Histoire de la 2 Escadre

La 2e Escadre a amorcé sa carrière intrépide le 1er janvier 1944 pour appuyer les efforts de guerre en cours en Europe dans le cadre de la réorganisation du Plan d’entraînement aérien du Commonwealth britannique du Commandement aérien du Nord-Ouest au Canada. Après la guerre, après une brève transition vers du travail en temps de paix, la 2e Escadre a éventuellement été dissoute le 1er août 1951.

Un peu plus d’un an plus tard, au début de la Guerre froide, la 2e Escadre a été réactivée en France à la base de l’Aviation royale canadienne (ARC) de Grostenquin. Elle était composée de trois escadrons de chasse F-86 Sabre, soit les 416e, 421e et 430e Escadrons, ainsi que d’une patrouille acrobatique, les Sky Lancers. Les chasseurs de la 2e Escadre assument des rôles de dissuasion et de reconnaissance alors que l’Europe en période d’après-guerre mondiale s’ajuste à un conflit nucléaire potentiel avec l’Union soviétique. Au début des années 1960, la France assume un plus grand rôle dans la défense de son territoire, et la 2e Escadre, ainsi que ses escadres connexes, a été dissoute de nouveau le 1er août 1964.

Le 1er janvier 1969, la formation est réactivée de nouveau en tant que 12e Escadre de la Réserve aérienne au Canada et est alors composée de deux escadrons de chasse. Un insigne d’escadre avec un phénix a été conçu en 1972, mais n’a pas été adopté. En 1981, après un réalignement stratégique, la formation a été renommée 2e Escadre et utilise désormais l’hélicoptère à l’appui des troupes terrestres. Un nouveau symbole pour l’escadre, la guêpe jaune, a été conçu. En 1996, au cours d’une période de restrictions budgétaires, la 2e Escadre a été fermée et ses ressources et opérations ont été transférées à la 1re Escadre.

En juillet 2012, la 2e Escadre est née pour la quatrième fois en tant que formation expéditionnaire dans le cadre du concept de modernisation de la capacité expéditionnaire de la Force aérienne (CEFA). Tout comme le mythique phénix, la 2e Escadre s’est vue renaître comme premier répondant en déployant ses ailes « expéditionnaires » pour projeter les capacités de l’ARC afin d’intervenir lors de conflits armés et d’aider lors de catastrophes humanitaires.

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