Comparution de la Ministre des Femmes et l’Égalité des genres devant le SOCI ACS Plus - Le 27 octobre 2022

La Sous-ministre était aussi présente et a reçu le cartable de la comparution à ce comité parlementaire.

Mot d’ouverture

Merci, madame la présidente, de me donner l’occasion de participer à la discussion opportune du Comité sur le rôle de l’analyse comparative entre les sexes Plus dans le processus d’élaboration des politiques.

Comme vous le savez, l’analyse comparative entre les sexes Plus – ou l’ACS Plus – est le principal outil utilisé par le gouvernement pour éclairer les initiatives gouvernementales pour qu’elles soient inclusives et qu’elles répondent aux besoins de personnes diversifiées.

Lorsque nous procédons à l’ACS Plus, nous tenons compte des personnes touchées par un problème que nous essayons de régler, de la façon dont elles sont touchées et de la façon dont nos initiatives peuvent être adaptées pour répondre à leurs besoins diversifiés et éliminer les obstacles et les inégalités. Cela contribue à faire en sorte que l’égalité, la diversité et l’égalité des chances soient au cœur de toutes les activités gouvernementales.

L’ACS Plus est intersectionnelle dans sa conception, ce qui signifie qu’elle prend en compte un éventail de facteurs comme l’origine ethnique, l’âge, l’orientation sexuelle, le revenu et le sexe. De la même façon que les facteurs identitaires interagissent entre eux, ils recoupent également les normes et les attitudes sociales, ainsi que les systèmes de discrimination pour réaliser des expériences uniques de pouvoir, de privilège et de marginalisation. 

Lorsque nous considérons la pandémie de COVID‑19, nous pouvons comprendre pourquoi l’ACS Plus est un outil important pour éclairer l’élaboration de programmes et de politiques. Les femmes, les filles, les jeunes et les personnes racisées et 2ELGBTQI+ autochtones ont été touchés.

Par exemple, les femmes et d’autres personnes en quête d’équité ont été confronté à des problèmes de santé mentale pendant la pandémie. Cinquante‑sept pour cent des femmes, 71 % des personnes de diverses identités de genre et 64 % des jeunes ont déclaré que leur santé mentale s’était détériorée.

De plus, les femmes, en particulier les jeunes femmes, les femmes autochtones, les immigrantes, les femmes en situation de handicap et les femmes des minorités visibles, ont été touchées de façon disproportionnée par les pertes d’emploi liées à la COVID‑19. En mars 2020, les pertes d’emploi chez les femmes étaient près du double de celles des hommes. Lorsque l’économie a commencé à rouvrir en mai 2020, l’emploi a repris deux fois plus rapidement chez les hommes que chez les femmes. 

Cependant, il est également important de noter qu’il y avait des différences au sein des groupes. Par exemple, prenons le cas d’une mère célibataire qui travaille dans un secteur essentiel et qui doit trouver le moyen de prendre soin de ses enfants lors des fermetures de l’école. Le fait que cette personne soit une mère célibataire, principal soutien de famille et seule personne qui s’occupe de ses enfants amplifie les répercussions de la pandémie.

La pandémie a mis en évidence la nécessité d’établir une perspective intersectionnelle en réalisant l’ACS Plus des programmes, des services et des politiques que nous élaborons et mettons en œuvre. Cette analyse doit être éclairée par divers intervenants pour que les décisions du gouvernement reflètent les besoins et les aspirations des gens que nous servons. Cette méthode d’examen des situations permet à tous les gouvernements d’élaborer des politiques et des programmes pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte.

C’est pourquoi l’ACS Plus est si importante.

L’ACS Plus est le résultat d’un engagement soutenu à l’égard de sa conduite et constitue une partie essentielle de notre travail depuis 1995.

Pour constamment refléter les enjeux de l’heure, l’ACS Plus a évolué grâce à un processus d’amélioration continue. Le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres (FEGC) continue de travailler avec des partenaires du Secrétariat du Conseil du Trésor et du Bureau du Conseil privé pour améliorer la mise en œuvre de l’ACS Plus à l’échelle du gouvernement et assurer sa conduite rigoureuse dans les activités du gouvernement.

Depuis 2015, nous avons réalisé d’importants progrès pour appuyer les ministères fédéraux et accroître la capacité de l’ACS Plus dans l’ensemble du gouvernement en créant des terrains de collaboration, en élaborant des outils et des ressources et en prodiguant des conseils. Par exemple, FEGC a élaboré plusieurs microvidéos d’apprentissage et des outils de travail pour aider les fonctionnaires à mieux comprendre comment procéder à l’ACS Plus. En juin 2021, FEGC a publié un nouvel ensemble d’outils pour aider les fonctionnaires à réaliser une ACS Plus intersectionnelle rigoureuse. Cela comprenait un guide étape par étape, un outil de référence rapide et un compendium contenant des statistiques et des questions clés à prendre en considération lors de la conduite de l’ACS Plus. FEGC collabore également avec l’École de la fonction publique du Canada pour offrir de la formation afin d’aider les fonctionnaires fédéraux à mener l’ACS Plus.

En octobre 2022, près de 225 000 fonctionnaires, parlementaires et membres du personnel du Parlement avaient suivi le cours d’introduction à l’ACS Plus.

Bien que ces réalisations soient bonnes, nous pouvons faire mieux. FEGC surveille et décèle les lacunes au cours de la réalisation de l’ACS Plus, avec le soutien essentiel du Secrétariat du Conseil du Trésor et du Bureau du Conseil privé, dans le but de bien adapter la formation et les ressources. Il est important de noter que c’est au ministère ou à l’organisation qui présente une proposition ou une initiative particulière qu’il incombe de faire une ACS Plus approfondie et rigoureuse. 

