Observations et recommandations relatives à l’exercice RIM OF THE PACIFIC 2014 du commandant de la composante aérienne de la Force multinationale et du centre multinational d’opérations aériennes (La Revue de l'ARC - HIVER 2015 - Volume 4, Numéro 1)

Par le colonel David Lowthian, MSM, CD, MSS

Note de l’éditeur : Dans le cadre de l’éducation et de l’instruction sur le commandement et contrôle (C2) au sein de l’Aviation royale canadienne (ARC), une grande partie de notre enseignement est mise en pratique, perfectionnée et améliorée par la tenue d’exercices. L’exercice RIM OF THE PACIFIC (RIMPAC) offre une excellente occasion d’exercer le C2 interarmées dans les principaux postes de commandement. Dans ce dernier article de l’ARC d’une série portant sur le C2, le colonel David Lowthian nous éclaire sur son expérience dans le cadre du RIMPAC 2014 à titre de commandant adjoint de la composante aérienne de la Force multinationale (cmdtA CAFM).

L’exercice RIMPAC conserve son titre d’entraînement multinational par excellence. Il offre un environnement d’entraînement et d’apprentissage exceptionnel dans le cadre d’activités en série et d’activités à libre action dont la cadence et l’envergure s’accentuent tout au long de l’exercice. Bien qu’il soit axé sur le domaine maritime, il offre des avantages considérables au personnel de l’ARC en lui permettant d’améliorer sa compréhension des capacités tactiques. Environ 340 membres du personnel de l’ARC, hommes et femmes, ont participé au RIMPAC 2014 dans le cadre de rôles de la composante aérienne. Ces rôles étaient assumés notamment dans quatre détachements tactiques (aéronefs CP140, CC130T, CC150T et CF188), dans la force opérationnelle aérienne (FOA)/l’escadre expéditionnaire aérienne (EEA), à des postes clés au sein du centre multinational d’opérations aériennes (CAOC), à des postes de contrôleurs d’interception situés au centre d’opération radar d’Hawaï, de même qu’à deux postes de commandement clés (ceux de cmdtA CAFM et de commandant adjoint de la force opérationnelle multinationale 172 [patrouille maritime]). Chacune des entités de la composante aérienne a fourni des leçons retenues par l’intermédiaire de sa chaîne de commandement respective. Le présent article reprend les fonctions et les responsabilités du commandant de la composante aérienne de la Force multinationale (CCAFM) et du CAOC, et présente les domaines dans lesquels la participation de l’ARC aux opérations et aux exercices coalisés à venir peut être améliorée.

Dans le cadre du RIMPAC 2014, les rôles de CCAFM et de cmdtA CAFM étaient assumés par des militaires provenant d’un pays autre que les États-Unis (É.-U.), ce qui prouve l’efficacité des programmes multinationaux d’interopérabilité, de doctrine, d’éducation et de perfectionnement professionnel. Cela a aussi démontré la confiance que l’armée américaine porte envers ses partenaires multinationaux dans une région qui gagne en importance sur le plan stratégique. De plus, de nombreux postes supérieurs au sein des différentes composantes et du CAOC ont été attribués au Canada, ce qui témoigne de la crédibilité que le personnel de l’ARC a gagnée au sein de l’armée américaine.

Le CCAFM était chargé de la planification, de la coordination et de l’exécution d’une campagne aérienne pendant laquelle 200 aéronefs – dont plus de 100 chasseurs – ont effectué environ 4 000 sorties au cours de l’exercice de trois semaines. La portée de commandement du CCAFM est vaste et fortement tributaire de communications fiables; ce n’est pas une mince tâche étant donné le grand nombre de stations effectuant des transmissions sur des réseaux incompatibles[1].

Le CCAFM doit établir clairement ses priorités et les communiquer efficacement aux échelons inférieurs de la chaîne de commandement, ce qui fut réalisé avec brio dans le cadre du RIMPAC 2014. Ses quatre priorités étaient les suivantes : épauler le commandant de la force opérationnelle multinationale (cmdt CTF); optimiser les possibilités d’instruction dans la mesure du possible; miser sur la sécurité avant tout; et malama ka ʹaina – respecter l’environnement. Commander n’est qu’un des rôles que doit assumer le CCAFM. Au cours du RIMPAC 2014, ce dernier a également agi à titre d’autorité de contrôle de l’espace aérien (ACEA) et de commandant d’une zone de défense aérienne (AADC). Ces rôles sont conformes à la doctrine, laquelle met en évidence ces responsabilités ainsi que d’autres responsabilités du CCAFM, comme l’autorité de coordination aérospatiale[2], ainsi que la coordination du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance (RSR).

