Comparution de la Ministre des Femmes et l’Égalité des genres devant le comité permanent de la condition féminine sur le Budget supplémentaire des dépenses B – 7 décembre, 2023

Titre officiel:  Comparution de la Ministre des Femmes et l’Égalité des genres devant le comité permanent de la condition féminine sur le Budget supplémentaire des dépenses B

Date: 7 décembre, 2023

Étude: Budget supplémentaire des dépenses B

La sous-ministre était aussi présente et a reçu le cartable pour cette comparution devant le comité parlementaire.

Budget de 2023

Enjeu/question 

Comment le budget de 2023 soutient-il les organismes de femmes et les organismes qui revendiquent l’égalité?

Réponse proposée

Information clé

Investissements

Investissements du Programme de promotion de la femme

Le budget de 2023 propose d’octroyer 160 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2023-2024, aux organismes de femmes et aux groupes en quête d’équité par l’entremise du Programme de promotion de la femme, en mettant particulièrement l’accent sur les femmes autochtones, les femmes handicapées, les membres des communautés 2ELGBTQI+, les nouvelles arrivantes, les femmes noires ou racisées, et les immigrantes.

Depuis 2015, Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) a investi plus de 380 millions de dollars dans plus de 900 projets dans le cadre du Programme de promotion de la femme pour faire avancer l’égalité des genres, notamment :

Engagements budgétaires récents

Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe
Plan d’action 2ELGBTQI+
Fonds d’équité menstruelle

Investissement global

Depuis 2015, le Ministère a financé plus de 1 200 projets allouant plus de 556 millions de dollars, à l’appui de l’égalité des genres. Cette somme comprend :

Investissements dans la communauté 2ELGBTQI+

Depuis 2019, FEGC a investi 42,5 millions de dollars dans des organismes 2ELGBTQI+, notamment :

Investissements pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus)

Enjeu/question

Que fait le gouvernement pour améliorer la mise en œuvre de l’ACS+?

Réponse suggérée

Contexte

L’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) est un outil analytique utilisé pour appuyer la conception de politiques, de programmes et autres initiatives souples et inclusives. L’ACS Plus est un processus permettant de comprendre qui est touché par la question, de déterminer comment l’initiative pourrait être adaptée pour répondre aux divers besoins des personnes les plus touchées, et d’anticiper et d’atténuer tous les obstacles qui empêchent les gens d’accéder à l’initiative ou d’en bénéficier. L’ACS Plus est une analyse intersectionnelle qui va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre) pour prendre en compte d’autres facteurs comme l’âge, le handicap, l’éducation, l’origine ethnique, la situation économique, la géographie, la langue, la race, la religion et l’orientation sexuelle.

Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) fait son possible pour :

Information clé

Rapport du Comité sénatorial (SOCI) sur l’ACS Plus

Le 30 mars 2023, le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (SOCI) a publié son rapport sur l’ l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) intitulé Tous ensemble — Le rôle de l’analyse comparative entre les sexes plus dans le processus d’élaboration des politiques : Réduire les obstacles à une analyse intersectionnelle inclusive des politiques.

Le rapport avait pour objectif d’étudier le rôle de l’ACS Plus dans le processus d’élaboration des politiques, les obstacles à sa mise en œuvre et le moyen de favoriser une analyse intersectionnelle plus complète. Le Comité a fait 15 recommandations pour combler ces lacunes qui concordent pour la plupart avec les efforts en cours pour renforcer l’ACS Plus.

Le 27 avril 2023, le Sénat a adopté une motion demandant une réponse du gouvernement au rapport du comité. En vertu des règles du Sénat, la réponse du gouvernement est requise 150 jours civils après l’adoption de la motion, ce qui nécessitera son dépôt d’ici le 22 septembre 2023.

Une réponse est en cours d’élaboration, en consultation avec les organismes centraux et d’autres partenaires gouvernementaux clés.

Audit de l’ACS Plus du BVG

En mai 2022, la vérificatrice générale du Canada a publié son troisième audit de l’ACS Plus. Les précédents audits de l’ACS Plus de Bureau du vérificateur général (BVG) avaient été entrepris en 2009 et 2015.

Dans l’ensemble, l’audit a révélé que bien que FEGC, le Bureau du Conseil privé (BCP) et le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) aient partiellement donné suite aux recommandations de l’audit de 2015, peu de progrès ont été accomplis dans la mise en œuvre de l’ACS Plus au sein du gouvernement fédéral, et des obstacles de longue date à la mise en œuvre de l’ACS Plus persistent.

L’audit comprenait sept recommandations pour que FEGC, le BCP et le SCT s’attaquent aux obstacles persistants et renforcent l’application, la reddition de comptes et la transparence en matière d’ACS Plus dans tout le gouvernement fédéral.

En novembre 2022, le BCP, le SCT et FEGC ont présenté au Comité permanent des comptes publics un plan pour faire suite aux recommandations du BVG. Le plan comprend des mesures concrètes, notamment l’élaboration d’une nouvelle formation en vue d’améliorer la compréhension de l’intersectionnalité et le lancement d’un nouveau cadre afin de s’assurer que les ministères disposent de la capacité interne nécessaire pour soutenir l’application de l’ACS Plus.

L’établissement du plan progresse et cette progression fait l’objet d’un suivi de concert avec le SCT et le BCP. À l’heure actuelle, aucune des mesures du plan ne risque de ne pas être exécutée.

Renforcement de l’ACS Plus 

L’ACS+ est le fruit d’un engagement soutenu sur plus de 25 ans. Elle a évolué au fil du temps et est guidée par un processus d’amélioration continue. Les changements reposent sur un large éventail d’éléments probants et de commentaires.

Les engagements formulés dans la lettre de mandat de 2021 vous enjoignent à diriger le processus d’évaluation de l’ACS+ dans le but d’améliorer la structure et les paramètres de cet outil d’analyse, en accordant une attention particulière à l’analyse intersectionnelle, afin qu’il reflète mieux les expériences vécues de toutes les personnes au Canada.

Les ministres du Logement, de la Diversité et de l’Inclusion, de Relations Couronne-Autochtones, du Développement économique rural et du Tourisme, les ministres associées des Finances et de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées et le président du Conseil du Trésor ont été mandatés pour appuyer ce travail et seront des partenaires essentiels pour faire avancer le plan.

Pour faire avancer cet engagement de la lettre de mandat, FEGC facilite un processus de mobilisation en collaboration avec les organismes centraux et les ministères afin d’assurer une approche cohérente et coordonnée qui tirera parti des relations et des réseaux existants des ministères ayant des mandats d’égalité, de diversité et d’inclusion.

À ce jour, des consultations des administratrices générales et administrateurs généraux, des championnes et champions de l’ACS Plus et autres représentantes et représentants clés du gouvernement fédéral ont été entreprises, et des possibilités d’amélioration ont été cernées. La mobilisation des intervenants internes et externes se poursuit pour valider et peaufiner les options possibles à l’avenir.

La mobilisation récente s’appuie sur les renseignements fournis par le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (SOCI), la vérificatrice générale et les nombreuses études et examens qui ont été entrepris dans le cadre d’un processus d’amélioration continue. Parmi les autres contributions récentes visant à renforcer l’ACS+, mentionnons le dépôt par la sénatrice Mary Jane McCallum (GSI) du projet de loi S-218 en novembre 2021. Le projet de loi propose d’inclure une disposition dans la Loi sur le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres pour exiger de la ministre de FEGC qu’elle examine chaque projet de loi du gouvernement présenté à l’une ou l’autre chambre du Parlement et qu’elle dépose une déclaration décrivant les effets potentiels du projet de loi sur les femmes, en particulier les femmes autochtones. En date d’août 2023, le projet de loi S-218 est en deuxième lecture au Sénat.

Budgétisation sensible aux sexes

La Loi canadienne sur la budgétisation sensible aux sexes est entrée en vigueur en décembre 2018, inscrivant la budgétisation sensible aux sexes dans le processus de gestion financière et budgétaire du gouvernement fédéral.

À l’instar des récents budgets et mises à jour relatives à la situation financière, le budget de 2023 comprend un énoncé budgétaire sensible aux sexes et la publication de plus de 200 résumés d’ACS Plus de mesures budgétaires, poursuivant une pratique lancée dans le budget de 2019. En ce qui concerne les ACS Plus du budget de 2023 :

L’ACS+ dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact

FEGC appuie l’Agence d’évaluation d’impact du Canada et les ministères partenaires dans la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact de 2019. Cette loi exige que les promotrices et promoteurs d’initiatives majeures, y compris les projets liés aux ressources naturelles, appliquent l’ACS+ à la planification et à la mise en œuvre des projets afin d’évaluer les effets potentiels des projets sur différents groupes de personnes.