Depuis 2016, et en réponse à un audit de 2015 du vérificateur général du Canada, nous surveillons la réalisation de l’ACS Plus au moyen d’un sondage annuel effectué auprès des ministères et des organismes fédéraux.

Nos constatations découlant du sondage annuel ont été confirmées dans le rapport du vérificateur général de mai 2022 en ce qui concerne la nécessité constante d’apporter des améliorations à l’échelle du gouvernement dans les domaines suivants :

Nous n’avons pas encore réalisé le plein potentiel de l’ACS Plus, qui vise à faire en sorte que les décisions du gouvernement tiennent compte de l’expérience et de la situation de divers groupes de la population canadienne.

Toutes les Canadiennes et tous les Canadiens s’attendent à ce qu’on tienne compte d’eux dans les politiques et les programmes qui touchent leur vie quotidienne. Femmes et Égalité des genres Canada est toujours déterminé à travailler avec des partenaires du gouvernement et d’autres secteurs pour que nous disposions des outils et des méthodes nécessaires pour :

À l’avenir, FEGC continuera de travailler avec les organismes centraux pour renforcer son rôle de centre d’expertise pour l’ACS Plus – accroître la sensibilisation et la compréhension et améliorer la capacité et l’expertise à l’échelle du gouvernement fédéral et encourager la consultation et la mobilisation des groupes clés de la population canadienne pour tirer parti de leurs connaissances.

Je suis fière de vivre dans un pays qui maintient son engagement envers l’ACS Plus depuis plus de 25 ans. Il reste beaucoup à faire, mais le Canada est l’un des rares pays à avoir systématiquement examiné la façon dont les questions de genre et d’égalité sont intégrées dans toutes les activités gouvernementales.

Je félicite le Comité d’avoir entrepris cet important travail, qui aidera à réaliser le potentiel de l’ACS Plus et à ouvrir de nouvelles perspectives sur les questions de politique publique et les populations touchées.

En travaillant ensemble, nous ferons progresser de façon significative la justice, l’équité, la diversité et l’inclusion pour toutes et tous. Cette étude fournira des renseignements importants qui contribueront à l’amélioration continue de la façon dont le gouvernement conduit l’analyse des politiques pour concevoir des solutions stratégiques transformatrices qui ne peuvent être trouvées à partir d’autres cadres ou optiques axés sur l’équité.

Merci. Maintenant, je vais me faire un plaisir de répondre à vos questions.

Réponse au rapport du Bureau du vérificateur général du Canada

Enjeu/question:

Que fait le gouvernement pour répondre à la vérification du rendement de l’analyse comparative entre les sexes plus du Bureau du vérificateur général?

Réponse proposée

Information clé

Investissement

Aucune information sur le financement.

Résultats

S.O.

Exemples de projets

S.O.

Contexte

Analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus)

Enjeu/question :

Que fait le gouvernement pour améliorer la mise en œuvre de l’ACS Plus?

Réponse proposée

Information clé

Investissement

Aucune information sur le financement.

Résultats

S.O.

Exemples de projets

S.O.

Contexte

Renforcement de l’ACS Plus

Budgétisation sensible aux sexes

L’ACS Plus dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact

Aperçu des progrès des audits précédents du BVG et des recommandations du comité parlementaire sur l’ACS Plus

Enjeu/question

Que fait le gouvernement pour donner suite aux recommandations visant à améliorer l’ACS Plus?

Messages clés

Contexte

Recommandations des rapports précédents :

Progrès réalisés au sujet des recommandations des rapports précédents :

Recommandations en suspens

Analyse comparative entre les sexes plus : Rôles, responsabilités et outils

Enjeu/question :

Qui est responsable de l’application de l’ACS Plus dans le processus décisionnel au sein du gouvernement fédéral et quelles ressources sont en place pour appuyer son application?

Réponse proposée

Information clé

Investissement

Aucune information sur le financement

Résultats

S.O.

Exemples de projets

S.O.

Contexte

Rôles dans l’ACS Plus

Ressources mises à la disposition des ministères et organismes fédéraux

Formation :

Ressources :

L’ACS Plus et la COVID-19

Exemples d’application de l’ACS Plus aux initiatives

ACS Plus et sécurité aéroportuaire :

ACS Plus et recherche en santé :

ACS Plus et changements climatiques :

Application de l’analyse comparative entre les sexes plus

Enjeu/question :

Comment le gouvernement du Canada appuie-t-il la capacité des fonctionnaires à appliquer l’ACS Plus aux processus décisionnels?

Réponse proposée

Information clé

Investissement

Aucune information sur le financement

Résultats
S.O.

Exemples de projets

S.O.

Contexte

Efforts pour améliorer la capacité d’appliquer une ACS Plus rigoureuse à l’échelle du gouvernement

L’évolution de l’ACS Plus au gouvernement du Canada

1995 : Engagement du gouvernement envers l’ACS

2007 : ACS obligatoire dans les présentations au SCT

2011 : Nouveau nom : ACS Plus

2015 : Vérification de l’ACS par le vérificateur général

2016 : Plan d’action sur l’ACS Plus

2018 : Budget de 2018

2019 : Intégration de l’ACS Plus

2021‑2022 : Renforcement de l’ACS Plus

Aperçu du Comité

Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (SOCI)

Le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie a pour mandat d’examiner les projets de loi ainsi que les questions liées aux affaires culturelles et aux arts, aux affaires sociales et au travail, à la santé et au bien-être, aux pensions et au logement. Il est aussi responsable de l’étude des questions concernant la condition physique et les sports amateurs, l’emploi et l’immigration, les affaires des consommateurs et les affaires de la jeunesse.