À titre d’ACEA, le CCAFM était chargé d’éviter les conflits de circulation avec les autorités de la Federal Aviation Administration ainsi que de la production, de la supervision et de l’application des directives de l’ACEA : le plan de contrôle de l’espace aérien (ACP), l’ordre de contrôle de l’espace aérien (ACO) et les instructions particulières (SPINS). Les aéronefs civils et militaires dans un contexte réel étaient une préoccupation relative à la sécurité tout au long de l’exercice, surtout lorsque le rythme et la complexité des opérations se sont accentués. De plus, le CCAFM devait tenir compte des facteurs d’ordre environnemental relativement aux munitions, aux champs de tir et au bruit.

À titre d’AADC, le CCAFM relevait non seulement du cmdt CTF, mais également des 22 pays contributeurs, étant donné que les opérations de défense aérienne doivent être coordonnées avec l’ensemble des opérations tactiques menées tant au sol, en mer que dans le ciel. Il s’agissait notamment d’élaborer un plan de défense aérienne de zone et de coordonner les activités entre les composantes maritime et aérienne, ce qui avait commencé quatre mois avant le début du RIMPAC, au cours de l’exercice d’état-major (XEM). Les organisations de défense régionales doivent coordonner leurs activités et éviter les conflits à leur égard, surtout lorsque des capacités maritimes et terrestres de défense et de contrôle aériens sont mobilisées pour l’opération. Il s’agit pour eux de délimiter et de communiquer clairement les zones de responsabilité, la couverture défensive contre le potentiel aérien et les états d’alerte, les procédures radio, les opérations corridor et de ravitaillement, ainsi que les capacités sol-air. Il faut déceler et rectifier les failles dans la couverture et les lacunes procédurales. Sinon, il y a un risque accru de pertes fratricides et catastrophiques dès le début des hostilités.

Comme pour toute opération ou tout exercice, une grande partie du travail du CCAFM est consacré à l’établissement et au maintien de relations dans un contexte interarmées, interorganisationnel, multinational et public. Par-dessus tout, les composantes doivent coordonner leurs efforts à titre de commandements appuyés et en appui. Il faut y consacrer beaucoup de temps et d’effort, surtout dans un environnement opérationnel multinational. Cette philosophie doit trouver écho à tous les échelons de la chaîne de commandement du CCAFM. Bien que les composantes aériennes comptent sur une efficacité décentralisée dans le cadre de leurs opérations, l’intention du commandant doit être communiquée avec clarté au moyen de mécanismes de commandement de mission, comme des exposés aériens généraux, des directives sur les opérations aériennes, des analyses de mission, des conseils de choix des objectifs et des groupes de planification.

La délégation de pouvoir est un élément important du commandement de mission. Le CCAFM, avec l’aide du juge-avocat général, a élaboré une matrice de délégation de pouvoirs (tableau 1) afin de tenir compte d’une multitude d’éventualités opérationnelles, et ainsi veiller à ce que les décisions et les mesures ne soient pas interrompues par le processus. Cet outil s’est avéré extrêmement efficace au cours du RIMPAC 2014, surtout lors des activités de choix d’objectifs dynamiques où le facteur temps entre en jeu.

Tableau 1. Matrice de délégation des pouvoirs pour le RIMPAC 2014
Division Sous-division Plan de combat Chef
Ops Cbt
Dir
CAOC
CmdtA
CAFM
CCAFM Cmdt
CTF
Choix d’objectifs Prise à partie d’objectifs Préhostilités X X
Opérations de combat X X X X
Choix d’objectifs dynamiques Milieu humide – CCMFM X X
Milieu sec – Terrestre X X X X
Dommages collatéraux Niveaux 1 à 3 X X X X
Niveau 4* X X
Niveau 5* X
Autorisations du conseil de choix des objectifs LOGI/LOR X X
Acquisition d’objectifs en temps opportun X
LOPI X
RP Récupération de personnel Faible risque X X X X
Risque moyen à élevé X X