Grâce à cette loi, FEGC s’emploie à atténuer les effets négatifs des projets, y compris les effets sur la violence fondée sur le sexe, et de faire en sorte que les avantages de ces projets se fassent sentir de manière égale parmi différents groupes de personnes.

Services aux Autochtones Canada et Relations Couronne-Autochtones Canada sont des partenaires importants dans la mise en œuvre de cette loi et dans l’application de l’ACS Plus d’un point de vue autochtone.

Investissements dans la lutte contre la violence fondée sur le sexe

Enjeu/question

Quels sont les investissements faits par FEGC dans les organismes pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe?

Réponse suggérée

Information clé

Investissement

Depuis 2017-2018, FEGC a investi plus de 293 millions de dollars dans plus de 670 projets pour faire progresser les efforts visant à prévenir et à contrer la VFS.

Voici quelques investissements importants en cours qui sont directement versés aux organisations :

De plus, FEGC a fourni un soutien urgent de 300 millions de dollars aux refuges, aux centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle et aux organismes qui offrent un soutien essentiel aux personnes victimes de VFS en réponse à la pandémie de COVID-19.

Résultats

À ce jour, FEGC a :

Un appel de propositions pour lutter contre la violence fondée sur le sexe au moyen de pratiques prometteuses et de la recherche communautaire a pris fin en février 2023.

Exemples de projets

Contexte

La violence fondée sur le sexe touche de façon disproportionnée les femmes et les filles. Voici certaines populations à risque de VFS ou mal desservies lorsqu’elles sont victimes de ces formes de violence : Les femmes et filles autochtones; femmes noires et racialisées; immigrantes et réfugiées; personnes bispirituelles, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer, intersexuées et autres personnes de diverses identités sexuelles et de genre (2ELGBTQI+); femmes handicapées et femmes vivant dans les collectivités nordiques, rurales et éloignées.

En 2017, le gouvernement du Canada a annoncé le lancement de la Stratégie fédérale sur la VFS : L’initiative Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. Cette stratégie contribue au Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe de novembre 2022.

En 2018, FEGC a mis sur pied le Programme de lutte contre la VFS pour aider les organismes qui œuvrent dans le secteur de la lutte contre la VFS à élaborer et à mettre en œuvre des pratiques prometteuses pour prévenir la VFS et combler les lacunes dans les mesures de soutien offertes aux victimes et aux personnes survivantes à risque ou mal desservies au Canada.

FEGC continue de collaborer avec d’autres ministères fédéraux sur les possibilités de s’attaquer aux causes systémiques et historiques de violence faite aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQI+ autochtones, comme le plan d’action de juin 2023 de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et le Plan d’action national 2021 pour les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées.

Outre le financement mentionné ci-dessus, le budget de 2022 prévoyait 539,3 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2022-2023, pour aider les provinces et les territoires à mettre en œuvre le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe. FEGC négocie actuellement des ententes bilatérales avec l’ensemble des provinces et territoires. Ces ententes bilatérales seront souples et aideront les gouvernements provinciaux et territoriaux à répondre à leurs difficultés, besoins et priorités individuels respectifs.

Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

Enjeu/question

Où en est le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe établi avec les provinces et les territoires?

Réponse proposée

Information clé

Investissements

Renforcement du Programme de lutte contre la violence fondée sur le sexe

Lignes d’écoute téléphonique d’urgence

Financement d’urgence lié à la COVID-19

Résultats

Les ententes de financement bilatérales avec les provinces et les territoires sont en voie d’être finalisées; il n’y a donc pas encore de résultats directement liés au Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

Grâce à la Stratégie du Canada contre la VFS, qui sert de contribution du gouvernement du Canada au Plan d’action national, d’importants progrès ont été réalisés depuis 2017 en matière de lutte contre la violence fondée sur le sexe :

Exemple de projet

Les ententes de financement bilatérales avec les provinces et les territoires seront affichées en ligne à l’automne 2023 et comprendront tous les projets financés au cours de la première année du financement.

Contexte

On estime que, chaque année, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux dépensent des milliards de dollars dans les soins de santé, la justice et les réponses du système social à la violence fondée sur le sexe. On estime aussi que les entreprises canadiennes perdent des millions de dollars en raison de pertes de productivité et de l’incapacité des personnes à travailler à cause de la violence fondée sur le sexe. Plus important encore, les personnes victimes de violence fondée sur le sexe paient des coûts directs et indirects considérables sur le plan des coûts d’opportunité et des incidences tout au long de leur vie et sur plusieurs générations.

Dans le discours du Trône de 2019, l’engagement a été pris d’intensifier les mesures pour lutter contre la violence fondée sur le sexe en élaborant un plan d’action national. Cet engagement a été réaffirmé dans la lettre de mandat de décembre 2019, qui demandait à la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse de s’appuyer sur les bases posées par la Stratégie du Canada contre la VFS pour faire progresser l’élaboration d’un plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

En janvier 2021, les ministres fédérale, provinciales et territoriales responsables de la condition féminine ont entériné la Déclaration commune pour un Canada sans violence fondée sur le sexe, qui a confirmé une vision, des principes, et des objectifs communs pour répondre à la violence fondée sur le sexe.

Le discours du Trône de 2021 et la lettre de mandat de décembre 2021 à la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse a souligné une fois de plus l’engagement du gouvernement d’aller de l’avant avec un plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, d’une durée de 10 ans. Plus précisément, la ministre Ien a reçu le mandat « d’élaborer un plan d’action national décennal pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, d’entreprendre d’ici un an des négociations avec les provinces et territoires, et d’accélérer la mise sur pied d’un secrétariat dédié ».

Le Plan d’action national a été rendu possible grâce à une étroite collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et les partenaires autochtones. Il a également été éclairé grâce à la mobilisation de personnes survivantes, de prestataires de services de première ligne, de spécialistes de la violence fondée sur le sexe, d’universitaires et de défenseures et défenseurs, ainsi que les recommandations d’un large éventail de parties prenantes, et d’expertes et experts.  

FFADA2E+

Enjeu/question

Quelles mesures FEGC prend-il pour s’attaquer au problème des femmes, des filles et des personnes bispirituelles (2E) LGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées?

Réponse proposée

Information clé

Investissement

Résultats

Exemples de projets

Contexte

Bien qu’elles ne représentaient qu’environ 5 % des femmes et des filles au Canada, les femmes et les filles autochtones représentaient 26 % des femmes victimes d’homicide en 2022. Le taux d’homicide chez les femmes et les filles autochtones était plus de six fois plus élevé en 2022 que chez les femmes et filles non autochtones.  

En juin 2021 ont été publiés le Plan d’action national 2021 pour les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées (Plan d’action national FFADA) et la Voie fédérale concernant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées, laquelle constitue l’apport du gouvernement fédéral au Plan d’action.

Ces plans ont été élaborés en étroite collaboration avec les familles et les survivantes, les partenaires autochtones, la société civile, les fournisseurs de services de première ligne, les municipalités, le secteur privé et les chercheurs et chercheuses. Les expériences et connaissances partagées par les dirigeantes et dirigeants, les partenaires et les collectivités autochtones dans le cadre de ce processus ont également éclairé les travaux de FEGC à l’égard du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

FEGC et Sécurité publique Canada sont les coresponsables du thème de la sûreté et de la sécurité des personnes de la Voie fédérale. Sous ce thème, FEGC dirige une initiative visant à renforcer la capacité des organismes de femmes et de personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones d’offrir des programmes de prévention de la VFS (55 millions de dollars sur 5 ans.

La Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (LNUD) et le Plan d’action national 2023-2028 connexe ont été publiés plus tôt cette année, et FEGC continue d’appuyer ces initiatives dirigées par le ministère de la Justice.

FEGC, de concert avec ses partenaires des provinces et des territoires, collabore avec des organismes nationaux des Premières Nations, des Inuits et des Métis par l’entremise du Forum des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables de la condition féminine. FEGC travaille également en étroite collaboration avec Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) pour compléter ses engagements espectifs avec les partenaires autochtones, réduire le dédoublement des fonctions et assurer l’harmonisation des objectifs, notamment en participant aux tables rondes FPT et autochtones dirigées par RCAANC sur les FFADA.

Le Plan d’action 2ELGBTQI+

Enjeu/question

Comment le gouvernement fait-il avancer l’égalité pour les communautés 2ELGBTQI+ grâce au Plan d’action fédéral 2ELGBTQI+?

Réponse proposée

Information clé

Investissement

Le budget de 2022 prévoyait 100 millions de dollars sur cinq ans pour la mise en œuvre du Plan d’action :

Résultats

Le 27 février 2023, le gouvernement a publié un rapport d’étape sur six mois sur la mise en œuvre du Plan d’action. Les principales réalisations comprennent, mais sans s’y limiter :

Depuis, le gouvernement a réalisé de nouvelles avancées dans la mise en œuvre du Plan d’action 2ELGBTQI+, notamment : Ces engagements étaient les suivants :

Contexte

Le 28 août 2022, le premier ministre a lancé le tout premier Plan d’action fédéral 2ELGBTQI+ au Canada... Bâtir notre avenir, avec fierté.