Durant la dernière décennie, le Comité a réalisé une variété d’études spéciales et produit plusieurs rapports marquants. Dans le domaine de la santé, il a entrepris, en 2002, une étude en plusieurs phases du système de soins de santé du Canada, qui mettait l’accent sur la viabilité du système à long terme et sur le rôle du gouvernement fédéral dans sa réforme et son renouvellement. Comme le rapport de la Commission royale Romanow, qui a rendu public son dernier rapport un mois plus tard, le rapport final du Comité a contribué de façon significative au débat sur la politique. Suite à son étude en six volumes sur les soins de santé, le Comité fut reconnu comme un lieu privilégié pour une discussion publique sur la politique en matière de santé.

Le Comité a produit des rapports de fond suite à des études approfondies sur la santé mentale, sur les médicaments sur ordonnance, sur les adoptions forcées au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, sur la démence dans la société et sur l’incidence de l’obésité au Canada. Parmi les autres questions sociales ayant fait l’objet d’un rapport de fond, mentionnons l’application du crédit d’impôt pour personnes handicapées et du régime enregistré d’épargne-invalidité, le rôle du gouvernement fédéral dans un fonds de financement social et l’intégration des technologies de la robotique, de l’intelligence artificielle et de l’impression en 3D dans le système de soins de santé. Il a aussi mené une étude sur la réponse du gouvernement à la pandémie COVID-19.

Le Comité a examiné des projets de portaient sur un large éventail de sujets reflétant l’étendue du mandat du Comité et comprenant notamment : la santé, les aliments et drogues, la citoyenneté et l’immigration, la sûreté publique et la sécurité des produits, les pensions et l’assurance-emploi, la sensibilisation à diverses questions par la tenue de jours ou de semaines désignés, les modifications proposées au Code criminel et d’autres sujets divers. Au cours des dernières années, le Comité a examiné la nouvelle Loi canadienne sur l’accessibilité, laquelle accroît la participation pleine et égale de toutes les personnes, notamment les personnes handicapées, la Loi sur le cannabis, qui légalise l’accès au cannabis, ainsi que les changements à la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, que le gouvernement avait apportés pour donner suite à deux décisions de justice sur l’isolement préventif. Des projets de loi d’intérêt public du Sénat concernant des changements au Règlement sur le sang et des modifications à la Loi sur l’hymne national, ont aussi été renvoyés au Comité.

En plus d’examiner divers projets de loi, lors de la 43e législature, le Comité a étudié :

En plus d’examiner de divers projets de loi, lors de la 44e législature, le Comité a convenu d’étudier :

Le format des réunions des comités sénatoriaux est sensiblement moins structuré que celui des comités de la Chambre des communes. Par exemple, il n’y a pas d’ordre préapprouvé ni de temps alloué pour les périodes de questions. La présidente peut établir un plan au début de la réunion si elle estime que ce sera nécessaire, mais autrement, elle gère le temps afin de permettre à l’ensemble des membres de poser des questions. La présidente est plus susceptible de prendre le temps de poser des questions que le président d’un comité de la Chambre, et les membres ont plus souvent tendance à poursuivre dans la lignée de la question de la sénatrice ou du sénateur précédent qu’en comités de la Chambre.

Membres du SOCI

Groupe des sénateurs indépendants (GSI):

Ratna Omidvar, présidente du GSI - (Ontario)

En avril 2016, le premier ministre Trudeau a nommé la sénatrice Omidvar au Sénat du Canada en tant que sénatrice indépendante représentant l’Ontario. Membre du Groupe des sénateurs indépendants, elle est responsable du plumitif. Ratna Omidvar est une experte de renommée mondiale en matière de migration, de diversité et d’inclusion. Depuis son arrivée au Canada d’Iran, en 1981, sa propre expérience du déplacement, de l’intégration et de la participation citoyenne a constitué le fondement de ses travaux.

La sénatrice Omidvar est la directrice générale fondatrice du Global Diversity Exchange (GDX) et une éminente professeure invitée à l’École de gestion Ted Rogers de l’Université Ryerson. Le GDX est un groupe de réflexion et d’action sur la diversité, la migration et l’inclusion qui fait le lien entre l’expérience et les idées locales et les réseaux mondiaux. Il se consacre à la création d’une communauté de leaders internationaux qui perçoivent la migration comme une source de prospérité.

La sénatrice Omidvar copréside actuellement le Conseil mondial pour la migration organisée par le Forum économique mondial et elle est conseillère au Conseil mondial pour les réfugiés. Elle est également directrice à l'Environics Institute et au Centre Samara pour la démocratie de même que présidente émérite du Conseil sur l'emploi des immigrants de la région de Toronto. Elle était auparavant présidente de l'organisme Lifeline Syria.

La sénatrice Omidvar est coauteure de Flight and Freedom: Stories of Escape to Canada (2015), un ouvrage primé d’Open Book Toronto en 2015, qui figure parmi les cinq recommandations de lecture du festival Word on the Street du Toronto Star. Elle est aussi une collaboratrice de l’ouvrage The Harper Factor (2016) et codirectrice de Five Good Ideas: Practical Strategies for Non-Profit Success (2011). La sénatrice Omidvar a reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université York en 2012.

