jeunes, les emplois à temps plein doivent être d’une durée minimale de 8 semaines et de 35 heures par semaine, à moins que l’employeur demande des emplois de plus courte durée.

À partir d’Emplois d’été Canada 2023, les députés ont eu une occasion supplémentaire d’identifier 5 projets qu’ils souhaitaient voir financés si des fonds supplémentaires devenaient disponibles dans leur circonscription (p. ex., lorsque les employeurs ne sont pas en mesure d’embaucher tous les jeunes approuvés).

Dans le cadre de ce processus, les députés doivent se conformer au Code régissant les conflits d’intérêts des députés de la Chambre des communes.

C’est Service Canada qui prend la décision finale en matière de financement.

Contrôle du programme / Mesures d'intégrité du programme

Enjeu/question

Quelles mesures d’intégrité du programme le gouvernement du Canada a-t-il mises en œuvre pour s’assurer que les bénéficiaires du financement d’Emplois d’été Canada sont admissibles au programme ?

Réponse suggérée

Le gouvernement du Canada s’est engagé à faire en sorte que le programme Emplois d’été Canada appuie des emplois d’été de qualité pour les jeunes qui se déroulent dans des milieux de travail sûrs, inclusifs et sains, sans harcèlement ni discrimination.

Les employeurs dont la demande de financement d’Emplois d’été Canada est approuvée signent des ententes confirmant qu’ils ont compris les règles du programme et qu’ils s’y conformeront.

Tous les projets approuvés sont gérés de façon continue par Service Canada afin d’assurer la conformité au programme.

De plus, un certain nombre de projets sont sélectionnés pour faire l’objet d’un contrôle chaque année afin de s’assurer que les modalités sont respectées. Le contrôle peut comprendre une revue des activités, de l’information financière et des résultats du projet.

En cas de violation potentielle de l’entente de financement, le ministère s’efforce de résoudre les problèmes directement avec les employeurs en demandant des éclaircissements ou des documents supplémentaires.

Dans les cas où une organisation ne démontre pas qu’elle respecte les modalités de l’entente approuvée, elle ne sera pas remboursée pour les salaires des jeunes. Le financement pourrait être révoqué et toutes les avances émises devraient être remboursées. L’examen de l’organisation en vue d’un financement futur pourrait être affecté.

Renseignements clés

Toutes les demandes présentées dans le cadre d'Emplois d'été Canada sont examinées et évaluées en fonction des 15 critères d'admissibilité suivants énoncés dans le Guide du demandeur du programme :

  1. La demande doit être soumise avant la date limite
  2. La case d’attestation doit être cochée
  3. La demande doit être complète
  4. L’employeur doit être admissible
  5. Les activités du projet doivent être admissibles
  6. Durée de l’emploi : Doit être de 6 à 16 semaines consécutives
  7. Heures de travail : Doit être à temps plein (de 30 à 40 heures par semaine)
  8. Autres sources de financement
  9. Salaire
  10. Sommes dues au gouvernement du Canada
  11. Santé et sécurité
  12. Pratiques d’embauche et environnement de travail
  13. Supervision
  14. Mentorat
  15. Résultats antérieurs

Au besoin, Service Canada envoie des lettres d’information manquante et de clarification aux demandeurs s'il manque des renseignements ou si des éclaircissements sont nécessaires dans leur demande. Au moment de soumettre leur demande, tous les demandeurs doivent signer une attestation et, ce faisant, confirmer qu’ils ont lu, compris et qu’ils respecteront les modalités de l’entente d’Emplois d’été Canada. Plus précisément, tous les demandeurs confirment qu’ils ont les pouvoirs et l’autorisation de présenter une demande au nom de leur organisation; que les informations fournies sont vraies, exactes et complètes; et que le financement ne sera pas utilisé pour porter atteinte ou restreindre l'exercice de droits légalement protégés au Canada.

Les organisations qui remplissent ces conditions sont évalués et considérées comme admissibles au financement.

Lorsqu’une organisation a été approuvée pour un financement, mais qu’il s’avère par la suite qu’elle n’a pas respecté les Modalités de l’entente, le ministère se réserve le droit de révoquer le financement qui a été approuvé.

Contexte

Emplois d'été Canada offre du financement aux organismes sans but lucratif, aux employeurs du secteur public et aux petites entreprises comptant 50 employés ou moins afin de créer des possibilités d'emploi d'été pour les jeunes.

Les objectifs du programme sont d’offrir des expériences d’emploi d’été de qualité aux jeunes, de répondre aux priorités nationales et locales afin d’améliorer l’accès au marché du travail pour les jeunes qui font face à des obstacles uniques, et d’offrir aux jeunes des occasions de développer et d’améliorer leurs compétences.

Le ministère mène plusieurs activités de contrôle, y compris un contrôle financier pour s’assurer que les fonds ont été utilisés conformément aux modalités énoncées dans l’entente conclue avec chaque organisation.

Les Modalités de l’entente détaillent les exigences en matière de maintien des documents financiers vérification du programme, y compris ce qui suit : « Dans l’éventualité où des irrégularités financières sont découvertes, le Canada peut vérifier certains renseignements auprès de l’Agence du revenu du Canada. »

Les résultats des projets financés antérieurement, y compris la résiliation, sont pris en compte dans les décisions d’admissibilité et de financement.

Méthodologie d’allocation des fonds

Enjeu/question

Comment le financement d’Emploi d’été Canada est-il alloué aux circonscriptions électorales fédérales?

Réponse suggérée

Contexte

Cible

Les cibles relatives aux jeunes sont établies par le Cabinet et sont calculées selon un coût moyen de 4 000 $ par jeune. Le coût par participant se fonde sur le salaire minimum moyen de l’ensemble des provinces et territoires et sur le nombre moyen d’heures de travail (par exemple, 280 heures en 2023).

Bien que les estimations de coûts du ministère soient fondées sur l’hypothèse d’une subvention salariale de 100 %, selon le type d’organisation (c’est-à-dire une organisation à but non-lucratif), l’employeur peut n’être admissible qu’à une couverture de 50 %. Pour cette raison, les dépenses réelles peuvent varier même si les objectifs sont atteints.