Le Plan d’action quinquennal vise à faire progresser les droits et l’égalité des personnes 2ELGBTQI+ au Canada. Il vise également à lutter contre la discrimination et la stigmatisation fondées sur l’orientation sexuelle, les caractéristiques sexuelles, l’identité et l’expression de genre, et à empêcher qu’elles n’apparaissent ou qu’elles ne s’aggravent pour les futures générations 2ELGBTQI+.

Pour ce faire, le Plan accordera la priorité à l’action communautaire et coordonnera le travail du gouvernement pour faire avancer les enjeux 2ELGBTQI+ dans tous les ministères et organismes fédéraux en utilisant une approche holistique qui reconnaît l’interdépendance des types d’inégalités auxquelles ces communautés se heurtent.

Le Plan d’action est un document évolutif qui s’appuie sur les progrès déjà réalisés par le gouvernement du Canada et qui continuera à orienter le travail du gouvernement du Canada à l’avenir.

Violence et discrimination ciblant les communautés 2ELGBTQI+

Enjeu/question

Comment le gouvernement du Canada lutte-t-il contre la violence et la haine visant les communautés 2ELGBTQI+?

Réponse proposée

Si l’on pose des questions à ce sujet :

Les mesures prévues sont les suivantes :

Information clé

Investissements

Plan d’action fédéral 2ELGBTQI+
Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe
Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe (VFS)
Initiatives du budget de 2023 
Financement d’urgence pour les organismes de la Fierté

Contexte

La sûreté et la sécurité font partie des préoccupations les plus urgentes auxquelles font face les communautés 2ELGBTQI+. Le Sondage sur le Plan d’action 2ELGBTQI+, qui a aidé à dresser le Plan d’action fédéral 2ELGBTQI+, a recueilli les commentaires de 25 636 personnes. Les statistiques sur la sécurité sont frappantes :

De plus, il y a actuellement une hausse inquiétante de la haine et de la violence envers les communautés 2ELGBTQI+, qui contribuent à un climat de peur accru pour les personnes 2ELGBTQI+. Par exemple :

Jeunes 2ELGBTQI+ :

Mesures de soutien aux jeunes canadiens en matière d’emploi et de compétences

Enjeu ou question

Comment le gouvernement du Canada aide-t-il les jeunes à acquérir les compétences et l’expérience dont ils ont besoin pour réussir leur entrée sur le marché du travail?

Réponse suggérée

pour étudiants.

Renseignements clés

La Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ)

La Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ) est une initiative horizontale mise en œuvre en partenariat par 12 ministères, organismes et sociétés d’État du gouvernement fédéral. Elle aide les jeunes de 15 à 30 ans à acquérir une expérience de travail et les compétences nécessaires pour réussir leur transition vers le marché du travail. Elle comprend :

Une mobilisation des intervenants a eu lieu à l’automne 2022 en vue de faire progresser l’engagement pris dans le mandat qui a pour but de créer un volet qui vise les jeunes en situation de handicap dans le cadre de la SECJ. La ministre des Femmes et de l’Égalité des genres (FEGC) et de la Jeunesse et la secrétaire parlementaire de la ministre des FEGC ont rencontré des jeunes en situation de handicap, des fournisseurs de services aux jeunes et des employeurs. Leurs conseils seront mis en œuvre dans l’appel de propositions qu’EDSC lancera pour le programme de la SECJ à l’automne 2023.

En 2022-2023, le programme de la SECJ a permis de soutenir plus de 26 000 possibilités et EEC plus de 112 000.

L’investissement du gouvernement produit des résultats pour les jeunes. Par exemple, une évaluation de mi‑cycle a révélé que d’avril 2020 à décembre 2022, 81 % des participants au programme de la SECJ d’EDSC étaient retournés aux études ou occupaient un emploi après y avoir participé.

L’Énoncé économique de l’automne de 2022 allouait sur trois ans, à compter de 2022-2023, un montant de 802,1 millions de dollars à la SECJ :

En 2023-2024 et 2024-2025, le programme de la SECJ créera 40 000 possibilités et EEC en soutiendra 140 000.

The Program de stages pratiques pour étudiants

Investissements

Résultats

Contexte

Le Programme de stages pratiques pour étudiants du gouvernement du Canada facilite les partenariats entre l’industrie et les établissements postsecondaires pour créer des placements étudiants de qualité s’adressant aux étudiants de toutes les disciplines.

Le Programme aide les étudiants de niveau postsecondaire à acquérir des compétences prêtes à l'emploi, les employeurs à recruter et à développer des talents, et les établissements postsecondaires à s'adapter aux besoins changeants du marché du travail.

Les programmes d’apprentissage intégré au travail aident des milliers d’étudiants canadiens des collèges, universités, polytechniques et cégeps à concilier leurs apprentissages scolaires et les expériences de travail appliquées. Ces placements peuvent inclure des placements coopératifs, des stages ou des programmes de mentorat, ainsi que d’autres expériences non traditionnelles telles que les hackathons, les camps d’entraînement et les micro-internats.

Le Programme de stages pratiques pour étudiants incite les employeurs, par le biais d’une subvention salariale améliorée, à offrir des stages aux étudiants qui n’ont jamais eu accès ou qui rencontrent des obstacles à la participation aux possibilités d’apprentissage intégré au travail. Dans le cadre du PSPE, les groupes sous-représentés sont les femmes dans les programmes de sciences, technologies, ingénierie, et mathématiques, les peuples autochtones, les personnes en situation de handicap, les nouveaux arrivants, et les minorités visibles.

Les groupes sous-représentés peuvent faire face à des obstacles multiples lorsqu'ils sont sur le marché du travail et durant leurs études postsecondaires. Une étude des demandes d'AIT en Ontario a révélé un manque de candidats provenant de divers groupes : un tiers des candidats d'AIT identifiés comme racialisés (32,2 %), un quart (25,1 %) identifiés comme des femmes, 9,3 % des candidats identifiés comme des nouveaux arrivants au Canada, 4,3 % ont identifié avoir un handicap, et une très petite minorité, 0,2 % des candidats à l'AIT, s'est identifiée comme autochtone (Toronto Metropolitan University, 2021).

Budget du programme Emplois d’été Canada

Enjeu/question

Pourquoi le budget d’Emplois d’été Canada pour 2023 et 2024 est-il

inférieur?

Réponse suggérée

Information clé

Investissement

Affectation du financement

Contexte

Emplois d’été Canada s’inscrit dans la Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ) du gouvernement du Canada. La SECJ aide les jeunes, en particulier ceux qui se heurtent à des obstacles à l’emploi et à l’acquisition d’une expérience de travail et des compétences dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail.

Emplois d’été Canada est administré par Emploi et Développement social Canada. Le programme offre des subventions salariales aux employeurs d’organismes sans but lucratif et des secteurs public et privé comptant au moins 50 employées et employés à temps plein, afin de créer des emplois d’été de qualité pour les jeunes de 15 à 30 ans.

Le programme Emplois d’été Canada offre aux jeunes des occasions d’acquérir et de perfectionner des compétences. Pour certains, il s’agit de leur première expérience de travail. Le programme répond également aux priorités nationales et locales relatives au marché du travail.

De nombreux jeunes continuent d’avoir besoin de soutien, y compris ceux de groupes sous-représentés (p. ex. les jeunes en situation de handicap, Autochtones, Noirs et d’autres groupes racialisés). Par exemple :

Chaque année, les employeurs se retirent du programme ou ne sont pas en mesure de trouver des jeunes pour pourvoir le nombre de postes d’Emplois d’été Canada pour lesquels ils ont été approuvés puisque les projets ont lieu pendant les mois d’été. Le NEA permet un dépassement précis des engagements de fonds, au-dessus du budget initial du programme, qui est alloué aux projets admissibles au début du cycle du programme afin d’atteindre les objectifs de création d’emplois.

Province/ Territoire – Budget provincial/ territorial 2019- Budget provincial /Territorial 2023*
Terre-Neuve et Labrador - 8,161,374$ - 8,372,051$
Ile-du-Prince-Édouard – 1,461,632$ - 1,522,711$
Nouveau-Écosse – 8,746,433$ - 9,224,441$
Nouveau-Brunswick - 7,919,995$ - 8,230,699$
Québec - 53,813,925$ - 56,327,889$
Ontario - 104,191,256$ - 111,451,654$
Manitoba - 8,169,985$ - 8,676,318$
Saskatchewan - 7,172,853$ - 7,560,570$
Alberta - 27,931,439$ - 29,851,435$
Colombie-Britannique - 26,382,679$ - 28,321,263$
Yukon - - 398,730$ - 427,765$
Territoire du Nord-Ouest -410,009$ - 450,197$
Nunavut - 269,181$ - 331,499$
Canada Total Constiuency Allocations - $255,029,490$ - 270,748,490$

*Il est à noter que les totaux diffèrent de ceux de la section Investissement, car ils ne comprennent pas la réserve nationale.