Tâche

Mise en état d’alerte Préhostilités X X
Opérations de combat X X X X
Attribution des missions de réaffectation Aucune perte de capacité X X X X
Écart de capacité X X
PPO Opérations délibérées Appuyées X X
En appui X X X X
Gestion des risques opérationnels Indice du risque de dangers < 9 – élevé à extrême X X
10 à 17 – moyen X X X
18 à 20 – faible X X X X X
Communications Interne Interruption du système de C2 X X
Blocage des communications X X X
Externe – Médias Événement d’exercice X X X X
National X X X
Événement en situation réelle X X
Produits ACO, ACP, plan d’une zone de défense aérienne, plan multinational d’opérations aérospatiales, plan principal d’attaque aérienne X X
SPINS, ATO, RAPSIT X X X X
Éléments livrables du rythme de bataille X X X
Ressources Mouvement de ressources hors de la zone d’opération Événement en situation réelle avec aéronef X X
Événement en situation réelle avec personnel X X
Événement d’exercice X

*Les niveaux de dommages collatéraux 4 et 5 sont mentionnés aux fins d’instruction et de référence seulement et ne feront pas l’objet d’exercices dans le cadre du RIMPAC 2014.

Le RIMPAC a offert une excellente occasion de perfectionner le concept de FOA/EEA. Le présent article porte sur le niveau opérationnel coalisé, en particulier sur le CCAFM et le CAOC. En vue du déploiement du RIMPAC, tous les candidats du logiciel de planification et de suivi des tâches des Forces canadiennes (PSTFC) ont été évalués selon leur formation et leur entraînement au niveau opérationnel et en centre d’opérations aériennes (COA). Il y avait un équilibre entre le personnel supérieur et subalterne, et certains candidats avaient déjà participé à un RIMPAC (au niveau tactique). Environ la moitié des candidats avaient suivi le cours sur le commandement et le contrôle tactiques (CCCT) ou le cours sur le commandement et le contrôle des opérations (CCCO) donnés par le Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes (CGAFC). Cette formation, combinée à l’expérience opérationnelle en situation réelle, a permis une transition rapide aux opérations du CAOC et conféré une crédibilité instantanée au directeur du CAOC, aux chefs de division ainsi qu’aux officiers supérieurs de quart et de combat.

En prévision du RIMPAC 2016, il est important de souligner ce sur quoi l’ARC devrait se concentrer lorsqu’elle fait pression pour obtenir d’autres postes et de préciser le contenu des cours de l’ARC qui peut être modifié ou mis à jour. Des conférences de planification ont eu lieu tout au long de 2013 et au début de 2014 en vue du RIMPAC 2014, dont le calendrier comprenait une conférence de planification et une conférence du commandant en février 2014, ainsi qu’une conférence de planification finale et un XEM en avril 2014. Ces activités ont permis d’élaborer un concept d’opération (CONOPS) pour l’ensemble des composantes et de fournir une série d’exercices sur table en vue de mettre la dernière main aux plans et aux documents d’exercice avant le début du RIMPAC. C’est également à cette occasion que l’on a établi des relations et des processus de réseautage.

Le colonel Lowthian, deuxième à partir de la gauche, discute d’un problème opérationnel avec son homologue du CAOC au cours du RIMPAC 2014.

Ces activités ont permis de formuler plusieurs observations qui ont été confirmées/validées au cours de l’exercice. Premièrement, au cours de la conférence de planification de février 2014, les planificateurs responsables des CF188 ont indiqué qu’il aurait été très avantageux d’avoir accès aux comptes rendus des F-22 à l’unité de la Garde nationale aérienne hawaïenne. Ce point a été soulevé auprès des autorités des Forces armées canadiennes (FAC) affectées au RIMPAC, et des efforts concertés ont par la suite contribué à en permettre l’accès. La correspondance initiale a semblé favorable. Cependant, des organismes des É.-U. ont souligné des problèmes en matière d’attestation de sécurité et de sécurité des opérations. Ils avaient déterminé qu’on disposait d’insuffisamment de temps pour effectuer les enquêtes et pour accorder les autorisations selon les niveaux de tolérance au risque opérationnel. S’il est déterminé que les comptes rendus des F-22 s’avèrent utiles pour le RIMPAC 2016, il est recommandé que les exigences en matière d’accès et d’attestation de sécurité soient communiquées et qu’on cherche à y répondre le plus tôt possible en collaboration avec les planificateurs de l’exercice. La planification du RIMPAC 2016 a commencé à l’automne 2014.