Méthode d’allocation

Avant 2016, le financement d’EEC était alloué principalement en fonction de la répartition passée. De 2016 à 2018, un nouveau modèle d’allocation fondé sur les besoins du marché du travail a été élaboré afin de mieux répondre aux réalités des marchés du travail locaux. Afin de garantir une certaine prévisibilité, la nouvelle méthode d’allocation, bien que reposant sur des données probantes, n’a été appliquée qu’aux investissements de financement supplémentaires, tout en conservant les niveaux de financement de l’année précédente.

La formule est composée des allocations antérieures et des réalités du marché du travail, en fonction des données sur le chômage au niveau provincial et local.

Lors de la modernisation de la SECJ en 2019, l’adoption d’une approche plus complète fondée sur des données probantes a été approuvée. Toutefois, afin d’atténuer toute fluctuation importante des niveaux de constituants pendant la pandémie, ce travail a été mis en attente et l’approche actuelle en deux phases a été conservée.

Une approche en deux étapes comprend : (1) les niveaux historiques s’appuient sur le financement de 2019 et (2) une utilisation fondée sur des données probantes pour les fonds restants, qui seront répartis comme suit :

Pour EEC de 2023, l’approche fondée sur les données probantes compte pour environ 6 % (16 millions de dollars) du financement total (271 millions de dollars).

De plus, les données du recensement de 2021 seront utilisées pour EEC de 2024, car ces données sont nouvellement disponibles.

La transition vers une méthodologie qui se fonde davantage sur les données probantes devrait s’étaler sur plusieurs cycles d’EEC, afin d’éviter une baisse importante dans les circonscriptions. Des propositions sur la manière d’aborder la transition sont en cours d’élaboration.

Tableau 3 : Emplois d’été Canada – comparaison de l’allocation des fonds par province et territoire
Province/territoire Budget provincial/territorial de 2019 8 372 051 $
Terre-Neuve-et-Labrador 8 161 374 $ 8 372 051 $
Île-du-Prince-Édouard 1 461 632 $ 1 522 711 $
Nouvelle-Écosse 8 746 433 $ 9 224 441 $
Nouveau-Brunswick 7 919 995 $ 8 230 699 $
Québec 53 813 925 $ 56 327 889 $
Ontario 104 191 256 $ 111 451 654 $
Manitoba 8 169 985 $ 8 676 318 $
Saskatchewan 7 712 853 $ 7 560 570 $
Alberta 27 931 439 $ 29 851 435 $
Colombie-Britannique 26 382 679 $ 28 321 263 $
Yukon 398 730 $ 427 765 $
Territoires du Nord-Ouest 410 009 $ 450 197 $
Nunavut 269 181 $ 331 499 $
Total des allocations aux circonscriptions au CanadaNote de bas de page 4  255 029 490 $ 270 748 490 $

Paramètres du programme Emplois d’été Canada

Enjeu/question

Qui peut soumettre une demande au programme Emplois d’été Canada et quels sont les paramètres du programme?

Réponse suggérée

Le programme Emplois d’été Canada fournit des contributions salariales aux organismes à but non lucratif, aux employeurs du secteur public, ainsi qu’aux employeurs du secteur privé de 50 employés ou moins travaillant à temps plein, afin qu’ils créent des occasions d’emploi d’été de qualité pour les jeunes âgés de 15 à 30 ans.

Les organismes à but non lucratif peuvent recevoir une contribution pouvant aller jusqu’à 100 % du salaire horaire minimum adulte en vigueur dans la province ou le territoire. D’autres employeurs sont admissibles à 50 % du salaire horaire minimum.

Comme le programme Emplois d’été Canada a pour objectif d’encourager les jeunes à intégrer le marché du travail canadien, les jeunes participants doivent être citoyens canadiens, résidents permanents, ou personnes ayant obtenu le statut de réfugié au Canada en vertu de la loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.

Renseignements clés

Les projets admissibles doivent offrir une expérience de travail à temps plein au Canada (30 à 40 heures par semaine) pendant six semaines au minimum et 16 semaines au maximum, au cours de l’été, en commençant au plus tôt en avril et se terminant au plus tard en septembre.

Afin de maintenir un emploi de qualité, le ministère recommande une durée d’emploi de 8 semaines et de 35 heures par semaine, et une durée d’emploi maximale de 16 semaines pour les projets dans les collectivités rurales et dans le Nord.

Les exceptions au travail à temp plein continuent d’être accordées pour les demandes des employeurs visant à embaucher les jeunes en situation de handicap qui ne peuvent pas travailler à temps plein. Les employeurs peuvent aussi être admissibles aux financements supplémentaires pour les frais généraux afin de mieux adapter le lieu de travail pour les jeunes en situation de handicap.

Les projets admissibles doivent offrir une expérience de travail qui respecte les droits de tous les Canadiens.

Toutes les demandes sont évaluées en fonction de 15 critères d’admissibilité obligatoires qui comprennent des éléments relatifs au mentorat, à la supervision, et à l’assurance d’un lieu de travail sûr et inclusif, sans harcèlement:

  1. La demande doit être soumise avant la date limite
  2. La case d’attestation doit être cochée
  3. La demande doit être complète
  4. L’employeur doit être admissible
  5. Les activités du projet doivent être admissibles
  6. La durée doit être de 6 à 16 semaines consécutives
  7. L’emploi doit être à temps plein (de 30 à 40 heures par semaine)
  8. L'organisation doit indiquer si elle a demandé, si elle demandera ou si elle a reçu du financement provenant d’autres sources pour l’/les emploi(s) demandé(s)
  9. Le salaire doit respecter les salaires minimums en vigueur dans votre province ou territoire
  10. L’organisation doit déclarer toute somme due au gouvernement du Canada
  11. L’organisation doit démontrer qu’elle a mis en place des mesures appropriées afin de sensibiliser les jeunes à l’égard des pratiques de santé et de sécurité au travail
  12. L’organisation doit démontrer qu’elle a mis en place des mesures appropriées visant à assurer que les pratiques de recrutement et le milieu de travail soient exempts de harcèlement et de discrimination
  13. Le plan de supervision doit être décrit
  14. Le plan de mentorat pour les jeunes doit être décrit
  15. Résultats antérieurs: Le ministère examinera tous les dossiers associés à votre organisation afin de vérifier s’ils contiennent des preuves documentées d’ententes précédentes conclues avec le ministère qui rendraient votre demande non admissible (incluant, mais non limité à des irrégularités financières, préoccupations en matière de santé et de sécurité, manquement ou résultats de projets antérieurs)

Dans le but d’offrir aux jeunes Canadiens des emplois d’été de la plus haute qualité, le ministère évalue toutes les demandes admissibles reçues et recommande les projets qui obtiennent les meilleures résultats par rapport aux critères d’évaluation, qui comprennent les facteurs suivants : salaire supérieur au salaire minimum, plan de maintien en poste des employés, qualité des plans de supervision et de mentorat, possibilité d’acquérir des compétences et la façon dont le projet appuie les priorités nationales et locales.