Par ailleurs, en 2010, la sénatrice Omidvar a été reconnue par The Globe and Mail au nombre des bâtisseurs de la décennie au Canada pour ce qui est de la citoyenneté. Elle figurait parmi les dix principaux champions mondiaux de la diversité de la première liste de la diversité mondiale dressée par le magazine The Economist en 2015. En 2016, elle a reçu des prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations de la part de CivicAction et de l’Institut urbain du Canada, récompenses qui lui ont été remises pour rendre hommage à son profond dévouement pour le leadership civique et l’édification des villes.

Domaines d’intérêt :

  • Immigration et intégration, et réfugiés
  • Secteur de la bienfaisance
  • Réduction de la pauvreté
  • Modernisation du Sénat
Stan Kutcher, GSI - (Nouvelle-Écosse)

Nommé au Sénat en décembre 2018 par le premier ministre Justin Trudeau, le sénateur Kutcher est un psychiatre et professeur de renom qui a aidé des jeunes à gérer avec succès de graves maladies mentales. Le Dr Kutcher a étudié l’histoire et les sciences politiques avant de décrocher un diplôme en médecine de l’Université McMaster. Il a poursuivi ses études à Toronto, puis à Édimbourg, en Écosse, après quoi il est revenu au Canada pour travailler à l’Université de Toronto.

C’est là qu’il a fait la première de ses nombreuses contributions au système de soins de santé du Canada, notamment en transformant la division de psychiatrie de l’adolescent de l’Hôpital Sunnybrook en un centre novateur de soins cliniques et de recherche. Il a aussi été à l’avant‑garde de la recherche sur les causes des problèmes de santé mentale graves chez les jeunes, comme le trouble bipolaire, la schizophrénie et la dépression, et les traitements connexes.

Le Dr Kutcher a ensuite été nommé directeur du département de psychologie de l’Université Dalhousie, puis doyen adjoint, Santé internationale, et titulaire de la Chaire Financière Sun Life sur la santé mentale des adolescents.

En plus d’exercer sa profession, le Dr Kutcher a siégé au conseil d’administration de la Galerie d’art de la Nouvelle-Écosse ainsi qu’au conseil d’administration du Spryfield Boys and Girls Club. Il a aussi dirigé l’élaboration d’un cadre national sur la santé mentale des jeunes du Canada à titre de membre du Comité consultatif sur les jeunes et les enfants de la Commission de la santé mentale du Canada.

Le Dr Kutcher a également reçu de nombreux prix et distinctions d’excellence pour son travail, dont l’Ordre de la Nouvelle-Écosse, le prix Naomi Rae-Grant et le prix Paul D. Steinhauer de l’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, le McMaster University Distinguished Alumni Award et le prix John Ruedy pour l’innovation en enseignement médical de l’Association des facultés de médecine du Canada.

Domaines d’intérêt :

  • Santé mentale
  • Trouble bipolaire et trouble dépressif majeur
Rosemary Moodie, GSI - (Ontario)

Nommée au Sénat en décembre 2018 par le premier ministre Justin Trudeau, la sénatrice Moodie, qui est née en Jamaïque, est pédiatre et néonatologiste. Après avoir obtenu un diplôme de l’University of the West Indies, elle a suivi une formation postdoctorale en pédiatrie et en médecine néonatale et périnatale au Hospital for Sick Children à Toronto.

La sénatrice Moodie est néonatologiste principale, enseignante clinique et professeure agrégée au département de pédiatrie de l’Université de Toronto. Elle est aussi membre du Collège royal des médecins du Canada et de l’American Academy of Pediatrics. Ses travaux de recherche ont porté sur les déterminants sociaux de l’allaitement et elle est l’auteure de nombreuses publications sur les services de santé régionaux et la planification des effectifs médicaux.

La sénatrice Moodie est une figure réputée à l’échelle nationale et internationale dans le domaine médical. Elle a appuyé des organismes et des parties prenantes dans le cadre de l’élaboration de politiques et de la défense des intérêts afin d’améliorer l’équité en santé et d’élargir l’accès à des soins de santé de qualité pour les populations les plus vulnérables, les plus mal desservies et les plus marginalisées. Durant sa carrière, elle a été tour à tour directrice générale de la pédiatrie et directrice médicale du programme régional de santé maternelle et infantile du réseau de la santé de la vallée de la Rouge, responsable de la santé maternelle, infantile et de la jeunesse et de la gynécologie du réseau local d’intégration des services de santé du Centre‑Est, et membre de comités régionaux et provinciaux, dont le Child Health Network et le Provincial Council of Children’s Health. Elle possède également une expertise en planification des soins de santé à l’échelle locale et internationale.

La sénatrice Moodie est également évaluatrice d’hôpitaux pour Agrément Canada et possède une vaste expérience de l’amélioration de la qualité des soins offerts au Canada et à l’étranger.

La sénatrice Moodie est une ardente défenseure des femmes et des jeunes filles. Elle a grandement contribué à réduire les inégalités sociales et les écarts en matière de santé touchant les enfants et les milieux. Elle siège au conseil d’administration inaugural de Providence Healthcare, du St. Joseph’s Health Centre et de l’hôpital St. Michael’s (Unity Health Toronto) et de la ScotiaBank Jamaica Foundation.

