Jalons des Forces armées canadiennes dans l’espace

Les années :  

Les années 1960 La longue histoire du Canada en matière de connaissance de la situation spatiale commence par le NORAD, lorsque des caméras Baker-Nunn sont installées sur le sol canadien. Ces capteurs optiques au sol recueillent, analysent et transmettent des données de suivi par satellite au NORAD.
Le 5 octobre 1984 Marc Garneau, ancien ingénieur des systèmes de combat naval, devient le premier astronaute canadien à voler dans l’espace lorsqu’il a servi comme spécialiste de la charge utile pour la mission de navette 41-G.
1997 Le Directeur du développement spatial est établi sous la direction du Sous-chef d’état-major de la Défense, une organisation interarmées axée sur le développement des capacités spatiales.
Le 22 avril 2001 Chris Hadfield, ancien pilote de CF-18, devient le premier Canadien à marcher dans l’espace au cours de sa deuxième mission à bord de la navette spatiale Endeavour.
2010 Le Directeur du développement spatial devient le Directeur général du développement spatial, ce qui comprend un faible afflux de personnel.
Le 1 septembre 2012 Le Centre des opérations spatiales du Canada (CANSpOC) est mis sur pied pour offrir aux Forces armées canadiennes une meilleure connaissance de la situation dans le domaine spatial.
Le 25 février 2013 Le satellite Sapphire, le premier satellite militaire opérationnel spécialisé du Canada, a été lancé avec succès. Le satellite recueille les observations d’objets connus en orbite de 5 000 à 40 000 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre à l’aide d’un système de capteurs électro-optiques et transmet ces données au réseau de surveillance spatiale américain qui tient à jour un catalogue mondial de milliers d’objets spatiaux. NEOSSat, le premier satellite de recherche et développement du ministère de la Défense, est lancé. Il s’agit du premier télescope spatial au monde dédié à la détection et au suivi des astéroïdes, des comètes, des satellites et des débris spatiaux.
Juin 2013 Le Canada devient le premier partenaire international à se connecter et à utiliser le premier satellite avancé à très hautes fréquences. Cet arrangement clé permet aux forces militaires du Canada d’accéder à une partie de la capacité des satellites pour des communications antibrouillage surviables, tout en assurant l’interopérabilité avec les alliés les plus proches du Canada
Le 22 septembre 2014 Le protocole d’entente sur les opérations spatiales combinées (OSPC) est signé. Le PE OSPC est un accord signé entre l’Australie, le Canada, la France, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis qui offrent des occasions d’améliorer la coopération sur les activités spatiales de défense.
Le 1 novembre 2014 Le premier quart du quart de surveillance spatiale est effectué au CANSpOC.
Le 22 juin 2016 Le microsatellite de surveillance et de messagerie maritimes, le deuxième satellite de recherche et développement du ministère de la Défense, est lancé. Le satellite met à l’essai des technologies novatrices dans l’espace avant qu’elles soient déployées dans des missions à grande échelle afin d’améliorer les capacités spatiales du Canada pour détecter les navires et gérer le trafic maritime. Le développement subséquent du système d’identification automatique (SIA) a été intégré à la Mission Constellation de RADARSAT à l’appui d’une nouvelle technique de fusion SAR-SIA.
Le 27 juillet 2016 Le Directeur général de l’espace est transféré sous l’autorité de l’Aviation royale canadienne (ARC) afin d’utiliser le personnel et l’expertise existants au sein de l’ARC pour faire progresser les objectifs et les projets spatiaux.
Le 7 juin 2017 La politique de défense du Canada, Protection, Sécurité, Engagement (PSE), est dévoilée. Pour la première fois, elle comprend un engagement à défendre et à protéger les ressources spatiales militaires afin d’assurer un accès continu au domaine spatial. La politique PSE souligne également le besoin pour les FAC et le MDN de travailler avec leurs alliés et partenaires pour promouvoir les intérêts nationaux du Canada dans l’espace, accroître la résilience des systèmes spatiaux, assurer un accès continu à l’espace et promouvoir des normes de comportement responsable.