Les employeurs non admissibles comprennent les députés de la Chambre des communes et du Sénat ou les membres de leur famille immédiate ; les ministères et organismes du gouvernement fédéral ; les ministères et organismes provinciaux ; et les organisations qui se livrent à des activités politiques partisanes.

Investissement

L'Énoncé économique de l'automne 2022 prévoyait des fonds en 2023-2024 et en 2024-2025 pour appuyer l'objectif du programme de créer 70 000 emplois par année, en réalignant les investissements sur les niveaux d'emploi d'avant la pandémie.

L'allocation d'Emplois d'été Canada pour 2023-2024 s'élève à 278,72 millions $, ce qui représente une augmentation de 6 % par rapport au budget d'avant la pandémie. Il s'agit des 171,1 millions $ provenant du financement de l'Énoncé économique de l'automne 2022 et des 107,6 millions $ provenant du financement des services votés.

Le programme est assorti d’un niveau d’engagement autorisé qui permet un engagement excédentaire de fonds, au-delà du budget de base du programme, afin de tenir compte des retraits de l’employeur et d’autres facteurs de glissement qui se produisent à chaque cycle du programme.

Résultats

Dans le cadre d’Emplois d’été Canada 2022, 33 847 employeurs ont participé au programme, ce qui a permis de créer plus de 115 000 emplois.

Sur l’ensemble des projets financés, 59 % provenaient du secteur sans but lucratif, 29 % du secteur privé et 12 % du secteur public.

Dans le cadre d’Emplois d’été Canada 2023, 46 107 candidatures ont été reçues, pour un total de 234 121 emplois demandés, ce qui représente plus de 300 % de l’objectif d’emploi.

Cet été, plus de 85 000 emplois d’été ont été mis à la disposition des jeunes. Le nombre confirmé d’emplois effectivement créés sera connu au cours de l’hiver, une fois que toutes les demandes finales auront été traitées, et on s’attend à ce qu’il atteigne l’objectif de 70 000.

Contexte

Emplois d’été Canada est offert dans le cadre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, une initiative du gouvernement du Canada qui aide les jeunes de 15 à 30 ans à acquérir de l’expérience de travail et à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail.

Conformément à la Stratégie emploi et compétences jeunesse, les objectifs du programme Emplois d’été Canada sont les suivants :

En 2020 et 2021, le gouvernement a réagi à la crise de la COVID-19 en intégrant des flexibilités temporaires à Emplois d’été Canada afin de mieux soutenir les employeurs et les jeunes pendant la pandémie. Ces flexibilités comprenaient :

En 2022, le programme est revenu à ses paramètres habituels.

Vue d'ensemble de l'audit du Bureau du vérificateur général

Enjeu/question

Le Bureau du vérificateur général (BVG) effectue une vérification d’Emplois d’été Canada (EEC), qui n’est pas encore annoncée.

Réponse suggérée

Contexte

Au départ, le BVG envisageait, dans le cadre de cette vérification, d’élargir son champ d’action à la Stratégie emploi et compétences jeunesse en général. Cela pourrait inclure les efforts du gouvernement fédéral pour aider les jeunes, en particulier ceux qui sont confrontés à des obstacles, à acquérir les compétences, les expériences d’apprentissage et les possibilités d’emploi nécessaires pour trouver et conserver un emploi ou retourner aux études.

En août 2023, le BVG a modifié l’orientation du Programme EEC. Cette décision a été motivée par l’engagement du BVG auprès du Secrétariat du Conseil du Trésor. Plus particulièrement, il a été convenu que la vérification compléterait l’annonce faite dans le budget 2023 au sujet d’un examen intergouvernemental de l’efficacité de la formation professionnelle et des programmes pour les jeunes.

L’objectif de la vérification est de déterminer si EDSC a versé des subventions salariales aux employeurs qualifiés qui se sont traduites par l’acquisition d’une expérience de travail chez les jeunes, en particulier ceux confrontés à des obstacles.

Le BVG prévoit de partager le rapport provisoire avec le ministère pour qu’il soit révisé à l’automne 2023 et déposé au Parlement en mars 2024.

L’Examen horizontal de 2023 des programmes relatifs aux jeunes et aux compétences

Enjeu/question

Qu’est-ce que l’Examen horizontal des compétences de 2023? Est-ce que les programmes pour les jeunes seront touchés?

Réponse suggérée

Investissements

Tous les programmes d’EDSC destinés aux jeunes qui relèvent de la ministre Ien sont compris dans cet examen, notamment le Programme de la Stratégie emploi et compétences jeunesse (dont les programmes de la SECJ offerts par les partenaires fédéraux), Emplois d’été Canada, le Programme de placements étudiants et Service jeunesse Canada.

Résultats

L’examen de 2023 permettra de comprendre de façon exhaustive la gamme de programmes relatifs aux jeunes et aux compétences, notamment en ce qui concerne les activités, la clientèle, les ressources et les résultats. Grâce à ce processus d’examen, le gouvernement cherche à définir les possibilités d’harmoniser les ressources pour accroître l’impact des programmes.

Le Secrétariat du Conseil du Trésor utilisera les résultats de l’examen pour orienter les recommandations qu’il fera au ministère des Finances en prévision du budget de 2024 concernant les lacunes potentielles des programmes, ainsi que la hiérarchisation des dépenses et les réaffectations.

Exemples de projets

Sans objet.

Contexte

La lettre de mandat de la présidente du Conseil du Trésor (décembre 2021) demande à la présidente « d’entreprendre un examen global et continu des politiques stratégiques associées aux programmes gouvernementaux pour déterminer la mesure dans laquelle chaque programme et politique d’importance contribue à relever les plus grands défis de notre époque, notamment atteindre la carboneutralité d’ici 2050, améliorer l’équité et l’égalité, et promouvoir la qualité de vie et la croissance pour tous ».