Domaines d’intérêt :

  • Réduction des inégalités sociales et des écarts en matière de santé chez les enfants
  • Logement abordable
  • Enfants et jeunes
  • Collecte de données fondées sur la race
Chantal Petitclerc, GSI - (Québec - Grandville)

La sénatrice Chantal Petitclerc a été nommée au Sénat le 18 mars 2016 par le premier ministre Justin Trudeau. L’honorable Chantal Petitclerc est à la fois une athlète de renommée internationale et une femme de cœur. À l’âge de 13 ans, un accident l’a privée de l’usage de ses jambes. Pendant qu'elle perfectionnait ses habiletés à titre d'athlète en fauteuil roulant, la sénatrice Petitclerc s'est consacrée à ses études, d'abord en sciences humaines au Cégep de Sainte-Foy et, par la suite, en histoire à l'Université de l'Alberta à Edmonton. Elle a surmonté l’adversité et de nombreux obstacles pour devenir une cheffe de file incontestée dans le monde du sport. Les médailles d'or qu'elle a remportées aux Jeux paralympiques, aux Jeux olympiques et aux Jeux du Commonwealth, les nombreux prix et marques de reconnaissance dont elle a fait l'objet, ainsi que sa nomination à titre de chef de mission de l'équipe canadienne pour les Jeux paralympiques de Rio, témoignent de son triomphe.

Ses nombreuses réalisations et son parcours personnel ont fait d’elle une conférencière de marque, reconnue à travers le Canada. La sénatrice Petitclerc est porte-parole du Défi sportif AlterGo depuis 17 ans et ambassadrice de l’organisme international Right to Play. Messagère inlassable de la contribution des personnes handicapées à notre société, elle joue assurément un rôle dans la création d’une société plus inclusive. Par son exemple, elle encourage les autres à surmonter les obstacles pour réaliser leur potentiel.

En raison des expériences qu’elle a vécues, la sénatrice Petitclerc a aussi été amenée à bien connaître les caractéristiques particulières des diverses collectivités, ainsi que les procédures décisionnelles à l’échelle nationale. Ayant elle-même des limites fonctionnelles, elle est en mesure de bien comprendre les besoins de diverses minorités et souhaite contribuer à faire entendre leurs préoccupations. La sénatrice est Compagnon de l’Ordre du Canada et Chevalière de l’Ordre du Québec. Elle a reçu le trophée Lou Marsh de l’Athlète de l’année au Canada et elle a été intronisée au Temple de la renommée paralympique du Canada. Elle a aussi reçu quatre doctorats honorifiques. De plus, la sénatrice Petitclerc offre une contribution dynamique et un savoir‑faire unique en siégeant à plusieurs comités et conseils d’administration.

Domaines d’intérêt :

  • Personnes handicapées
  • Accessibilité
  • Agriculture et foresterie
  • Cadre fédéral relatif au trouble stress post-traumatique
Donna Dasko, GSI - (Ontario)

Donna Dasko a été nommée au Sénat par le premier ministre Justin Trudeau le 6 juin 2018.

Spécialiste réputée des sondages, commentatrice dans les médias et chef d’entreprise, elle possède une vaste expérience dans le milieu des politiques publiques. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts (avec distinction) de l’Université du Manitoba ainsi que d’une maîtrise ès arts et d’un doctorat de l’Université de Toronto.

Madame Dasko a été vice-présidente principale d’Environics Research Group. Sous sa gouverne, la petite société d’experts-conseils est devenue l’un des plus importants cabinets de recherche au pays. Au cours de sa carrière, elle a dirigé d’importants projets de recherche pour des ministères et des organismes fédéraux et provinciaux, une clientèle du secteur privé et des organisations non gouvernementales, dans de nombreux domaines, y compris l’économie, les priorités budgétaires, la lutte contre le tabagisme, la promotion de la santé et l’unité nationale. Elle figure parmi les chefs de file de la conception de sondages menés pour le compte de médias, dont le Globe and Mail, ainsi que de sondages dans le cadre d’élections et de dossiers spéciaux réalisés pour la Société Radio-Canada.

À titre de bénévole communautaire, elle a occupé de nombreuses fonctions, notamment de présidente de l’organisme St. Stephen’s Community House, directrice de Centraide du Grand Toronto, gouverneure du Conseil de l’unité canadienne (consacré à l’unité canadienne et au fédéralisme), présidente de la table ronde nationale des dirigeants d’entreprise de la Société Alzheimer Canada et conseillère du Comité politique pour l’environnement (qui favorise le leadership en matière d’environnement).

La détermination de Mme Dasko à accroître la présence des femmes en politique a guidé la majeure partie de son action sociale. Elle a cofondé À voix égales, un organisme non partisan qui vise à faire élire un plus grand nombre de femmes au Canada, et elle en a été la présidente nationale. Elle siège actuellement au conseil d’administration du Fonds d’action et d’éducation juridique pour les femmes, organisation qui fait la promotion de l’égalité des droits pour les femmes. En 2015, elle a cofondé la Campagne pour un Sénat à représentation égale, une initiative qui vise à favoriser la parité au sein du Sénat. Elle aide également le National Democratic Institute à faire avancer la cause des femmes en politique sur la scène internationale.

Madame Dasko est agrégée supérieure de la Munk School of Global Affairs and Public Policy de l’Université de Toronto. Elle enseignait au programme de maîtrise de ce même établissement avant d’être nommée au Sénat. Elle fait partie du Comité consultatif des conditions sociales de Statistique Canada.

Madame Dasko est née à Winnipeg, où elle a également grandi. De plus, elle a une fille et un fils.

Domaines d’intérêt :

  • Égalité des genres et unité nationale
  • Lutte contre le tabagisme et promotion de la santé

Groupe progressiste du Sénat (GPS):

Patricia Bovey, vice-présidente du GPS - (Manitoba)

La sénatrice Patricia Bovey a été nommée au Sénat par le premier ministre Justin Trudeau le 10 novembre 2016. Avant d’être nommée au Sénat, la sénatrice Bovey a été, à Winnipeg, directrice et conservatrice de galerie d’art, historienne de l’art, auteure, professeure et, pendant de longues années, consultante en gestion dans le domaine des arts et le secteur à but non lucratif.

