La 2e Division aérienne du Canada (La Revue de l'ARC - ÉTÉ 2016 - Volume 5, Numéro 3)

Par le colonel Rick Witherden, OMM, MB, CD, avec une introduction du brigadier-général Dave Cochrane, MSM, CD

À titre de commandant de la 2e Division aérienne du Canada (cmdt 2 DAC), je suis heureux de signer l’introduction de cet article que le colonel Rick Witherden a rédigé sur le rôle et l’histoire de la Division. En effet, ce dernier était on ne peut mieux qualifié pour faire ce travail, car il était présent à la création de la 2 DAC et y a servi sans interruption depuis, surtout en qualité de chef d’état-major, mais aussi, pendant un bref moment, comme Directeur – Instruction de la Force aérienne. Je suis heureux et honoré de mes responsabilités actuelles. Je suis fier de l’équipe de professionnels dévoués qui travaillent dans mon quartier général, mes escadres et mes établissements d’instruction.

Certes, la 2 DAC est parvenue à un certain degré de maturité au cours de ses six ans d’existence. Cependant, la nature dynamique des opérations de l’Aviation royale canadienne (ARC) continue d’exiger de notre part des efforts novateurs constants pour moderniser l’éducation et l’instruction que nous offrons, et ce, au profit de nos opérations. Ma priorité consiste à contribuer à l’excellence institutionnelle de l’ARC par la poursuite de quatre grands objectifs :

  • Offrir une instruction et une éducation fondamentales, conformément à notre mandat;
  • Développer et moderniser la mise en œuvre des programmes d’instruction dans tous les secteurs de l’éducation et de l’instruction;
  • Institutionnaliser le perfectionnement professionnel de nos officiers et de nos militaires du rang (MR) dans l’ARC;
  • Soutenir les membres de notre personnel et leur famille.

Nous n’atteindrons ces objectifs que grâce aux efforts résolus de notre personnel et à sa collaboration avec d’autres entités, qu’elles fassent partie ou non de l’ARC. Je suis convaincu que dans toute organisation, les membres travaillent mieux lorsque le rôle de chacun est clairement défini.

Que vous lisiez le présent article pour votre simple plaisir ou par intérêt professionnel, vous y trouverez des informations capitales qui vous aideront à mieux comprendre le rôle essentiel que joue la 2 DAC dans l’évolution de la puissance aérienne au sein des Forces armées canadiennes (FAC).

Mission :

En tant qu’organisme responsable de l’instruction, la 2 DAC assure le perfectionnement du personnel de l’ARC et elle le génère.

Vision :

La 2 DAC fournira des connaissances aérospatiales et une instruction de pointe grâce à une méthode adaptée, novatrice et axée sur les effets qui procurera à l’ARC une instruction d’une efficacité maximale.

La mise sur pied de la 2 DAC a commencé en janvier 2009, et la formation est parvenue à la capacité opérationnelle totale (COT) en juillet 2010. La structure a considérablement évolué au cours des six dernières années, mais la Division conserve son mandat fondamental : fournir des programmes d’éducation et d’instruction à l’ARC. Ce mandat peut paraître évident à certains, mais que signifie-t-il au juste? Comment la 2 DAC en est-elle arrivée à sa structure actuelle pour appuyer ce mandat et quels sont les changements que l’avenir lui réserve? L’article qui suit présente la 2 DAC, sa structure, ses rôles et son histoire, jusqu’à aujourd’hui, et il répond également à la question suivante : pourquoi cette formation revêt-elle une importance vitale pour l’avenir de l’ARC?

La 2 DAC procure l’instruction de base aux membres de l’ensemble des groupes professionnels et des spécialités de l’ARC, et il lui incombe de fournir aux officiers et aux MR le perfectionnement professionnel dont ils ont besoin. Il importe de souligner, toutefois, que ces responsabilités dépassent le cadre de la 2 DAC, étant donné que l’ensemble des gestionnaires de l’instruction à la grandeur de l’ARC relève du cmdt 2 DAC. En fait, toutes les 638 normes de qualification (NORQUAL)[1] de l’ARC, peu importe la division ou l’unité d’enseignement, sont approuvées par la 2 DAC. En outre, cette dernière dicte et contrôle l’approche systémique de l’instruction, appelée « Système de gestion de l’instruction et de l’éducation de la Force aérienne (SGIEFA)[2] »; cette même approche est utilisée dans tous les établissements d’instruction, y compris les unités d’entraînement opérationnel (UEO) et les écoles de la flotte. Par conséquent, la 2 DAC, carrefour de l’ARC en matière d’instruction et d’éducation, est l’entité fondamentale de production du personnel de l’ARC.