Le budget de 2023 a lancé officiellement le processus d’examen en annonçant « le lancement d’examens de l’efficacité des programmes au sein du gouvernement, qui seront dirigés par la présidente du Conseil du Trésor. Le premier examen portera sur la formation professionnelle et les programmes destinés aux jeunes en vue de déterminer, d’ici le budget de 2024, si des améliorations peuvent être apportées pour aider un plus grand nombre de Canadiennes et de Canadiens à acquérir les compétences l’expérience de travail dont ils ont besoin pour mener une carrière fructueuse ».

L’examen actuel suit l’Examen horizontal des programmes de compétences 2018-2019. Cet examen s’appuyait sur les préoccupations relatives à l’évolution des besoins en compétences en raison des technologies émergentes (intelligence artificielle, robotique avancée, etc.). L’examen de 2023 est similaire, mais plus large : il vise à préparer les Canadiens à acquérir les compétences qui leur permettront de réussir sur le marché du travail.

En plus de fournir de l’information au Secrétariat du Conseil du Trésor dans le cadre de l’examen de 2023, les ministères participants préparent également des mises à jour, lorsque cela est pertinent, sur les progrès réalisés sur les 25 recommandations découlant de l’Examen horizontal des programmes de compétences 2018-2019.

Note de scénario

Le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA)

Aux termes de son mandat, le Comité HUMA dispose de vastes pouvoirs pour faire l’étude des enjeux qui touchent l’emploi, le travail, la sécurité du revenu, le développement des compétences et les personnes en situation de handicap, ainsi que des politiques, des programmes, des dépenses (estimations budgétaires) et des lois des ministères et organismes qui influent sur ces enjeux, y compris les programmes que gère Emploi et Développement social Canada.

Au cours de la 44e législature, le Comité a fait l’étude de ce qui suit :

Le Comité HUMA vous a invitée à comparaître dans le cadre de son examen du programme Emplois d’été Canada, conformément à sa motion du 13 juin :

Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne un examen du programme Emplois d’été Canada afin de déterminer comment il peut être modifié pour améliorer le financement et la flexibilité; que le Comité invite à témoigner la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, des fonctionnaires et des spécialistes du Ministère, ainsi que des organisations bénéficiant du programme; que le Comité tienne au moins quatre réunions; que le Comité fasse rapport de ses conclusions et recommandations à la Chambre; et que, conformément à l’article 109 du Règlement, le Comité demande que le gouvernement dépose une réponse exhaustive au rapport. Selon toute vraisemblance, le Comité souhaitera achever son examen avant la prochaine période de présentation des demandes en prévision du programme de l’an prochain. Au moins quatre réunions ont été consacrées à cet examen. Plus précisément, bien que le Comité HUMA n’ait pas récemment fait l’examen du programme Emplois d’été Canada en particulier, le 27 février 2020, Louise Chabot (BQ, Thérèse-De Blainville) a proposé la motion suivante :

Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne un examen du programme Emplois d’été Canada afin d’en mesurer les résultats; que le Comité fasse rapport à la Chambre de ses constatations et recommandations; et que le gouvernement réponde aux recommandations du Comité.

Cette motion a été adoptée, mais n’a jamais fait l’objet d’un suivi en raison de la priorité accordée à d’autres examens pendant la pandémie. Le 27 avril 2023, Mme Chabot a mis en avis la question Q-1463, dans laquelle elle a demandé une ventilation du financement du programme au cours de l’exercice 2023-2024 pour chacune des 338 circonscriptions fédérales au Canada. Dans cette question, elle demandait la divulgation de la ventilation selon les montants d’argent, les postes créés et le nombre d’heures, l’écart entre les fonds demandés et ceux attribués, de même que la méthodologie et les formules employées pour établir le financement accordé à chacune des circonscriptions. Enfin, elle cherchait à connaître en particulier la part du financement global, exprimée en pourcentage et en dollars, qui a été versée aux circonscriptions du Québec, ventilée par exercice depuis 2006-2007. En 2021, Mme Chabot avait mis en avis une question similaire, Q-421, dans laquelle elle demandait une ventilation du financement du programme au cours de l’exercice 2019-2020. Elle cherchait également à connaître la ventilation par exercice du financement depuis 2015-2016. De plus, elle a dit s’inquiéter de l’indexation des fonds du programme au salaire minimum, qui devrait garantir la suffisance du financement alloué, et se préoccuper du fait que les petits organismes ne disposent pas des mêmes ressources que les grands organismes quand il s’agit du processus de demande.

Le 21 mars 2022, un autre membre du Comité HUMA, Scott Aitchison (Parry Sound—Muskoka, PC), a fait adopter par écrit la question Q-296, dans laquelle il cherchait à connaître la répartition par circonscription fédérale des employeurs inscrits au programme Emplois d’été Canada qui ont été sélectionnés au hasard à des fins d’inspection ou d’audit et le nombre d’interrogatoires menés par des représentants du gouvernement auprès des employés. En outre, par le passé, le niveau de financement alloué au programme et l’accès à ce financement par des groupes sans but lucratif, y compris des organismes religieux, ont suscité l’inquiétude au Comité et à la Chambre des communes.

Dans le cadre de cette comparution, vous disposerez de 5 minutes pour vos observations préliminaires. Les fonctionnaires suivants vous accompagneront : Frances McCrae, sous-ministre, Femmes et Égalité des genres et Jeunesse; Catherine Demers, SMA déléguée, Direction générale des compétences et de l’emploi; Jennifer Tremblay, directrice générale, Direction générale des opérations de programmes (en remplacement de Nisa Tummon, SMA DGOP); Damon Rourke, directeur, Programmes jeunesse, DGOP, Rhonda Fernandes, directrice générale, Direction de la jeunesse et de l’innovation en matière de compétences.

Il y aura par la suite une période de questions. Voici l’ordre dans lequel les questions seront posées : Premier tour : 6 minutes pour le premier intervenant de chaque parti, comme suit : le PCC, le PLC, le BQ, le NPD.

Deuxième tour : 5 minutes au PCC et au PLC, puis 2 minutes et demie au BQ et au NPD, puis 5 minutes supplémentaires au PCC et au PLC.