Ancienne présidente du conseil des gouverneurs de l’Université du Manitoba, elle a siégé aux conseils d’administration du Musée des beaux-arts du Canada (2005-2009) et du Conseil des arts du Canada (1990-1993). Elle a participé au Groupe de travail Withrow-Richard sur les musées nationaux et régionaux en 1986 et a fait partie du conseil national du Canadian Center for Cultural Management à l’Université de Waterloo (2002-2010). Elle a été présidente du conseil des gouverneurs de l’Université Emily Carr et du conseil d’administration de l’Organisation des directeurs des musées d’art canadiens. Elle a fait partie du Comité d’art public de la ville de Winnipeg (2003-2007) et du Groupe de travail du maire sur l’art public afin d’élaborer la politique sur l’art public de la ville de Winnipeg (2002-2003). Ancienne membre du conseil d’administration des Presses de l’Université du Manitoba, elle siège actuellement à la Fondation Eckhardt-Gramatté. Elle a été présidente du conseil d’administration du Centre de l’art contemporain canadien et membre de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, des comités de sélection de la bourse Rhodes du Manitoba et de la bourse Loran, du conseil d’administration de Manitoba Artists in Healthcare et du Manitoba Chamber Orchestra.

Lauréate en 2015 du prix Investors Making a Difference du Conseil des arts de Winnipeg, la sénatrice Bovey a aussi été nommée membre de la Société royale pour les arts au Royaume‑Uni et membre de l’Association des musées canadiens. Elle a reçu la Médaille du 125e anniversaire du Canada, la Médaille du jubilé de la Reine, le titre de Femme de distinction dans les arts de Winnipeg en 2002, le prix pour services exceptionnels de l’Association des musées canadiens, la Médaille de l’Académie royale des arts du Canada et le premier prix d’excellence de l’Association des musées du Manitoba décerné en 2013.

Depuis 2005, les conseils de Mme Bovey portent sur la gouvernance, l’élaboration de politiques ainsi que la planification stratégique et d’affaires pour les galeries d’art, les musées et les organismes artistiques multidisciplinaires.

Domaines d’intérêt :

  • Réduction de la pauvreté
  • Accès aux programmes sociaux et éducatifs
  • Préservation de l’environnement
  • Instauration d’un revenu de base universel
Jane Cordy, GPS - (Nouvelle-Écosse)

La sénatrice Cordy a été nommée au Sénat par le très honorable Jean Chrétien le 9 juin 2000. Elle est née à Sydney, en Nouvelle-Écosse. La sénatrice Cordy est diplômée du Collège des enseignants de la Nouvelle-Écosse et de l’Université Mount Saint Vincent. Elle a enseigné pendant trente ans à l’école primaire à Sydney, à New Glasgow et dans la municipalité régionale d’Halifax, en Nouvelle-Écosse.

La sénatrice Cordy a agi à titre de vice-présidente de la commission de développement du port de Halifax-Dartmouth. Elle a également occupé le poste de présidente du Conseil arbitral de l’assurance-emploi. En outre, elle a siégé au conseil de la Phoenix House et de l’Université Mount Saint Vincent.

La sénatrice Cordy est l’ancienne présidente de la Commission des femmes libérales de la Nouvelle-Écosse. Elle a également siégé au sein du groupe de travail du premier ministre Chrétien sur les aînés.

La sénatrice Cordy est l’ancienne présidente de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN et l’ancienne vice-présidente internationale de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, où elle représentait l’Amérique du Nord au sein de l’exécutif. Elle a également agi à titre de vice-présidente de la Commission sur la dimension civile de la sécurité de cette même Assemblée. La sénatrice Cordy continue de participer aux activités de l’Association parlementaire de l’OTAN et de l’Association parlementaire Canada–États-Unis.

La sénatrice Cordy s’intéresse particulièrement aux dossiers qui portent sur la santé mentale, la sclérose en plaques, les aînés et le vieillissement, l’OTAN, les femmes et la sécurité, l’éducation et les enfants. Elle était membre du comité sénatorial qui a publié un rapport intitulé De l’ombre à la lumière, une étude sur les enjeux liés à la santé mentale, à la maladie mentale et à la toxicomanie au Canada. Elle a également été membre du comité sénatorial spécial qui a examiné les incidences du vieillissement de la société canadienne.

La sénatrice Cordy vit à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, avec son mari Bob. Ils ont deux enfants d’âge adulte, Alison et Michelle, et quatre petits-enfants.

Domaines d’intérêt :

  • Santé mentale
  • Harcèlement sexuel et inconduite sexuelle au sein des Forces canadiennes
  • Personnes âgées
  • Autisme

Groupe des sénateurs canadiens (GSC):

Dennis Glen Patterson, GSC - (Nunavut)

Dennis Patterson (Nunavut) est un ancien premier ministre des Territoires du Nord-Ouest qui s’est efforcé d’améliorer la vie des populations de l’ensemble du Nord canadien. Il a été nommé au Sénat en 2009 par le très honorable Stephen Harper.

Pendant ses 16 années de carrière comme membre de l’Assemblée législative des Territoires du Nord-Ouest, M. Patterson a occupé diverses fonctions, dont celles de ministre de l’Éducation, de ministre de la Santé et des Services sociaux et de ministre de la Justice, puis de premier ministre de 1987 à 1991.