La 2 DAC est une formation de niveau 2 qui relève directement du cmdt ARC (voir la figure 1). Vu son mandat, il ne faut pas s’étonner qu’elle regroupe tous les établissements d’instruction ab initio[3] de l’ARC et ses deux établissements d’enseignement, soit l’École de l’Aviation royale canadienne, destinée aux MR, et l’École d’études aérospatiales des Forces canadiennes (EEAFC), que fréquentent les officiers.

Figure. Organigramme de la 2 DAC

Étant donné ses vastes responsabilités au chapitre de la gestion de l’instruction, le Quartier général (QG) 2 DAC est relativement petit, avec ses 90 membres, dont des éléments de l’ancienne École centrale de vol (ECV). L’ancienne Direction – Instruction de la Force aérienne du QG 1 DAC est devenue le noyau du QG 2 DAC et a conservé intégralement son mandat et les ressources connexes. Dans son mandat figuraient la gestion de l’instruction ainsi que le déplacement et le financement de l’ensemble du personnel faisant partie du système d’instruction de l’ARC, ce qui englobe la plupart des accords contractuels sur l’instruction donnée en dehors des FAC et à l’extérieur du Canada. Afin d’appuyer le cmdt 2 DAC et d’assurer la gestion des coûts indirects de la Division et du QG (finances, administration), on a « importé » 12 postes inscrits au tableau des effectifs du QG 1 DAC, dont la plupart étaient vacants. Toutefois, il faut situer cette structure « allégée » en contexte. Pour créer la 2 DAC, en plus de tenir compte de la contrainte standard que sous-tend la « neutralité propre au nombre d’années-personnes (A.-P.)[4] », on savait que la 2 DAC ne pourrait pas suivre la tendance consistant à grossir les rangs du QG, tendance dont étaient alors affublées d’autres organisations de commandement existantes. Les unités opérationnelles et les établissements d’instruction fonctionnaient déjà avec des effectifs inférieurs au niveau optimal, et une partie de la réussite de la 2 DAC dépendait de sa capacité à ne pas, elle aussi, faire augmenter le nombre d’effectif de soutien au détriment de celui des opérations. Qui plus est, la mise sur pied du Centre multinational d’opérations aérospatiales avait commencé en même temps au QG 1 DAC, et les effectifs se faisaient rares. Par conséquent, la 2 DAC a conclu une entente de soutien en vertu de laquelle les services fournis par le QG 1 DAC confèrent au QG 2 DAC une taille virtuelle qui ne paraît pas sur les organigrammes. En retour, le QG 2 DAC fournit au QG 1 DAC un soutien en période normale et en période d’intensification des activités quand et où il le peut. C’est pourquoi les deux QG demeurent situés l’un près de l’autre (situation idéale) à Winnipeg (Manitoba), et ils produisent des synergies également rapprochées grâce à un vaste accord sur les niveaux de service.

Un membre de la 2 EPFC se prépare à décoller à bord d’un Harvard II, à la 15e Escadre Moose Jaw.

Et d’abord, pourquoi fallait-il créer une formation distincte pour l’instruction et l’éducation? Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Force aérienne de notre pays comporte, dans sa structure, le Commandement de l’instruction, le 14e Groupe d’instruction, la Direction – Instruction de la Force aérienne au QG 1 DAC et, maintenant, la 2 DAC (autre formation distincte). De toute évidence, les autorités ont éprouvé le besoin cyclique de centraliser la gestion de l’instruction et de l’éducation avec l’expertise connexe. De nombreux membres actuels de l’ARC seraient surpris d’apprendre que le concept de la 2 DAC a été formulé de nombreuses années avant la création de cette dernière. En fait, quand le QG du Commandement aérien a été dissous en 1997, on aurait pu d’emblée créer deux divisions. En vertu des recommandations relatives au commandement et contrôle (C2) formulées en 1995 dans le cadre du Projet 2020, une formation d’instruction distincte aurait pu être maintenue; or, le concept global du groupe de combat aérospatial n’a pas fait suffisamment d’adeptes à l’époque. En 2004, on a de nouveau examiné les modalités de C2 révisées, cette fois en recommandant la formation, pour la Force aérienne, d’une division de l’instruction et de la transformation, en retirant à la 1 DAC les fonctions d’instruction. Au cours des années qui ont suivi, on a étudié maintes variations du concept, mais aucune décision n’a été prise, jusqu’au jour où le lieutenant-général Watt, alors chef d’état-major de la Force aérienne, ordonne la création de la 2 DAC, à la fin de 2008.

