Le Royal Flying Corps Canada - Le premier programme de formation de pilotes militaires au Canada

Prise en mai 2017, cette photo montre quelques-uns des militaires qui ont terminé la première formation donnée par le Royal Flying Corps Canada, au camp Borden, en Ontario

En 2017, l’Aviation royale canadienne marquera le 100e anniversaire du premier programme de formation de pilotes militaires au Canada.

Le Royal Flying Corps Canada (RFCC) voit le jour à la fin de janvier 1917. Grâce à lui, on souhaite recruter des Canadiens et les préparer à leur service dans le Royal Flying Corps (RFC) pendant la Première Guerre mondiale. Avant la création du RFCC, les Canadiens qui voulaient se joindre au RFC devaient passer par l’Armée ou obtenir un certificat de pilotage de base d’une entreprise privée et se rendre en Grande-Bretagne en espérant être retenus.

Bien que des militaires britanniques dirigent le programme, au moment de la signature de l’Armistice, le 11 novembre 1918, environ 70 pour cent des instructeurs et un grand nombre de membres du personnel au sol sont canadiens. Dans le cadre du programme, on utilise l’aéronef JN-4, construit au Canada par Canadian Aeroplanes Limited.

De plus, le programme a influé sur l’établissement du Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique (PEACB), sans doute la plus grande contribution du Canada à la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, le PEACB, contrairement à son pendant de la Première Guerre mondiale, sera créé, administré et dirigé uniquement par des Canadiens.

Afin de commémorer le Royal Flying Corps Canada, la 16e Escadre tiendra les activités suivantes à la base des Forces canadiennes Borden, en Ontario :

  • Le 7 avril – Une cérémonie en hommage à James Harold Talbot, premier cadet à perdre la vie dans un accident de vol (dans sa ville natale de Dorchester, en Ontario);
  • Le 2 juin – Ré-inauguration du monument de l’Aviation royale canadienne (à Borden);
  • Le 3 juin – La journée de la Force aérienne et portes ouvertes à la 16e Escadre (à Borden).

Nous vous informerons davantage sur ces activités dès que nous recevrons les précisions nécessaires.

En 1918, selon l’histoire officielle de l’Aviation royale du Canada, les responsables du programme d’entraînement, appelé désormais Royal Air Force Canada (RAFC), envisagent brièvement de recruter des femmes. Dans les débuts du programme, on recrute des femmes à titre de « subalternes civiles ». Elles sont tout d’abord employées surtout en qualité de commis, mais à la fin de la guerre, elles occupent divers métiers, dont ceux de chauffeuses et de mécaniciennes de moteur.

En mai 1918, le commandant de la RAFC obtient la permission du British Air Ministry et du gouvernement canadien « de faire du recrutement, au bénéfice d'une division de la Women's Royal Air Force, au Canada. Ce projet fut abandonné, semble-t-il, car, à la suite d'une étude, on constata que, même si le coût du logement en caserne d'un homme était d’environ $235, celui d'une femme, en raison de la 'nécessité de dispositions spéciales' s'élevait à $430. »

En 1941, soit vingt-trois ans plus tard, les Canadiennes peuvent enfin se joindre à la Force aérienne du Canada grâce à la création du Corps auxiliaire féminin de l'Aviation canadienne.

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