Il ne faut pas sous-estimer l’importance de la défense aérienne de zone, surtout en raison des responsabilités et des obligations redditionnelles dont le CCAFM est investi à titre d’AADC. Le personnel de l’ARC qui se prépare en vue de ses tâches de COA dans le cadre d’opérations ou d’exercices devrait bien connaître cette capacité, surtout en raison de son contexte multinational. L’instruction sur la défense aérienne de zone et le contrôle de l’espace aérien devrait être offerte dans le cadre du CCCO et du CCCT du CGAFC.

Le RIMPAC est axé sur des activités maritimes et, de ce fait, le CCMFM est habituellement le commandant appuyé au cours de l’exercice. Cela dit, le CCAFM a toujours été le commandant appuyé dans le cadre d’activités de récupération de personnel. Cela concorde avec la doctrine du COA publiée. Lorsqu’une personne passe par-dessus bord, se perd dans la jungle ou est éjectée d’un aéronef, c’est le CCAFM qui est le commandant appuyé. La récupération est coordonnée et dirigée par la cellule de coordination de la récupération du personnel au sein du CAOC. C’est le cas tant pour les opérations de récupération contestées que non contestées (comme la recherche et le sauvetage de combat [RESCO] et la recherche et sauvetage). Bien que l’ARC n’effectue pas de RESCO, son personnel travaillera probablement au sein d’un CAOC où cette fonction est attribuée au CCAFM. Le personnel de l’ARC devrait avoir une connaissance sommaire de cette capacité et des exigences de coordination. On devrait présenter la cellule interarmées de récupération de personnel et sa doctrine au personnel de l’ARC dans le cadre du CCCO donné par le CGAFC.

Une des clés du succès du RIMPAC est qu’il s’agit d’un exercice sans classification, ce qui permet la participation de nombreux pays et offre aussi la possibilité de consigner, de publier et de partager ouvertement des leçons retenues et des pratiques exemplaires. Au cours des exercices sans classification, l’armée américaine emploie couramment des règles d’engagement (RE) tirées du document non secret sur les RE de San Remo. Les RE de San Remo ont été suivies dans le cadre du XEM qui a eu lieu en avril. Les commandants désignés et les conseillers juridiques en ont discuté en détail au cours de la préparation du RIMPAC. Bien que les RE soient génériques, elles constituent un excellent outil pour amorcer le dialogue et établir des relations entre les commandants et leurs conseillers juridiques. Elles servent également de fondement à la planification initiale et à l’élaboration du CONOPS. Il est recommandé d’intégrer les RE de San Remo dans les cours de niveau opérationnel de l’ARC et des FAC. Le manuel est une ressource inestimable pour tirer les premières leçons et amorcer les discussions sur les RE et le droit des conflits armés.

Tel que mentionné, le CCAFM et le CAOC servent d’éléments de soutien à la campagne maritime au cours du RIMPAC. Par conséquent, le CAOC se concentre sur les divisions des opérations et des plans de combat. Il accorde moins d’importance aux autres divisions, comme le RSR, la mobilité aérienne et la planification stratégique, qui sont représentées par un nombre relativement faible de membres du personnel. On prévoit que les divisions du RSR, de la mobilité aérienne et de la planification stratégique prendront de l’expansion dans le cadre des exercices RIMPAC à venir, compte tenu du rôle croissant qu’elles jouent et de la manière dont elles ont été utiles dans le cadre du RIMPAC 2014. La division de la planification stratégique et l’équipe chargée des effets visés représentent deux excellentes occasions pour l’ARC de cultiver l’expertise en matière de pratiques de conception opérationnelle et de cycle de choix d’objectifs. L’ARC comptait un officier au sein de la division de la planification stratégique, mais aucun membre de son personnel n’était affecté à l’équipe chargée des effets visés. Les deux sections, qui offrent des occasions remarquables de perfectionner ses compétences et ses processus de réflexion, permettent de traduire une grande stratégie et une intention opérationnelle en des effets tactiques. L’ARC devrait demander un plus grand nombre de postes au sein de la division de la planification stratégique et l’équipe chargée des effets visés en vue du RIMPAC 2016. Les groupes de travail et les conseils chargés des effets visés devraient être intégrés au CCCO du CGAFC, car ces processus s’appliquent à la fois à des intérêts coalisés et nationaux.

