De nouveaux diplômés des stations d’embarcations de sauvetage côtier donneront un coup de pouce aux services de recherche et sauvetage de la Garde côtière canadienne cet été dans la Région du Centre et de l’Arctique
Communiqué de presse
Ottawa (Ontario) – La Garde côtière canadienne joue un rôle essentiel au chapitre de la sécurité des navigateurs et du milieu marin. Pour augmenter ses services de recherche et sauvetage pendant la haute saison estivale de navigation de plaisance, la Garde côtière embauche et forme chaque année près de 100 étudiants de niveau postsecondaire pour travailler dans 26 stations d’embarcations de sauvetage côtier à des endroits stratégiques des Grands Lacs, de la rivière Saint-Jean et du fleuve Saint-Laurent, et des eaux côtières du Canada.
Le 12 mai 2018, les 46 étudiants qui travailleront dans les stations de la Garde côtière de la Région du Centre et de l’Arctique ont obtenu leur diplôme après un programme de formation intensif de deux semaines, qui s’est tenu à la base des Forces canadiennes de Trenton. Ce groupe comprenait les huit membres d’équipage qui travailleront à la première station d’embarcations de sauvetage côtier de la Garde côtière dans l’Arctique.
Les étudiants ont bénéficié d’une formation en classe et sur l’eau pour apprendre les techniques avancées de manœuvre des embarcations, comment venir en aide aux navires chavirés, perdus ou désemparés, comment secourir les personnes tombées à l’eau et faire face aux urgences médicales. Tous les diplômés ont leur certification en matière de premiers soins et une compétence en réanimation cardio-respiratoire de niveau C.
Les étudiants ont également participé à un exercice de simulation de recherche et sauvetage, en partenariat avec un hélicoptère CH146 Griffon du 424e Escadron de transport et de sauvetage de l’Aviation royale canadienne, pour se familiariser avec les opérations conjointes de recherche et sauvetage.
La nouvelle station d’embarcations de sauvetage côtier de la Garde côtière en Arctique se situe à Rankin Inlet, au Nunavut. Son ouverture a été annoncée en janvier 2018, dans le cadre du Plan de protection des océans, auquel le gouvernement du Canada consacre 1,5 milliard de dollars en vue d’améliorer la sécurité maritime et de protéger le milieu marin et les collectivités côtières du Canada. L’ouverture de la station est prévue en juin 2018, grâce à des installations provisoires.
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Citations
« La Garde côtière canadienne entretient une relation très étroite avec les collectivités dans lesquelles elle assure son Service d’embarcations de sauvetage côtier, et elle s’engage à renforcer ces relations. Ce service, en plus de renforcer les opérations marines de recherche et sauvetage dans la Région du Centre et de l’Arctique, y compris au sein des collectivités nordiques, constitue aussi un emploi d’été unique et enrichissant, les membres d’équipage poursuivant souvent une carrière dans la Garde côtière par la suite. »
L’honorable Dominic LeBlanc, C. P., c. r., député
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Faits en bref
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Dans les régions où ils assurent le service, les équipages d’embarcations de sauvetage côtier sont souvent les premiers à répondre aux appels de détresse de navigateurs ou de ceux qui en ont besoin. À l’échelle du Canada, les équipages gèrent environ 1 200 urgences chaque saison.
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Les équipages assurent également une éducation du public sur la sécurité nautique, et mènent chaque année plus de 1 400 vérifications de courtoisie des embarcations de plaisance en partenariat avec le programme du Bureau de la sécurité nautique de Transports Canada.
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Le fonctionnement de la station d’embarcations de sauvetage côtier de l’Arctique sera assuré par des étudiants autochtones des collectivités arctiques, sous la direction d’un officier d’expérience de la Garde côtière jusqu’à ce que les équipages aient assez d’expérience pour travailler de façon indépendante.
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Le gouvernement du Canada a travaillé avec les gouvernements locaux et les leaders communautaires avant de choisir l’emplacement de Rankin Inlet pour la station de l’Arctique, et il continuera de faire participer ses partenaires et les parties intéressées tout au long de l’avancée des plans de construction de la station permanente.
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