L’égalité des genres et les jeunes

Enjeu/question

Que fait le gouvernement pour faire avancer l’égalité des genres en ce qui a trait aux jeunes?

Réponse proposée

Information clé

Investissement

Résultats

Exemples de projets de FEGC

Exemples de projets de Service jeunesse Canada

 

Conseil jeunesse du premier ministre sur l’égalité des genres :

Contexte

L’inégalité des genres et les normes de genre rigides continuent d’affecter la vie des jeunes au Canada. Les incidences sur les jeunes peuvent être différentes ou disproportionnées, selon les facteurs identitaires intersectionnels (comme le genre, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’expression de genre, les caractéristiques sexuelles, la race, l’indigénéité, etc.).

Des normes de genre rigides peuvent placer des attentes excessives sur les jeunes et avoir des répercussions sur la santé mentale, les attitudes et les comportements, et les relations saines, par exemple : Par exemple :

Les fonctionnaires du Ministère continuent de chercher des possibilités d’inclure les jeunes dans des activités pertinentes liées à la réalisation de l’égalité des genres. La coordination avec le Secrétariat fédéral à la jeunesse de Patrimoine canadien est essentielle pour assurer la complémentarité. Il existe en outre actuellement 12 conseils consultatifs de jeunes, composés de jeunes de tous les genres, établis dans l’ensemble des ministères et organismes fédéraux qui fournissent des conseils qui sont alignés sur leurs mandats particuliers.

Le Conseil jeunesse du premier ministre a accueilli en février 2023 sa sixième cohorte de jeunes de tout le Canada pour conseiller les décideuses et décideurs gouvernementaux. Sur les 16 membres du Conseil, 11 sont de jeunes femmes venant de divers horizons.

Fonds d’équité menstruelle (FEM)

Enjeu/question

Comment le gouvernement s’attaque-t-il à la précarité menstruelle par le biais de son Fonds d'équité menstruelle?

Réponse proposée

Information clé

Investissement

Une entente de financement de 17,9 millions de dollars avec Banques alimentaires Canada a été signée le 1er septembre 2023.

Résultats

Les résultats de la collecte d’information et de la mobilisation des parties prenantes ont éclairé la conception et le plan de mise en œuvre du projet pilote. Les résultats du projet pilote orienteront la voie à suivre concernant l’équité menstruelle. Ils permettront aussi à Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) d’entreprendre des activités de sensibilisation pour lutter contre la stigmatisation, la honte et le manque d’information associés aux menstruations et aux cycles menstruels.

Contexte

Femmes et Égalité des genres Canada :

Le projet pilote du Fonds d'équité menstruelle est la mesure la plus récente du gouvernement fédéral pour favoriser l’équité menstruelle au Canada :

Ces mesures appuient le travail effectué à l’échelle provinciale. La Colombie‑Britannique est devenue la première province à fournir des produits menstruels gratuits dans les écoles en 2019. Depuis, l’Île‑du‑Prince‑Édouard, la Nouvelle‑Écosse, l’Ontario et le Manitoba ont également lancé des initiatives visant à fournir des produits menstruels gratuits dans les écoles.

Rapport FEWO sur l’équité menstruelle :

Recherche

L’équité menstruelle est l’accès sans entrave aux produits menstruels, notamment l’accès à l’eau, aux installations sanitaires et d’hygiène et aux documents pédagogiques sur le sujet, et la capacité à discuter des questions relatives aux menstruations sans aucune peur ni honte.

La précarité, ou iniquité, menstruelle est l’impossibilité d’accéder aux produits menstruels en raison de contraintes financières ou d’autres obstacles. Les populations marginalisées, comme les réfugiées, les sans-abri, les travailleuses du sexe, les personnes trans et non binaires, les collectivités autochtones et les personnes vivant dans les collectivités rurales, éloignées et du Nord, font face à des obstacles supplémentaires pour accéder aux produits menstruels et sont plus exposées au risque de précarité menstruelle.

Les personnes en situation de précarité menstruelle, en particulier celles qui sont sans abri, peuvent adopter de mauvaises pratiques de gestion des menstruations, en utilisant par exemple des produits menstruels pendant trop longtemps. Ces pratiques peuvent avoir des incidences néfastes sur la santé mentale et physique globale des personnes menstruées, y compris la santé sexuelle et reproductive.

Selon un sondage réalisé en 2022 par Plan International Canada :

Forum fédéral-provincial-territorial (FPT) des ministres responsables de la condition féminine

Enjeu/question

Quelle est la situation actuelle du Forum fédéral-provincial-territorial (FPT) des ministres responsables de la condition féminine?

Réponse proposée 

Contexte

Forum fédéral-provincial-territorial

Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) joue un rôle de premier plan dans la réalisation des priorités du gouvernement du Canada dans le domaine des femmes et de l’égalité des genres grâce à de solides relations intergouvernementales avec toutes les provinces et tous les territoires.

Le Forum fédéral, provincial et territorial (FPT) des ministres responsables de la condition féminine a pour mandat de partager les connaissances et les renseignements et d’entreprendre des initiatives de collaboration, convenues par consensus, pour promouvoir et faire progresser la condition féminine. Cela peut inclure la diversité et l’égalité des genres, compte tenu de la portée variable des mandats des ministres.

Depuis 2017, des réunions entre les ministres FPT et les dirigeantes et dirigeants et représentantes et représentants autochtones nationaux se tiennent avant les réunions ministérielles FPT annuelles. Ces réunions offrent un lieu consacré pour se pencher sur les questions et les priorités identifiées par les partenaires autochtones. Leur participation au Forum a fourni un éclairage et des renseignements précieux qui aident les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux à comprendre la meilleure façon d’aborder les questions d’intérêt commun.

Le Manitoba est le coprésident 2023-2024 et accueillera la 42e réunion ministérielle FPT annuelle, probablement en août 2024.

Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

Le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe a été lancé le 9 novembre 2022, lors de la 40e réunion annuelle des ministres FPT responsables de la condition féminine. Bien que le gouvernement du Québec appuie les objectifs généraux du Plan d’action national, il entend conserver son entière responsabilité dans ce domaine dans la province.

Le budget de 2022 prévoyait 539,3 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2022-2023, pour aider les provinces et les territoires à mettre en œuvre le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe. FEGC négocie actuellement des ententes bilatérales avec l’ensemble des provinces et territoires. Ces ententes bilatérales seront souples et aideront les gouvernements provinciaux et territoriaux à répondre à leurs difficultés, besoins et priorités individuels respectifs.

Plan ministériel 2023-2024

Enjeu/question

Quelles sont les priorités du Plan ministériel 2023-2024 en ce qui concerne les femmes et l’égalité des genres?

Réponse suggérée

Contexte

Le Plan ministériel est un mécanisme de responsabilisation ministériel; il répond à une exigence de produire un rapport annuel servant à communiquer les plans de dépenses ministériels, ainsi que les priorités, les besoins en ressources et les résultats attendus de l’organisme pour l’exercice. Le Plan ministériel présente les grandes lignes pour parvenir à des résultats plus équitables pour les femmes et les filles, notamment les femmes autochtones et la communauté 2ELGBTQQIA+, et pour renforcer la capacité à remplir le mandat élargi du Ministère et son rôle de centre d’expertise.

Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) a pour mandat de faire avancer l’égalité en ce qui concerne le sexe, l’orientation sexuelle et l’identité ou l’expression de genre par l’inclusion des personnes de tous les genres.

En 2023‑2024, le Ministère ciblera quatre domaines prioritaires :

Au cours de la période visée par le rapport, le Ministère continuera de renforcer les fonctions des services internes pour réaliser les priorités établies, notamment mettre en œuvre les politiques et les procédures qui appuient le travail hybride; continuer de renforcer la capacité numérique et l’efficacité opérationnelle, le plan des langues officielles, le plan stratégique sur l’équité, la diversité et l’inclusion et le plan sur la santé mentale et le bien‑être du Ministère; et encourager les plans de recrutement, de maintien en poste et d’avancement pour le personnel autochtone et les personnes handicapées.

Budget principal des dépenses 2023‑2024

                                                                                                                

Enjeu/question

Budget principal des dépenses 2023-2024

Réponse proposée

Contexte

Le budget principal des dépenses fait partie du processus normal d’approbation parlementaire qui permet de veiller à ce que les initiatives gouvernementales planifiées au préalable reçoivent le financement nécessaire pour aller de l’avant.

Le budget principal des dépenses confirme les demandes de ressources qui ont déjà été approuvées par le Conseil du Trésor.

