Histoire de la 5e Escadre Goose Bay

1941 Création de la 5e Escadre Goose Bay. Le Canada et les États-Unis ont construit, sur le site actuel, un terrain d’aviation pour les aéronefs de lutte anti-sous-marine et pour les avions faisant escale vers la Grande-Bretagne. Le site a été choisi à cause de son excellent climat, idéal pour le vol, de la facilité de construction, de la facilité d’accès par mer durant les mois d’été et de sa situation stratégique.

De 1942 à 1945 Pendant la Seconde Guerre mondiale, 22 500 chasseurs et bombardiers construits au Canada et aux États-Unis font escale à Goose Bay en route vers l’Europe.

1950 L’entraînement au vol à basse altitude commence au-dessus du Labrador avec la Royal Air Force. Goose Bay était une installation d’entraînement attirante pour les forces aériennes alliées en raison de la densité de population élevée dans leurs pays et des nombreuses lois interdisant le vol à basse altitude. Bon nombre des polygones de tir qui entourent la 5e Escadre Goose Bay étaient plus grands que ceux de certains pays européens.

Années 1950 Au début de la guerre froide, une ligne de stations radar a été construite entre Terre-Neuve, le long de la côte du Labrador, et la ligne de détection Mid-Canada. L’unité était responsable de la surveillance, de l’identification et du contrôle des interceptions au-dessus du Labrador. Ce travail s’effectuait grâce à la ligne de stations radar relevant du Centre de contrôle manuel NORAD de Melville occupé par la force aérienne des États-Unis, qui se trouvait près de l’Escadre d’où le commandement général était exercé. La force aérienne des États-Unis a accru sa présence stratégique en déployant des ravitailleurs KC-97 Stratofreighter à l’appui des bombardiers B-47 Stratojet. Le Commandement de la défense aérienne a aussi stationné un escadron complet d’intercepteurs F-106 Delta Dart et, au début des années 1960, des ravitailleurs KC-135 étaient en activité à partir de Goose Bay à l’appui des bombardiers B-52 Stratofortress.

De 1951 à 1965 La United States Air Force (force aérienne des États-Unis) construit une infrastructure pouvant accueillir 12 000 militaires et leurs familles.

Années 1970 Les Forces armées canadiennes réduisent leur présence à Goose Bay et la principale raison d’être de la station est uniquement le soutien de la station radar de Melville.

1971 Les Forces canadiennes prennent la direction du Centre de contrôle manuel NORAD de Melville après que celui-ci a été entretenu et occupé par la force aérienne des États-Unis dans la cadre de nombreux changements organisationnels au sein du NORAD.

1975 Le Centre de contrôle manuel NORAD de Melville devient une station radar à long terme limitée, en ce sens que les données radar sont désormais transmises à un centre de contrôle de North Bay, en Ontario. La station est devenue le Centre de contrôle de données de Melville et était responsable de la qualité des données radar et de la projection de contrôle des intercepteurs affectés à son secteur.

1976 Toutes les unités du Commandement des forces aériennes stratégiques ont été retirées et la force aérienne des États-Unis a réduit sa présence à un détachement du Commandement des transports aériens militaires chargé d’assurer l’entretien des aéronefs de transport C-5 Galaxy, C-141 Starlifter et C-130 Hercules.

1981 La force aérienne allemande entreprend un entraînement au vol à basse altitude au-dessus du Labrador.

1985 La force aérienne royale des Pays-Bas entreprend un entraînement au vol à basse altitude au-dessus du Labrador.

1988 La fermeture du Centre de contrôle de données de maintenance de Melville est annoncée et, le 1er juillet 1988, il met fin à ses opérations.

2001 La force aérienne italienne entreprend un entraînement au vol à basse altitude au-dessus du Labrador.

2005 Tous les alliés retirent leurs contingents de la 5e Escadre Goose Bay et les opérations de vol à basse altitude des aéronefs à réaction prennent fin au-dessus du Labrador.

2015 Le rôle de la 5e Escadre Goose Bay a connu des changements marquants au cours des dernières années. La petite station qui assurait le soutien d’un radar à longue portée est devenue une base de taille moyenne effectuant toutes sortes d’opérations aériennes multinationales et accueillant un large éventail d’invités internationaux, militaires et civils. Le mandat opérationnel de la 5e Escadre est actuellement en transition.

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