L’ARC dans le ciel de la Corée (1950-1953) - partie 2
PLEINS FEUX SUR… ANDY MACKENZIE
Un seul aviateur canadien est fait prisonnier pendant la guerre de Corée. Il s’agit du commandant d’aviation Andy Mackenzie. Il est capturé après que son appareil ait été abattu par un camarade de son escadron au-dessus du territoire nord-coréen. Il est amené en Chine où il est détenu en isolement et torturé.
Ses ravisseurs tentent de lui extorquer la « confession » selon laquelle il aurait pénétré dans l’espace aérien de la Chine et que c’est là que son appareil aurait été abattu. Finalement, il se rend compte qu’il n’y a qu’une façon de s’en sortir; il fabrique une histoire et « avoue ». Il est libéré à la fin de 1954, deux ans après sa capture et près d’un an après la signature de l’armistice.
LE SAVIEZ-VOUS?
Le Canada s’occupe de rapatrier les blesses canadiens et américains, qui sont soutenus par des infirmières de la United States Air Force (USAF) de la Marine américaine et de l’Aviation royale canadienne (ARC). Il s’agit d’un aspect vital de sa contribution à l’effort de guerre.
Les infirmières navigantes de l’ARC reçoivent leur formation à la Base aérienne Gunter (Alabama), puis elles font des périodes de service de trois mois au cours desquelles elles effectuent des évacuations sanitaires (ÉVASAN) depuis le Pacifique Sud. Elles ne servent pas en Corée même, mais une quarantaine d’infirmières navigantes canadiennes prendront part à près de 250 vols d’évacuation sanitaire entre 1950 et 1955 pour ramener les blesses de Tokyo en Amérique du Nord en passant par Honolulu.
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