Le Ministère recevra un financement total de 290,9 millions de dollars pour 2023-2024 :

Le financement total des subventions et contributions de 225,4 millions de dollars à recevoir en 2023-2024 concerne :

Le tableau suivant indique l’écart dans le financement reçu par rapport au budget principal des dépenses précédent.

Tableau 2: budget principal des dépense pour 2022-23 et 2023-24 (en $ millions)
Estimations principlaes 2022-23 2023-24 Écart
Dépenses de fonctionnement 59, 0$ 59, 2$ 0, 2$
Subventions et contributions 245, 2$ 255, 4$ (19, 8$)
Dépenses législatives 6, 1$ 6, 3$ 0, 2$
Total 310, 3$ 290, 9$ (19, 4$)

La réduction du financement de 19,4 millions de dollars est principalement attribuable au financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe alloué à des organismes (budget de 2021) et à celui visant la pérennité du mouvement des femmes (budget de 2018) qui prennent fin. La baisse est compensée par une augmentation du financement reçu pour faire avancer l’égalité des genres au Canada dans le cadre du Programme de promotion de la femme (budget de 2019), pour aider les provinces et territoires à mettre en œuvre la Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe lancé récemment (budget de 2022) et pour mettre en œuvre le premier Plan d’action fédéral 2ELGBTQI+ (budget de 2022).

Budget supplémentaire des dépenses (B) 2023-2024

Enjeu/question

Quels sont les postes de Femmes et Égalité des genres Canada inclus dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2023-2024?

Réponse proposée

Le gouvernement du Canada continue de travailler à la mise en place d’une société plus inclusive, où chaque personne a les mêmes chances de réussite.

Le gouvernement du Canada est déterminé à bâtir un pays exempt de violence fondée sur le sexe et à favoriser un Canada plus juste et égal pour les Canadiennes et les Canadiens 2ELGBTQI+.

Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), Femmes et Égalité des genres Canada recevra :

Ce Budget supplémentaire des dépenses comprend également une réduction de 579 000 dollars pour les voyages et les services professionnels dans le cadre de l’initiative de recentrage des dépenses gouvernementales.

Contexte

Le Budget supplémentaire des dépenses fait partie du processus normal d'approbation parlementaire qui permet de veiller à ce que les initiatives gouvernementales planifiées au préalable reçoivent le financement nécessaire pour aller de l'avant et répondre aux besoins de la population canadienne.

Il s’agit du deuxième budget supplémentaire des dépenses à être publié en 2023-2024 et, à ce titre, il est défini comme le Budget supplémentaire des dépenses (B). Il devrait recevoir la sanction royale en décembre.

Comme il a été annoncé dans le budget de 2022, le gouvernement est déterminé à aider à mettre les produits menstruels à la disposition des personnes dans le besoin.

Comme il a été annoncé dans le budget de 2023, le gouvernement est déterminé à maintenir des niveaux de financement historiques pour les organismes de femmes et les groupes en quête d’équité au Canada :

Les éléments suivants font partie de ce Budget supplémentaire des dépenses :

Rapport sur les résultats ministériels

Enjeu/question

Qu’a accompli Femmes et Égalité des genres Canada au cours de l’exercice 2022-2023 pour faire avancer l’égalité des genres?

Réponse proposée

Le gouvernement du Canada est déterminé à faire avancer l’égalité des genres.

Le Rapport sur les résultats ministériels 2022-2023 de Femmes et Égalité des genres Canada met en lumière les réalisations liées au progrès de l’égalité des genres au cours de la dernière année.

En 2022-2023, le Ministère a:

Information clé

Le Rapport sur les résultats ministériels 2022-2023 a été déposé au Parlement et a été publié sur notre site Web ministériel le 9 novembre 2023.

Les principaux faits saillants en 2022-2023 sont :

Contexte

Le Rapport sur les résultats ministériels est une exigence annuelle consistant à communiquer au Parlement et aux Canadiennes et Canadiens les résultats ministériels obtenus en ce qui touche aux priorités organisationnelles et aux dépenses ministérielles, et les ressources qui ont été énoncées dans le plan ministériel au début de l’exercice. 

Au cours de la période visée par le rapport, le Ministère a contribué à faire avancer l’égalité des genres en mettant l’accent sur quatre domaines prioritaires : 1) prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe; 2) prendre des mesures stratégiques et mobiliser afin d’éliminer les obstacles systémiques à l’égalité des genres; 3) garantir l’application d’une ACS Plus solide dans tous les processus décisionnels du gouvernement fédéral; 4) soutenir l’action communautaire pour faire avancer l’égalité des genres.

Énoncé économique de l’automne de 2023

Enjeu/question

Quelles considérations en matière de genre, de diversité et d’inclusion sont prises en compte dans l’Énoncé économique de l’automne de 2023?

Réponse proposée

Information clé

Investissement

L’Énoncé économique de l’automne 2023 annonce des investissements clés, notamment :

Logement

Abordabilité

Économie verte

Contexte

Le mardi 21 novembre 2023, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a déposé l’Énoncé économique de l’automne du gouvernement fédéral, informant les Canadiennes et les Canadiens de la santé financière du pays et introduisant de nouvelles mesures pour cibler la crise du logement. L’EEA est axé sur le logement, l’abordabilité et l’économie verte.

L’annexe 4 fournit un Énoncé sur l’égalité des genres, la diversité et l’inclusion. Depuis l’adoption de la Loi canadienne sur la budgétisation sensible aux sexes en 2018, faire état des répercussions de toutes les nouvelles décisions budgétaires sur le genre et la diversité est une obligation importante qui permet de bâtir un Canada qui fonctionne et profite à toute sa population.

L’Énoncé souligne l’importance de tenir compte des genres et de la diversité et décrit la manière dont les investissements clés aident divers groupes.                

Recentrage des dépenses publiques

Enjeu/question

Quelle est la contribution de Femmes et Égalité des genres Canada à l’exercice de recentrage des dépenses gouvernementales en 2023-2024?

Réponse proposée

Contexte

Le budget de 2023 a annoncé un plan visant à recentrer les dépenses gouvernementales dans le but de réaliser des économies dans l’ensemble du gouvernement pouvant être orientées vers des priorités clés comme les soins de santé et l’économie propre.

Il s’agit d’un effort de tout le gouvernement, et 80 organismes, dont Femmes et Égalité des genres Canada, ont été invités à soumettre des propositions pour aider à recenser 15,4 milliards de dollars d’économies dans les services professionnels, les déplacements, le fonctionnement et les paiements de transfert au cours des cinq prochaines années et 4,5 milliards de dollars par la suite.

Une fois les propositions examinées et approuvées par le Conseil du Trésor, ces mesures d’économie commenceront à prendre effet en 2024-2025 et seront présentées dans le Plan ministériel 2024-2025.

D’autres économies entreront en vigueur en 2023-2024. Les dépenses ministérielles en matière de consultation, d’autres services professionnels et de déplacements sont réduites cette année de 500 millions de dollars. Cela sera complété par le gel des 500 millions de dollars des niveaux de référence de 68 organismes pour 2023-2024. Des renseignements sur ces réductions sont présentés dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) de cette année.

Sur les 500 millions de dollars, 579 000 sont gelés pour Femmes et Égalité des genres Canada, ce qui représente 0,1780 % du budget des dépenses de 2022-2023 du Ministère à ce jour. 

Historique du financement de l’emploi et des compétences des jeunes

Enjeu/question

Comment le gouvernement a-t-il investi dans les compétences et le soutien à l’emploi des jeunes au Canada?

Réponse proposée

Information clé

Investissement

Programme de stages pratiques pour étudiants

Programme de la Stratégie emploi et compétences jeunesse

Emplois d’été Canada

Service jeunesse Canada

Résultats

Programme de stages pratiques pour étudiants

Stratégie emploi et compétences jeunesse

Emplois d’été Canada

Service jeunesse Canada

Contexte

Programme de stages pratiques pour étudiants

Le Programme de stages pratiques pour étudiants appuie des partenariats pour créer des possibilités d’apprentissage intégré au travail pour les étudiantes et étudiants de tous âges inscrits à un programme d’enseignement postsecondaire dans un collège, une université ou une école polytechnique au Canada.

Le Programme aide les étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire à acquérir des compétences les rendant aptes au travail, les employeuses et employeurs à recruter et à perfectionner des talents et les établissements d’enseignement postsecondaire à s’adapter aux besoins changeants du marché du travail.

Les possibilités d’apprentissage intégré au travail aident les étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire à allier apprentissage scolaire et expérience pratique de travail. Cela peut inclure, sans toutefois s’y limiter, des programmes coopératifs, des stages et des programmes de mentorat, ainsi que des possibilités d’apprentissage de plus courte durée comme des marathons de programmation et des microstages.