Lors de son passage dans la fonction publique, M. Patterson joue un rôle clé dans le règlement de l’accord final d’Inuvialuit et de la revendication territoriale du Nunavut. M. Patterson dirige également la campagne qui a duré plus de 20 ans et qui a mené à l’établissement du Nunavut en tant que nouveau territoire du Canada en 1999. Avant d’entrer en politique, M. Patterson pratiquait le droit et a été nommé directeur administratif fondateur du Centre des services juridiques (la société Maliiganik Tukisiiniakvik) à Iqaluit.

Après avoir quitté ses fonctions de premier ministre, M. Patterson fonde un cabinet d’experts‑conseils privé, est admis au Barreau du Nunavut en 2001, et siège depuis 2003 à titre d’administrateur du Northern Property Real Estate Investment Trust, en plus d’agir en qualité de président de la gouvernance du comité de rémunération et de nomination de cette organisation jusqu’en septembre 2015.

Domaines d’intérêt :

  • Nutrition Nord
  • Ressources naturelles
  • Taxe sur le carbone
  • Politique de défense
  • Réforme électorale
Josée Verner, GSC - (Québec - Montarville)

Josée Verner a été élue à la Chambre des communes pour la première fois en 2006, et réélue en 2008. En février 2006, elle a été nommée ministre de la Coopération internationale, ministre de la Francophonie et des Langues officielles. En août 2007, elle est devenue ministre du Patrimoine canadien, de la Condition féminine et des Langues officielles. En mai 2008, elle s’est vu confier à nouveau la responsabilité de ministre de la Francophonie.

En octobre 2008, elle a été nommée ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, présidente du Conseil privé de la Reine pour le Canada, ministre de la Francophonie et ministre responsable de la région de Québec.

En juin 2011, elle a été nommée au Sénat du Canada par le très honorable Stephen Harper.

Mme Verner a fait carrière pendant près de vingt ans dans le domaine des communications et dans le secteur public.

Domaines d’intérêt :

  • Langues officielles
  • Condition féminine
  • Environnement et ressources naturelles

Parti conservateur du Canada (C):

Rose-May Poirier, C - (Nouveau-Brunswick - Saint-Louis-de-Kent)

Avant de se lancer en politique provinciale, Rose-May Poirier était une femme d’affaires qui réussissait bien, exerçant comme représentante en assurance pour Assomption Vie et comme cadre dirigeante de marque pour Tupperware Canada. Au cours de sa carrière, elle a reçu plusieurs distinctions en tant que responsable des ventes, gérante et recruteuse, y compris pour avoir mené l’une des meilleures équipes de vente au Canada et avoir été l’une des meilleures vendeuses en Amérique du Nord.

Sa carrière politique a débuté au niveau municipal, où elle a exercé deux mandats au sein du conseil municipal de Saint-Louis de Kent. En 1999, Rose-May Poirier a fait le saut en politique provinciale, représentant les gens de Rogersville-Kouchibouguac pendant trois mandats. Comme députée du Parti progressiste-conservateur, elle a été la première femme à siéger en tant que présidente du caucus. Lors de sa réélection le 9 juin 2003, elle a été nommée ministre du Bureau des ressources humaines et, deux ans plus tard, ministre des Gouvernements locaux et ministre responsable des Affaires autochtones.

Nommée au Sénat en 2010 par le très honorable Stephen Harper, la sénatrice Poirier était auparavant présidente du caucus du Parti conservateur au Sénat et vice-présidente du caucus national du Parti conservateur de 2011 à 2015. Elle a repris la fonction de présidente du caucus du Parti conservateur au Sénat en décembre 2019.

La sénatrice Poirier siège actuellement au Comité permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie, et comme vice-présidente du Comité permanent des langues officielles.

Dans sa collectivité, la sénatrice Poirier a consacré beaucoup de son temps à diverses causes : Enfant-Retour, la Fondation Rêves d’enfants, la Fondation des maladies du cœur, la campagne de l’Arbre de l’espoir de l’Hôpital Docteur Georges L. Dumont, la Friends of the Moncton Hospital ainsi que le développement économique de la région de Kent.

Domaines d’intérêt :

  • Langues officielles
  • Ressources humaines
  • Soutien aux enfants
  • Secteur de la bienfaisance

Non affiliés:

Marilou McPhedran, non affiliée - (Manitoba)

Marilou McPhedran est née et a grandi dans une région rurale du Manitoba, au Canada. Elle a été admise au Barreau de l’Ontario (1978-2007), et a été nommée Membre de l’Ordre du Canada en 1985 pour avoir mené conjointement la campagne visant à mieux protéger l’égalité entre les hommes et les femmes dans la Constitution canadienne. Le gouverneur général David Johnston, sur la recommandation du premier ministre Justin Trudeau, l’a nommée au Sénat du Canada en 2016. Marilou McPhedran est une avocate et éducatrice de formation juridique qui s’est spécialisée dans l’enseignement et la mise en œuvre de mécanismes de changement systémiques et durables visant à promouvoir l’égalité et la diversité. Elle a fondé conjointement plusieurs organismes canadiens sans but lucratif de réputation internationale, comme le Fonds d’action et d’éducation pour les femmes, qui, depuis plus de 30 ans, intervient dans des causes afin d’en évaluer le degré d’égalité en regard de la Constitution, METRAC, le Metropolitan Action Committee on Violence against Women and Children, et le Gerstein Crisis Centre, ouvert aux patients sans-abri qui sortent des hôpitaux psychiatriques.