Le Comité a élu Robert Morrissey (PLC) à titre de président, de même que Tracy Gray (PCC) et Louise Chabot (BQ) à titre de vice-présidentes. Le Comité a convenu de mener les examens suivants :

La promotion et l’encouragement du bénévolat intergénérationnel entre les aînés et les jeunes (motion du 13 juin 2023, examen accepté le 21 novembre 2022).

Que, conformément à l’article 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne un examen sur les différentes façons dont le gouvernement peut promouvoir et encourager le bénévolat intergénérationnel entre les aînés et les jeunes; que le Comité tienne au moins trois réunions sur ce sujet; que le Comité fasse rapport de ses conclusions et recommandations à la Chambre; que, conformément à l’article 109 du Règlement, le Comité demande que le gouvernement dépose une réponse exhaustive au rapport. Au moins trois réunions ont été consacrées à l’examen de ce programme.

L’incidence des technologies de l’intelligence artificielle sur la main-d’œuvre au Canada (motion du 13 juin 2023, examen accepté le 2 juin 2023)

Que, conformément à l’article 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne un examen concernant l’incidence des technologies de l’intelligence artificielle sur la main-d’œuvre au Canada; que l’examen porte sur l’impact que ces technologies pourraient avoir, notamment, sur les régions, les divers groupes d’âge, le travail organisé, les secteurs de la main-d’œuvre, le genre, les personnes en situation de handicap, les niveaux de revenus et la race au Canada. Que le Comité consacre au moins cinq réunions à cet examen; et que le Comité invite à témoigner des représentants, notamment : des représentants de Statistique Canada, le ministre de l’Innovation, des Sciences et de la Technologie, le ministre du Travail et des représentants de ministères connexes. Que le Comité fasse rapport à la Chambre de ses conclusions et recommandations et que, conformément à l’article 109 du Règlement, il demande au gouvernement de déposer une réponse exhaustive à son rapport. Au moins cinq réunions ont été consacrées à l’examen de ce programme.

La réforme des crédits d’impôt et des prestations actuels pour accroître la sensibilisation, l’accessibilité et la facilité d’accès (motion du 13 juin 2023, examen accepté le 2 juin 2023)

Que, conformément à l’article 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne un examen des crédits d’impôt et prestations actuels, entre autres le Crédit d’impôt pour personnes handicapées, le Crédit canadien pour aidant naturel et le congé pour aidants naturels au titre de l’assurance-emploi, afin de déterminer comment on peut en faire la réforme pour accroître la sensibilisation, l’accessibilité et la facilité d’accès; que le Comité invite le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, des fonctionnaires et des experts à témoigner; que le Comité consacre au moins deux réunions à cet examen; que le Comité fasse rapport à la Chambre de ses conclusions; et que, conformément à l’article 109 du Règlement, il demande au gouvernement dedéposer une réponse exhaustive à son rapport. Au moins deux réunions ont été consacrées à l’examen de ce programme.

L’examen des travaux du gouvernement visant à accroître l’accessibilité des voyageurs en situation de handicap et le rapport du Bureau du vérificateur général du Canada à ce sujet (motion du 13 juin 2023, examen accepté le 2 juin 2023)

Que le Comité entreprenne un examen auquel il consacrera au moins deux réunions pour examiner les travaux du gouvernement visant à accroître l’accessibilité pour les voyageurs en situation de handicap et le rapport du Bureau du vérificateur général du Canada à ce sujet; que le Bureau du vérificateur général du Canada, le ministère des Transports, le ministère de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, VIA Rail Canada, l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, l’Office des transports du Canada et Air Canada soient invités à comparaître devant le Comité à ce sujet; et que le Comité fasse rapport à la Chambre de ses conclusions. Au moins deux réunions ont été consacrées à l’examen de ce programme.

Membres du Comité HUMA

Parti libéral du Canada

Parti conservateur du Canada

Nouveau Parti démocratique du Canada

Bloc Québécois

Biographies des membres du Comité

Chad Collins, Parti libéral, Hamilton Est—Stoney Creek, Ontario
Chad Collins

Chad Collins a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Hamilton Est–Stoney Creek le 20 septembre 2021. Chad, qui a vécu toute sa vie dans la circonscription de Hamilton Est–Stoney Creek, habite dans la région de Davis Creek avec sa femme Mary et leurs 2 enfants, Chase et Reese. Il a fréquenté l’école secondaire Glendale, l’Université Western Ontario et l’Université McMaster. Chad a été élu pour la première fois au conseil municipal en 1995, à l’âge de 24 ans, ce qui en fait l’un des plus jeunes élus de l’histoire de la ville.

Chad se passionne pour la mobilisation des résidents de sa circonscription et des intervenants communautaires, et investit beaucoup d’efforts dans la revitalisation des infrastructures, la création de logements sociaux et la simplification des programmes municipaux.

En tant que président de l’organisme City Housing Hamilton, Chad s’est employé à remédier au vieillissement du parc de logements abordables de la ville en faisant pression sur tous les ordres de gouvernement pour qu’ils investissent dans la réparation grandement nécessaire de plus de 7 000 logements publics. Il poursuit son travail sur près d’une douzaine de nouveaux projets qui sont menés aux quatre coins de la ville et de la circonscription et qui permettront d’offrir de nouveaux logements abordables aux personnes dans le besoin.

Qu’il s’agisse de la création et de l’aménagement de nouveaux parcs et sentiers communautaires, ou de l’ouverture d’une nouvelle banque alimentaire, Chad sait que la consultation communautaire joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité de vie de tous les citoyens de Hamilton Est–Stoney Creek.

À souligner :

  • ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • logement abordable
Michael Coteau, Parti libéral, Don Valley Est, Ontario
Michael Coteau

Michael Coteau a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Don Valley Est le 20 septembre 2021. Auparavant, il était le député provincial de Don Valley Est depuis 2011. Pendant son mandat au gouvernement de l’Ontario, il a occupé les postes ministériels suivants : ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse; ministre délégué à l’Action contre le racisme; ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport; ministre responsable des Jeux panaméricains et para-panaméricains de 2015; et ministre des Affaires civiques et de l’Immigration.