Stratégie emploi et compétences jeunesse

La SECJ est une initiative horizontale mise en œuvre par 12 ministères, organismes et sociétés d’État du gouvernement fédéral pour aider les jeunes à réussir leur transition vers le marché du travail en leur donnant accès à des compétences, à de la formation, à des possibilités d’emploi et à des services de soutien complets, axée sur les jeunes sous-représentés qui sont confrontés à des obstacles. La Stratégie comprend deux volets de programme : le programme de la SECJ et Emplois d’été Canada. En tant qu’initiative horizontale, la SECJ permet au gouvernement fédéral de :

Emplois d’été Canada

Emplois d’été Canada, assuré uniquement par EDSC, offre des subventions salariales aux employeuses et employeurs d’organismes à but non lucratif, et des secteurs public et privé comptant au plus 50 personnes à temps plein, afin de créer des expériences de travail d’été de qualité (d’avril à août) pour les jeunes de 15 à 30 ans.

Service jeunesse Canada

Service jeunesse Canada finance des organismes dirigés par des jeunes pour créer, promouvoir et faciliter l’accès à des occasions de bénévolat intéressantes pour les jeunes âgés de 12 à 30 ans, en particulier les jeunes autochtones et mal desservis. Les organismes financés par SJC offrent des occasions de bénévolat et distribuent également des microsubventions pour des initiatives de service dirigées par des jeunes. Ces interventions permettent aux jeunes de s’exercer au leadership, de développer leurs réseaux personnels et professionnels et d’acquérir des compétences et des expériences importantes.

Le Comité permanent de la condition féminine (FEWO) de la Chambre des communes

Aux termes de son mandat, le Comité permanent de la condition féminine a le pouvoir général d’étudier les politiques, les programmes, les dépenses (prévisions budgétaires) et les lois des ministères et organismes, y compris le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, qui effectuent des travaux liés à la condition de la femme et à l’égalité des genres.

Le Comité étudie actuellement :

Études futures :      

Les études terminées comprennent :

Lors de leur première réunion de la première session de la 44e législature, les députées et les députés ont convenu que les témoins qui comparaissent devant le Comité auront cinq minutes pour faire des déclarations liminaires. Dans la mesure du possible, ces déclarations liminaires doivent être soumises au Comité soixante-douze heures à l’avance. Cela est suivi d’une période de questions-réponses. Les questions se dérouleront dans l’ordre suivant :

Le Comité a également élu Mme Karen Vecchio (PCC) à titre de présidente, Mme Sonia Sidhu (PLC) à titre de vice-présidente et Mme Andréanne Larouche (BQ) à titre de deuxième vice‑présidente.

Projet de loi S-205, Loi modifiant le Code criminel et une autre loi en conséquence (mise en liberté provisoire et engagement en cas de violence familiale)

Cette étude a tenu sa première réunion le 20 novembre 2023, et a eu deux réunions à ce jour. Deux autres réunions auront lieu pour procéder à l’examen article par article.

Le texte modifie le Code criminel en ce qui concerne la mise en liberté provisoire et d’autres ordonnances liées aux infractions de violence conjugale. Le texte prévoit également que des ordonnances d’engagement peuvent être prononcées lorsqu’il existe une crainte raisonnable de violence domestique.

Autonomisation économique des femmes

Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude sur l’autonomisation économique des femmes en mettant l’accent sur les écarts entre les genres, la participation des femmes à des domaines, y compris les STGM et les métiers spécialisés, et leur maintien en poste; l’accès au financement, aux entreprises sociales et aux coopératives, au mentorat, à la formation et à l’autonomisation des entreprises détenues ou gérées par des femmes, y compris des groupes confrontés à des obstacles supplémentaires; que le comité entende des témoins pendant cinq réunions; que le Comité fasse rapport de ses conclusions à la Chambre; et que, conformément à l’article 109 du Règlement, le gouvernement dépose une réponse globale au rapport.

Le Comité a tenu une réunion jusqu’à présent et l’étude se poursuit pendant que le Comité étudie le projet de loi S-205.

Traite des personnes

Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude sur la traite des femmes, des filles et des personnes de diverses identités de genre à des fins d’exploitation sexuelle au Canada, y compris un examen de la façon de prévenir la traite des personnes et des moyens d’améliorer la capacité des organismes d’application de la loi du Canada à appréhender et poursuivre les auteurs; qu’un minimum de huit et un maximum de dix réunions soient tenues sur cette étude; et que le Comité rende compte de ses conclusions à la Chambre. Cette étude en est désormais au stade de l’examen du projet de rapport.

L’alerte robe rouge

Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude sur la mise en œuvre d’un système d’alerte d’urgence distinct, appelé par la présente « alerte robe rouge », pour aviser le public et solliciter son aide pour retrouver des femmes, des filles et des femmes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues, y compris un examen de la manière la plus efficace et la plus efficiente possible d’exploiter, d’administrer et de contrôler un tel système d’alerte; qu’un minimum de quatre réunions soient tenues sur cette étude; que le Comité fasse rapport de ses conclusions à la Chambre.

Comportement coercitif

Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude sur les comportements coercitifs, en s’axant sur les pays ou les administrations dans le monde qui ont déjà légiféré sur cette question, et en les étudiant; que le Comité consacre au moins six réunions à cette question et fasse ensuite rapport de ses conclusions et recommandations à la Chambre.

Karen Vecchio, présidente et députée réélue (Conservateur)

Photo - Karen Vecchio, présidente et députée réélue (Conservateur)

Karen Vecchio est élue pour la première fois députée d'Elgin-Middlesex-London en 2015.

Elle a grandi dans une ferme d'élevage de dindons et de porcs à Sparta, en Ontario, et elle reste liée à ses racines rurales dans le sud de l'Ontario. Avant d'entrer en politique, elle possédait et exploitait une petite entreprise à London, en Ontario, et elle a travaillé aux côtés du député Joe Preston en tant qu'adjointe de direction pendant 11 ans.

Mme Vecchio est mariée à Mike et ils ont 5 enfants. Elle est actuellement leader parlementaire adjointe de l'opposition officielle. Elle participe régulièrement au caucus multipartite sur l'agriculture, au caucus anti-pauvreté multipartite, au caucus parlementaire canadien de l'OTAN et au groupe parlementaire multipartite de lutte contre l'esclavage moderne et la traite des personnes.

En sa qualité de députée, Mme Vecchio a été la porte-parole pour Femmes et Égalité des genres (2019-2020); présidente du Comité permanent de la condition féminine (2017-2020); porte-parole pour les familles, les enfants et le développement social; présidente du caucus conservateur en matière de développement social (2016-2019); et responsable de la liaison du caucus conservateur avec la communauté LGBTQ2+.

Intérêts :

  • Agriculture
  • LGBTQ2+
  • Questions concernant les femmes
  • Traite des personnes
Michelle Ferreri – Députée réélue (Conservateur)

Photo - Michelle Ferreri – Députée réélue (Conservateur)

Michelle Ferreri a été élue députée de Peterborough-Kawartha en 2021.

Elle est la fière maman de 3 enfants, âgés de 12 à 17 ans, et partage sa vie avec son partenaire solidaire, Ryan, et ses 3 filles.

Avant d'être élue, Mme Ferreri était une militante communautaire bien connue, une entrepreneure primée, une bénévole engagée et une conférencière et spécialiste du marketing en médias sociaux très sollicitée.

Elle compte plus de 20 ans d'expérience dans les médias, le marketing et la prise de parole en public.

Lorsqu'elle était journaliste, l'une des expériences les plus mémorables de Michelle est l'occasion de visiter la base des Forces armées canadiennes à Alert et de s'envoler pour la station à bord d'un C-17 Globemaster.

Elle est diplômée de l'Université Trent (biologie/anthropologie) et du Collège Loyalist (biotechnologie). Sa formation scientifique fait d'elle une ardente défenseure de la santé physique et mentale.

Intérêts :

  • Santé physique et mentale
  • Logement
  • Économie
  • Sécurité alimentaire
Anna Roberts – nouvelle députée (Conservateur)

Photo - Anna Roberts – nouvelle députée (Conservateur)

Anna Roberts a grandi dans la RGT et est la fille de parents immigrants italiens. Elle vit actuellement dans le hameau de Kettleby dans le canton de King. Ayant vécu et travaillé à King-Vaughan pendant plus de 20 ans, elle comprend les besoins de sa collectivité de première main et est passionnée par le fait d'être une représentante forte pour ses résidents.

Elle est une bénévole énergique, une mentore pour les jeunes, une épouse, une mère et une grand-mère. Sur le plan professionnel, Anna apporte plus de 30 ans d'expérience en administration de haut niveau dans le secteur bancaire et financier.