Le RIMPAC 2014 a encore une fois démontré la confiance et la crédibilité qu’a acquises le Canada au sein des cercles multinationaux. Le poste de cmdtA CAFM était d’une valeur exceptionnelle et devrait être utilisé en alternance avec le poste de CCAFM. De plus, l’ARC a affecté un colonel à ce titre à l’un des postes de directeurs du CAOC. Ce fut une réussite qui s’est avérée nécessaire en fin de compte. Les trois directeurs du CAOC et leurs adjoints ont été classés au rang de colonel ou de capitaine de vaisseau. Si l’ARC avait envoyé un lieutenant-colonel plutôt qu’un colonel à ce titre, cela aurait nui à la capacité du titulaire d’assumer son rôle de façon crédible dans un contexte multinational. L’ARC devrait chercher activement à conserver le poste de CCAFM pour le RIMPAC 2016. Si cela est impossible, le poste de cmdtA CAFM devrait être obtenu encore une fois. Les postes supérieurs au sein du CAOC multinational devraient être pourvus selon le grade précisé. Si cela est impossible, une promotion à ce titre pour la durée de l’exercice devrait être appuyée.

Le RIMPAC fut une excellente occasion de perfectionner les concepts de FOA/d’EEA et d’exercer le C2 conformément à la doctrine prescrite. Comme l’ARC continue de tirer parti de ce processus (dans le cadre d’opérations humanitaires, d’opérations délibérées et de groupes de travail), des exercices comme le RIMPAC demeurent essentiels pour nous permettre de valider la doctrine opérationnelle dans un contexte multinational et multidisciplinaire. Les planificateurs principaux de tous les exercices de l’ARC devraient comprendre avec clarté l’importance de mettre l’accent sur le commandement pour faire évoluer et de perfectionner la doctrine de C2 de l’ARC au cours de leurs exercices respectifs. Ce point devrait être mis en évidence lorsqu’ils reçoivent les directives de planification de la 1re Division aérienne du Canada.

Notre contribution responsable au RIMPAC a donné à l’ARC une crédibilité instantanée et a permis à nos dirigeants et à nos planificateurs de travailler harmonieusement dans un environnement multinational. Quant aux défis à venir, nous devrions nous concentrer sur notre instruction en intégrant des cours de niveau tactique et opérationnel afin d’optimiser nos leçons retenues et nos pratiques exemplaires.

Canadiens travaillant au sein du CAOC et occupant des postes d’état-major dans le cadre du RIMPAC 2014.

Le colonel David Lothian est un pilote de ligne qui a notamment déjà été aux commandes de CC130 Hercules et de CC177 Globemaster. Il est actuellement commandant de la 8e Escadre.

AADC―commandant d’une zone de défense aérienne

ACEA―autorité de contrôle de l’espace aérien

ACO―ordre de contrôle de l’espace aérien

ACP―plan de contrôle de l’espace aérien

ARC―Aviation royale canadienne

ATO―ordre d’attribution de mission aérienne

C2―commandement et contrôle

CAOC―centre multinational d’opérations aériennes

CCAFM―commandant de la composante aérienne de la Force multinationale

CCCO―cours sur le commandement et le contrôle des opérations

CCCT―cours sur le commandement et le contrôle tactiques

CCMFM―commandant de la composante maritime des Forces multinationales

CGAFC―Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes

Chef Ops Cbt―chef – Opérations de combat

cmdt CTF―commandant de la Force opérationnelle multinationale

COA―centre d’opérations aériennes

CONOPS―concept d’opération

Dir―Directeur

É.-U.―États-Unis

EEA―escadre expéditionnaire aérienne

FAC―Forces armées canadiennes

FOA―force opérationnelle aérienne

LOGI―liste d’objectifs de grande importance

LOPI―liste des objectifs prioritaires interarmées

LOR―liste d’objectifs rentables

PPO―processus de planification opérationnelle

RAPSIT―rapport de situation

RE―règles d’engagement

RESCO―recherche et sauvetage de combat

RIMPAC―Rim of the Pacific

RP―récupération de personnel

RSR―renseignement, surveillance et reconnaissance

SPINS―instructions spéciales

XEM―exercice d’état-major

[1]. Il est à noter que la connectivité entre les services (comme la US Navy et le Marine Corps) ainsi que les partenaires coalisés a d’abord été difficile sur le plan technique. Ces difficultés ont été surmontées au cours de la phase d’intégration des forces. (retourner)

[2]. Ces responsabilités et la compréhension que nous en avons ne peuvent être négligées, même si nous n’exerçons pas certaines d’entre elles dans le cadre de la doctrine de l’ARC ou des mandats de mission. Nous devons au moins avoir une connaissance sommaire de l’espace militaire afin que le personnel de l’ARC affecté à ces postes puisse agir et prendre des décisions de manière crédible. (retourner)

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