Avant de faire son entrée au gouvernement provincial, Michael a été élu membre du Conseil scolaire du district de Toronto en 2003, 2006 et 2010. En tant que membre du Conseil scolaire, Michael a plaidé en faveur de la nutrition des élèves, de l’utilisation des divers bâtiments par la collectivité et de l’utilisation de la technologie éducative. Il a présenté la motion portant sur l’utilisation des écoles par la collectivité qui a permis de réduire de façon considérable les frais d’utilisation et a rendu les écoles plus accessibles aux groupes qui offrent des programmes pour enfants. Il a contribué à instaurer des changements nutritionnels dans les écoles afin d’appuyer les programmes d’alimentation saine et de mieux faire connaître le problème de la faim chez les élèves.

Avant de devenir organisateur communautaire pour un organisme Centraide à Scarborough, Michael a été professeur d’anglais langue seconde et concepteur de programmes d’études. De plus, il a été directeur du marketing pour l’organisme Alpha pour la vie Canada, où il était responsable de l’organisation de la Journée de l’alphabétisation familiale pour l’ensemble du Canada, et directeur général d’Alpha Plus, un organisme national d’alphabétisation mandaté de soutenir l’éducation des adultes au moyen de la technologie.

Michael a grandi à Don Valley-Est et a fréquenté l’école intermédiaire Don Mills et l’institut collégial Victoria Park. Il est titulaire d’un diplôme en sciences politiques et en histoire canadienne de l’Université Carleton. Sa femme Lori et lui vivent à Toronto avec leurs deux filles, Maren et Myla.

À souligner :

  • il a passé 10 ans à l’Assemblée législative de l’Ontario
  • ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • familles à faible revenu
Wayne Long, Parti libéral, Saint John–Rothesay, Nouveau-Brunswick
Wayne Long

Wayne Long a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Saint John–Rothesay en 2015, et a été réélu en 2019 et en 2021. Wayne Long est membre de la communauté de Saint John et possède de l’expérience dans le domaine du commerce national et international. Il est actuellement président des Sea Dogs de Saint John, et ses efforts ont contribué à faire de l’équipe l’une des meilleures franchises de hockey de la LCH au Canada, l’équipe ayant remporté la prestigieuse coupe Memorial en 2011. La même année, il a reçu le trophée John Horman, qui est remis au meilleur administrateur de la LHJMQ.

Avant son travail auprès des Sea Dogs, Wayne a été président de la Scotiaview Seafood Inc. Il a également connu du succès à titre de gestionnaire de produits à grande échelle chez Stolt Sea Farm Inc. Dans le cadre de son travail, il a voyagé partout en Amérique du Nord pour négocier des contrats avec des distributeurs de restaurants, des chaînes de restauration et des chaînes de détail d’envergure nationale. Il a remporté deux fois le prix d’excellence en ventes et en marketing de l’Amérique du Nord (North American Excellence in Sales and Marketing). Il a également siégé au conseil d’administration de Destination Marketing et de Salmon Marketing.

Wayne est né dans la circonscription et il y habite avec son épouse, Denise, et leurs deux enfants, Khristian et Konnor.

À souligner :

  • Wayne est membre du Comité HUMA depuis le début de la 42e législature (2015)
  • Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • o   pauvreté
    • o   santé mentale
    • o   il appuie sans réserve le projet d’oléoduc Énergie Est
    • o   il a déjà dérogé de la ligne de parti (Énergie Est, politique fiscale, SNC-Lavalin), ce qui a donné lieu à son expulsion des comités de la Chambre en guise de punition
    • o   il fait de fréquentes analogies avec le sport (hockey)
    • o   il appuie les programmes et les mesures de soutien du gouvernement qui profitent à ses électeurs
Peter Fragiskatos, Libéral, Secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, London-Centre-Nord - Ontario
Peter Fragiskatos

Peter Fragiskatos a été élu député de London–Centre-Nord la première fois en 2015. Il a précédemment été secrétaire parlementaire de la ministre du Revenu national. De plus, il a siégé au Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement, au Comité permanent des finances et au Comité spécial sur les relations sino-canadiennes. Il a également été membre de divers autres comités et associations et groupes interparlementaires.

Avant de se lancer en politique fédérale, M. Fragiskatos a été politologue au Collège universitaire King de l’Université Western et commentateur médiatique. Ses articles ont été publiés par de grands organes d’information canadiens et internationaux, dont Maclean’s, The Globe and Mail, The Toronto Star, BBC News et CNN.

Né à London, en Ontario, M. Fragiskatos a allié sa passion pour la politique à son souhait de contribuer à sa collectivité. Il a siégé au conseil d’administration d’Anago (Non) Residential Resources Inc. et de la Heritage London Foundation. Bénévole actif, il a dirigé un programme de mentorat pour les jeunes et a travaillé avec de nombreuses organisations locales sans but lucratif, comme la banque alimentaire de London, le London Cross-Cultural Learner Centre et Literacy London, un organisme de bienfaisance voué à aider les adultes à améliorer leurs compétences en littératie.

M. Fragiskatos est titulaire d’un grade en sciences politiques de l’Université Western, d’une maîtrise en relations internationales de l’Université Queen’s et d’un doctorat en relations internationales de l’Université Cambridge.

Il vit à London avec son épouse, Katy, et leur fille, Ava.

À souligner :

  • Secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités
  • Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • Membre des comités parlementaires suivants : Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (2021)
    • Comité sur les relations sino-canadiennes
Robert (Bobby) J. Morrissey, Parti libéral, Egmont, Île-du-Prince-Édouard
Robert J. Morrissey

En 2015, Bobby a été élu à la Chambre des communes; il a été réélu en 2019 et en 2021. Il a été membre du Comité permanent des pêches et des océans ainsi que du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.

Bobby a été élu à l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard en 1982. Il a consacré toute sa carrière et son travail de bénévole aux résidents de l’Île-du-Prince-Édouard.

Ayant exercé les fonctions de député pendant près de 20 ans, Bobby a une compréhension approfondie des besoins de ses communautés. Il a occupé plusieurs postes de premier plan au sein de l’Assemblée, comme ministre des Transports et des Travaux publics, ministre du Développement économique et du Tourisme et leader parlementaire de l’opposition. Il était également responsable du réaménagement de la base des Forces canadiennes Summerside et de la communauté environnante après sa fermeture par le gouvernement fédéral en 1989. Bobby a quitté la politique en 2000 pour se joindre au secteur privé en tant que consultant spécialisé dans les relations gouvernementales, les pêches et le marché du travail.

