L’Âge d’or (1950-1964) - partie 1

Pouvez-vous imaginer une force aérienne presque aussi grande que l’ensemble des Forces armées canadiennes d’aujourd’hui? Ce sont les années 1950. À l’époque de la guerre froide, pendant le mandat du premier ministre Louis St-Laurent, les budgets de la défense sont imposants et la croissance est rapide. En 1949, après la démobilisation, l’Aviation royale canadienne (ARC) compte 18 970 membres. À la fin de 1952, son effectif atteint près de 50 000 membres. Il est supérieur à celui de l’Armée canadienne, et il en sera ainsi jusqu’à l’unification.

L’équipe de voltige aérienne les Goldilocks.

À la fin des années 1950, le grand débat sur l’aviation porte sur les mérites relatifs des missiles guidés et des avions à réaction pour protéger le continent nord-américain contre toute attaque soviétique. Quelques personnes jugent vétustes les avions pilotés et estiment que l’avenir est aux systèmes non pilotés de défense antimissile. Les arguments favorables aux missiles sont si puissants que le gouvernement canadien achète et déploie le missile Bomarc le 23 septembre 1958.

De 1961 à 1972, 56 missiles, à charge classique et à charge nucléaire, sont installés à North Bay (Ontario) et à La Macaza (Québec). Les cônes de charge arriveront en 1963.

Les deux escadrons Bomarc sont dissous en 1972. Aujourd’hui, il ne reste que des missiles désarmés exposés dans les musées et les parcs d’aviation.

Missile Bomarc

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