Anna a consacré une grande partie de sa vie à aider sa collectivité grâce à ses nombreuses activités bénévoles. Avec un engagement dévoué de plus de 30 ans au service public, Anna a reçu de nombreux prix, dont le prestigieux Prix provincial du bénévolat de l'Ontario. Elle a également été reconnue par le Sick Children's Hospital de Toronto, l'Armée du Salut et de nombreux autres organismes de services communautaires pour ses efforts dévoués. Reconnaissant la vulnérabilité accrue des personnes âgées, elle a fait du bénévolat à la résidence pour personnes âgées King City Lodge pendant plus d'une décennie et est actuellement membre du comité d'accessibilité du canton de King. Plus récemment, Anna s'est portée volontaire auprès de la chambre de commerce locale pour aider dans une clinique locale de « vaccination en voiture » afin de s'assurer que la collectivité avait accès à un programme de vaccination nécessaire.

Elle est actuellement sous-ministre fantôme pour les aînées ou les aînés.

Intérêts :

  • Santé mentale
  • Personnes âgées
  • Coût de la vie
Dominique Vien – Porte-parole du Parti conservateur et députée réélue

Photo - Dominique Vien – Porte-parole du Parti conservateur et députée réélue

Dominique Vien a été élue députée de la circonscription de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis en 2021.

Mme Vien est née à Lévis et a fait ses études secondaires au Collège de Saint-Damien et au Collège Jésus-Marie de Sillery. Elle a terminé ses études collégiales au Collège de Lévis, puis a obtenu un baccalauréat en communication publique de l'Université Laval. Reconnue pour son travail acharné, sa détermination et sa gestion axée sur les résultats, Mme Vien a de nombreuses réalisations à son actif, dont la construction d'une route à 4 voies entre Saint-Henri et Saint-Anselme, l'approvisionnement en gaz naturel, la sauvegarde de Mont-Orignal, l'octroi d'un budget sans précédent à la MRC des Etchemins et le maintien de l'usine Exceldor à Saint-Anselme.

Mme Vien a travaillé pour de nombreux organismes communautaires. Elle est la mère d'un jeune adulte. Journaliste pendant 10 ans à la radio communautaire Passion FM (Radio-Bellechasse) et à la radio de Radio-Canada, Mme Vien est députée de Bellechasse sous la bannière du Parti libéral du Québec depuis près de 15 ans.

Au cours de cette période, Mme Vien a dirigé 4 ministères, dont le ministère du Travail. Jusqu'à récemment, Mme Vien était directrice générale de la MRC des Etchemins.

Intérêts :

  • Collectivités
  • Infrastructure
  • Jeunes
Andréanne Larouche – Vice-présidente, porte-parole du BQ et députée réélue

Photo - Andréanne Larouche – Vice-présidente, porte-parole du BQ et députée réélue

La députée du Bloc Québécois de la circonscription de Shefford, Andréanne Larouche, a été élue à l'élection fédérale de 2019.

Mme Larouche a étudié l'art et les technologies médiatiques au cégep de Jonquière et a toujours été active à l'échelle locale, siégeant au conseil d'administration du Groupe Écosphère et du Musée des communications et d'histoire de Sutton. Elle est nouvelle à la Chambre des communes, mais Mme Larouche est titulaire d'un baccalauréat en politique appliquée de l'Université de Sherbrooke et a travaillé pour l'ancien député de Brome-Missisquoi, Christian Ouellet, et une députée à l'Assemblée nationale du Québec, Marie Bouillé.

Elle a également été chef de projet pour Justice alternative et médiation, qui sensibilise à la maltraitance des personnes âgées.

Mme Larouche a été nommée porte-parole du Bloc Québécois pour Femmes et Égalité des genres et porte-parole pour les aînées et les aînés. Le premier discours de Mme Larouche à la Chambre des communes portait sur le sujet de l'attaque antiféministe à l'École Polytechnique, préconisant un contrôle plus strict des armes à feu pour protéger les femmes contre une telle violence.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Mme Larouche cible son attention sur les femmes âgées, les femmes dans les services essentiels et la capacité des femmes à accéder à de l'aide. Comme d'autres députés du Bloc québécois, elle a plaidé pour une augmentation des transferts pour la santé et les programmes sociaux au Québec, car elle croit que la province est mieux placée pour résoudre bon nombre de ces questions. Elle a également plaidé pour une augmentation du Supplément de revenu garanti et de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes âgées de moins de 75 ans.

Intérêts :

  • Personnes âgées
  • Égalité des genres
  • Pauvreté
  • Arts et culture
Leah Gazan – Nouvelle députée (Nouveau parti démocratique)

Photo - Leah Gazan – Nouvelle députée (Nouveau parti démocratique)

Leah Gazan a été élue députée de Winnipeg-Centre en 2019.

En tant qu'éducatrice, conseillère et collaboratrice des médias, Mme Gazan est une organisatrice profondément investie dans les enjeux au cœur de Winnipeg depuis près de 3 décennies. Elle a passé sa vie à travailler pour les droits de la personne sur la scène locale, nationale et internationale. En tant que présidente du Conseil de planification sociale entre 2011 et 2015, elle a organisé et fait avancer des politiques visant à mettre fin à la pauvreté, à la violence contre les femmes et les filles, à trouver des solutions à l'insécurité du logement et à l'itinérance, à garantir des salaires équitables et à mettre en œuvre des actions communautaires relatives aux toxicomanies et des soutiens appropriés à la santé mentale.

Mme Gazan a été une figure de proue du mouvement Idle No More à Winnipeg, en expliquant le mouvement au public de Winnipeg. Elle a également cofondé la campagne #WeCare visant à renforcer la volonté publique de mettre fin à la violence contre les femmes et les filles autochtones. Elle est membre de la Première Nation de Wood Mountain Lakota, située en Saskatchewan, territoire visé par le Traité 4.

Elle est actuellement porte-parole du NPD pour Femmes et Égalité des genres, Familles, Enfants et Développement social et porte-parole adjointe en matière de logement. À la dernière session, elle a siégé au Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes en situation handicap et au Comité mixte permanent de la Bibliothèque du Parlement.

En 2019, elle a présenté un projet de loi d'initiative parlementaire, le projet de loi C-232, Loi concernant un cadre d'action contre l'urgence climatique, qui reconnaît le droit à un environnement sain comme un droit de la personne. En août 2020, elle a présenté la motion 46, qui demande au gouvernement fédéral de convertir la Prestation canadienne d'urgence en un revenu minimum garanti. Elle a récemment été nommée dans la Power List 2021 de Maclean's.

Intérêts :

  • Affaires autochtones
  • Violence faite aux femmes et aux filles
  • Pauvreté
  • Logement
  • Collectivités
  • Santé mentale et toxicomanie
Sonia Sidhu – Vice-présidente et députée réélue (Libéral)

Photo - Sonia Sidhu – Vice-présidente et députée réélue (Libéral)

Satinderpal « Sonia » Sidhu est élue pour la première fois députée de Brampton-Sud en 2015. Née en Inde, Mme Sidhu immigre à Winnipeg en 1992, où elle a travaillé comme propriétaire d'une petite entreprise, entrepreneure et technologue en cardiologie à l'hôpital Victoria. Elle est titulaire d'un baccalauréat ès arts en sciences politiques et d'un certificat en éducation sur le diabète de l'Institut Michener. Mme Sidhu a travaillé dans le domaine de la santé à Brampton-Sud pendant 15 ans, se concentrant sur la recherche et l'éducation sur le diabète.

Depuis son entrée à la Chambre en 2015, Mme Sidhu plaide fortement pour les soins de santé. Elle a été membre du Comité permanent de la santé (HESA) et a prodigué des conseils sur 18 rapports différents, dont le rapport recommandant la mise en œuvre d'un plan national d'assurance-médicaments et le rapport sur les normes en matière d'eau potable.

Son rapport « Vaincre le diabète », pour lequel elle a parcouru le pays pour consulter des spécialistes, a été présenté à la ministre de la Santé en 2019. Mme Sidhu parle également fréquemment des problèmes auxquels sont confrontés les personnes âgées, et elle a travaillé à l'amélioration des infrastructures et des taux d'emploi dans sa circonscription.

Dans le cadre de la 42e législature, Mme Sidhu a siégé au Comité permanent de la condition féminine (FEWO). Elle a également siégé au Comité spécial sur l'équité salariale (ESPE). Aux réunions du comité, à la Chambre des communes et par le biais de ses médias sociaux, Mme Sidhu a manifesté un intérêt particulier pour les femmes âgées, les femmes en politique, l'équité salariale et la santé des femmes. Elle a souligné la nécessité de l'intersectionnalité lors des discussions sur les questions relatives aux femmes et l'autonomisation des femmes. Au cours de la 43e législature, Mme Sidhu a travaillé aux rapports de FEWO sur l'équité salariale et les répercussions de la COVID-19 sur les femmes.