Bobby a été membre du conseil d’administration de la Fondation des maladies du cœur de l’Île-du-Prince-Édouard. Il était aussi le membre fondateur et ancien président de la Tignish Seniors Home Care Coop, et vice-président de Tignish Special Needs Housing.

À souligner :

  • Président du Comité HUMA
  • Bobby a été membre du Comité HUMA en 2019 (brièvement, avant les élections générales)
Tony Van Bynen, Parti libéral, Newmarket–Aurora, Ontario
Tony Van Bynen

Tony Van Bynen a été élu pour la première fois à la Chambre des communes dans la circonscription de Newmarket–Aurora en 2019; et a été réélu en 2021. Résidents de Newmarket depuis plus de 40 ans, Tony et sa femme Roxanne y ont élevé leurs 2 filles.

Le service communautaire, le bénévolat et l’aide aux personnes qui en ont le plus besoin sont les enjeux qui motivent Tony au quotidien. Roxanne et lui font du bénévolat à l’hôpital Southlake et auprès de l’organisme Inn from the Cold depuis plus de 10 ans. Ils livrent aussi de la nourriture pour la banque alimentaire de Newmarket, et Tony a joué un rôle déterminant dans la création de l’organisme Belinda’s Place, un établissement polyvalent pour les femmes sans abri et à risque.

Il a aussi eu le privilège d’occuper le poste de maire de Newmarket pendant 12 ans. Durant cette période, le goût du développement communautaire a guidé Tony, qui s’est donné pour mission de revitaliser la rue Main, de rénover l’ancien hôtel de ville historique et d’aménager le site Riverwalk Commons pour que familles et amis puissent profiter de merveilleux lieux publics.

Grâce à ses fonctions de président de la Chambre de commerce et à ses 30 années de carrière dans le secteur bancaire, Tony comprend ce dont les entreprises locales ont besoin pour prospérer et croître. Il a proposé des solutions novatrices pour aider les propriétaires d’entreprises locales à réussir, notamment en créant le réseau à large bande Envi, grâce auquel les entreprises de la communauté disposent d’une connectivité à très haute vitesse, ce qui a été particulièrement utile pendant la pandémie.

À souligner :

  • Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • études ciblées pour aider les Canadiens, particulièrement à passer à travers la pandémie
Rosemarie Falk, porte-parole associée du Parti conservateur en matière de travail, Battlefords– Lloydminster, Saskatchewan
Rosemarie Falk

Rosemarie Falk, du Parti conservateur, est la députée de la circonscription de Battlefords-Lloydminster. Rosemarie est née et a grandi à Lloydminster, en Saskatchewan. Elle y réside encore avec son époux, Adam, et leurs enfants. Elle a toujours été très active au sein de sa communauté. Au cours de sa carrière à titre de travailleuse sociale ainsi que dans le cadre de ses activités de bénévolat, elle a travaillé auprès de certains des membres les plus vulnérables de la collectivité.

Elle a été élue pour la première fois à la Chambre des communes lors d’une élection partielle tenue le 11 décembre 2017. Auparavant, elle a été travailleuse sociale agréée en Saskatchewan. Elle détient un baccalauréat en travail social de l’Université de Calgary. Elle a également acquis de l’expérience professionnelle à titre d’assistante juridique spécialisée en droit de la famille et d’adjointe législative en matière de politique fédérale.

En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre associée responsable du Travail et de porte-parole associée en matière de travail.

Points à souligner :

  • Elle a été membre du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration
  • Parraine du projet de loi C-318, Loi modifiant la Loi sur l’assurance-emploi et le Code canadien du travail (parents adoptifs et parents d’intention)
  • Rosemarie est résolue à défendre avec vigueur les intérêts des aînés, des familles, des contribuables et des collectivités rurales
  • Elle est porte-parole associée en matière de travail au sein du cabinet fantôme de l’opposition officielle
Michelle Ferreri, porte-parole du Parti conservateur pour la famille, les enfants et le développement social, Peterborough–Kawartha, Ontario
Michelle Ferreri

Michelle est la députée fédérale de Peterborough-Kawartha. Elle a été élue lors des élections de 2021. Elle a été nommée au cabinet fantôme du Parti conservateur à titre de ministre responsable du Tourisme lors de la 44e législature. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable de la Famille, des Enfants et du Développement social.

Avant d’être élue députée, Michelle s’est fait connaître à titre d’intervenante communautaire, d’entrepreneure primée, de bénévole engagée, de conférencière prisée et de spécialiste du marketing sur les médias sociaux.

Elle possède plus de 20 ans d’expérience en tant que conférencière et de spécialiste des médias ainsi que du marketing. L’une des expériences les plus mémorables de Michelle au cours de sa carrière de journaliste a été sa visite de la Station des Forces canadiennes Alert, de même que le vol pour se rendre à la station à bord d’un C17 Globemaster.

Michelle est diplômée de l’Université Trent (biologie/anthropologie) et du Loyalist College (biotechnologie). Ses études en sciences l’ont notamment amenée à œuvrer avec ardeur à la promotion de la santé physique et mentale.

Elle est la fière maman de trois enfants dont l’âge va de 12 à 17 ans, et elle partage sa vie avec son conjoint Ryan et les trois filles de ce dernier.

Points à souligner :

  • Elle est membre du Comité permanent de la condition féminine depuis le 9 décembre 2021
  • Elle porte beaucoup d’intérêt à des domaines comme la santé physique et mentale, le logement, l’économie et la sécurité alimentaire
  • Elle est porte-parole pour la famille, les enfants et le développement social dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle
Tracy Gray, porte-parole du Parti conservateur responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Kelowna–Lake Country, Colombie-Britannique
Tracy Gray

Tracy a été élue députée de la circonscription de Kelowna-Lake Country en octobre 2019. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées.

Toujours à titre de membre du cabinet fantôme, elle a été auparavant ministre responsable du Commerce interprovincial et ministre responsable de la Promotion des exportations et du Commerce international. Tracy possède une vaste expérience dans le domaine du commerce, ayant mené la majeure partie de sa carrière dans l’industrie des boissons en Colombie-Britannique.