Elle a fondé l’International Women’s Rights Project en 1998 et l’Institut pour les droits internationaux des femmes au Global College en 2009, reposant sur ses modèles intergénérationnels, « l’activité de défense fondée sur des éléments de preuve » et « les droits vécus ». En sa qualité de directrice générale d’un centre d’excellence fédéral relevant de l’Université York, au Canada, elle a dirigé du personnel et des programmes, dont un réseau de cyberrecherche sur la santé et les droits des femmes.

Elle a mis sur pied des cours sur les droits de la personne qui se donnent en ligne et en classe, a présidé trois enquêtes indépendantes concernant les agressions sexuelles contre des patients (1991-2015), a mené des recherches appliquées et corédigé des rapports, y compris la première étude internationale visant à évaluer les répercussions sur dix pays de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (1998-2000); « What about accountability to the patient? » (2001) et « National Study on Rural, Remote and Northern Women’s Health in Canada » (2001‑2003); le manuel « Preventing Sexual Abuse: a Legal Guide for Health Care Professionals » (2004); un document de stratégie à l’intention de l’ambassadeur du Canada aux Nations Unies, « Engendering the ‘Responsibility to Protect’ Doctrine » (2005); « Women’s Constitutional Activism in South Africa and Canada » (2009, International Review of Constitutionalism) et « 28-Helluva Lot to Lose in 27 Days: The Ad Hoc Committee and Women’s Constitutional Activism in the Era of Patriation » (2015).

Elle a aussi publié, à titre d’auteure, en 2006, dans la Revue nationale de droit constitutionnel, l’article « Impact of S.15 equality rights on Canadian society: beacon or laser? », en 2007, dans la Supreme Court Law Review, l’article « A Truer Story: Constitutional Trialogue » et, en 2014, dans la Michigan State Law Review, l’article « Complements of CEDAW - U.S. foreign policy coherence on women’s human rights and human security ».

Pionnière en matière de recherche et d’activités de défense pour la promotion des droits de la personne grâce au changement systémique en droit, en médecine, en éducation et en gouvernance, elle a présidé en 2006 le Forum international sur l’activisme des femmes dans la réforme constitutionnelle, a été titulaire de la chaire des droits de la personne Ariel F. Sallows de la Faculté de droit de l’Université de la Saskatchewan, elle a été nommée commissaire en chef de la Commission des droits de la personne de la Saskatchewan en 2007, et elle a été directrice (doyenne) du Global College de l’Université de Winnipeg, au Manitoba, de juin 2008 à juillet 2012, pour ensuite devenir Fellow (chercheuse) en matière de droits de la personne au Bureau de liaison du FNUAP, à Genève, et professeure associée à l’Université pour la paix au Costa Rica, mandatée par les Nations Unies, en 2012-2013.

De 2008 à 2019, elle a été professeure titulaire permanente à l’Université de Winnipeg. En 2009, elle a fondé, au Global College, l’Institut pour les droits internationaux des femmes, dont elle a été la directrice jusqu’en 2016. Elle a également fondé l’Institut d’été annuel « Human Rights UniverCITY », dont elle a été la directrice de 2011 à 2018, et qui est établi au Musée canadien pour les droits de la personne.

Domaines d’intérêt :

  • Égalité entre les genres
  • Condition féminine
  • Droits des femmes et sécurité humaine
  • Réforme judiciaire
Patrick Brazeau, non affilié - (Québec - Repentigny)

Né à Maniwaki, au Québec, Patrick Brazeau est membre de la communauté algonquienne de Kitigan Zibi. Patrick a été le Chef national du Congrès des peuples autochtones (CPA) de février 2006 à janvier 2009.

À titre de Chef national du CPA, M. Brazeau est un ardent défenseur de l’abrogation de l’article 67 de la Loi canadienne sur les droits de la personne. L’abrogation de l’article 67 a conféré les mêmes mesures de protection des droits de la personne aux citoyennes et citoyens assujettis à la Loi sur les Indiens que ceux accordés à tous les autres depuis 1978.

Il a été nommé au Sénat en décembre 2008 par le premier ministre Stephen Harper et siège actuellement en tant que sénateur algonquin indépendant. Il est le troisième plus jeune sénateur jamais nommé et est actuellement le plus jeune sénateur en fonction.

Brazeau est convaincu que toutes et tous doivent travailler ensemble pour trouver des moyens de soutenir les personnes ayant des problèmes de santé mentale. Il parle ouvertement de ses expériences personnelles dans l’espoir d’inciter autrui à chercher de l’aide en cas de besoin. Il est membre fondateur du conseil d’administration de la Fondation Aquarium de Montréal, un organisme de bienfaisance sans but lucratif qui se consacre à la promotion du bien-être des enfants, des adolescents et des jeunes adultes d’aujourd’hui.

Brazeau a soutenu les efforts visant à organiser une enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. M. Brazeau est un partisan convaincu de la reddition de comptes, de la responsabilité et de la transparence dans les Affaires autochtones. Il milite pour que la Loi sur les Indiens soit remplacée par une législation plus progressiste qui permette la reconstitution des véritables Nations indiennes, y compris la compétence sur leurs propres affaires. M. Brazeau est toujours à la recherche de moyens pour réformer le système des réserves indiennes et il croit fermement que le gouvernement fédéral doit faire passer la réparation avant la réconciliation pour les survivantes et survivants générationnels autochtones et leurs familles.

Brazeau ​a servi au sein de la Réserve navale des Forces canadiennes du NCSM Carleton. Il détient un diplôme en sciences humaines du Cégep Heritage College et a étudié le droit civil à l’Université d’Ottawa.

Domaines d’intérêt :

  • Santé mentale
  • Affaires autochtones
  • Jeunesse

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2023-02-17