Un stagiaire, aux commandes d’un hélicoptère Bell CH139 Jet Ranger, voit aux derniers préparatifs avant d’exécuter un vol pendant la phase 3 du cours de pilotage (Aéronefs à voilure tournante), à la 3 EPFC, à Portage la Prairie (Manitoba).

La structure actuelle de la 2 DAC ressemble quelque peu à celle de 2010, au stade de la COT, mais elle affiche aussi des différences. La 15e et la 16e Escadre étaient alors déjà considérées comme des escadres d’instruction et, avec la prépondérance des écoles de l’ARC se consacrant à l’instruction professionnelle de base, elles se sont harmonisées avec la 2 DAC dès le début. Cela comprenait la 2e et la 3e École de pilotage des Forces canadiennes (EPFC) de même que le 419e Escadron d’entraînement à l’appui tactique (419 Esc EAT) situés respectivement à Moose Jaw, Portage la Prairie et Cold Lake, à l’appui du rôle de formation des pilotes de la 15e Escadre. La 16e Escadre se composait essentiellement de l’École de technologie et du génie aérospatial des Forces canadiennes (ETGAFC) et de l’École des opérations de contrôle aérospatial des Forces canadiennes (EOCAFC), situées à Borden et à Cornwall respectivement. Toutefois, plusieurs établissements d’instruction, tels que la 1 EPFC (autrefois l’École de navigation aérienne des Forces canadiennes), le 402e Escadron, l’École de survie et de médecine de l’air des Forces canadiennes (ESMAFC), l’École de recherche et de sauvetage des Forces canadiennes (ERSFC) et l’EEAFC, ne se trouvaient pas dans des escadres vouées principalement à l’instruction. La majorité d’entre eux étant logés à la 17e Escadre Winnipeg, il a semblé que celle-ci s’alignerait éventuellement sur la 2 DAC. Fait intéressant, pareille éventualité avait été évoquée dans les propositions sur le C2 formulées en 2004. La décision finale à l’égard de l’harmonisation avait été reportée à une date ultérieure et, entre-temps, une formation distincte de niveau 3 appelée « Centre d’instruction de la Force aérienne (CIFA) » avait été mise sur pied pour regrouper ces écoles et le Centre de sélection du personnel navigant des Forces canadiennes (CSPNFC) à Trenton, sous la direction du commandant de la 17e Escadre. Ce dernier avait alors assumé deux fonctions en même temps. Finalement, le Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes (CGAFC) a été placé sous la coupe du cmdt 2 DAC pour ajouter au mandat d’éducation de la nouvelle division des volets relatifs à la doctrine et à l’acquisition du savoir.

La trajectoire de la 2 DAC a été caractérisée par une évolution constante. Les anciennes structures, qui ne se prêtaient pas nécessairement à une mission strictement axée sur l’instruction et l’éducation, et les modalités provisoires adoptées pour des raisons pratiques à l’époque ont été remplacées par des entités de plus en plus fonctionnelles et rationalisées. La 1 EPFC a fusionné avec le 402e Escadron, vu leur mandat commun portant sur l’instruction des opérateurs de systèmes de combat aérien (OSCA) et sur celle des opérateurs de détecteur électronique aéroporté (OP DEA). La 1 EPFC s’est réalignée sur la 15e Escadre en vertu d’un concept plus large de l’entraînement des équipages aériens. De même, comme il y avait un poste vacant de colonel dans la 16e Escadre (poste qui avait été ramené au niveau de lieutenant-colonel dans les années 1990), cette formation a été en mesure d’absorber les autres unités du CIFA, entraînant par là la dissolution de cette entité provisoire. L’EEAFC est passée sous la coupe directe du cmdt 2 DAC, et lui a apporté le soutien d’un officier de sélection du personnel intégré; cela répondait à la nécessité d’une concordance plus grande entre la sélection des équipages aériens et les normes d’instruction appliquées. L’École centrale de vol (ECV) a été dissoute au cours de la période de création de la 2 DAC, et son Équipe d’évaluation et des normes (EEN) – Équipages aériens est devenue partie intégrante de la Section de l’instruction (Opérations aériennes) au QG 2 DAC. Le CGAFC a de nouveau relevé directement du cmdt ARC, après qu’une étude plus détaillée de son mandat eut révélé qu’un tel rapprochement serait plus utile à l’heure actuelle.