Elle a été fondatrice et propriétaire des magasins de vin Discover Wines VQA; d’ailleurs, l’un de ses magasins s’est classé en tête des ventes de vin dans la province pendant 13 ans. Elle a aussi travaillé auprès de petites entreprises de différents secteurs, dont les services financiers, les importations, les services pétroliers et gaziers, sans oublier sa participation au lancement d’une entreprise technologique.

Fille d’un pompier et d’une enseignante des écoles catholiques, Tracy a grandi dans un milieu où servir l’intérêt public et observer une bonne éthique de travail étaient des valeurs importantes. Elle est mariée depuis 27 ans et a un fils.

Tracy a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix canadien d’entrepreneuriat féminin RBC et le prix d’excellence en affaires de la Chambre de commerce de Kelowna, et elle figurait parmi les « 100 nouvelles pionnières » (« 100 New Woman Pioneers ») de la Colombie Britannique.

Elle a travaillé auprès de nombreux organismes au fil des ans. Le cabinet de la Colombie-Britannique l’a notamment nommée à la Passenger Transportation Board, et elle a été élue au conseil de la Prospera Credit Union, où elle a siégé pendant 10 ans. Elle a aussi siégé à l’Okanagan Film Commission, à la Clubhouse Childcare Society, au conseil d’administration de la bibliothèque régionale de l’Okanagan et à l’Okanagan Basin Water Board, dont elle a été présidente.

Points à souligner :

  • Porte-parole – Emploi, Développement de la future main-d’œuvre et Inclusion des personnes handicapées dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle
  • Parraine du projet de loi C-283, Loi modifiant le Code criminel et la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (traitement de la toxicomanie dans les pénitenciers), et du projet de loi M46, Mois national de sensibilisation à l’adoption (qui ne fait pas partie de l’ordre de priorité)
Scott Aitchison, porte-parole du Parti conservateur en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion, Parry Sound–Muskoka, Ontario
Scott Aitchison

Scott Aitchison est né et a grandi à Huntsville, en Ontario. Ayant quitté son foyer à l’âge de 15 ans, Scott a pu bénéficier de l’esprit d’entraide prévalant dans sa ville natale. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, il a été nommé au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion.

C’est à l’âge de 21 ans que Scott a été élu pour la première fois au conseil municipal de Huntsville. Après avoir été conseiller municipal, conseiller de district et maire adjoint, il a été élu maire de Huntsville en 2014, grâce à un programme axé sur la rigueur budgétaire, la gouvernance responsable et l’excellence du service à la clientèle. En tant que maire, il s’est bâti une réputation d’artisan du consensus, cherchant constamment à éliminer les obstacles et à trouver des solutions.

Point à souligner :

  • Porte-parole en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle
Bonita Zarrillo, Nouveau Parti démocratique, porte-parole en matière d’Inclusion des personnes en situation de handicap, Port Moody–Coquitlam, Colombie Britannique
Bonita Zarrillo

Bonita Zarrillo a été élue pour la première fois députée de la circonscription de Port Moody–Coquitlam en 2021. Elle est reconnue comme étant une défenseure de l’égalité et des changements systémiques qui donnent la priorité aux gens. Elle a fait son entrée en politique pour défendre les travailleurs et soutenir les besoins des plus vulnérables de la collectivité. Elle a fait la promotion de l’achat local en tant qu’outil permettant aux petites entreprises de prospérer et d’embaucher des personnes de la localité, a mis les entreprises d’oléoducs au défi de payer leur juste part, et a mis en place une stratégie pour le logement abordable qui a généré le plus grand nombre de mises en chantier de logements locatifs dans sa région.

Au sein du conseil municipal de Coquitlam, Bonita a été membre des organismes suivants : conseil consultatif des administrations municipales de l’organisme Fraser Health, comité consultatif sur le multiculturalisme, comité des relations avec les Autochtones du Grand Vancouver, comité consultatif sur l’accessibilité universelle et conseil d’administration de la Fédération canadienne des municipalités. Elle a siégé au conseil d’administration de 2 organismes sans but lucratif locaux qui défendent l’égalité entre les sexes et prend régulièrement la parole devant la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies.

Avant d’être élue au niveau municipal, Bonita a travaillé dans le secteur des produits de consommation à titre d’analyste d’affaires pour des entreprises d’Amérique du Nord et d’Europe. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sociologie de l’Université du Manitoba, d’un certificat en gestion des ressources humaines de l’Université de Calgary et d’un diplôme en informatique du Collège CDI à Montréal.

À souligner :

  • Porte-parole – l’inclusion des personnes handicapées
  • Elle s’est engagée à aider les Canadiens par le travail de collaboration du Comité
  • Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • Santé mentale et prévention du suicide
    • Enjeux touchant les femmes et égalité entre les sexes
    • Conditions de travail
    • Économie des soins
Louise Chabot, Bloc Québécois, porte-parole en matière d’Emploi, de Développement de la main-d’œuvre et de Travail, Thérèse-De Blainville, Québec
Louise Chabot

Louise Chabot a été élue députée pour la première fois en 2019 et a été réélue en 2021. Née en 1955 à Saint-Charles-de-Bellechasse, au Québec, elle est une syndicaliste et une femme politique québécoise. Elle a été présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) de 2012 à 2018. Au départ, l’organisme représentait près de 200 000 membres; 130 000 d’entre eux appartenaient au secteur de l’éducation et de la petite enfance. Elle a coordonné un important projet de syndicalisation qui a mené au regroupement de plus de 15 000 gestionnaires de garderies en milieu familial, une première dans le monde syndical au Canada.

À souligner :

  • Porte-parole – Emploi, Développement de la main d’œuvre et Travail
  • Louise a parrainé les travaux du comité chargé de l’Examen du régime d’assurance emploi en 2021, est critique du régime d’assurance emploi en général et a fortement dénoncé le « trou noir » dans lequel se retrouvent les travailleurs saisonniers, ainsi que les congés de maladie inadéquats
  • elle s’intéresse à la sécurité financière des aînés et à leur pouvoir d’achat
  • elle souhaite faire adopter une loi fédérale anti-briseurs de grève
  • elle appuie les organisations syndicales et a été présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
  • elle est membre du comité consultatif de la Commission de l’équité salariale du Québec
  • elle milite en faveur d’une augmentation des transferts en santé
  • respect des compétences provinciales
  • pénuries de main-d'œuvre
  • elle est infirmière de profession

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