Pendant la pandémie de COVID-19, Mme Sidhu a continué à se concentrer sur la santé, y compris les établissements de soins de longue durée et l'accessibilité aux soins de santé. Elle a également parlé d'investissements dans des organismes qui soutiennent les sans-abri, en particulier les femmes fuyant la violence familiale qui sont désormais hébergées dans des hôtels.

Intérêts :

  • Collectivités
  • Infrastructure
  • Jeunes
Emmanuella Lambropoulos – Députée réélue (Libéral)

Photo - Emmanuella Lambropoulos – Députée réélue (Libéral)

Emmanuella Lambropoulos est élue pour la première fois députée de Saint-Laurent en 2017.

Mme Lambropoulos a grandi dans l'arrondissement Saint-Laurent de Montréal. Elle a fréquenté le Collège Vanier, où elle a reçu le prix du programme avec l'obtention de son diplôme, décerné en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles dans le cadre du Programme de sciences sociales (majeure en psychologie). Lorsqu'elle vivait à Vanier, Mme Lambropoulos était membre de la Vanier Key Society, un groupe d'étudiantes et d'étudiants talentueux choisis pour leur excellent dossier scolaire, leurs solides compétences en communication et leurs capacités de leadership démontrées.

Puis en 2013, elle obtient un baccalauréat en éducation de l'Université McGill, où elle est présidente de l'Association des étudiants helléniques de McGill.

Elle devient ensuite enseignante à l'école secondaire Rosemount, où elle enseigne le français et l'histoire. Elle vient récemment de terminer sa maîtrise ès arts en leadership éducatif à l'Université McGill.

Mme Lambropoulos a siégé aux comités parlementaires des anciens combattants (mai 2017 – septembre 2018), de la condition féminine (septembre 2017 – septembre 2019) et des langues officielles (septembre 2018-septembre 2019).

Dans le cadre de son travail pour le Comité de la condition féminine, elle a étudié des questions telles que les refuges et les maisons de transition pour les femmes qui cherchent à échapper à la violence familiale, et les obstacles à l'entrée des femmes en politique.

Intérêts :

  • Condition féminine
  • Handicaps
Anita Vandenbeld – Députée réélue (Libéral)

Photo - Anita Vandenbeld – Députée réélue (Libéral)

Anita Vandenbeld est élue pour la première fois députée d'Ottawa-Ouest—Nepean en 2015. Mme Vandenbeld était secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale.

Au cours de son mandat précédent, elle a présidé le Sous-comité des droits internationaux de la personne de la Chambre des communes et a siégé au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international et au Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique.

Elle a également siégé au Comité permanent de la condition féminine et au Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, et a été présidente du Comité spécial sur l'équité salariale. De 2015 à septembre 2018, Mme Vandenbeld préside le Caucus des femmes parlementaires.

Elle est également présidente fondatrice du caucus multipartite pour la démocratie. Avant son élection à la Chambre des communes du Canada, elle a travaillé pendant plus d'une décennie pour le développement démocratique international et la participation des femmes en politique, ayant travaillé dans plus de 20 pays sur la gouvernance inclusive et le leadership des femmes. Elle a géré un réseau international en ligne à partenaires multiples pour promouvoir les droits et la participation des femmes en politique, appelé iKNOWpolitics.org . Mme Vandenbeld a été conseillère parlementaire du Programme des Nations Unies pour le développement au Bangladesh, et conseillère principale et chef adjointe de l'unité sur l'Assemblée et les partis politiques dans le cadre de la mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) au Kosovo. Elle a coordonné une campagne anticorruption auprès de la Mission de l'OSCE en Bosnie-Herzégovine et en tant que directrice résidente du bureau du National Democratic Institute de la République démocratique du Congo, Mme Vandenbeld a établi un programme de parti politique lors des élections de 2011. Anita a également dirigé la campagne des femmes et la formation en leadership dans plusieurs pays, dont Haïti, et elle est l'auteure d'une étude du PNUD sur la participation des femmes à la vie politique au Vietnam.

Elle est titulaire d'une maîtrise en histoire constitutionnelle et politique de l'Université York. Peu de temps après avoir terminé ses études supérieures, elle a passé 6 ans comme membre du personnel du Parlement canadien, notamment comme analyste des politiques au bureau de recherche du Caucus libéral national, directrice des affaires parlementaires au cabinet du leader du gouvernement à la Chambre des Communes et ministre responsable de la réforme démocratique, et chef de cabinet d'un sénateur.

Intérêts :

Forces armées canadiennes, Femmes, Relations internationales

Marcv Serré – Député réélu (Libéral)

Photo - Marc Serré – Député réélu (Libéral)

Marc Serré est élu pour la première fois député de Nickel Belt en 2015.

Fils de l'ancien député libéral Gaétan Serré et neveu de l'ancien député libéral Ben Serré, Marc Serré est issu d'une longue lignée de politiciens. Il est membre de la Première Nation algonquine de Mattawa/North Bay et francophone, et il en est fier. Avant de faire partie de la Chambre des communes, M. Serré obtient un baccalauréat spécialisé en commerce de l'Université Laurentienne avec une spécialisation en ressources humaines et en marketing. Il est un technologue en télécommunications qui a reçu un prix, et se spécialise dans la recherche et le développement, et il a fondé le fournisseur Internet familial PhoneNet. Il a également reçu le prix canadien CANARIE IWAY en reconnaissance de ses réalisations novatrices et remarquables dans le domaine de la technologie d'adaptation de l'Internet.

Il a également été directeur régional de la Société canadienne de l'ouïe pour le Nord-Est de l'Ontario, membre du personnel et du corps professoral du Collège Boréal et du Cambrian College, et directeur général du Nord-Est de l'Ontario chez Eastlink. M. Serré a été administrateur au Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario (CSCNO) ainsi que conseiller municipal à West Nipissing. Au Parlement, il a participé aux travaux de plusieurs comités permanents, caucus et associations parlementaires, notamment le Comité permanent de l'industrie, des sciences et de la technologie et le Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités, a été président du caucus national des libéraux ruraux et président du Caucus libéral du nord de l'Ontario. M. Serré a manifesté sa défense pour l'accroissement de l'infrastructure rurale, le logement abordable, l'accessibilité et les aînés à la Chambre des communes et à l'extérieur. Sa motion M-106, demandant au gouvernement fédéral d'élaborer la première stratégie nationale pour les aînées et aînés du Canada, a été adoptée avec succès à la Chambre des communes en mai 2017.

M. Serré a été membre du Comité permanent de la condition féminine (FEWO) durant les 42e et 43e législatures.

Intérêts :

  • Femmes dans les STIM
  • Femmes autochtones
  • Femmes âgées
  • Femmes en milieu rural
Lisa Hepfner, nouvelle députée (Liibéral), secrétaire parlementaire de la ministre de Femmes et Égalité des genres et de la Jeunesse

Photo - Karen Vecchio, présidente et députée réélue (Conservateur)

Lisa Hepfner, députée, a été élue pour représenter la circonscription de Hamilton Mountain à la Chambre des communes du Canada lors des élections fédérales canadiennes de 2021.

Avant son élection à la Chambre des communes, elle était journaliste de télévision pour CHCH News.

Lisa est une journaliste expérimentée et a reçu le prix Femmes de mérite du YWCA Hamilton pour la politique et les affaires publiques pour sa défense des enjeux qui enrichissent la vie des filles et des femmes. La décision de Lisa de se lancer en politique pour représenter la circonscription de Hamilton Mountain est motivée par son désir de servir la collectivité où elle travaille depuis plus de vingt ans. Elle s’exprime avec force sur les questions importantes qui comptent le plus pour l’électorat de la circonscription, notamment les services de garde d’enfants, le logement abordable, les infrastructures et l’environnement.

Avant de se lancer en politique, Lisa a été journaliste chevronnée avec plus de vingt ans d’expérience dans l’apprentissage et le partage des histoires des Hamiltoniens. Dans le cadre de son travail avec les collectivités de la circonscription et des environs, Lisa a écouté les gens de Hamilton Mountain et a entendu ce qui compte le plus pour eux. Cette expérience acquise sur le terrain lui sert dans son nouveau rôle de députée et elle est déterminée à amplifier les voix de son électorat et à faire valoir ses intérêts et ses préoccupations aux tables décisionnelles à Ottawa.

Lisa est titulaire d’un diplôme en sciences politiques de l’Université de Calgary, d’un diplôme en journalisme de l’Université Ryerson et d’une maîtrise en gestion des communications de l’Université McMaster. En tant que députée de Hamilton Mountain, Lisa est une voix forte pour vous et pour faire avancer vos priorités. Elle est honorée d’être votre représentante à la Chambre des communes.

Elle est également membre du CHPC, Comité permanent du patrimoine canadien.

Intérêts :

  • Garde d’enfants
  • Logement abordable
  • Infrastructure
  • Environnement

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2024-04-09