Si nous revenons à la question de savoir pourquoi la 2 DAC existe, voire pourquoi elle est nécessaire, il importe de prendre en compte le grand contexte de l’ARC et des FAC où elle opère. Le concept de la « primauté des opérations » va de soi : c’est la raison d’être des forces militaires. Pourtant, pour une force aérienne relativement petite, à une époque caractérisée par les contraintes et l’amenuisement des budgets de fonctionnement, on risque « d’hypothéquer l’avenir pour couvrir les dépenses d’aujourd’hui » si les ressources réservées à l’instruction et à l’expertise connexe sont réduites à des niveaux qui ne sont plus viables. L’ancienne Direction – Instruction de la Force aérienne, au sein du QG 1 DAC, avait été ramenée à une taille inférieure à la moitié du 14e Groupe d’instruction qui l’avait précédé, bien que son mandat eût été élargi. On avait introduit des gains d’efficacité au cours des années, mais certaines fonctions clés de gestion et de supervision de l’instruction avaient été réduites ou éliminées carrément. L’ECV, autrefois la gardienne de toutes les normes d’instruction applicables aux équipages aériens, avait considérablement diminué la supervision exercée sur les UEO au cours des années qui ont précédé sa dissolution. En créant la 2 DAC, les autorités ont de nouveau reconnu que ce besoin du passé, soit celui de centraliser la gestion des questions d’instruction et d’éducation avec l’expertise connexe, existe encore aujourd’hui. Puisque la 2 DAC est autonome par rapport au milieu opérationnel actuel (bien qu’ayant elle aussi une cadence élevée), elle peut mettre la priorité sur la formation et le perfectionnement des chefs de combat et des aviateurs de demain. Certes, la 2 DAC doit toujours être consciente des opérations en cours, car ce sont elles qui déterminent le produit que s’attendent à recevoir les autorités chargées de voir à la disponibilité opérationnelle et aux déploiements. Par conséquent, l’étroite relation de travail entretenue avec la 1 DAC, le CGAFC et l’état-major du cmdt ARC au Quartier général de la Défense nationale demeure essentielle.

La 2 DAC continue d’évoluer. La modernisation globale de l’instruction se poursuit dans tous les établissements d’instruction, et l’accent sur la simulation et l’apprentissage virtuel est de plus en plus accru. L’actuel contrat d’entraînement en vol des pilotes de l’OTAN au Canada expirera vers 2021, et les travaux concernant les exigences de l’instruction des équipages aériens de la prochaine génération sont bien amorcés. Dans le cadre de la Réorganisation de l’instruction des techniciens en aéronautique (RITA), on continue d’apporter de nombreuses améliorations aux modes de présentation de l’instruction et aux aides connexes. Au chapitre de l’éducation et du perfectionnement professionnel, l’École de l’ARC a beaucoup amélioré son programme de cours ces dernières années. Par exemple, le Programme de perfectionnement des officiers de la Force aérienne (POFA) est maintenant offert dans son intégralité, et les recherches vont bon train en vue d’enrichir l’éducation de tous les officiers de tous les grades. Toutes les qualifications de l’ARC étant maintenant actualisées entièrement, le QG 2 DAC tourne désormais son attention vers la validation de l’instruction, de manière à faire davantage en sorte que les unités opérationnelles reçoivent bel et bien le personnel de haut calibre dont elles ont besoin. Parallèlement, l’EEN (Instruction) du QG 2 DAC a commencé à collaborer avec les UEO pour les aider sur les plans de la qualité et du rendement de l’instruction : rôle qui avait disparu à la dissolution de l’ECV.