Le 12 juin 2019 La Mission Constellation de RADARSAT, la dernière génération de satellites d’observation de la Terre du Canada utilisés par le gouvernement fédéral, y compris les Forces armées canadiennes, est lancée avec succès.
Le 24 novembre 2021 Les Forces armées canadiennes signent des ententes avec le département de la Défense des États-Unis (DoD) qui assurent l’accès au SATCOM du système d’objectifs pour les utilisateurs mobiles (UHF) appartenant au DoD. Il garantit un accès fiable et sécurisé au service UHF à bande étroite mondial pour appuyer les communications au-delà de la ligne de visée, ce qui est utile dans les régions éloignées comme l’Arctique.
Le 9 mai 2022 Le Canada se joint officiellement aux États-Unis pour interdire les essais d’armes antisatellites destructives à montée directe comme étape vers l’établissement de normes de comportement responsable dans l’espace lors de la réunion d’un Groupe de travail à composition non limitée des Nations Unies à Genève, en Suisse. L’interdiction vise à accroître la sécurité spatiale et à préserver l’espace pour les générations futures.
Le 22 juillet 2022 La 3e Division spatiale du Canada et la 7e Escadre sont mises sur pied à Ottawa, en Ontario. La 3e Division spatiale canadienne découle de l’organisation du Directeur général – Espace de l’ARC. À mesure que la responsabilité des opérations spatiales ne cesse de croître, l’équipe axée sur l’espace au sein de l’ARC a été réorganisée pour répondre à cette portée élargie.
Le 30 juillet 2022 L’Aviation royale canadienne présente la stratégie Volet spatial de l’assurance de la mission, qui décrit l’approche de l’ARC pour atteindre une résilience accrue des ressources et des capacités essentielles à la mission. Cette stratégie offre aussi une occasion au MDN et aux FAC d’établir et de renforcer des relations avec les plus proches alliés et partenaires du Canada, d’élargir le cadre des initiatives de coopération dans les domaines de la mise au point de capacités interarmées et dans celui de la recherche et développement, et de mettre à profit l’immense expertise et le vaste potentiel qui existent dans ces milieux afin d’augmenter nos intérêts et nos actifs communs dans l’espace.
Le 19 septembre 2022 Le MDN, les FAC et l’Agence spatiale canadienne renouvellent un protocole d’entente de longue date concernant la coopération dans les activités liées à l’espace. Cette entente établit de nouveaux objectifs et renforce les domaines de collaboration par rapport à l’entente originale qui a été signée en 2001.
Le 6 décembre 2022 L’Aviation royale canadienne et le United States Space Command ont signé un protocole d’entente concernant la coopération spatiale renforcée. L’accord servira de cadre pour une coopération militaire approfondie dans le domaine spatial entre les forces armées des deux pays. Il vise à accroître l’échange d’information, à équilibrer les besoins en espace militaire et à déterminer les études, les projets et les activités de collaboration potentiels.
Le 1 février 2023 Le MDN et les FAC et le National Reconnaissance Office (NRO) des États-Unis d’Amérique renouvellent un protocole d’entente concernant la coopération et le développement des capacités spatiales de défense. L’accord, qui a été signé à l’origine le 27 juin 2018, améliore la coopération et le développement des capacités spatiales en matière de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (RSR) puisqu’il reconnaît un intérêt commun à faire progresser l’utilisation des systèmes spatiaux pour la sécurité nationale, le développement économique, l’aide humanitaire et d’autres domaines d’intérêt mutuel.
Le 8 mai 2023 L’opération STRATUS, la première opération visant spécifiquement l’espace et à laquelle on a attribué un nom, est lancée. Signée par le commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada, l’opération STRATUS reconnaît que l’espace est un domaine compétitif, encombré et contesté, et ordonne l’intégration des capacités spatiales dans toutes les opérations des Forces armées canadiennes.

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