L’ARC se prépare constamment en vue des prochains défis. Dans ce contexte, l’instruction et l’éducation de son personnel sont fondamentales. Travaillant avec diligence, souvent en arrière-plan, la 2 DAC veille à ce que ce mandat déterminant soit rempli.

Le brigadier-général (Bgén) D. B. Cochrane s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes en 1982. Il a obtenu un baccalauréat en génie mécanique du Collège militaire royal du Canada, à Kingston (Ontario), en 1986. Après avoir reçu son brevet de navigateur aérien (opérateur de systèmes de combat aérien), le Bgén Cochrane a servi dans le 426e Escadron et le 436e Escadron; il a commandé le 426e Escadron de 2006 à 2009, puis il est parti en déploiement pendant six mois, à titre de commandant de l’élément de soutien du théâtre, au Camp Mirage à Dubai (Émirats arabes unis). Le Bgén Cochrane a pris le commandement de la 8e Escadre / BFC Trenton en 2010. Il est diplômé du Collège d’état-major et de commandement des Forces canadiennes à Toronto et de l’Australian Defence College (Études de la défense et études stratégiques). Promu à son grade actuel en 2015 et il a alors été nommé commandant de la 2 DAC, à Winnipeg, où il supervise l’instruction individuelle et l’éducation des officiers et des MR de l’ARC.

Le Col Rick Witherden s’est enrôlé dans les FAC en janvier 1979. Pendant sa carrière dans la Force régulière, il a effectué des périodes de service dans les trois escadrons d’hélicoptères maritimes et a été instructeur à la 3e École de pilotage des Forces canadiennes à Portage la Prairie (Manitoba). Choisi pour fréquenter le Collège des Forces canadiennes à Toronto, il termine sa carrière dans la Force régulière à titre de pilote examinateur de vol aux instruments, à la 1 DAC. En juillet 2001, le Col Witherden est passé de la Force régulière à la Réserve. Il est nommé commandant du 402e Escadron « Ville de Winnipeg » en juillet 2006 et, en février 2009, il est promu à son grade actuel et nommé chef d’état-major de la 2 DAC.

419 Esc EAT―419e Escadron d’entraînement à l’appui tactique
A.-P.―année-personne
ARC―Aviation royale canadienne
Bgén―brigadier-général
C2―commandement et contrôle
CGAFC―Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes
CIFA―Centre d’instruction de la Force aérienne
Cmdt―Commandant
Col―Colonel
COT―capacité opérationnelle totale
CSPNFC―Centre de sélection du personnel navigant des Forces canadiennes
DAC―Division aérienne du Canada
ECV―École centrale de vol
EEAFC―École d’études aérospatiales des Forces canadiennes
EEN―équipe d’évaluation et des normes
EOCAFC―École des opérations de contrôle aérospatial des Forces canadiennes
EPFC―Écoles de pilotage des Forces canadiennes
ERSFC―École de recherche et de sauvetage des Forces canadiennes
ESMAFC―École de survie et de médecine de l’air des Forces canadiennes
ETGAFC―École de technologie et du génie aérospatial des Forces canadiennes
FAC―Forces armées canadiennes
MR―militaire du rang
NORQUAL―norme de qualification
QG―quartier général
SGIEFA―Système de gestion de l’instruction et de l’éducation de la Force aérienne
UEO―unité d’entraînement opérationnel

[1]. Les NORQUAL sont établies pour chaque groupe professionnel et décrivent en détail le niveau de rendement à atteindre dans n’importe quel cours donné. L’ARC applique un nombre particulièrement élevé de NORQUAL en raison de la structure complexe de ses groupes professionnels constitués à l’appui de ses nombreuses flottes d’aéronefs. (retourner)

[2]. Le SGIEFA est fondé sur le Système de l’instruction individuelle et de l’éducation des Forces canadiennes (SIIEFC). (retourner)

[3]. Les mots latins « ab initio », qui signifient « à partir du début », se rapportent en général au premier stade de l’instruction et sont depuis toujours appliqués à l’entraînement au pilotage dans l’ARC. (retourner)

[4]. Par « neutralité propre au nombre d’A.-P. », on désigne la croissance nulle de l’effectif de l’ARC. Par conséquent, pour créer le nouveau QG, il a fallu réorganiser des ressources existantes. (retourner)

Détails de la page

Date de modification :